
CNS photo/Tom Tracy
Du 1er au 3 août prochain, se tiendra à Saint-Louis au Missouri (USA) la 135e Convention suprême des Chevaliers de Colomb. Succédant à Toronto dans l’accueil de cet événement incontournable de l’Église en Amérique du Nord, la ville de Saint-Louis sera le lieu de ce rassemblement des 2500 représentants provenant des 15 342 Conseils des Chevaliers de Colomb (selon les statistiques de l’année dernière) répartis à travers le monde. Le thème de cette année est tiré du Message du pape François pour la célébration de la 50e journée mondiale de la paix : « Convaincu de l’amour et de la puissance de Dieu » (no 3). Ce sera donc l’occasion pour ces milliers d’hommes engagés au nom de leur foi, de prier, réfléchir, partager et faire le point sur la réalité de leur ordre en 2017, 135 ans après sa fondation par le vénérable Michael J. McGivney.
Une impressionnante somme de travail de qualité
Il est toujours impressionnant de penser que les Chevaliers de Colomb compte aujourd’hui tout près de 2 millions de membres et ce partout dans le monde. Selon le rapport annuel 2015 publié l’an dernier, les Chevaliers de Colomb ont distribué 175 millions de dollars en œuvres de charité et travaillé quelque 73.5 millions d’heures bénévoles. Ces chiffres en soi impressionnants viennent s’ajouter aux statistiques des années précédentes. Ce qui fait un total de 700 765 880 millions d’heures de bénévolat seulement durant la dernière décennie. Si nous devions chiffrer ces heures, nous arriverions à des montants astronomiques et, surtout, insoutenables pour les services publics. Sans faire trop de bruit, les Chevaliers de Colomb remettent la « logique de la gratuité »[4] au cœur de la cité, À l’heure où, particulièrement au Québec, les services publics craquent de partout sous le poids des besoins liés au vieillissement de la population, le travail des Chevaliers de Colomb est plus nécessaire que jamais.
Des priorités toujours plus urgentes
Comment continuer à améliorer la vie de nos frères et sœurs en humanité fera également partie des réflexions tout au long de cette convention. Seront bien évidemment objets de discussion, l’engagement des Chevaliers de Colomb à mettre au centre de leurs préoccupations la promotion d’une culture de la vie, d’une vie familiale unie dans l’amour de Dieu, la liberté de religion sans oublier la cause encore trop négligée des chrétiens persécutés. Parallèlement, sera remis comme à chaque année, le prix Gaudium et Spes, à une personnalité s’étant démarquée par son dévouement pour la création d’un monde plus juste, où rayonne la joie et l’espérance de l’Évangile.
Un événement ouvert à tous
Encore une fois cette année, Sel et Lumière sera sur place à Saint-Louis au Missouri afin de vous faire vivre cet événement de l’intérieur. Pour l’occasion, le père Thomas Rosica, Émilie Callan et moi-même, nous vous rapporterons des témoignages, reportages et entrevues exclusifs en compagnie de nombreux acteurs de la vie de l’Église. Pour plus de renseignements vous pouvez consulter l’horaire complet des diffusions en direct sur nos ondes en cliquant ici. C’est un rendez-vous à ne pas manquer!





des besoins de chacun » (Ac 2, 45). Cette expression montre clairement la vive préoccupation des premiers chrétiens. L’évangéliste Luc, l’auteur sacré qui, plus que tout autre, a réservé une large place à la miséricorde, ne fait pas de rhétorique lorsqu’il décrit la pratique de partage de la première communauté. Au contraire, en la recommandant, il entend s’adresser aux croyants de toute génération, et donc à nous aussi, pour nous soutenir dans le témoignage et susciter notre action en faveur de ceux qui sont le plus dans le besoin. Le même enseignement est donné avec autant de conviction par l’apôtre Jacques, qui, dans sa Lettre, utilise des expressions fortes et incisives : « Écoutez, donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment, et vous traînent devant les tribunaux ? […] Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : ‘‘Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim !’’ sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (2, 5-6.14-17).
et de l’argent. Quelle liste impitoyable et jamais complète se trouve-t-on obligé d’établir face à la pauvreté fruit de l’injustice sociale, de la misère morale, de l’avidité d’une minorité et de l’indifférence généralisée !
indépendamment de l’appartenance religieuse, afin qu’ils s’ouvrent au partage avec les pauvres, sous toutes les formes de solidarité, en signe concret de fraternité. Dieu a créé le ciel et la terre pour tous ; ce sont les hommes, malheureusement, qui ont créé les frontières, les murs et les clôtures, en trahissant le don originel destiné à l’humanité sans aucune exclusion.

été intense. Les violences physiques et morales ont augmenté ». Ce qui avait fait douter de la volonté de son gouvernement à protéger cette portion importante de la population (