La Foi en temps de crise : Entrevue spéciale de Francis Denis avec Mgr. Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau sur les initiatives pastorales en temps de COVID-19
Église en Sortie 13 janvier 2020
Cette semaine à Église en Sortie, Francis Denis reçoit l’abbé François Jacques pour parler de son plus récent livre « Viens et vois : l’initiation chrétienne aujourd’hui ». On vous présente la première chronique des actualités de la rue 2020 avec l’abbé Claude Paradis. Dans la troisième partie de l’émission, l’éditrice chez Médiaspaul Canada Sophie Brouillet, nous parle de la théologienne Marie-Thérèse Nadeau autour du livre « La foi joyeuse ».
La Victoire de l’Amour- Dimanche 10 novembre 2019
David Chan demande de l’aide juste à temps. Ce dimanche je rencontre David, ce jeune homme qui a su se prendre en main pour changer son comportement violent. – Collaborateurs : Sylvain Charron, Père Michel Marie, Éloi Giard, Miguel Padilla – Invité : David Chan
(1/2) Sur la route du diocèse de Bathurst
Situé dans la province du Nouveau-Brunswick, le diocèse de Bathurst s’inscrit dans l’histoire longue de l’Église en Amérique. Ayant des racines remontant à la présence des Récollets en 1619, la présence catholique dans ce coin de pays a accompagné l’ensemble du développement de la société acadienne jusqu’à nos jours. Comptant aujourd’hui quelques 80 000 catholiques, l’Église à Bathurst s’étend de Campbellton à l’île Miscou, en passant par Tracadie-Sheila, Caraquet et Paquetville. Nommé par le pape Benoît XVI et ordonné évêque le 25 avril 2015 en la cathédrale de Bathurst, Mgr Daniel Jodoin a fait de « l’Amour dans la vérité » le moteur de son action pastorale. Cherchant sans relâche à dynamiser la présence de l’Église dans tous les milieux, sa démarche s’inscrit en continuité avec l’ardeur des communautés religieuses qui ont profondément marqué l’histoire du diocèse. Le diocèse de Bathurst est également un exemple d’une soif inextinguible de proximité avec le Seigneur présent dans le cœur des pauvres et des malades. Que ce soit par le dévouement de l’ensemble des personnes consacrée à leur service ou bien par leur souci constant pour la formation et l’éducation de la jeunesse, l’Église envoyée sur la péninsule acadienne rayonne de par son « histoire de sacrifices, d’espérance et de lutte quotidienne » (EG 96) par amour de Dieu et du prochain. Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses » nous amorçons notre parcours du diocèse de Bathurst, à la rencontre des différents visages de cette Église au Nouveau-Brunswick. Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses » nous partons donc à la rencontre de cette Église qui, reconnaissante de son histoire, « enfonce ses racines dans la terre fertile et dans l’histoire de son propre lieu – de cet héritage reconnu comme- don de Dieu » (EG, 235).
Église en sortie 9 novembre 2018
Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit Sœur Marie-Marcelle Desmarais c.n.d. directrice de l’Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal. On vous présente un reportage sur le Chapitre d’Union des Franciscains du Canada à Edmonton, Alberta. Dans la troisième partie de l’émission, on discute de l’organisme Développement et paix avec son directeur général Serge Langlois.
Maria Katharina Kasper: Une vie au service de Jésus-Christ
• Vierge et fondatrice de l’Institut des Pauvres Servantes de Jésus-Christ• Jour de fête : 2 février• 26 mai 1820 – 2 février 1898
Née à Dernbach, en Allemagne, Katharina Kasper était une enfant maladive et manquait souvent l’école. Cependant, la lecture était son passe-temps favori et elle aimait particulièrement la Bible et L’Imitation de Jésus-Christ de Thomas a Kempis. Une fille extravertie au fort caractère moral, elle se rendait souvent avec sa mère dans un sanctuaire marial voisin et y emmenait d’autres enfants, leur racontant des histoires sur Dieu et Marie. C’est durant ces premières années que sa vocation religieuse s’est manifestée et qu’elle a ressenti un grand désir de se consacrer au Seigneur.
Encore enfant, Katharina était sensible aux besoins de ceux et celles qui l’entouraient, une qualité qui l’a menée à une vie de service et à un travail ardu. Jeune femme, elle s’est consacréeà aider les pauvres, les malades et les délaissés. Puis, à la mort de son père, elle commença à travailler comme ouvrière agricole, vendant son tissage et fendant des pierres pour la construction de routes afin de subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère dont la santé était fragile.
Son travail ardu et ses actes de charité ordinaires furent remarqués par d’autres personnes dans le village et, sur les encouragements de son directeur spirituel, Katharina et quatre autres femmes formèrent une communauté religieuse : les Pauvres Servantes de Jésus-Christ. Elle aurait préféré entrer dans un ordre déjà établi, mais il n’y avait pas de congrégations religieuses féminines dans sa région. Elle fonda donc sa propre communauté. Le 15 août 1851, ces « sœurs de Dernbach » prononcèrent les vœux publics de pauvreté, de chasteté et d’obéissance devant l’évêque Pierre Joseph Blum de Limburg et commencèrent à servir les plus démunis.
Katharina prit le nom de « Maria » et, pendant cinq mandats consécutifs comme supérieure de l’ordre, elle fut connue dans la vie religieuse comme « Mère Maria ». Le pape Pie IX accorda à l’ordre le Décret de louange le 9 mars 1860 et l’ordre reçut l’approbation officielle du pape Léon XIII le 21 mai 1890. Sous la direction de Mère Maria, les Pauvres Servantes de Jésus-Christ (ADJC) entreprirent leur travail auprès des pauvres, des malades et des enfants. Bien que tel fût leur ministère au début, elles sont souvent davantage reconnues par l’amour et la simplicité de leur service que par un ministère particulier.
Maria Katharina subit une crise cardiaque le 27 janvier 1898 et mourut dans la maison mère de la congrégation à Dernbach à l’aube de la fête de la Présentation. Elle fut béatifiée le 16 avril 1978 par le pape Paul VI sur la place Saint-Pierre, louée par le Saint-Père comme une femme « de foi et de courage ».
Durant toute sa vie, Maria Katharina s’est efforcée de reconnaître la volonté de Dieu dans toutes les situations ; cet esprit a été transmis aux sœurs de sa congrégation. Par cette ouverture aux autres et à Dieu, l’ordre a étendu l’amour et la vision de Mère Maria bien au-delà des frontières de l’Allemagne, alors que leur ministère a continué à grandir et à se répandre dans des pays tels que l’Angleterre, les États-Unis, les Pays-Bas, l’Inde, le Mexique, le Brésil, le Kenya et le Nigeria.