Passer le flambeau de l’espérance d’une génération à l’autre

Photo par RDNE Stock

Une réflexion pour la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées – dimanche 27 juillet 2025

Par Julian Paparella

Au moment de notre mariage il y a cinq ans, l’un des commentaires les plus percutants que nous avons reçus était que le fait de se marier est un acte d’espérance en l’avenir. Cette idée ne m’a plus quitté depuis. Maintenant que nous avons eu notre premier enfant, cela semble encore plus vrai. Au milieu des incertitudes du monde, avoir des enfants est en effet un acte d’espérance dans l’avenir. C’est le signe que la vie vaut encore la peine d’être vécue et que l’avenir est prometteur malgré les défis qu’il comporte. Mettre quelqu’un au monde, c’est croire que, malgré les hauts et les bas, l’avenir lui réserve quelque chose de beau et de bien. 

Les guerres, l’instabilité économique et la crise climatique sont autant de réalités qui peuvent nous faire perdre espoir. Pourtant, les raisons d’espérer restent nombreuses. Les générations précédentes ont certainement eu leur lot de raisons de désespérer. Elles ont néanmoins choisi de persévérer, de mettre un pied après l’autre et de marcher de l’avant avec espérance. C’est grâce à elles que nous sommes ici. Si nous sommes là, c’est parce qu’ils n’ont pas jeté l’éponge sur la vie. Malgré les épreuves qu’ils ont traversées, ils ont continué à accueillir de nouvelles générations dans la grande famille de l’humanité.

L’espérance peut être trouvée en regardant les visages d’autres générations que la nôtre, qu’elles soient plus jeunes ou plus âgées. En regardant les visages de nos enfants, nous voyons la clarté dans leurs yeux, qui n’est pas altérée par les crises auxquelles le monde est confronté. Sur les visages des personnes âgées parmi nous, nous voyons la persistance et la persévérance qui leur ont permis de ne pas abandonner sur le chemin de la vie.   

À cet égard, les familles sont de véritables berceaux d’espérance. Il est beau de voir sur les réseaux sociaux des vidéos de grands-parents et d’arrière-grands-parents qui rencontrent pour la première fois un nouveau membre de leur famille. Leurs visages s’illuminent devant le nouveau-né. Souvent, ils fondent en larmes. Une telle expérience révèle non seulement la joie d’accueillir une nouvelle vie, mais aussi la promesse que la vie a un avenir. Cela fait chaud au cœur. Comme c’est émouvant de tenir dans ses bras une génération naissante. Les familles constituent la chaîne de vie qui relie une génération à l’autre par des liens d’amour, d’attention et d’affection. Elles sont le lieu où l’on apprend du passé et où l’on regarde vers l’avenir. 

Il est donc important de saisir les occasions de passer du temps ensemble, et de se retrouver toutes générations confondues. Avec le rythme de vie effréné d’aujourd’hui, le risque est que les jeunes générations soient accaparées par tout ce qu’elles ont à faire, tandis que les générations plus âgées sont perdues de vue et d’esprit, abandonnées dans la souffrance de la solitude.

La Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, instituée par le Pape François en 2021, est un rappel annuel à prendre le temps de tendre la main à nos aînés. L’occasion est célébrée le dimanche le plus proche du 26 juillet, fête des saints Anne et Joachim, les grands-parents de Jésus. Le thème de cette année, dans le cadre de l’année jubilaire consacrée à l’espérance, est « Heureux celui qui n’a pas perdu l’espoir » (Sir 14, 2). 

Les actes d’amour et d’attention exprimés de génération en génération sont une source d’espérance qui donne la vie. En rendant visite aux personnes âgées – que ce soient nos grands-parents, nos parents, amis et voisins âgés – nous allumons un flambeau d’espérance qui apporte de la lumière et de la chaleur. En même temps, ces précieuses rencontres font beaucoup de bien à ceux et celles qui sont relativement jeunes, en nous permettant de prendre du recul par rapport à notre propre rythme de vie et en nous rappelant le sens de ce qui compte vraiment en fin de compte.

En cette Année sainte, le Vatican offre une indulgence jubilaire à ceux et celles qui « rendent visite aux personnes âgées qui sont seules… accomplissant ainsi un pèlerinage auprès du Christ présent en elles ». De fait, le Christ est présent dans les personnes âgées auxquelles nous rendons visite. Comme l’a affirmé le Pape Léon XIV dans son Message pour la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées de cette année : « Rendre visite à une personne âgée est une manière de rencontrer Jésus qui nous libère de l’indifférence et de la solitude ». C’est une grâce que nous pouvons demander : avoir un cœur qui voit le Christ dans les personnes âgées, souffrantes, seules ou malades.

Chacun et chacune d’entre nous peut répondre à l’invitation de rendre visite à un proche ou à un voisin âgé, surtout s’il est seul. C’est une façon de partager le flambeau de l’espérance qui éclaire le chemin d’une génération à l’autre.

Seigneur Jésus, toi qui es proche de ceux et celles qui sont seuls et affligés, ouvre nos cœurs pour leur tendre la main et nos yeux pour te voir en eux. Amen.

Homélie du pape Léon XIV pour le Jubilé des Familles, des Enfants, des Grands-Parents

Photo Crédit : Vatican Media.

Dans son homélie, dimanche du Jubilé des familles, des enfants, des grands-parents et des personnes âgées, le pape Léon XIV nous invite à redécouvrir la beauté de la famille comme lieu de tendresse, de transmission et de foi. Dans son homélie, il rappelle que chaque génération a un rôle unique à jouer pour bâtir une société plus fraternelle, enracinée dans l’amour de Dieu.

Consultez tous nos articles et la couverture du pape Léon XIV sur notre page :  slmedia.org/fr/pape-leon-xiv

Jubilé Des Familles, Des Enfants, Des Grands-Parents

Et Des Personnes Âgées

HOMÉLIE DU PAPE LÉON XIV

Place Saint-Pierre
VIIe dimanche de Pâques – Dimanche 1er juin 2025

 

Lire le texte intégral de l’homélie du Saint-Père ci-dessous. :

L’Évangile qui vient d’être proclamé nous montre Jésus qui, lors de la dernière Cène, prie pour nous (cf. Jn 17, 20) : le Verbe de Dieu fait homme, désormais proche de la fin de sa vie terrestre, pense à nous, ses frères, se faisant bénédiction, supplication et louange au Père, avec la force de l’Esprit Saint. Et nous aussi, alors que nous entrons, remplis d’émerveillement et de confiance, dans la prière de Jésus, nous sommes impliqués par son amour dans un grand projet qui concerne toute l’humanité.

Le Christ demande en effet que nous soyons tous « un » (v. 21). Il s’agit là du plus grand bien que l’on puisse désirer, car cette union universelle réalise entre les créatures la communion éternelle d’amour dans laquelle s’identifie Dieu lui-même, comme le Père qui donne la vie, le Fils qui la reçoit et l’Esprit qui la partage.

Le Seigneur ne veut pas que nous nous unissions pour former une masse indistincte, comme un bloc anonyme, mais il souhaite que nous soyons un : « Comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi » (v. 21). L’unité pour laquelle Jésus prie est donc une communion fondée sur l’amour même dont Dieu aime, d’où viennent la vie et le salut. En tant que telle, elle est avant tout un don que Jésus vient apporter. C’est en effet, du fond de son cœur d’homme que le Fils de Dieu s’adresse au Père en disant : « moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (v. 23).

Écoutons avec admiration ces paroles : Jésus nous révèle que Dieu nous aime comme Il s’aime Lui-même. Le Père ne nous aime pas moins qu’Il n’aime son Fils unique, c’est-à-dire infiniment. Dieu n’aime pas moins, parce qu’Il aime d’abord, Il aime le premier ! Le Christ Lui-même en témoigne lorsqu’Il dit au Père : « Tu m’as aimé avant la fondation du monde » (v. 24). Et il en est ainsi : dans sa miséricorde, Dieu veut depuis toujours rassembler tous les hommes auprès de lui, et c’est sa vie, donnée pour nous dans le Christ, qui nous rend un, qui nous unit entre nous.

Écouter aujourd’hui cet Évangile, pendant le Jubilé des familles et des enfants, des grands-parents et des personnes âgées, nous comble de joie.

Très chers amis, nous avons reçu la vie avant même de la vouloir. Comme l’enseignait le pape François, « tous les hommes sont des enfants, mais aucun de nous n’a choisi de naître » (Angelus, 1er janvier 2025). Mais ce n’est pas tout. Dès notre naissance, nous avons eu besoin des autres pour vivre, seuls nous n’y serions pas y arriver : c’est quelqu’un d’autre qui nous a sauvés, en prenant soin de nous, de notre corps comme de notre esprit. Nous vivons donc tous grâce à une relation, c’est-à-dire à un lien libre et libérateur d’humanité et de soin mutuel.

Il est vrai que parfois cette humanité est trahie. Par exemple, chaque fois que l’on invoque la liberté non pour donner la vie, mais pour la retirer, non pour secourir, mais pour offenser. Cependant, même face au mal qui s’oppose et tue, Jésus continue de prier le Père pour nous, et sa prière agit comme un baume sur nos blessures, devenant pour tous une annonce de pardon et de réconciliation. Cette prière du Seigneur donne pleinement un sens aux moments lumineux de notre amour les uns pour les autres, en tant que parents, grands-parents, fils et filles. Et c’est cela que nous voulons annoncer au monde : nous sommes ici pour être “un” comme le Seigneur veut que nous soyons “un”, dans nos familles et là où nous vivons, travaillons et étudions : différents, mais un, nombreux, mais un, toujours, en toutes circonstances et à tous les âges de la vie.

Mes très chers amis, si nous nous aimons ainsi, sur le fondement du Christ, qui est « l’alpha et l’oméga », « le commencement et la fin » (cf. Ap 22, 13), nous serons un signe de paix pour tous, dans la société et dans le monde. Et n’oublions pas : c’est dans les familles que se construit l’avenir des peuples.

Au cours des dernières décennies, nous avons reçu un signe qui nous remplit de joie et qui nous fait réfléchir : je veux parler du fait que des couples mariés ont été proclamés bienheureux et saints, non pas séparément, mais ensemble, en tant que couples mariés. Je pense à Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ; et j’aime rappeler les bienheureux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, dont la vie familiale s’est déroulée à Rome au siècle dernier. Et n’oublions pas la famille polonaise Ulma : parents et enfants unis dans l’amour et dans me martyre. Je disais que c’est un signe qui fait réfléchir. Oui : en désignant comme témoins exemplaires des époux, l’Église nous dit que le monde d’aujourd’hui a besoin de l’alliance conjugale pour connaître et accueillir l’amour de Dieu et surmonter, par sa force qui unifie et réconcilie, les forces qui désagrègent les relations et les sociétés.

C’est pourquoi, le cœur plein de reconnaissance et d’espérance, je vous dis, à vous les époux : le mariage n’est pas un idéal, mais la norme du véritable amour entre l’homme et la femme : un amour total, fidèle, fécond (cf. Saint Paul VI, Lettre encyclique Humanae vitae, 9). Tout en vous transformant en une seule chair, cet amour vous rend capables, à l’image de Dieu, de donner la vie.

C’est pourquoi je vous encourage à être, pour vos enfants, des exemples de cohérence, en vous comportant comme vous voulez qu’ils se comportent, en les éduquant à la liberté par l’obéissance, en recherchant toujours en eux le bien et les moyens de le faire grandir. Et vous, enfants, soyez reconnaissants envers vos parents : dire “merci” pour le don de la vie et pour tout ce qui nous est donné chaque jour avec elle, c’est la première manière d’honorer son père et sa mère (cf. Ex 20, 12). Enfin, à vous, chers grands-parents et personnes âgées, je recommande de veiller sur ceux que vous aimez, avec sagesse et compassion, avec l’humilité et la patience que les années enseignent.

Dans la famille, la foi se transmet avec la vie, de génération en génération : elle est partagée comme la nourriture sur la table et les affections du cœur. Cela en fait un lieu privilégié pour rencontrer Jésus, qui nous aime et veut notre bien, toujours.

Et j’aimerais ajouter une dernière chose. La prière du Fils de Dieu, qui nous donne l’espérance tout au long du chemin, nous rappelle aussi qu’un jour nous serons tous unum (cf. saint Augustin, Sermo super Ps. 127) : une seule chose dans l’unique Sauveur, étreints par l’amour éternel de Dieu. Non seulement nous, mais aussi nos pères et nos mères, nos grands-mères et nos grands-pères, nos frères, nos sœurs et nos enfants qui nous ont déjà précédés dans la lumière de sa Pâque éternelle, et que nous sentons présents ici, avec nous, en ce moment de fête.

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

Prier avec le pape François Réflexion – Décembre 2024

Mes frères et sœurs : En ce mois de décembre, le pape François nous invite à prier pour les pèlerins de l’espérance : Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.

La première proclamation du Jubilé a eu lieu il y a plus de 700 ans. Normalement, un Jubilé a lieu tous les 25 ans ; le pape François a fait une exception la dernière fois et a déclaré un Jubilé en 2016, l’Année de la Miséricorde. Il a déclaré que l’année 2025 serait le Jubilé de l’espérance.

Notre espérance chrétienne va au-delà de la psychologie, en devenant simplement plus optimiste. En déclarant le Jubilé, le pape François nous rappelle que l’espérance chrétienne ne trompe ni ne déçoit, parce qu’elle est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu.

Il est normal que les saisons de l’Avent et de Noël nous conduisent au Jubilé : Comme nous le rappelle l’Évangile de Jean, Jésus-Christ est la lumière qui brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Nous avons besoin de cette lumière dans notre monde qui continue d’être entaché par la violence et le péché ; nous avons besoin de l’amour de Dieu pour dissiper les ténèbres.

Lorsque nous choisissons d’espérer, les résultats souhaités échappent à notre contrôle ; c’est pourquoi la vertu de la patience est nécessaire. Le voyage pour rencontrer Jésus-Christ et pour que nos cœurs soient touchés et transformés par lui est un processus ; soyons patients, car Dieu est patient avec nous. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui.

Regardez ici, les vidéos précédentes de Prier avec le pape François.

Qu’est-ce qu’un Jubilé ?

Le pape François ouvre la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre pour inaugurer l’Année jubilaire extraordinaire de la miséricorde 2016.

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : qu’est-ce qu’un jubilé ?

En préparation de l’année jubilaire de 2025, le pape François a fait de 2024 une année de prière. 

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un jubilé ? 

Le Jubilé trouve ses racines dans l’Ancien Testament. La Torah stipule que tous les 50 ans, une année jubilaire devait être célébrée, au cours de laquelle les captifs sont libéréses, les dettes remises et la terre laissée en jachère. 

Dans la tradition juive, ces années jubilaires permettaient d’éviter la concentration des richesses et l’asservissement des personnes à cause des dettes. Elles symbolisaient également une période de renouveau, de liberté et d’égalité au sein de la communauté, soulignant les principes de justice, de compassion et de sauvegarde de la terre. C’était comme un sabbat qui durait un an entier, un temps béni par le Seigneur.

Dans l’Église catholique, un jubilé ou une « année sainte » est un temps de grâce. A travers l’histoire, ces années spéciales ont été déclarées pour aider les fidèles à se concentrer davantage sur le pardon, la réconciliation et le salut.

Le premier jubilé a été déclaré par le pape Boniface VIII en l’an treize-cent, pour marquer le début de ce siècle-là. Il a ensuite déclaré qu’un jubilé serait célébré tous les 100 ans.  Deux siècles plus tard, le pape Paul II a porté la fréquence des années jubilaires à 50 ans, puis le pape Sixte IV les a rendues encore plus fréquentes, tous les 25 ans. 

Des jubilés peuvent aussi être déclarés pour des occasions dites « extraordinaires », comme le dernier jubilé, l’Année de la miséricorde, proclamée par le pape François en 2015-2016, 50 ans après la conclusion du concile Vatican II.

On peut se souvenir également du grand jubilé proclamé en l’an 2000 par saint Jean-Paul II pour marquer le début du troisième millénaire. 

Le thème du Jubilé de 2025 est « Pèlerins d’espérance » : une année pour marcher ensemble dans la confiance au milieu d’un monde qui souffre de la guerre, des conséquences de la pandémie du COVID-19 et de la crise climatique qui menace la terre, notre maison commune. 

Pour marquer le début d’une année sainte, le pape ouvrira la porte sainte de la basilique Saint-Pierre la veille de Noël 2024. Les portes saintes resteront ouvertes jusqu’à la fin du Jubilé, offrant aux fidèles la possibilité de s’y rendre en pèlerinage et d’obtenir des grâces spéciales, à Rome et dans divers endroits à travers le monde, dont la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Pour préparer nos cœurs à ce Jubilé, le Pape François nous invite à prier. 2024 est un temps pour redécouvrir la prière comme une rencontre privilégiée avec le Christ, qui donne un nouvel horizon à notre vie. C’est aussi un temps pour encourager la prière quotidienne, en lisant la Bible, en priant le chapelet, en parlant à Dieu comme à un ami. On peut également prier ensemble, en recevant les sacrements, en nous ressourçant à la messe et en créant des petits groupes de partage. 

Selon Mgr Rino Fisichella, du Dicastère pour l’évangélisation du Vatican, cette Année de la prière est une occasion pour les croyants de renforcer leur relation avec Dieu, « offrant des moments de véritable repos spirituel », « comme une oasis à l’abri du stress quotidien où la prière devient une nourriture pour la vie chrétienne de foi, d’espérance et de charité ».

Pour plus d’informations, visitez le site du Jubilé : www.giubileo-2025.it/fr  

Unissons-nous dans la prière pour cheminer ensemble dans l’espérance.

 

Secured By miniOrange