Qu’est-ce qu’un Jubilé ?

Le pape François ouvre la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre pour inaugurer l’Année jubilaire extraordinaire de la miséricorde 2016.

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : qu’est-ce qu’un jubilé ?

En préparation de l’année jubilaire de 2025, le pape François a fait de 2024 une année de prière. 

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un jubilé ? 

Le Jubilé trouve ses racines dans l’Ancien Testament. La Torah stipule que tous les 50 ans, une année jubilaire devait être célébrée, au cours de laquelle les captifs sont libéréses, les dettes remises et la terre laissée en jachère. 

Dans la tradition juive, ces années jubilaires permettaient d’éviter la concentration des richesses et l’asservissement des personnes à cause des dettes. Elles symbolisaient également une période de renouveau, de liberté et d’égalité au sein de la communauté, soulignant les principes de justice, de compassion et de sauvegarde de la terre. C’était comme un sabbat qui durait un an entier, un temps béni par le Seigneur.

Dans l’Église catholique, un jubilé ou une « année sainte » est un temps de grâce. A travers l’histoire, ces années spéciales ont été déclarées pour aider les fidèles à se concentrer davantage sur le pardon, la réconciliation et le salut.

Le premier jubilé a été déclaré par le pape Boniface VIII en l’an treize-cent, pour marquer le début de ce siècle-là. Il a ensuite déclaré qu’un jubilé serait célébré tous les 100 ans.  Deux siècles plus tard, le pape Paul II a porté la fréquence des années jubilaires à 50 ans, puis le pape Sixte IV les a rendues encore plus fréquentes, tous les 25 ans. 

Des jubilés peuvent aussi être déclarés pour des occasions dites « extraordinaires », comme le dernier jubilé, l’Année de la miséricorde, proclamée par le pape François en 2015-2016, 50 ans après la conclusion du concile Vatican II.

On peut se souvenir également du grand jubilé proclamé en l’an 2000 par saint Jean-Paul II pour marquer le début du troisième millénaire. 

Le thème du Jubilé de 2025 est « Pèlerins d’espérance » : une année pour marcher ensemble dans la confiance au milieu d’un monde qui souffre de la guerre, des conséquences de la pandémie du COVID-19 et de la crise climatique qui menace la terre, notre maison commune. 

Pour marquer le début d’une année sainte, le pape ouvrira la porte sainte de la basilique Saint-Pierre la veille de Noël 2024. Les portes saintes resteront ouvertes jusqu’à la fin du Jubilé, offrant aux fidèles la possibilité de s’y rendre en pèlerinage et d’obtenir des grâces spéciales, à Rome et dans divers endroits à travers le monde, dont la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Pour préparer nos cœurs à ce Jubilé, le Pape François nous invite à prier. 2024 est un temps pour redécouvrir la prière comme une rencontre privilégiée avec le Christ, qui donne un nouvel horizon à notre vie. C’est aussi un temps pour encourager la prière quotidienne, en lisant la Bible, en priant le chapelet, en parlant à Dieu comme à un ami. On peut également prier ensemble, en recevant les sacrements, en nous ressourçant à la messe et en créant des petits groupes de partage. 

Selon Mgr Rino Fisichella, du Dicastère pour l’évangélisation du Vatican, cette Année de la prière est une occasion pour les croyants de renforcer leur relation avec Dieu, « offrant des moments de véritable repos spirituel », « comme une oasis à l’abri du stress quotidien où la prière devient une nourriture pour la vie chrétienne de foi, d’espérance et de charité ».

Pour plus d’informations, visitez le site du Jubilé : www.giubileo-2025.it/fr  

Unissons-nous dans la prière pour cheminer ensemble dans l’espérance.

 

Homélie du pape François lors de la Messe au Parc O’Higgins de Santiago, Chili

Vous trouverez ci-dessous le texte officiel de l’homélie du pape François lors de la Messe célébrée au Parc O’Higgins de Santiago au Chili:

«Voyant les foules» (Mt 5, 1). En ces premières paroles de l’Évangile, nous trouvons dans quelle attitude Jésus veut venir à notre rencontre, cette même attitude par laquelle Dieu a toujours surpris son peuple (cf. Ex 3, 7). La première attitude de Jésus est de voir, c’est de regarder le visage des siens. Ces visages suscitent l’amour viscéral de Dieu. Ce ne sont pas des idées ou des concepts qui font agir Jésus… ce sont les visages, ce sont les personnes; c’est la vie qui crie vers la Vie que le Père veut nous transmettre.

En voyant les foules, Jésus regarde le visage des personnes qui le suivaient et le plus beau, c’est de constater qu’en retour ils trouvent dans le regard de Jésus l’écho de leurs quêtes et aspirations. De cette rencontre naît la liste des béatitudes qui sont l’horizon vers lequel nous sommes invités et les défis à affronter. Les béatitudes ne naissent pas d’une attitude passive face à la réalité, ni ne peuvent non plus trouver leur origine dans un spectateur devenant un triste auteur de statistiques de ce qui se passe. Elles ne proviennent pas de prophètes de malheur qui se contentent de semer de la désillusion. Ni non plus de mirages qui nous promettent le bonheur avec un ‘‘clic’’, le temps d’ouvrir et de fermer les yeux. Par contre, les béatitudes naissent du cœur compatissant de Jésus qui rencontre le cœur d’hommes et de femmes qui veulent et désirent une vie bénie; d’hommes et de femmes qui savent ce qu’est la souffrance ; qui connaissent le désarroi et la douleur qu’on éprouve quand ‘‘tout s’affaisse sous vos pieds’’ ou que ‘‘les rêves sont noyés’’ et que le travail de toute une vie s’écroule ; mais qui sont davantage tenaces et davantage combatifs pour aller de l’avant; qui sont davantage capables de reconstruire et de recommencer.

Que le cœur chilien est capable de reconstruire et de recommencer! que vous êtes capables de vous lever après de nombreuses chutes! C’est à ce cœur que Jésus fait appel ; c’est à ce cœur que sont destinées les béatitudes.

Les béatitudes ne naissent pas d’attitudes critiques ni de ‘‘bavardages à bon marché’’ de ceux qui croient tout savoir mais ne veulent s’engager ni à rien ni avec personne, et finissent ainsi par bloquer toute possibilité de créer des processus de transformation et de reconstruction dans nos communautés, dans nos vies. Les béatitudes naissent du cœur miséricordieux qui ne se lasse pas d’espérer. Et il fait l’expérience que l’espérance «est le jour nouveau, l’extirpation d’une immobilité, la remise en cause d’une prostration négative » (PABLO NERUDA, El habitante y su esperanza, p. 5).

En disant heureux le pauvre, celui qui pleure, la personne affligée, le malade, celui qui a pardonné…, Jésus vient extirper l’immobilité paralysante de celui qui croit que les choses ne peuvent pas changer, de celui qui a cessé de croire au pouvoir régénérateur de Dieu le Père et en ses frères, spécialement en ses frères les plus fragiles, en ses frères rejetés. Jésus, en proclamant les béatitudes, vient remettre en cause cette prostration négative appelée résignation qui nous fait croire que nous pouvons vivre mieux si nous esquivons les problèmes ou nous enfermons dans nos conforts, si nous nous endormons dans un conformisme tranquillisant (Cf. Exhort. Ap. Evangelii gaudium, n. 2). Cette résignation qui nous conduit à nous isoler de tout le monde, à nous diviser, à nous séparer ; à devenir aveugles face à la vie et à la souffrance des autres.

Les béatitudes sont ce jour nouveau pour tous ceux qui continuent de miser sur l’avenir, qui continuent de rêver, qui continuent de se laisser toucher et pousser par l’Esprit de Dieu.

Qu’il nous fait du bien de penser que Jésus, depuis le Cerra Renca ou Puntilla vient nous dire : heureux…! Oui, heureux vous et vous; heureux vous qui vous laissez contaminer par l’Esprit de Dieu et qui luttez et travaillez pour ce jour nouveau, pour ce Chili nouveau, car le royaume des cieux vous appartiendra. «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu» (Mt 5, 9).

Face à la résignation qui, comme une méchante rumeur, compromet les relations vitales et nous divise, Jésus nous dit: heureux ceux qui œuvrent pour la réconciliation. Heureux ceux qui sont capables de se salir les mains et de travailler pour que d’autres vivent en paix. Heureux ceux qui s’efforcent pour ne pas semer de la division. Ainsi, la béatitude fait de nous des artisans de paix; elle nous invite à nous engager pour que l’esprit de réconciliation gagne de l’espace parmi nous. Veux-tu l’épanouissement? Veux-tu le bonheur? Heureux ceux qui œuvrent pour que les autres puissent avoir une vie épanouie. Veux-tu la paix? Travaille pour la paix.

Je ne peux m’empêcher d’évoquer ce grand pasteur de Santiago, quand lors d’un Te Deum il disait: «Si tu veux la paix, travaille pour la justice… Et si quelqu’un nous demande ‘‘qu’est-ce que la justice?’’ ou si au contraire elle consiste simplement à ‘‘ne pas voler’’, nous lui dirons qu’il existe une autre justice: celle qui exige que chaque homme soit traité comme homme» (Card. Raúl SILVA HENRÍQUEZ, Homélie lors du Te Deum Œcuménique, 18 septembre 1977).

Semer la paix par la proximité, dans le voisinage! En sortant de sa maison et en regardant les visages, en allant à la rencontre de celui qui est dans une mauvaise passe, qui n’a pas été traité comme une personne, comme un digne enfant de ce pays. C’est pour nous l’unique façon de tisser un avenir de paix, de recoudre une réalité qui peut s’effilocher. L’artisan de paix sait qu’il faut souvent vaincre de grandes ou de petites mesquineries et des ambitions, qui trouvent leur origine dans la prétention de grandir et de ‘‘se faire un nom’’, de gagner du prestige au détriment des autres. L’artisan de paix sait qu’il ne suffit pas de dire: je ne fais de mal à personne, puisque comme disait saint Albert Hurtado: «C’est très bien de ne pas faire de mal, mais il est très difficile de faire du bien» (Meditación radial, avril 1944).

Construire la paix est un processus qui nous place en face d’un défi et stimule notre créativité à créer des relations permettant de voir dans mon voisin non pas un étranger, un inconnu, mais un enfant de ce pays.

Confions-nous à la Vierge Immaculée qui depuis le Cerra San Cristobal protège et accompagne cette ville. Qu’elle nous aide à vivre et à désirer l’esprit des béatitudes; pour que partout dans cette ville on entende comme un susurrement : «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu» (Mt 5, 9).

[00053-FR.01] [Texte original: Espagnol]

La famille chrétienne : idéal ou réalité ?

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Samedi le 29 août dernier, avait lieu à la cathédrale Marie-Reine-du-monde de Montréal, la conférence intitulée « À la découverte de l’amour véritable ». Organisée conjointement par l’Association pour la béatification de l’Impératrice Zita d’Autriche et l’Archidiocèse de Montréal, cette journée de réflexion et de prière aura certainement permis à tous les participants non seulement d’approfondir leurs connaissances sur le dessein de Dieu sur la famille mais également de sentir un réconfort dans un monde qui lui est malheureusement de plus en plus hostile.

Durant l’avant-midi, des témoignages et enseignements se sont succédés. D’abord le témoignage de Brigitte Bédard, journaliste au magazine Le Verbe, qui présentait le pouvoir de la grâce dans son chemin vocationnel, suivi de celui de Cosmin et Jacynthe Dina centré sur le rôle du sacrement de mariage et sur la solidité que revêt le mariage lorsqu’il se vit dans la foi, l’espérance et la charité. Concluant la première moitié de cette journée mémorable, Mgr Lépine a voulu souligner que le véritable visage de l’amour s’est manifesté en Jésus-Christ sur la croix. Incitant les participants à méditer fréquemment le chemin de croix, l’archevêque de Montréal a lancé un vif appel aux consciences afin qu’elles répondent positivement à leur vocation à la sainteté et qu’elles voient que la « famille est le lieu où l’on apprend que le don de soi est un chemin de bonheur».

Après un pareil avant-midi chargé d’émotions, tous étaient unanimes dans leur désir d’implorer le pardon du Père de toute miséricorde et de Lui rendre grâce pour ce don immense qu’est la famille. Une fois abreuvés à cette « Source et Sommet de toute la vie chrétienne», les participants ont pu entamer l’après-midi en compagnie d’intervenants dont la qualité n’avait d’égale que la profondeur du sujet abordé. [Read more…]

24 heures de prière pour un nouveau printemps de la vie consacrée

Le 31 janvier et 1er février dernier avait lieu au Sanctuaire du Très-Saint Sacrement de Montréal les 24 heures de prière pour un nouveau printemps de la vie consacrée, événement organisé conjointement par la Fraternité monastique de Jérusalem et l’Archidiocèse de Montréal. Ce véritable marathon spirituel a débuté le samedi par une Messe présidée par le Nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi.

« Un témoin de Dieu qui est Amour, voilà ce qu’est la personne consacrée aujourd’hui! Comme il est important aujourd’hui dans une grande ville telle que Montréal, de pouvoir compter sur des personnes capables d’aider leurs prochains, à rencontrer ce Dieu qui est Amour. Le plus grand cadeau que nous pouvons faire à nos prochains est de les aider à faire cette rencontre avec ce Dieu qui est amour. »

La journée s’est ensuite poursuivie durant l’après-midi par une série de témoignages manifestant la diversité et les différents visages de la vie consacrée aujourd’hui. Se sont donc succédé de véritables témoins de la foi et de cette réponse à l’appel de Dieu à la vie consacrée :

  • Le Père Benoît Lacroix o.p. qui a prononcé une allocution sur le thème de la vie consacrée au Québec depuis 1965 : Une mission si féconde, variée et colorée.
  • Sœur Gilberte Bussière CND qui a donné un témoignage touchant sur sa vocation personnelle à la vie consacrée et qui s’est également exprimée pour la toute première fois publiquement sur l’épisode malheureux de ces 58 jours passés en captivité au Cameroun sous le regard de Dieu.
  • Le Frère Antoine-Emmanuel s’est exprimé sur le sens de la vie consacrée, ses nombreux visages et ses nouvelles formes.
  • Une consacrée de l’Institut Notre Dame de vie, Marie-Sophie De Bouville a parlé de l’évangile au quotidien.
  • Jean-François Pouliot fmj a livré un touchant témoignage sur son appel personnel à la vie consacrée.

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L’humanisme intégral du pape François (1ère partie)

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Image: Courtoisie de CNS

Depuis les attentats terroristes de Paris, le monde entier s’interroge sur l’importance d’une plus grande stabilité internationale. En effet, la société globale qui est en train de se développer ne se présente plus nécessairement comme une utopie n’ayant que des bons côtés. Ces événements ponctuels mais non moins tragiques montrent à quel point la mondialisation est aussi un défi et, comme dans tout défi, l’échec doit être considéré comme une possibilité. C’est pour surmonter cette nouvelle responsabilité que les dirigeants de divers pays se sont réunis dimanche dernier à Paris pour montrer leur solidarité et leur désir de participer à la construction d’un monde plus libre et plus respectueux des différences.

C’est dans ce contexte qu’a été prononcé le discours traditionnel du Pape au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Je recommande la lecture de ce texte réaliste, ouvert sur l’espérance et la responsabilisation de tous. En effet, l’Église se sent concernée par ces transformations sans précédent. D’abord, et comme le disait Paul VI, l’Église « experte en humanité », précède le monde entier c’est-à-dire les personnes, les États, les institutions de la sociétés civile, les entreprises, etc. dans cette entrée vers un monde globalisé. De fait, l’Église catholique est depuis longtemps une institution universelle, une société inclusive où tous les peuples et les pays sont représentés et y trouvent un chez-soi. C’est en ce sens que l’Église et son représentant le plus officiel, le Pape, sont en mesure d’accompagner ce monde en transformation pour qu’il s’oriente vers davantage de paix et de justice et non l’inverse. Comme le disait le Cardinal Parolin dans une entrevue au père Thomas Rosica CSB « c’est en ce sens que doit être comprise la mission de l’Église au plan diplomatique ». [Read more…]

La sainteté dans la simplicité: béatification de Don Alvaro del Portillo

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Le 27 septembre dernier, avait lieu à Madrid la célébration de béatification de Don Alvaro del Portillo à Madrid. En effet, plus de 300 000 personnes dont 150 évêques s’étaient rassemblés pour prier et manifester leur affection pour le bienheureux. Par ce geste, l’Église venait non seulement réaffirmer la sainteté de la vie terrestre de l’ancien Prélat de l’Opus Dei et reconnaître son pouvoir d’intercession auprès de Dieu mais également rendre son message accessible à l’Église universelle. Quel est donc ce message ?

Le cœur du message de Don Alvaro est, comme pour tous les saints, de présenter la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu en Jésus-Christ non comme un idéal impossible à atteindre mais comme une Grâce à accueillir avec sincérité. En effet, faire de la nouvelle vie apportée par Jésus un idéal inaccessible ou une utopie, revient à douter de son pouvoir salvifique. Au contraire, l’Église a, de tout temps affirmé que le ciel est accessible à tous puisqu’offert à tous. La sainteté n’est donc pas l’affaire « d’une élite spirituelle » réservée à un petit nombre (no 8) mais elle est une chose possible pour tous les hommes et les femmes de bonne volonté. Tel était le message central du bienheureux Don Alvaro del Portillo et de l’Institution dont il a été la tête de 1975 à 1994. Cet « appel universel à la sainteté » (no 40), le Concile Vatican II allait en faire l’une de ses doctrines principales. En ce sens, la béatification de Don Alvaro doit être vue comme un signe de Dieu que 1) le salut est accessible à tous et, ce, peu importe la vocation et 2) sa vie est un exemple universel et, donc, qu’il peut être une inspiration pour tous les hommes et femmes de notre temps. [Read more…]

« Toujours prier sans se décourager »

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Image: Courtoisie de CNS

« Toujours prier sans se décourager » (Luc 18, 1)

Depuis quelque temps, le monde vit des instabilités grandissantes dans plusieurs parties du monde. Que les conflits soient en Ukraine, en Syrie, au Liban, au Nigéria, en Irak et, plus récemment, dans la bande de Gaza, les moyens de communication font en sorte que nous nous sentons de plus en plus directement concernés par ces conflits. De plus, avec la globalisation, cette instabilité tend à s’accroître à l’extérieur des frontières des pays impliqués. Comment réagir chrétiennement à cette situation difficile?

Selon moi, la solution se trouve dans l’imitation de l’attitude du pape François. En effet, lors de son voyage en Terre sainte il y a quelques mois, le Saint-Père a appelé des représentants palestiniens et israéliens à venir prier avec lui au Vatican le 8 juin dernier. Cette rencontre fut riche d’émotion et de fraternité. Devant les événements des derniers jours, plusieurs se demandent ce qui s’est passé. N’étions-nous pas sur la bonne voie? La prière est-elle vraiment utile? La paix est-elle possible? C’est la tentation du découragement qui nous guette tous.

Pour ne pas perdre espoir, il est important de s’arrêter quelques instants sur la réalité de la prière. Dans un premier temps, et pour satisfaire notre envie moderne d’efficacité, nous pourrions nous consoler en nous disant que peut-être sans cette rencontre le conflit aurait été pire encore! Cette réponse ne nous satisfait cependant qu’à moitié. La prière est subtile et profonde. C’est pourquoi elle échappe au calcul géostratégique et politique. L’Église enseigne que la prière est tout d’abord un lieu de rencontre où tous les hommes de bonne volonté peuvent se réunir. En effet, « l’homme reste à l’image de son créateur. Il garde le désir de Celui qui l’appelle à l’existence. Toutes les religions témoignent de cette quête essentielle des hommes »[1] . Ainsi, la prière peut réunir tous les hommes, même les plus grands ennemis, puisqu’elle est une réponse à l’appel universel à l’Amour de Dieu.

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Le ferment dans la pâte ou l’humanisation du Mondial

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Photo: Courtoisie de Catholic News Service

La coupe du monde de soccer, qui est sur le point de se terminer, nous invite à réfléchir sur la nature du sport et sur son rapport avec le développement de la personne humaine. La popularité du sport en général, dont le soccer est un représentant emblématique, manifeste l’universalité du phénomène. Peu importe l’âge, la nationalité, la race ou l’idéologie politique, le sport réussit à enflammer les cœurs et procure un sentiment de satisfaction et d’appartenance. Pourquoi ces deux sentiments réussissent-ils par leur intensité à procurer autant de joie ? La réponse à cette question trouve une réponse dans le Mystère de la Sainte Trinité. En effet, le Dieu Trine est une communion de personnes unies substantiellement par une communion d’amour divinement infinie. Qu’est-ce que cela à voir avec le soccer me direz-vous ? Le lien provient de la création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu. En effet, l’homme étant fait à l’image d’un Dieu « communautaire », c’est-à-dire d’une communion de Personnes si parfaites qu’elle est de toute éternité Une Substance, il aura nécessairement ce désir de communion inscrit au plus profond de son être. Les sentiments d’appartenance et de communion sont ce que le sport permet de réaliser, lui donnant ainsi un avant goût de l’accomplissement de sa nature profonde. [Read more…]

Une heure avec Thérèse de Lisieux

Michel Pascal auteur et metteur en scène de la pièce Sainte Thérèse nous partage avec l’actrice Bénédicte Choisnet en tournée au Canada, sa passion pour cette jeune carmélite.

Comment sa vie et ses écrits touchent les cœurs des gens de toutes confessions.

Sainte Thérèse sera jouée à la Chapelle du Bon Secours à Montréal  durant l’été

Samedi 29 juin 19h30, 23h30 – lundi 1er juillet 19h35, 23h35  – Mardi 2 juillet 12h30

Pièce de théâtre Sainte Thérèse Montréal et Toronto

Une premiere en Amérique du Nord cette fin de semaine la pièce de théâtre Sainte Thérèse de Michel Pascal sera jouée

samedi  15  juin  l’Oratoire St Joseph de Montréal

dimanche 16 juinla paroisse du Sacré-Coeur de Toronto

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