Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de l’histoire de l’anticommunisme au Québec (1917-1960) autour du livre « La Peur Rouge » de l’historien et auteur Hugues Théorêt. Sont notamment abordés les thèmes de l’histoire du Québec dans la première moitié du XXe siècle, le caractère religieux de l’anticommunisme québécois, des mesures politiques des gouvernements provinciaux et fédéraux ainsi que l’influence idéologique du marxisme au Québec. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
Noël et la Vierge Marie avec Thérèse Nadeau-Lacour
Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la figure de Marie dans les célébrations de la fête de Noël avec l’auteur et théologienne Thérèse Nadeau-Lacour. Sont notamment abordés les thèmes de l’Avent, de Noël, et de ce qu’implique son titre de « Mater et Magistra » c’est-à-dire de Mère et d’enseignante de vie spirituelle. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
L’archidiocèse de Montréal au front contre les abus
Mercredi, le 25 novembre 2020, lors d’une conférence de presse virtuelle, l’archidiocèse de Montréal rendait public le « Rapport de l’enquête relative à la carrière de Brian Boucher au sein de l’Église catholique ». Long de quelque 270 pages (incluant les annexes), ce rapport rédigé par l’honorable Pepita G. Capriolo est le fruit d’un travail indépendant d’investigation et d’évaluation générales des pratiques de l’archidiocèse en se basant sur le traitement du cas de l’ancien prêtre Brian Boucher. Par son travail rigoureux, l’ancienne juge à la Cour supérieure du Québec Pepita G. Caprioloa décelé plusieurs lacunes dans les processus archidiocésains tant à l’accueil qu’au traitement des plaintes qui, dans ce cas particulier, ont mené à de graves injustices.
Une Église à la hauteur des exigences de transparence
Cette enquête était d’abord un devoir de justice envers les victimes et l’ensemble du corps ecclésial, profondément choqués et humiliés par les actes odieux perpétrés par l’ancien clerc. Ne pouvant ici entrer dans les détails, ce rapport manifeste plusieurs déficiences des processus archidiocésains. Échec à reconnaître le danger (p.176); culture du secret et disparition de documents (p.177-180); dépendance au modèle thérapeutique (p.181); cléricalisme (p. 183); problème d’imputabilité (p.184); et autres problèmes structurel (p.188) sont les principaux aspects relevés par la juge Capriolo qui ont amené les personnes impliquées à ne pas traiter convenablement le cas de Brian Boucher. Cet exercice, bien que pénible, devait être fait par souci de transparence intra-ecclésiale. La transmission du rapport aux plus hautes autorités de la Congrégation de la doctrine de la Foi et de la congrégation pour les évêques est un signe qui va en ce sens.
La divulgation publique des conclusions du Rapport Capriolo est également un geste courageux dont l’ensemble de notre société pourra bénéficier. En effet, cela est toujours plus manifeste, aucune institution n’est à l’abri de toutes les formes d’abus. Religion, club sportif, entreprise, agence médiatique, école, etc. tout regroupement est susceptible d’attirer des personnes aux comportements déviants. En ce sens, il est un devoir pour chaque institution d’établir un état de sa propre situation devant ce phénomène et bâtir un protocole d’accueil et de traitement des cas rapportés. Or, nous le savons désormais depuis la crise des abus sexuels, l’Église n’a malheureusement pas été épargnée. C’est la raison pour laquelle il est primordiale qu’elle fasse d’elle-même un exemple de lutte interne à toute forme d’abus. En identifiant ses erreurs, l’Église pourra apprendre de ces celles-ci, fixer de nouvelles normes, raffermir la sécurité des personnes qui font appel à ses services, rétablir sa crédibilité et ainsi, montrer que toute institution ne peut que bénéficier des efforts de vérité et de transparence. En autant qu’il y ait véritablement volonté de changer les choses.
Un rapport qui ne risque pas d’être tabletté
On le sait, trop souvent les rapports, tant gouvernementaux que juridiques, voient leurs diagnostics et recommandations ignorés par les personnes en position de responsabilité. Cela ne risque pas d’arriver dans ce cas-ci. D’abord, l’affirmation de Mgr Lépine selon laquelle « Pour guérir, il faut prendre la mesure de la maladie qui nous frappe » manifeste l’aspect prioritaire que revêt, pour lui, l’accueil des victimes et la lutte contre les abus au sein de l’archidiocèse de Montréal. Prenant les devants par la conduite, puis la publication de ce rapport par une juge aussi compétente qu’indépendante, ne peut qu’être le signe d’un souci véritable de mise en application imminente.
Au-delà de cette intention louable de la part de l’archevêque, nous pouvons aussi compter sur la juge elle-même puisque, lors de la conférence de presse, fut également annoncée la création d’un nouveau Comité archidiocésain responsable de la mise en application des recommandations de ce rapport, comité co-présidé par Mgr Christian Lépine et la juge Pepita Capriolo elle-même. Aucun doute que celle qui a émis ces recommandations n’aura aucun scrupule à les appliquer et, ce, afin de les rendre le plus efficace possible.
Une Église à la hauteur de ses prétentions
L’Église catholique, dépositaire du dépôt de la foi, des instruments de salut et surtout, témoin de la Présence indéfectible du Christ parmi les hommes, a le devoir d’avoir des standards et des pratiques internes à la fine pointe des recherches en science de l’administration et de gestion des ressources humaines. Plus que toute autre, elle doit montrer l’exemple par des pratiques efficaces d’accueil des victimes mais également de prévention, détection, traitement des cas en collaboration avec les autorités policière et judiciaire et, finalement, de sanctions canoniques proportionnelles à la gravité des crimes commis en son sein et en son nom. En ce sens, la publication du rapport Capriolo est plus qu’un pas dans la bonne direction. Nous assistons à un changement de cap, un tournant vient d’être pris. Sous leur leadership commun, nous pouvons vraiment affirmer que l’Église catholique à Montréal est pleinement orientée dans l’esprit réformateur du pape François.
Fratelli tutti: une encyclique sociale pour le XXIe siècle
(photo: courtoisie Pixabay) Dimanche dernier 4 octobre 2020, le pape François publiait sa troisième encyclique. Intitulé « Fratelli tutti », ce document se veut un appel à l’engagement de tous en faveur d’un monde plus fraternel afin qu’« en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité » (no 8).D’une centaine de pages, cette lettre touche une variété de thèmes allant de la politique internationale aux enjeux locaux, de l’environnement à la justice sociale, de l’éthique à la religion en passant par les nombreux défis actuels empêchant la réalisation d’un monde plus ouvert où tous ont leur place. Bref, cette encyclique, que plusieurs ont qualifiée de « politique », donne aux catholiques et à toute personne des moyens pour surmonter les différentes impasses auxquelles notre monde se trouve actuellement confronté.
Une pensée propre et originale
Ce n’est pas nouveau, la sortie d’une encyclique génère toujours de vives réactions. Fort heureusement, pourrions-nous dire, puisque personne ne devrait être indifférent aux thèmes abordés par le Pape. Fait marquant de ce document : l’abondance des références à ses discours antérieurs. Parmi ces nombreuses citations se trouvent notamment des allusions aux discours prononcées lors de ses voyages apostoliques ; comme si le pape avait senti le besoin d’offrir un résumé ou un « compendium » de ses enseignements ; comme s’il avait voulu offrir à l’Église universelle les fruits de ses réflexions issus de ses discours adressées d’abord à aux églises particulières. Cette méthode, ce passage du particulier vers l’universel n’est-il pas la démarche même à laquelle l’évêque de Rome nous convie. Comme catholiques, ne sommes-nous pas appelés à incarner et à faire fructifier cette tension inhérente à notre condition de croyants ? À mettre en lumière la complémentarité entre notre attachement pour nos racines et la reconnaissance de la valeur de ce qui est cher à nos frères et sœurs en humanité ?
C’est ainsi que l’encyclique nous invite à une prise de conscience fondamentale. En tant que pèlerin universel, le Pape nous manifeste l’esprit qui doit animer l’ensemble de nos engagements actuels à tous les niveaux : « L’amour qui s’étend au-delà des frontières a pour fondement ce que nous appelons « l’amitié sociale » » (no 99). Ainsi, cherchant à comprendre la complexité des enjeux et des différentes peurs qui animent toute société, on retrouve dans ce texte toute la hauteur requise au déploiement de cet esprit. Évitant soigneusement cette « habitude de disqualifier instantanément l’adversaire en lui appliquant des termes humiliants prévaut, en lieu et place d’un dialogue ouvert et respectueux visant une synthèse supérieure. » (no 201), le pape nous invite à une double rencontre. Rencontre avec soi et l’héritage de nos cultures propres et rencontre avec l’autre par la reconnaissance de la beauté et de la grandeur de ce qui lui est cher ; de ce qui peut être pour moi aussi le témoignage d’un patrimoine humain commun. Ainsi, puisque « Je ne rencontre pas l’autre si je ne possède pas un substrat dans lequel je suis ancré et enraciné, car c’est de là que je peux accueillir le don de l’autre et lui offrir quelque chose d’authentique » (no 143), le Pape exhorte à redécouvrir les deux dimensions de nos identités : locale et universelle.
Par exemple, devant une « histoire [qui]est en train de donner des signes de recul » (no 11), le Pape insiste sur l’importance de ne pas abandonner certains concepts qui, parce qu’utilisés à mauvais escient, risquent de faire disparaître du langage de précieuses réalités telles que la « démocratie » (no 157). En effet, « Un moyen efficace de liquéfier la conscience historique, la pensée critique, la lutte pour la justice ainsi que les voies d’intégration consiste à vider de leur sens ou à instrumentaliser les mots importants (no14). Ainsi, bien que s’insérant dans un débat qui anime l’ensemble de nos sociétés, le Pape ne laisse que peu de place, comme certains le prétendent, à la récupération idéologique.
Une pensée politique mais transpartisanne
Une des grandes originalités de cette encyclique se trouve dans la posture que le Pape discerne quant à au rôle socio-politique que l’Église universelle est appelé à jouer. Plus qu’une simple « observatrice », l’Église cherche à s’engager en participant par le dialogue aux grandes décisions sociales et éthiques de notre temps. De plus, les principes contenus dans cette encyclique pourraient susciter l’émergence d’initiatives aussi importantes que créatrices de ponts entre les pays et, ainsi, donner un nouveau souffre au rôle diplomatique du Saint-Siège. Comme le dit François :
« L’Église n’entend pas revendiquer des pouvoirs temporels mais s’offrir comme « une famille parmi les familles, – c’est cela, l’Église – ouverte pour témoigner au monde d’aujourd’hui de la foi, de l’espérance et de l’amour envers le Seigneur et envers ceux qu’il aime avec prédilection » (no.276) »
Comme institution universelle, le Pape et le Saint-Siège, sans « faire de la politique partisane, qui revient aux laïcs » (no 276), se présente comme un lieu où, par la neutralité que lui offre la liberté évangélique, où ces dernières pourraient être librement discutées. Par son identité forte qui rend possible « le difficile effort de dépasser ce qui nous divise sans perdre l’identité personnelle » (no 230) l’Église a toutes les conditions pour jouer un rôle qui, prochainement, pourrait s’incarner dans une sorte de « Davos politico-religieux ». Le Vatican pourrait être un lieu où chaque nation, ONG et traditions religieuses pourraient s’exprimer sur les grandes questions dans un cadre où les références à la transcendance seraient audibles. Ainsi, « S’il n’existe pas de vérité transcendante, par l’obéissance à laquelle l’homme acquiert sa pleine identité, dans ces conditions, il n’existe aucun principe sûr pour garantir des rapports justes entre les hommes » (no 273), un lieu de dialogue international dépassant le cadre strictement politique tout en étant ouvert aux traditions religieuses et cultures éthiques est plus que jamais nécessaire. Cette encyclique ouvre la voie à ce type d’initiative.
Plaidoyer pour un nouveau dynamisme
Alors que les prochaines semaines seront le lieu de conversations et de débats sur les enseignements présents dans l’encyclique « Fratelli tutti » du pape François, il est important que l’ensemble des catholiques lisent et s’imprègnent des principes explicités dans ce document. Bien que s’adressant à toute personne, la responsabilité de la mise en application revient d’abord à ceux qui, par la grâce et la lumière de la Foi, sont en mesure de reconnaître l’origine et la fin de ces principes.
J’en profite également pour vous inviter à syntoniser Sel + Lumière dimanche prochain 11 octobre à 19 h 30 pour l’émission spéciale « Appelés à la fraternité : discussion sur l’encyclique « Fratelli tutti » ainsi qu’au Balado « Parrêsia » où j’aurai un entretien avec le père Jean-Marc Barreau, théologien et spécialiste du pontificat du pape François.
À la recherche du temps du coeur
La crise du COVID-19 et les mesures de confinement qui ont suivi nous ont tous obligés, malgré nous, à arrêter ou, à tout le moins, ralentir la cadence de nos activités habituelles. Cette nouvelle perspective nous a tous invités à revoir nos priorités, à examiner ce qui, dans notre train-train quotidien, peut toujours se faire. Certains ont donc d’abord souligné la réduction quantitative de nos possibilités. De mon côté, j’aimerais attirer votre attention sur l’aspect qualitatif du temps qui nous est alloué à partir d’une de ses dimensions les plus importantes.
Le temps des calculs
Dans son livre « La liberté intérieure » le père Jacques Philippe fait la distinction entre le « temps de la tête » et le « temps du cœur » (p. 100-102). Pour ce théologien, temps psychologique correspond au « temps cérébral, celui que nous nous représentons, que nous calculons et découpons en heures, que nous essayons de gérer et de programmer » (p.100). Cette première dimension du temps, que les anciens nommaient « chronos » d’où sont notamment tirés des mots tels que « chronomètre » ou « chronologique », est clairement le plus affecté par la pandémie actuelle. Alors que, jusqu’à encore tout récemment, ce temps nous manquait grandement, c’est l’inverse qui se produit à l’heure actuelle pour beaucoup d’entre nous. Cette période exceptionnelle est donc une invitation à redécouvrir l’autre dimension du temps qui, malheureusement est trop souvent négligée.
Le temps de la profondeur
Toujours dans son livre « La liberté intérieure », le père Philippe invite à redécouvrir ce qu’il nomme le « temps du cœur » c’est-à-dire « le temps de Dieu, celui des rythmes profonds de la grâce dans notre vie » (p.101). Contrairement au temps cérébral, le temps du cœur « kairos » celui des considérations sur le passé et des projections vers le futur, est centré sur le présent pleinement vécu. C’est ce que l’on dit lorsqu’on parle de « prendre le temps » de faire quelque chose. Cette pleine attention à nos activités, à nos conversations, à notre travail ou dans nos relations, voilà ce que la crise actuelle nous permet de dévopper.
Une autre caractéristique importante du temps du cœur est qu’il nous rend aptes à accueillir les événements de la vie qui sont hors de notre contrôle. Alors que, trop souvent, ce qui nous rend anxieux découle du fait que notre volonté et nos projets ne se réalisent pas, la recherche du temps présent nous habitue à accueillir ce qui vient avec liberté et détachement. Cette habitude, très difficile à développer, je vous l’accorde, est un don que nous recevons gratuitement par la prière fréquente, spécialement l’oraison. Ainsi, nous pourrons vivre « dans le plus grand abandon, sans inquiétude et sans peur, n’avoir d’autre souci que de faire la volonté divine, être pleinement disponible aux événements et aux personnes » (p.102).
Faire du bien avec le mal
Dieu n’est évidemment pas responsable des calamités que subissent les hommes. Il est clair que la présente pandémie n’est pas pour Lui l’occasion de réjouissances. Toutefois, nous savons par la Révélation que le mal est permis puisque Dieu est en mesure d’en tirer un plus grand bien. À nous de découvrir le bien que Dieu désire que nous découvrions actuellement. Réapprendre à vivre une relation sereine avec le temps, savoir s’ajuster et adapter nos vies au temps dans ses deux dimensions pourraient être un effet positif de la crise actuelle. Au-delà de la course effrénée centrée sur la quantité, laissons-nous transformer par la prière réintégrons et recherchons ces moments de qualité qui sont les seuls, à pouvoir véritablement nous combler.
Le christianisme: religion de la sortie de la religion ? avec Martin Bellerose PhD.
Cette semaine, dans le cadre de son balado « Parrêsia », Francis Denis discute du thème du christianisme comme religion de la sortie avec Martin Bellerose, théologien et directeur de l’Institut de pastorale des Dominicains à Montréal. Dans cet entretien, sont abordés des thèmes tels que les religions primitives, la Révélation chrétienne, la sécularisation la Révolution Tranquille.
Palmarès des ressources « Cathos » en temps de COVID-19
(CNS photo/Vatican Media) En cette période de confinement découlant de la pandémie du COVID-19, les catholiques ont vu, eux aussi, leurs habitudes perturbées. Depuis plus d’une semaine, Messes, lieux de cultes et rassemblements communautaires ont été interrompus subitement. Cela implique-t-il que le Ciel n’est plus à l’écoute ? Cela signifie-t-il que nous sommes dépouillés des moyens de nourrir notre relation à Dieu ? Bien sûr que non! En effet, bien que l’interruption des célébrations publiques du dimanche est loin d’être idéale, Dieu sait que nous avons désormais d’autres moyens de lui manifester notre amour et Lui de nous sanctifier.
Sel + Lumière Média est fier de jouer son rôle de réseau catholique en ces temps difficiles. C’est pourquoi, en plus de notre programmation habituelle qui continue (Église en Sortie les lundis 20 h 30, Sur la route des diocèses les mardis 20 heures dont un nouvel épisode sur Trois-Rivières le 31 mars prochain), nous avons augmenté nos diffusions des Messes quotidiennes et la célébration dominicale en direct de la Crypte de l’Oratoire ainsi que les Messes en provenance de Rome. À cela s’ajoute une panoplie de ressources de blogues et de balados dédiés à vous offrir la nourriture spirituelle et intellectuelle plus que jamais nécessaire. Notez qu’à compter d’aujourd’hui, Charles Le Bourgeois sera en mesure de vous accompagner avec sa toute nouvelle série Balado « L’info du Jour ». Consultez notre site web pour tous les détails.
Grâce à Dieu, l’Église de toute la francophonie a relevé ce défi colossal de maintenir vivante la vie de Dieu dans l’âme des catholiques de par le monde. Afin de faciliter l’accès aux différentes ressources disponibles, il m’a semblé intéressant de partager mon palmarès de la présence numérique de l’Église en cette crise de COVID-19.
1.VATICAN MEDIA : Les différentes plateformes francophones du Vatican continuent de nous fournir l’ensemble des prises de paroles et événement entourant la vie de notre pasteur universel François. Notons particulièrement la diffusion de la Messe quotidienne en provenance de la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Un merci tout spécial à nos collègues de la TV KTO en France qui nous offre la traduction en français de cette célébration présidée en langue originale italienne.
2.KTO TV : Pionnière en matière de présence numérique de l’Église, KTO TV est au rendez-vous pour nous offrir une grande variété de contenus aptes à donner de la profondeur à nos journées de confinement. Bien qu’étant principalement destinée à un public français, la majorité des productions sont parfaitement adaptées. Notons la diffusion des nombreuses capsules vidéos réalisées spécialement pour la crise de COVID-19 où l’on apprend comment vivre cette crise à la lumière de la foi. Prenons le temps de redécouvrir leur collection d’entretiens aptes à élever notre regard au-delà des contraintes dans lesquelles nous sommes confinés.
4.ECDQ.TV : En lançant son opération « Couronne de vie », l’archidiocèse de Québec a vraiment fait preuve de créativité et de souplesse en ajustant sa programmation aux nouveaux besoins. Tout en continuant sa production habituelle, s’est ajoutée une série de production qui est disponible soit sur leur PAGE WEB ou sur leur PAGE FACEBOOK. On y trouve notamment :
- Le topo du jour à 9 heures;
- La Messe quotidienne en direct à 10 heures;
- La méditation à 14 heures;
- À ne pas manquer le mardi 24 mars 2020 le « Café avec les Padre » en direct sur facebook à 14 heures où les abbés Thomas Malendant, Laurent Penot et Dominique LeRouzès répondront en direct aux questions du public.
- La prière du soir à 19 heures.
5.ARCHIDIOSÈSE de Montréal : Le bureau des communications de l’Église catholique à Montréal fait également preuve de grande inventivité en ce temps de crise. Grâce à la merveilleuse collaboration de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal et Sel+Lumière Média, Mgr Christian Lépine préside la célébration dominicale en direct de la Crypte de l’Oratoire afin de rendre Jésus-Christ présent à tous les fidèles. De plus, Mgr Christian Lépine offre une série de capsules intitulées « Soin de l’âme ». Ces documents vidéos auxquels s’ajoutent une grande variété d’enseignements et de témoignages, sont disponibles sur la page WEB de l’archidiocèse ainsi que sur leur chaîne YOUTUBE.
6.ZÉPHIR.TV : Le 18 février dernier, le diocèse de Saint-Hyacinthe a lancé sa webtélé afin de vivre la foi en ligne. Nommé en l’honneur du bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, quatrième évêque du diocèse, cette nouveauté sur notre paysage numérique nous offre une panoplie de vidéos pour répondre aux nombreuses questions que l’on peut avoir sur la foi catholique aujourd’hui. Un bon outil pour approfondir notre foi!
7.LE VERBE Média : Le Verbe ne manque jamais de créativité pour présenter notre foi avec dynamisme selon les standards de notre jeunesse sophistiquée! Depuis le début de la crise, ce média catholique, à la fine pointe des dernières tendances, a su offrir à ses lecteurs et auditeurs, des articles et émissions de radio capables de rejoindre cette population plus éloignée de la foi. En ce temps de COVID-19, tous pourront poser les questions existentielles trop souvent occultées par un monde persuadé de son autosuffisance. Je suis certain que leur Balado et leur blogue nous réservent de nombreuses surprises pour les jours et les semaines à venir.
8.LA VICTOIRE DE L’AMOUR: Diffusée sur nos ondes depuis quelques mois déjà, la très populaire émission « La Victoire de l’Amour » a également une page web ainsi qu’une page Facebook et Instagram où sont diffusées des productions de qualité qui s’ajoutent parfaitement à votre bouquet spirituel. Notons spécialement les capsules vidéos de l’animateur Sylvain Charron qui, presque quotidiennement, offre un soutien humain et spirituel à tous ses abonnées. Notez que l’émission « La Victoire de l’Amour » sera diffusée tous les lundis à 7 h 30 et 17 h 30 jusqu’à la fin de la crise COVID-19 .
9.Enfin, puisqu’il est impossible de nommer tout le monde, notons que plusieurs diocèses offrent sur internet et Facebook les dernières nouvelles concernant les différents moyens à prendre pour se garder en bonne santé spirituelle. Quelques prêtres font également preuve d’ingéniosité en gardant le contact avec leurs fidèles paroissiens, spécialement les plus vulnérables.
Que ce soit par la disponibilité des célébrations eucharistiques « source et sommet de la vie chrétienne », par des contenus originaux capables de nourrir l’âme ou par le maintien d’un esprit communautaire dans un temps d’isolement exceptionnel, les médias catholiques sont à la hauteur du défi actuel causé par le COVID-19. Un post-mortem révélera certainement la santé, la robustesse et la flexibilité de l’ensemble du Peuple de Dieu.