Comment naviguer le monde de l’intelligence artificielle en tant que chrétiens ?

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Qu’est-ce que l’Église enseigne en matière de l’intelligence artificielle, ou l’IA ? En tant que chrétiens dans le monde d’aujourd’hui, comment appréhendons-nous le domaine en pleine expansion de l’IA ?

En janvier 2025, le Dicastère pour la doctrine de la foi au Vatican a publié un document intitulé Antiqua et nova, ce qui signifie en latin « ancien et nouveau ». 

Il s’agit d’une Note sur les relations entre l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine. Ce document commence par affirmer que l’Église encourage le développement de la science, de la technologie et d’autres formes d’ingéniosité humaine. Il nous rappelle que nos capacités humaines et notre créativité sont un don de Dieu. Lorsque nous les utilisons à bon escient, nous reflétons la sagesse de Dieu et collaborons avec lui à l’œuvre de la création. 

Le document déclare que, comme toute invention humaine, « l’IA peut être utilisée à des fins positives ou négatives ». Elle peut être utilisée de manière à respecter et à promouvoir le bien-être des êtres humains et le bien commun de la société. Le document souligne ici le principe fondamental de la responsabilité morale que nous avons, en tant qu’êtres humains, de toujours utiliser la technologie d’une manière qui soit ordonnée vers le bien des personnes réelles et non contre elles.  

Cette responsabilité incombe en premier lieu à ceux qui créent, conçoivent et gèrent les systèmes d’IA, mais elle s’étend également à ceux d’entre nous qui utilisent l’IA sous ses diverses formes. Il nous appartient d’utiliser la technologie de manière éthique. Nous ne sommes pas impuissants face à l’océan de technologies qui nous entoure. Nous avons le choix de la manière dont nous utilisons la technologie et dont nous nous informons des effets qu’elle a, non seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur les autres.   

En ce sens, il est important de veiller à ce que l’IA soit utilisée d’une manière qui ne nous prive pas de notre pouvoir en tant qu’êtres humains. L’objectif de l’IA ne peut en aucun cas être de remplacer l’humanité par des robots ou de subordonner les intérêts humains à ce que les algorithmes et les machines nous disent être le mieux. 

Les implications de l’IA sont nombreuses et nécessiteront une réflexion approfondie et des mesures de protection efficaces dans les années à venir. Dans ce document, le Vatican souligne la nécessité de défendre la vérité contre la menace de la désinformation, de la manipulation et des « deepfakes ». Il est également nécessaire de protéger la vie privée, afin d’éviter de se retrouver dans un État omniscient où tout ce que nous faisons est constamment surveillé. Mettre l’IA au service de l’humanité signifie également prêter attention à la manière dont elle affecte notre économie et le marché du travail, en veillant à ce que les gens aient du travail et ne se retrouvent pas au chômage. Il est également important d’éviter la prolifération de l’IA dans les conflits armés, afin qu’elle ne soit pas utilisée comme une arme pour commettre des atrocités. 

Si l’IA peut imiter l’intelligence humaine qui l’a conçue, elle ne pourra jamais remplacer ce que nous sommes en tant qu’êtres humains et le rôle que Dieu nous a donné dans l’univers. De même, aucune technologie ne pourra jamais prétendre se substituer à Dieu, qui est à l’œuvre, avec nous, au service de la vérité et du bien commun de l’humanité. 

Regarder nos enfants, percevoir le regard de Dieu sur nous

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Si avoir un bébé peut être une période mouvementée, c’est aussi un temps rempli de clins d’œil de Dieu. C’est ce que j’ai vécu ces derniers mois, depuis que nous avons accueilli notre premier enfant. 

Tout de suite après sa naissance, notre fille a été emmenée dans la salle d’observation pour y subir des examens, et j’ai pu l’accompagner. Mon instinct le plus fort, en regardant notre bébé pour la première fois, était de m’assurer qu’elle ne se sente pas seule, qu’elle ne pense pas que nous l’avions abandonnée. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour la rassurer, en lui répétant alors qu’elle ouvrait les yeux pour la première fois : « Ne t’inquiète pas, nous sommes là, avec toi. » A ce moment, j’ai réalisé que c’est ainsi que Dieu doit être avec nous : toujours désireux de nous rassurer sur sa présence, de nous entourer de sa proximité et de nous rappeler à quel point il est proche de nous, à quel point il ne nous abandonne jamais. 

Puis vint le moment du premier changement de couche. J’avais changé les couches de mes jeunes frères et de divers enfants que j’avais gardés au fil des ans, mais c’était il y a une vingtaine d’années. En la nettoyant, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que Dieu fait de même avec nous. Dans un certain sens, la confession et le fait de recevoir le pardon de Dieu ne sont-ils pas en fait comme un changement de couche divin, enlevant tout ce qui est dégoûtant et qui s’accroche à nous afin de nous rendre frais et propres à nouveau ?

Comme nous, les adultes, les bébés peuvent passer par des montagnes russes émotionnelles au quotidien. Ils peuvent sourire et rire avec délice, puis pleurer de façon incontrôlée comme si c’était la fin du monde. En tant que parents, nous voulons être présents dans les hauts et les bas, même si les hauts sont beaucoup plus agréables et moins angoissants ! J’ai été tellement émerveillée de voir notre petite fille commencer à sourire, à rire et à babiller. Lorsque je la regarde dans les yeux et que je lui souris, je me dis que Dieu fait exactement la même chose avec nous. Il nous regarde et se réjouit, voyant en nous l’image de son Fils et nous reconnaissant comme ses fils et ses filles. Il en va de même tard dans la nuit, lorsque notre fille se met à pleurer dans son berceau, alors qu’on pensait qu’elle était enfin endormie. Bien que l’on ait d’abord envie de ne rien faire, on ne peut s’empêcher de vouloir être là pour elle, pour la réconforter jusqu’à ce qu’elle s’endorme. C’est pareil lorsqu’elle crie à tue-tête, même si on ne sait pas pourquoi. Il en va de même lorsque nous sommes au bout du rouleau, lorsque nous sommes tristes, bouleversés ou inconsolables – Dieu est là avec nous. Il ne règle pas toujours le problème tout de suite, mais il reste près de nous, il nous porte dans ce que nous vivons, il nous berce doucement, il nous chante des chansons douces et il nous donne des signes de son amour fidèle.

L’aventure d’être parent ne fait que commencer pour mon épouse et moi, mais ce chemin qui s’ouvre devant nous me fait déjà prendre conscience, sous un jour nouveau, de « la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur » de l’amour de Dieu (Éphésiens 3,18). Que ce soit dans les moments de joie pure, en se réjouissant des moments de toute beauté, ou dans les heures qui exigent de la patience pour persévérer à travers les larmes de la nuit, les parents ont la possibilité d’apercevoir en regardant leurs enfants le regard de Dieu sur chacun de nous.

À 60 ans de Lumen Gentium, quelle Église pour aujourd’hui ?

Vue intérieure de la dôme de la basilique Saint-Pierre. Wikimedia Commons.

Il y a 60 ans, l’Église était en plein milieu du concile Vatican II. Le 21 novembre dernier a marqué 60 ans depuis la publication de Lumen Gentium, la constitution dogmatique à propos de l’Église promulguée par le Concile.

C’était le document du Concile qui cherchait à répondre à la question : Qu’est-ce que l’Église ? Soixante ans plus tard, la question est toujours d’actualité : Qui sommes-nous en tant qu’Église ? Quelle Église est-ce que Dieu nous appelle à être et à devenir dans le monde aujourd’hui ?

Comme beaucoup des documents du Concile, il y a encore des aspects à découvrir et à mettre en œuvre qui peuvent nous inspirer la mission de l’Église aujourd’hui.

Vatican II a été l’événement le plus important pour l’Église catholique au 20e siècle, réunissant tous les évêques catholiques – 2 625 d’entre eux ! – avec le pape et de nombreux invités et observateurs, de 1962 à 1965. Toutes ces décennies plus tard, il y a encore beaucoup de choses qui n’ont pas été mises en pratique. Dès le départ, Saint Jean XXIII a demandé au Concile d’ouvrir les portes et les fenêtres de l’Église, d’inaugurer un nouveau printemps de renouvellement de l’Église et de  présenter la foi d’une manière qui soit adaptée aux hommes et aux femmes de notre temps. Bien sûr, Vatican II a changé la langue de la messe, qui est passée du latin aux langues modernes, mais pas seulement. 

Vatican II a été un moment décisif où l’Esprit Saint a soufflé, amenant à 16 documents lumineux, dont les plus importants sont les 4 constitutions : Sacrosanctum Concilium sur la liturgie ; Dei Verbum sur la révélation divine ; Lumen Gentium sur l’Église ; et Gaudium et Spes sur le rapport entre l’Église et le monde contemporain. Ces documents ont appelé tous les catholiques à voir l’Église sous un jour nouveau, en tant que peuple de Dieu marchant en pèlerinage à travers l’histoire en solidarité avec chaque homme, femme et enfant, et en particulier avec ceux et celles qui souffrent.

Vatican II nous appelle, en tant que chrétiens, à discerner les signes des temps (GS 4-10) – en d’autres termes, à être en contact avec ce que les gens vivent ici et maintenant – afin d’être un levain pour l’avènement du royaume de Dieu dans chaque époque (GS 40). Le Concile a enseigné que cela ne s’applique pas seulement aux prêtres et aux moniales, mais à nous tous et toutes (cf. Apostolicam Actuositatem), puisque l’appel à la sainteté est universel (LG 39-42), et non réservé à une petite élite. Chacun et chacune de nous est appelé à faire de sa vie quotidienne une manière de transformer la société à la lumière du Christ, qui éclaire le sens de notre humanité (GS 22). Vatican II nous a appelés à poursuivre notre mission en tant que chrétiens, non pas en opposition à nos frères et sœurs qui appartiennent à d’autres religions et cultures (cf. Nostra Aetate), mais ensemble, comme une seule famille humaine qui avance dans l’amour de Dieu. Saint Paul VI a déclaré que l’esprit du Concile est celui du bon samaritain, avec un cœur ouvert et des bras tendus pour partager l’amour de Dieu en aimant notre prochain. À la fin du Concile, Paul VI a résumé le message du Concile comme « un appel amical et pressant qui convie l’humanité à retrouver le visage de Dieu, par la voie de l’amour fraternel […] Voilà ce que nous espérons pour l’humanité tout entière qu’ici nous avons appris à aimer davantage et à mieux servir » (Paul VI, Discours de clôture du concile Vatican II, 7 décembre 1965).

Notre monde a besoin de ce style d’Église, à bras ouvert, envisagé par le concile Vatican II. Que pouvons-nous faire, vous et moi, pour être cette Église dans le monde aujourd’hui ?

Prier ensemble à l’écoute de la parole de Dieu

Le chemin d’Emmaüs. Fritz von Uhde. Wikimedia Commons.

Quelle est ton expérience de la prière avec d’autres personnes ? Peut-être prions-nous à la maison, en famille. Peut-être prions-nous dans nos paroisses, pendant la messe. Avez-vous déjà prié avec d’autres en utilisant la Bible, les Saintes Écritures, la Parole de Dieu ? 

À chaque messe, nous, catholiques, entendons la Parole de Dieu proclamée – à partir de l’Ancien Testament, des Psaumes, du Nouveau Testament, et en particulier de l’Évangile. Nous entendons ce que Dieu a fait dans la vie de son peuple tout au long de l’histoire. Si nous la laissons faire, la Parole de Dieu peut parler à notre cœur et éclairer notre vie, même si elle est parfois difficile à écouter ou à comprendre. 

Dieu sait que sa Parole peut être difficile pour nous. Nous le voyons dans le passage de l’Évangile des disciples sur la route d’Emmaüs. C’est le jour de la résurrection, mais les disciples ont du mal à croire que Jésus est bien ressuscité. Il vient donc à eux alors qu’ils marchent ensemble sur le chemin, quittant Jérusalem et rentrant chez eux à Emmaüs, d’où ils sont originaires. Jésus vient à leur rencontre et, comme le raconte l’Évangile, il leur explique tout ce qui le concerne dans les Écritures, faisant brûler leur cœur au fur et à mesure qu’il leur parle sur le chemin.

J’ai vécu quelque chose de semblable lorsque je travaillais comme coordinateur de la pastorale des jeunes en région parisienne. Tous les deux mois, nous nous réunissions avec d’autres responsables de la pastorale des jeunes et des aumôniers de paroisses voisines dans le même secteur du diocèse, rassemblant ainsi un groupe composé de divers états de vie : laïcs et prêtres, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes. Au début de chaque réunion, avant d’entrer dans le vif du sujet, nous commencions par nous répartir en petits groupes pour méditer ensemble un passage de la Parole de Dieu. Cette pratique a changé toute la dynamique de la réunion et donnait le ton aux conversations qui suivaient. Écouter ensemble la Parole de Dieu, prier avec elle et y réfléchir ensemble avait pour effet d’éclairer nos expériences de vie et de ministère à la lumière de la foi et de nous unir plus étroitement au Christ et les uns aux autres. Lorsque nous écoutons ensemble la Parole de Dieu, le Christ vient marcher avec nous. Nos cœurs s’accordent davantage pour suivre là où il nous conduit.

Les expériences de partage sur la vie et la foi sont profondément nourrissantes pour nos âmes et pour nos communautés. Prier ensemble avec la Parole de Dieu est comme un engrais qui féconde notre relation avec Dieu et avec les autres. Nous pouvons réfléchir à la Parole de Dieu chez nous, avec les membres de notre famille, entre amis et dans nos communautés ecclésiales. Prier avec la Parole de Dieu est une excellente façon de commencer les réunions et les événements dans nos paroisses et nos diocèses. 

Relevons le défi et trouvons des moyens de laisser la Parole de Dieu parler à nos cœurs et les embraser.

Seigneur, viens à nous comme tu l’as fait pour les disciples sur le chemin d’Emmaüs. Brûle dans nos cœurs et rassemble-nous autour de ta Parole vivante. Amen.

Comment prendre des décisions avec l’Esprit Saint ?

Détail de la chaire de l’église Sainte-Anne, Bruges, Belgique. Wikimedia Commons.

Comment est-ce que tu prends généralement tes décisions ? Est-ce que tu ressens un poids lourd sur tes épaules lorsque tu dois prendre une décision importante dans la vie ?

Souvent, nous nous sentons seuls face à l’énormité des choix que nous avons à faire dans la vie. Lorsque nous sommes jeunes, nous nous demandons parfois ce que nous voulons faire de notre vie. Plus tard, nous pouvons nous demander quel quartier serait un bon endroit pour fonder une famille ou comment élever nos enfants. Plus tard, nous nous poserons des questions sur notre santé, sur la réduction de nos effectifs, sur le moment de la retraite et sur la manière de la passer.

Bien sûr, il y a aussi les choix quotidiens à faire sur la façon dont nous traitons les gens que nous ne connaissons pas, le temps que nous passons avec nos proches, si nous essayons de penser positivement ou si nous nous laissons submerger par les problèmes dans notre propre vie et dans le monde.

Le tout premier synode dans la vie de l’Église a été le concile de Jérusalem ; il est relaté dans les Actes des Apôtres, au chapitre 15. Après avoir délibéré, les apôtres ont déclaré : « Nous avons décidé avec l’Esprit Saint ». Ils étaient conscients que le même Esprit qui était venu sur eux à la Pentecôte les aidait maintenant à prendre des décisions fructueuses, guidant l’Église sur son chemin de pèlerinage.

La synodalité n’est pas un simple sondage d’opinion. Ce n’est pas non plus une simple réunion locale. C’est écouter ensemble l’Esprit Saint pour pouvoir prendre des décisions avec l’Esprit, dans l’Esprit, guidés par l’Esprit.

C’est une voie prometteuse non seulement pour l’Église dans son ensemble, mais aussi pour chacun d’entre nous en tant que croyants : écouter l’Esprit Saint pour prendre des décisions avec l’Esprit Saint.

Cela ne veut pas dire que Dieu prend les décisions à notre place ou qu’il supplante notre liberté de choisir. Une chanson pop bien connue demande à Jésus de « prendre le volant ». Mais Dieu ne nous éjecte jamais de la voiture comme s’il voulait prendre notre place. Au contraire, l’Esprit Saint murmure des paroles de sagesse, attire notre attention sur quelque chose d’essentiel, dispose nos cœurs à voir ce qui est le mieux aux yeux de Dieu.

Le pape François a dit que l’Esprit Saint est le véritable protagoniste du Synode et de l’Église. Mais l’Esprit Saint peut aussi être le protagoniste de notre vie. Nous pouvons partager les rênes avec l’Esprit, en laissant le vent de l’Esprit souffler dans nos voiles.

Le document de travail pour la deuxième session de l’Assemblée du Synode sur la Synodalité nous dit que : « L’Esprit dont Jésus a été rempli et qui l’a conduit (Lc 4,1), qui l’a oint et l’a envoyé proclamer l’Évangile (Lc 4,18), qui l’a ressuscité d’entre les morts (Rm 8,11) est le même Esprit qui oint maintenant les membres du Peuple de Dieu. Cet Esprit fait de nous des enfants et des héritiers de Dieu, et c’est par l’Esprit que nous crions vers Dieu en l’appelant ‘Abba ! Père’ ». (IL 2, no. 22).

L’Esprit Saint nous met en contact avec notre identité la plus profonde de fils et de filles de Dieu. L’Esprit nous incite à prendre la main du Père et à le laisser nous guider.

Comment le Saint-Esprit agit-il en toi, faisant germer des semences nouvelles dans ta vie ? Quelles sont les nouvelles étapes que Dieu vous appelle à franchir par la voix douce et audacieuse du Saint-Esprit ? La voix du Saint-Esprit est digne de confiance, elle est profondément consolante, elle apporte la paix et inspire l’espérance. L’Esprit Saint harmonise les différentes dimensions de nos vies, nous offre la guérison et nous ouvre un chemin au milieu des défis et des obstacles auxquels nous sommes confrontés.

En fin de compte, l’Esprit Saint nous fait avancer sur le chemin du Royaume de Dieu, qui – comme nous le dit Saint Paul – est un Royaume de « justice, de paix et de joie dans l’Esprit Saint » (Romains 14,17). Laisser l’Esprit Saint nous parler lorsque nous prenons des décisions dans la vie est une manière de laisser le Royaume de Dieu s’enraciner dans notre vie, ici et maintenant. Écouter l’Esprit Saint permet à Dieu de semer des graines du Royaume dans nos vies et de porter les fruits que l’Esprit Saint apporte.

Viens, Esprit Saint, Esprit de justice, de paix et de joie. Apporte-nous ta consolation, ta tendresse et ta lumière. Parle à nos cœurs et conduis nos pas dans la vie sur le chemin du Royaume. Amen.

 

Écouter la voix de Dieu qui parle à travers les autres

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Où est-ce que tu entends la voix de Dieu dans ta vie ? Nous nous attendons peut-être à ce que Dieu nous parle dans des lieux saints – dans des chapelles et des sanctuaires, à la messe ou devant le Saint-Sacrement, lors d’une retraite ou d’un pèlerinage. Tous ces lieux sont des endroits merveilleux pour entendre la voix de Dieu, qui nous parle au fond de nos cœurs. Bien sûr, Dieu nous parle lorsque nous prions avec sa Parole, ouvrant notre esprit et notre cœur pour le rencontrer dans les Écritures, dans les prophètes de l’Ancien Testament, dans les paroles des psaumes, dans les paraboles de l’Évangile ou les lettres des apôtres.

Tous ces lieux clés sont là où Dieu nous attend, afin de nous rencontrer et entamer une
conversation. Cependant, Dieu ne se limite pas à parler dans ces lieux que nous pouvons facilement identifier comme étant religieux ou spirituels. Dieu nous parle aussi dans les événements du monde, à travers les expériences de notre vie et même dans ce que les autres nous disent.
Cela ne signifie pas que tout ce que disent les autres est une vérité évangélique. Loin de là ! Il s’agit plutôt d’un appel à être attentifs, ensemble, à ce que Dieu veut nous dire les uns à travers les autres. En prenant le temps de nous écouter profondément les uns les autres, en ouvrant les oreilles de notre cœur pour recevoir ce que l’autre a à dire, nous pouvons être attentifs à ce qui résonne au plus profond de nous-mêmes.
Parfois, nous écoutons à peine ce que disent les autres. Nous attendons simplement qu’ils aient terminé, afin de pouvoir dire ce que nous avons en tête. Mais ce n’est pas ainsi que Dieu nous écoute. Dieu n’a pas besoin d’écouter qui que ce soit. Pourtant, il écoute patiemment, avec amour, avec attention. Il s’intéresse à ce que nous avons à dire. Dieu nous donne le meilleur exemple de la manière d’écouter.

En étant attentifs aux besoins des autres, nous pouvons percevoir les incitations de Dieu qui tiraillent nos cœurs. Dans les cris silencieux ou explicites de notre prochain, nous pouvons discerner un appel à l’action, à la proximité et à la compassion face aux luttes de ceux et celles qui nous entourent.

Qu’est-ce que Dieu nous dit à travers les personnes qui font partie de notre vie ? Qu’il s’agisse de notre conjoint, de nos enfants, d’un parent âgé, d’un collègue ou d’un ami. Nous sommes enrichis lorsque nous prenons le temps d’écouter ce que les gens vivent. Ils se sentent ainsi aimés, appréciés et respectés. Cela nous aide également à trouver un terrain d’entente, à prendre des décisions ensemble et à vivre dans un esprit d’entraide.
C’est vrai dans nos familles, sur nos lieux de travail et dans nos communautés ecclésiales. Dans tous ces endroits, on peut se demander : quelle est la qualité de notre écoute ? Y a-t-il des personnes dont la voix est laissée de côté ou mise à l’écart ? Comment gérons-nous les désaccords, lorsque des personnes expriment des points de vue auxquels nous nous opposons ? Il ne s’agit pas de parvenir à un consensus faux ou superficiel, mais plutôt de se rendre compte que Dieu peut parler à travers chacun d’entre nous pour dire quelque chose d’important pour nous tous.

Seigneur, aide-nous à nous écouter les uns les autres et à entendre ensemble ta voix qui parle au milieu de nous. Puissions-nous avoir l’humilité d’écouter avec patience, attention et compassion. Apprends-nous à n’exclure personne et aide-nous à apprendre de ceux dont la voix n’est souvent pas entendue. Amen.

Regarder ce que Dieu fait déjà pour coopérer avec lui

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On dit souvent que la synodalité consiste à marcher ensemble. Mais la synodalité n’est pas seulement une question des pieds avec lesquels nous marchons ensemble. Il s’agit aussi d’ouvrir les yeux et de tendre les mains. Qu’est-ce que je veux dire par là ?

La synodalité n’est pas une vague idée, mais plutôt quelque chose de concret à mettre en pratique. Il s’agit de faire quelque chose ensemble, de faire des pas concrets sur le chemin que nous partageons. Mais il ne s’agit pas seulement de ce que nous faisons. Il s’agit avant tout de ce que Dieu fait. Que fait Dieu aujourd’hui ? Que veut-il que nous fassions ? Et qu’est-ce que Dieu fait en nous ? 

Dieu est toujours présent dans nos vies et dans la vie du monde. L’Esprit Saint est la présence invisible de Dieu qui se fait connaître lorsque nous prenons le temps d’y prêter attention. Le pape François a déclaré que : Avec les yeux de la foi, nous pouvons voir la lumière que l’Esprit Saint irradie toujours au milieu des ténèbres, sans jamais oublier que « là où le péché abonde, la grâce abonde encore plus » (Rom. 5,20). Notre foi est mise au défi de discerner comment le vin peut naître de l’eau et comment le blé peut pousser au milieu de l’ivraie » (Evangelii gaudium, no. 84).

Les défis auxquels nous sommes confrontés dans le monde et dans l’Église peuvent nous faire perdre courage. Nous pouvons penser que Dieu était à l’œuvre à une autre époque, lorsqu’il y avait de grands saints et des missionnaires éloquents. Nous pouvons être tentés de croire que Dieu a quitté le bâtiment ou qu’il est parti en vacances. En réalité, Dieu est ici avec nous, à ce moment de l’histoire. Il nous a plantés ici et a prévu de nous faire porter du fruit, même si le sol semble rugueux. 

Dans notre prière, il est bon de demander l’aide de Dieu : Dieu, aide-moi à traverser cette épreuve. Dieu, aide-moi à faire face à cette situation. Dieu, aide-moi à savoir ce que tu veux que je fasse. Dieu nous entend lorsque nous lui demandons de l’aide, même s’il ne répond pas toujours de la manière que nous attendons. 

Mais il y a aussi une autre prière que nous faisons chaque matin : Dieu, que fais-tu aujourd’hui et que puis-je faire pour t’aider ? Oui, nous avons besoin de l’aide de Dieu et Dieu est là pour nous aider. Mais Dieu a aussi besoin de notre aide. Comme l’a dit le grand saint Augustin, « Dieu qui a tout créé sans nous, ne veut pas nous sauver sans nous ». Dieu veut notre coopération. Pouvez-vous le croire ? Il veut que nous nous joignions à ce qu’il fait déjà tout autour de nous. Nous avons besoin d’yeux ouverts pour être témoins de l’œuvre que Dieu accomplit déjà, dans nos propres vies et dans celles des autres. Nous avons besoin de mains prêtes à travailler avec Dieu, à suivre sa direction et à vivre ses rêves.

Seigneur, donne-nous des yeux pour voir ce que tu fais et des mains pour travailler avec toi chaque jour. Amen.

Le cheminement fécond de la grossesse : Soyons des sentinelles de l’aurore

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Selon mon épouse, la grossesse dure 9 mois, afin que le couple ait suffisamment de temps pour se préparer à ce qui va lui arriver. C’est d’autant plus vrai quand on attend son premier enfant. Au cours des premiers mois, souvent accompagnés de nausées, il peut être difficile de comprendre qu’une nouvelle vie est en route. Puis la grossesse commence à se manifester et l’idée devient plus concrète. Voir son enfant pendant une échographie peut faire naître le sentiment indescriptible qu’une nouvelle personne est là, si petite et pourtant si réelle. Sereinement niché dans le ventre de sa mère, le bébé fait ses premiers pas dans notre cœur. C’est une période où l’on se prépare, où l’on observe et où l’on attend.

Au début de ce siècle marqué par un affolement général pour le passage à l’an 2000, le Pape Jean-Paul II a appelé les jeunes à être « les sentinelles d’une nouvelle d’espérance » à l’aube du troisième millénaire.

Une sentinelle est quelqu’un qui veille, comme les veilleurs du matin dans le livre du prophète Isaïe (21,11-12). Être une sentinelle de l’aube exige de la patience. La nuit est longue et l’obscurité peut sembler sans fin. Mais pour ceux qui guettent la lumière, la nuit apporte aussi un immense sentiment d’émerveillement et d’attente. Lorsque la lueur du nouveau jour apparaît à l’horizon, la promesse du matin fait éveiller la joie, progressivement.   

Dans les évangiles, Jésus parle de « veiller » comme d’une leçon clé pour ses disciples : guetter la venue de Dieu afin d’être prêts à l’accueillir dans nos vies. Cette même attitude spirituelle qui consiste à guetter la présence de Dieu s’applique également aux dons de Dieu dans nos vies. Quel plus beau cadeau Dieu pourrait-il faire à un homme et à une femme qu’un enfant ? 

Veiller sur l’enfant en chemin est un voyage du cœur pour les parents du bébé. Bien sûr, il y a beaucoup à préparer pour son arrivée – entre la poussette, le siège auto, le berceau et les vêtements. Mais il y a aussi une préparation plus profonde qui se déploie : se préparer à accueillir ce don de Dieu non seulement dans notre maison, mais aussi dans notre cœur. Il ne s’agit pas d’être « parfaitement prêt ». Après tout, qui pourrait l’être ? Mais nous pouvons demander à Dieu de préparer nos cœurs, de semer en nous la grâce d’aimer le nouvel enfant comme lui, avec tendresse et joie. 

À travers les hauts et les bas de la grossesse, il peut être utile de se rappeler ce dont il s’agit : accueillir l’enfant comme un cadeau précieux. Un enfant apporte une nouvelle espérance à un couple, à une famille, et même au monde : une nouvelle personne qui ouvre un nouvel horizon, un nouveau commencement pour l’humanité. Car chaque enfant est une étincelle d’espérance pour la grande famille humaine. 

Tant de couleurs remplissent le ciel du matin avant que les rayons du soleil ne s’élèvent au-dessus de l’horizon. Voir enfin le bébé face à face, le tenir dans ses bras, c’est le lever du soleil qu’il faut guetter. C’est l’aube d’une nouvelle vie. 

Christ, notre Aube, viens à nous dans les lueurs d’espérance que tu nous envoies, ces joies de la vie qui éclairent notre monde. Aide nous à garder nos yeux fixés sur l’horizon, jusqu’à ce que l’étoile du matin se lève dans nos cœurs. Amen.

« Ne m’abandonne pas dans ma vieillesse » : Chérir ceux qui nous précèdent

Le début et la fin de la vie sont des moments difficiles mais magnifiques, comme l’aube et le coucher du soleil de notre existence sur terre. Pour chacun d’entre nous, il y a eu un début. Et pour chacun d’entre nous, il y aura une fin. Lorsque nous venons au monde, nous sommes soignés, aimés et entourés d’affection. De même, à la fin de notre vie, nous avons besoin de soins, d’amour et d’affection. Lorsque nous voyons un bébé, nous éprouvons souvent un sentiment de joie, considérant cette nouvelle vie comme un don précieux. Voyons-nous les personnes âgées avec le même sens de gratitude et d’émerveillement pour la vie qu’elles ont vécue ?

Le regard que nous portons sur les personnes âgées n’affecte pas seulement l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. Il influence également le regard que la société portera sur nous, lorsque nous, qui sommes aujourd’hui jeunes, deviendrons nous-mêmes âgés. Chaque acte de tendresse, de solidarité et de présence auprès des personnes âgées est une goutte d’eau dans l’océan de la compassion qui se propage vers une société qui les apprécie et ne les abandonne pas dans les derniers chapitres de la vie. 

Le thème de la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées de cette année est le suivant : « Ne m’abandonne pas dans ma vieillesse » (Psaume 70,9). Dans son message annuel, le pape François raconte qu’en tant qu’archevêque de Buenos Aires, il visitait des maisons de retraite et se rendait compte à quel point les résidents recevaient rarement des visites : « Certaines n’avaient pas vu leurs proches depuis de nombreux mois ». 

Cela nous place devant une triste réalité qui nous appelle à l’action. Combien de nos parents et voisins âgés sont seuls, confinés à la maison, à l’hôpital ou dans des maisons de retraite ? Combien de fois va-t-on leur rendre visite ? 

Pour ceux d’entre nous qui ont la chance d’avoir connu leurs grands-parents, nous avons peut-être eu le privilège de les accompagner dans les dernières années, voire les derniers instants de leur vie. Certains d’entre nous ont peut-être vécu cette même expérience avec leurs propres parents. Il peut s’agir d’une expérience éprouvante, pleine de hauts et de bas – des montagnes russes émotionnelles. Il peut s’agir d’une période de tension accrue dans les familles, où de nombreuses décisions doivent être prises. Peut-être avons-nous des amis qui nous ont précédés et que nous avons pu accompagner dans les dernières étapes de leur vie.

Quoi qu’il en soit, saisissons les occasions de chérir ceux qui nous ont précédés. Nous sommes tous dans le même bateau et un jour nous serons à leur place. Nous pouvons nous rappeler la règle d’or de l’Évangile : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi » (Matthieu 7,12). Il se peut qu’un jour nous soyons isolés, alités ou en proie au délire. Cela pourrait bien être moi. Il peut être difficile d’être aux côtés d’une personne malade et souffrante, mais notre réponse ne peut être la distance, elle doit être la proximité. Voir la fragilité humaine – en nous-mêmes ou chez les autres – peut être déconcertant. Pourtant, la réponse la plus significative consiste à apporter notre soutien et à faire de notre mieux pour accompagner la personne, en partageant tous les moments de joie et de connexion que nous pouvons. 

Dans certains cas, la personne n’est même pas en état de comprendre ou d’apprécier ce que nous faisons pour elle. Il peut s’agir simplement de lui tenir la main, de lui sourire, de lui apporter quelque chose à manger, de prier avec elle ou de lui rendre service, comme lui couper les ongles, lui raser le visage ou lui mettre de la crème pour les mains. Quoi qu’il en soit, nous pouvons être sûrs que notre présence et notre amour font une différence pour eux, tout comme le fait d’être avec eux fait une différence pour nous. Ce sont des moments qui demeurent toute une vie, et même au-delà.

Seigneur, tu n’abandonnes jamais aucun de tes enfants. Tu nous accompagnes des premiers instants de la vie jusqu’à la fin et tu nous aimes tout au long du chemin. Aide-nous à cheminer avec nos frères et sœurs qui nous précèdent, vers leur rencontre face à face avec toi. Amen.  

Comment utiliser les réseaux sociaux ?

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Comment utiliser les réseaux sociaux ? Une réflexion sur son rôle dans la vie quotidienne

Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté. Les réseaux sociaux nous aident à nous exprimer, à découvrir l’actualité et à rester en contact avec nos proches. Mais les réseaux sociaux portent également des risques.

Dernièrement, la Conférence des évêques catholiques du Canada a publié une lettre pastorale sur l’utilisation des réseaux sociaux

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : comment utiliser les réseaux sociaux ?

Cette lettre pastorale s’intitule « Que vos paroles soient toujours bienveillantes » (Colossiens 4,6). 

Les évêques appellent à un « engagement pour la vérité » en ce qu’on lit et partage sur les réseaux sociaux, ce qui exige que l’on respecte les uns des autres (nos. 9-11). Les évêques nous rappellent que « Dieu ne souhaite pas nous voir enchaînés à nos appareils » (no. 27).

Ils nous invitent à prendre du recul et à nous demander : 

  • Quelles sont les règles chez nous quant à l’utilisation d’appareils tels que les téléphones et les tablettes ? Par exemple, est-ce qu’on les utilise à table, avant de se coucher ? 
  • Combien de temps est-ce qu’on passe devant l’écran chaque jour ? 
  • Est-ce que nous sommes satisfaits du temps que nous passons sur les réseaux sociaux ? 
  • Est-ce qu’on aimerait y passer plus ou moins de temps ? 
  • Comment est-ce que cela affecte notre humeur, notre état d’esprit et notre vie spirituelle ? Est-ce que ça nous laisse comblé ou plutôt desséché ? 
  • Comment est-ce qu’on essaie de contrôler notre utilisation des réseaux sociaux en fonction des priorités dans notre vie ? 

Qu’attendez-vous des réseaux sociaux dans votre vie ? Associez-vous les réseaux sociaux à la construction ou plutôt à la ruine de vos relations ? Est-ce que ça vous aide à approfondir vos relations ou est-ce que ça a l’effet de vous distraire des relations dans votre vie ? 

Les réseaux sociaux peuvent nous être très utiles, si nous en faisons bon usage. Il s’agit de bien gérer le temps que nous passons sur nos appareils et de réfléchir à comment ils peuvent faire du bien ou nuire à nous-mêmes et aux autres.  

Bien évidemment, nous sommes appelés à être des chrétiens dans la vie réelle et également dans le monde virtuel. C’est une occasion de témoigner afin d’évangéliser le continent numérique pour répandre la bonne nouvelle du Christ par tous les moyens à notre disposition. Qu’il soit en présentiel ou en ligne, « la façon la plus fondamentale de témoigner de notre foi [chrétienne] est la qualité de notre vie : notre façon de traiter les autres, de gérer nos désaccords, de réagir aux problèmes » (no. 6). Les évêques du Canada nous rappellent qu’un « engagement total pour la vérité implique toujours le souci du bien de l’autre » (no. 14). Il faut communiquer la vérité avec amour et non pas en envoyant des flèches. La dureté de cœur, qu’il soit en ligne ou dans la vie réelle, est toujours un contre-témoignage à l’Évangile.

Demandons l’aide du Seigneur afin qu’il nous éclaire et nous guider dans nos rapports les uns avec les autres.

Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix.
Fais-nous reconnaître le mal qui s’insinue dans une communication qui ne crée pas la communion.
Rends-nous capables d’extraire le venin de nos jugements.
Aide-nous à parler des autres comme de frères et de sœurs.
Fais que nos paroles soient des semences de bien pour le monde :
là où il y a de la rumeur, que nous pratiquions l’écoute;
là où il y a de la confusion, que nous inspirions l’harmonie;
là où il y a de l’exclusion, que nous apportions le partage;
là où il y a de la superficialité, que nous posions les vraies questions;
là où il y a des préjugés, que nous suscitions la confiance;
là où il y a de l’agressivité, que nous apportions le respect.
Amen.
(no. 32, tiré du Message du Pape François pour la journée mondiale des communications sociales, 2018)

 

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