Prendre sur soi le visage pauvre du Christ

(Image: courtoisie Pixabay) Dimanche dernier 13 juin 2021 était publié le Message du pape François pour la 5e journée mondiale des pauvres qui aura lieu le 14 novembre prochain. Abordant de nombreux thèmes pastoraux et sociaux, le Pape a soulevé les questionnements et défis que nous devrons relever en cette année qui verra certainement surgir les conséquences négatives du confinement. Qu’est-ce que Jésus nous apprend sur la réalité de la pauvreté? Comment adapter notre regard sur celle-ci afin de mieux y faire face? Comment l’Église peut-elle retrouver sa véritable identité en incluant les pauvres à sa mission évangélisatrice ? Voilà quelques questions auxquelles le Pape a essayé de répondre.

L’enseignement de Jésus sur la pauvreté

Ce message est d’abord un commentaire à la parole de Jésus dans l’évangile de Marc selon laquelle « Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14, 7). Selon le Souverain pontife, cette phrase n’est pas un encouragement à rester indifférents aux pauvres. En d’autres termes, le fait de la permanence de la pauvreté ne nous exonère pas de la responsabilité que nous avons envers les personnes les plus vulnérables. La figure du Christ doit, au contraire, nous faire prendre conscience que « le premier pauvre c’est Lui, le plus pauvre parmi les pauvres parce qu’il les représente tous. » (no1).

Jésus transfigure donc la pauvreté elle-même en l’adoptant pour Lui-même. Aimer Jésus et vouloir le suivre implique donc nécessairement un raisonnable détachement face aux réalités terrestres qui peuvent potentiellement nous éloigner de Lui. De nouveau regard devant la pauvreté nous révèle que « la pauvreté n’est pas le fruit de la fatalité, mais le signe concret de sa présence parmi nous » (no2). Ainsi, comprendre le fait que les pauvres « vous en aurez toujours » n’est pas une mauvaise nouvelle. Au contraire,  elle est une invitation à reconnaître la présence de Dieu qui, elle aussi, sera « toujours » parmi nous.

La pauvreté, un mal permanent transfiguré

Comprendre la pauvreté et sa haute valeur spirituelle ne doit pas nous empêcher d’être sensibles aux malheurs humains qui nous entourent. Tout au contraire. Par la foi, nous comprenons mieux que le combat contre la pauvreté ne peut se suffire d’une vision purement matérielle.

Notre engagement ne consiste pas exclusivement en des actions ou des programmes de promotion et d’assistance ; ce que l’Esprit suscite n’est pas un débordement d’activisme, mais avant tout une attention à l’autre qu’il considère comme un avec lui  (no2).

Être attentif au pauvre présuppose donc une très haute conscience de sa dignité en tant que personne et des différents besoins qui en découlent. Par exemple, donner à manger aux indigents est certes nécessaire mais cela ne doit qu’être un premier pas. Nul ne pourrait se satisfaire d’être spectateur de sa propre vie. Ils doivent être conscients que leur existence a un sens et, qu’eux aussi, peuvent participer activement à l’amélioration de nos sociétés et diminuer le fardeau de la souffrance en ce monde. En ce sens, une pastorale adaptée à la dignité du pauvre cherchera donc à « reconnaître la force salvifique de leur existence, et à les mettre au centre du cheminement de l’Église » (no2).

S’adapter pour mieux rejoindre

On a souvent mis l’accent sur la contemplation du Christ dans le pauvre. Il est cependant beaucoup plus rare d’entendre parler de la contemplation du pauvre dans Christ. Cela est certainement dû au fait que la pauvreté (et la souffrance en général) nous rend souvent inconfortables. Comme le dit le pape François : « Nous devrions avouer avec une grande humilité que nous sommes souvent des incompétents devant les pauvres » (no 7). Ce malaise ne doit cependant pas nous arrêter. En effet, la grâce de la contemplation et l’annonce du Seul Dieu crucifié devrait nous donner ce surplus d’audace nécessaire à assumer ce visage pauvreté.

Durant plusieurs siècles, les ordres religieux ont cherché des moyens concrets pour adopter ce visage. Par exemple, on peut penser à la simplicité de leur habillement ou, même, de leur coupe de cheveux (tonsure monastique) qui cherchaient à embrasser volontairement l’apparence de celui qui n’a que faire des conventions sociales. Nous avons donc une riche tradition qui peut toujours nous inspirer. Toutefois, et cela concerne d’abord les laïcs, prendre sur soi le visage pauvre du Christ pourrait s’exprimer, selon les paroles du pape, en adoptant un style de vie cohérent et apte, par une constante vigilance à surmonter « l’état de bien-être relatif auquel on s’est habitué (et qui) rend plus difficile l’acceptation des sacrifices et des privations » (no 9) nécessaires au mouvement « d’évangélisation qui rencontre en premier lieu les pauvres là où ils se trouvent » (no 9).

Un message pour préparer ce qui s’en vient

On le sait, la crise sanitaire que nous avons vécue ne pourrait qu’être le premier acte d’une crise économique globale qui pourrait affecter l’ensemble de nos sociétés. En ce sens, le Message pour la 5e Journée Mondiale des pauvres 2021 est un bon moyen pour se préparer dans la prière et la réflexion aux différents engagements qui pourraient découler d’une sensibilité accrue aux défis qui nous entourent. Ainsi, de par cette « solidarité sociale et la générosité dont beaucoup, grâce à Dieu, sont capables, combinées à des projets clairvoyants de promotion humaine », (no 5) nous pourrons sortir grandis de cette période traumatique de notre histoire.

Église en Sortie 3 mai 2021

Dans cet épisode d’Église en sortie, on parle du livre « Le coeur contenté: 52 histoire de bonté » avec l’auteure Hélène Greffard. On vous présente la première partie de notre portrait de l’artiste-peintre Pierre Lussier. Et on discute de la figure de Maurice Duplessis avec l’historien et auteur Pierre. B. Berthelot. Église en sortie est tous les lundis à 20H30 et en reprise les vendredis à 19H30. Sur les ondes de Sel + Lumière, votre chaîne canadienne de télévision catholique.

La liberté religieuse en 2021

(Photo: courtoisie de Unsplash)

 

Il y a quelques jours seulement, l’Aide à l’Église en détresse (AED) lançait son rapport bisannuel sur la liberté religieuse. L’organisme qui soutient les chrétiens dans le besoin et les victimes de persécution ou d’oppression dans le monde a acquis à travers les années une expertise considérable qui lui permet de documenter la situation entourant ce droit fondamental dans une perspective internationale et de faire le point sur les persécutions subies par les chrétiens sur une base régulière. 

On comprend facilement qu’un organisme de bienfaisance lié par sa mission à l’œuvre de l’Église universelle cherche à soutenir les chrétiens victimisés et à documenter leur expérience pour faire valoir leurs droits. Or, l’intérêt particulier que porte l’AED à la question de la liberté religieuse justifie une réflexion sur le sens de cette dernière dans une perspective chrétienne.

 

La liberté religieuse, pour quoi faire? 

Le philosophe français Pierre Manent a consacré une bonne partie des dernières années à réfléchir à la notion des droits de l’homme et aux enjeux qu’elle soulève lorsque mise en relation avec l’enseignement de l’Église. Issue de la tradition philosophique libérale, qui au moment de son apparition s’est souvent opposée aux autorités ecclésiales, la notion de droits de l’homme n’a pas été immédiatement intégrée dans l’enseignement catholique, bien au contraire.

Pour Manent, l’opposition initiale de l’Église au principe des droits de l’homme s’explique par une conception différente et opposée, entre l’Église et les libéraux, du rapport entre la liberté et la vérité. Dans une perspective libérale, la liberté est le principe dominant, et la vérité lui est subordonnée. Dans une perspective proprement catholique, c’est plutôt le contraire : la liberté n’a pour sens que de permettre à l’homme de parvenir à la vérité. 

 

La condition d’une foi authentique 

Cela n’a pas empêché l’enseignement de l’Église catholique de connaître des développements qui l’ont conduit, avec la Déclaration sur la liberté religieuse issue du Concile Vatican II, à faire sienne l’idée de liberté de religion. Si elle s’y était auparavant opposée dans un contexte de Chrétienté, l’Église a maintenu à travers les âges le principe suivant lequel seul une adhésion pleinement libre aux vérités enseignées par l’Église est véritablement valide. 

Pour Manent, ce développement de la doctrine peut être décrit, dans une perspective de continuité, de la manière suivante : « les hommes sont appelés à parvenir librement à la vérité dont l’Église est le dépositaire et l’instrument » (Cours familier de philosophie politique, p. 166). C’est ainsi que la liberté religieuse est progressivement devenue un principe chéri par l’Église et que les chrétiens se sont engagés dans sa défense, pour eux-mêmes comme pour ceux d’autres religions dont les droits seraient également bafoués. 

 

Trois tendances préoccupantes 

Les travaux de l’AED ont en cette matière de quoi susciter inquiétudes et préoccupations. Pour les représentants de l’organisme, trois tendances inquiétantes pour la liberté religieuse sont à la hausse. Ainsi, la montée en puissance de certaines formes de nationalismes ethno-religieux — qui cherchent à faire coïncider les frontières politiques, le paysage ethnographique et le visage religieux d’une société au péril des consciences, si nécessaire — menace les droits de communautés minoritaires dans plusieurs pays, comme en Inde, par exemple. 

De même, l’AED est préoccupée par le développement d’outils permettant la surveillance et la privation de liberté individuelle à un degré extrêmement élevé, comme le mécanisme de crédit social en place en République populaire de Chine, ainsi que la pression soutenue dans les régimes de ce type — pensons à la Corée du Nord — contre la pratique religieuse. Enfin, la prolifération de formes extrémistes et violentes d’islamisme politique menacerait la liberté de religion de chrétiens et de non-chrétiens dans plusieurs régions du monde, notamment sur le continent africain, où certains États peinent à défendre la liberté religieuse contre des groupes armés non-étatiques. 

 

De l’indignation à l’espérance

Les travaux des experts de l’AED montrent que presque deux tiers des pays dans le monde, la liberté religieuse est attaquée dans une forme ou une autre. À la persécution à laquelle nous pensons le plus souvent s’ajoute ainsi des discriminations moins graves. Or, les représentants de l’AED ont également parlé d’un phénomène, prévalant en Occident : une forme d’enfermement de la religion dans la seule sphère privée qui, dans ses formes les plus pernicieuses, a été appelée par le Pape François une « persécution polie ». De même, on souligne une méconnaissance des réalités religieuses et un traitement parfois injuste des croyants dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19  jusqu’ici, au Canada. 

En dépit de ces réalités peu réjouissantes, les chrétiens demeurent habités par la responsabilité d’être des témoins de l’espérance chrétienne. Un lien de solidarité mutuelle peut et doit unir ceux qui ont la chance de vivre dans des sociétés pacifiées par le droit, dans lesquelles les menaces contre la liberté de conscience et de religion sont aussi rares que subtiles, avec ceux qui subissent les pires formes de persécution. Ce lien dépasse les situations particulières de chaque individu et nous unit dans l’amitié avec le Seigneur par l’amour de notre prochain, un amour qui exige parfois une forme d’héroïsme spirituel. 

L’Église en temps de pandémie avec Mgr Christian Lépine

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine pour parler de la vie spirituelle en 2021. Sont notamment abordés les thèmes de la pandémie, de la vie sacramentelle, de la peur de la mort et de la conversion missionnaire de l’Église au Québec.Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Église en Sortie 12 avril 2021

Dans cet épisode d’Église en Sortie, on parle de l’évolution législative sur l’euthanasie et le suicide assisté au Canada avec le philosophe Louis-André Richard. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Denis du diocèse de Saint-Hyacinthe. Et on discute des soins palliatifs en 2021 avec le théologien professeur Jean-Marc Barreau.

Les intentions du Pape pour avril 2021: les droits fondamentaux

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape! Durant le mois d’avril, nous prions pour les droits fondamentaux: 

Prions pour ceux qui luttent au péril de leur vie pour les droits fondamentaux sous les dictatures, les régimes autoritaires mais aussi dans les démocraties en crise pour que leur sacrifice et leur travail donnent un fruit abondant.

 

Regardez la Vidéo du Pape ci-dessous:

« Pour défendre les droits humains fondamentaux, il faut du courage et de la détermination.
Je me réfère ici à la lutte active contre la pauvreté, l’inégalité, le manque de travail, de terre et de logement, de droits sociaux et du travail.
On s’aperçoit bien des fois que les droits humains fondamentaux ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Il y a des gens de première, de deuxième, de troisième classe et ceux qui sont écartés.
Non. Les droits fondamentaux doivent être les mêmes pour tous.
Dans certains pays, défendre la dignité des personnes peut conduire à l’incarcération, parfois sans jugement. Ou à la calomnie.
Tout être humain a le droit de vivre dans la dignité et de se développer pleinement, et ce droit fondamental ne peut être nié par aucun pays.
Prions pour ceux qui luttent au péril de leur vie pour les droits fondamentaux sous les dictatures, les régimes autoritaires mais aussi dans les démocraties en crise pour que leur sacrifice et leur travail donnent un fruit abondant. »

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner les intentions de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Père très bon, en ce jour nouveau,
me voici devant Toi.
Unis mon cœur au Cœur de ton fils Jésus
qui s’offre pour moi dans l’Eucharistie.
Que l’Esprit Saint fasse de moi son ami et apôtre par la prière,
disponible à sa mission.
En communion avec Marie, mère de l’Église et notre mère,
avec mes frères et sœurs du Réseau Mondial de Prière,
je t’offre ma journée, ses joies et ses peines,
pour la mission de l’Église
et l’intention donnée ce mois-ci par le Pape.

 

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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Óscar Romero: archevêque et martyr

(Image: courtoisie de Wikimedia)

Nous célébrons cette semaine la fête de saint Óscar Romero, archevêque de San Salvador et martyr. Né le 15 août 1917 à Ciudad Barrios, fait martyr devant l’autel le 24 mars 1980, Romero est l’une des figures les plus fascinantes de l’Église au XXe siècle. 

Devenu le symbole de la lutte pour la justice sociale, son souvenir est chéri tout particulièrement dans les sociétés latino-américaines, où la mémoire de son combat pour la défense des plus marginalisés combinée à sa fidélité à l’enseignement de l’Église et à l’autorité romaine ont fait de lui une icône, lui qui est vénéré même en dehors de l’Église catholique, jusque dans la Communion anglicane. 

 

Canonisation : terme d’un long processus

La cause de canonisation d’Óscar Romero, commencée en 1993, aboutit il y a trois ans en 2018, lorsqu’il est déclaré saint de l’Église catholique par le Pape François. Le processus pour parvenir à cette canonisation a pris du temps, notamment en raison des implications de son engagement social et politique dans les débuts de la Guerre civile au Salvador. En effet, plusieurs se sont questionnés sur les motivations de sa mise en mort alors qu’il célébrait la messe: étaient-elles de nature essentiellement politiques ou plutôt de nature religieuse? 

En février 2015, la Congrégation pour la cause des saints approuve la reconnaissance du martyr d’Óscar Romero, réputé mort pour sa foi. Cette reconnaissance est suivie de sa béatification en 2015, à San Salvador puis de sa canonisation, à Rome. 

Un contexte difficile

La mort de saint Óscar Romero intervient dans un contexte d’importantes tensions sociales et politiques. En octobre 1989, survient un coup d’État militaire dirigé contre le président salvadorien en exercice, Carlos Humberto Romero, à la suite duquel est établie une junte militaire pour diriger le pays. Ce coup d’État sera suivi d’un important conflit civil qui devait maintenir la société salvadorienne dans la guerre pour une douzaine d’années.

Saint Óscar Romero, depuis quelques années archevêque de San Salvador, capitale et plus grande ville du pays, intervient publiquement et demande au président américain de l’époque, Jimmy Carter, de mettre un terme au soutien de son gouvernement au régime, critiquant en des termes sévères l’action de la junte militaire en place. 

Le martyr d’Óscar Romero

Le 23 février 1980, il prononce un sermon dans lequel il enjoint les membres des forces armées de cesser d’obéir aux ordres de leurs supérieurs et de mettre un terme aux violations des droits humains, aux attaques contre des civils, notamment. Le lendemain, à l’occasion d’une récollection organisée par des membres de l’Opus Dei, dont Romero était un partisan, le saint archevêque est fusillé devant l’autel, quelques instants après avoir terminé son homélie. À ces terribles événements se sont ajoutées des violences importantes à l’occasion de ses funérailles.

L’assassinat de saint Óscar Romero n’était pas qu’une exaction politique. Son martyr était motivé par le désir, chez ses contempteurs, de combattre une institution et une foi déterminées à défendre la dignité humaine contre ceux qui la négligent et l’attaquent, dans une démarche alimentée par le mépris et le désir d’obtenir, de concentrer et de conserver le pouvoir. 

Les débats autour de la théologie de la libération

Dans certains milieux, l’élévation de saint Óscar Romero a été moins bien comprise. Cela s’explique en partie par la dimension sociale et politique du ministère de Romero, que certains ont voulu associer à la théologie de la libération. Ce mouvement théologique, puis sociopolitique, met en relation l’Évangile et la lutte pour la justice sociale, c’est-à-dire contre la pauvreté, la misère, la faim et l’exploitation. 

Un courant parfois excessivement matérialiste de ce mouvement a suscité la condamnation par les autorités romaines de certains éléments de la théologie de la libération, notamment lorsqu’informés par une lecture marxiste des rapports de classes et une insistance sur les questions sociales et politiques occultant l’essentiel du message évangélique. 

 

Saint Óscar Romero, au contraire, fonde son action sur une fidélité à l’autorité pontificale, une insistance sur l’unité de l’Église et sur une libération plus profonde, spirituelle, qui dépassent les considérations purement sociales et politiques et engagent la personne dans son rapport au Christ. Romero est aussi connu pour sa spiritualité ignatienne et son attachement au charisme de l’Opus Dei, dont l’insistance sur la sanctification par le travail et la vie ordinaire a profondément marqué l’Église, notamment sous le pontificat de saint Jean-Paul II. 

L’Annonciation du Seigneur avec Thérèse Nadeau-Lacour

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient avec la théologienne et auteure Thérèse Nadeau-Lacour sur le Mystère de l’Annonciation, à la veille de la célébration de sa Solennité par l’Église le 25 mars 2021. Sont notamment abordés les thèmes du rôle de Marie dans l’histoire du Salut, de la judéité de la Vierge, de la Sainte Famille, de Saint Joseph et de l’exemplarité du « fiat » de Marie dans notre vie spirituelle. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Les intentions du Pape en mars 2021

Les intentions du Pape en mars 2021: le sacrement de réconciliation

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape François.

Pour le mois de mars, nous prions avec le Pape pour le sacrement de réconciliation:

Prions pour vivre le sacrement de la réconciliation avec une profondeur renouvelée, afin de goûter l’infinie miséricorde de Dieu. Et prions pour que Dieu donne à son Église des prêtres miséricordieux et non bourreaux.

Écoutez également la Video du Pape sur les intentions de mars:

Lorsque je vais me confesser, c’est pour me guérir, guérir mon âme.

Pour en ressortir avec plus de santé spirituelle. Pour passer de la misère à la miséricorde.

Au cœur de la confession, il y a non pas les péchés que nous disons mais l’amour divin que nous recevons et dont nous avons toujours besoin.

Au cœur de la confession, il y a Jésus qui nous attend, nous écoute et nous pardonne.

Souvenez-vous de ceci : avant même nos erreurs, c’est nous qui sommes présents dans le cœur de Dieu. 

Prions pour vivre le sacrement de la réconciliation avec une profondeur renouvelée, afin de goûter l’infinie miséricorde de Dieu. Et prions pour que Dieu donne à son Église des prêtres miséricordieux et non bourreaux.

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner l’intention de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Dieu, notre Père, je t’offre toute ma journée.

Je t’offre mes prières, pensées,
paroles, actions, joies
et souffrances en union avec
ton Fils Jésus-Christ
qui continue à s’offrir à toi
dans l’Eucharistie pour le salut du monde.

Que l’Esprit Saint
qui a guidé Jésus,
soit mon guide et ma force
aujourd’hui pour que je puisse témoigner de ton amour.

Avec Marie,
la mère du Seigneur et de l’Église,
je prie spécialement aux intentions
que le Saint-Père recommande
à la prière de tous les fidèles pour ce mois.

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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Église en Sortie 8 mars 2021

Dans cet épisode d’Église en Sortie, on parle de l’histoire des dominicaines de Trois-Rivières avec l’historienne Lucia Ferretti. On vous présente un reportage sur l’église Saint-Anicet du diocèse de Valleyfield. Et on célèbre le 135e anniversaire de la Congrégation des Filles de la Sagesse avec la responsable provinciale, Sr. Linda Joseph fdls.

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