Cette semaine à Église en Sortie on parle du livre « L’expérience de la falaise: une spiritualité du lâcher-prise » avec l’auteur Félix Tanguay. On vous présente un reportage sur l’église patrimoniale Saint-Mathias dans le diocèse de Saint-Hyacinthe. Et on parle du livre ‘La Peur Rouge: l’histoire de l’anticommunisme au Québec » avec l’historien et auteur Hugues Théorêt.
Noël et la Vierge Marie avec Thérèse Nadeau-Lacour
Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la figure de Marie dans les célébrations de la fête de Noël avec l’auteur et théologienne Thérèse Nadeau-Lacour. Sont notamment abordés les thèmes de l’Avent, de Noël, et de ce qu’implique son titre de « Mater et Magistra » c’est-à-dire de Mère et d’enseignante de vie spirituelle. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
Messe d’installation de Mgr Thomas Dowd, évêque de Sault-Sainte-Marie
Ne manquez pas sur nos ondes la Messe d’installation de Mgr Thomas Dowd comme nouvel évêque de Sault-Sainte-Marie jeudi le 17 décembre 2020 dès 13h30 en direct de la pro-cathédrale de l’Assomption à North Bay. Joignez-vous à la communauté du diocèse de Sault-Sainte-Marie pour cette célébration unique où dès 13h30 nous aurons la joie de vous offrir une émission spéciale de 30 minutes animée par Francis Denis et entièrement dédiée à cet événement central de la vie de l’Église catholique en Ontario.
Pour en connaître davantage sur le diocèse de Sault-Sainte-Marie consultez le site web du diocèse à l’adresse suivante: http://diocesedesaultstemarie.org
Vous trouverez le feuillet de la célébration au lien suivant: Livret de célébration: Messe d’Installation de Mgr Thomas Dowd
Médecine, guérison et salut avec P. Thomas de Gabory o.p.
Cette semaine dans le cadre de son balado « Parrêsia », Francis Denis discute du livre « Tu étais malade et je t’ai visité : Médecine, guérison et salut avec le médecin, théologien philosophe père dominicain Thomas De Gabory. Dans ce balado, sont notamment abordés les thèmes de la dignité humaine, des soins palliatifs, de la médecine et de la notion de salut chrétien.
L’archidiocèse de Montréal au front contre les abus
Mercredi, le 25 novembre 2020, lors d’une conférence de presse virtuelle, l’archidiocèse de Montréal rendait public le « Rapport de l’enquête relative à la carrière de Brian Boucher au sein de l’Église catholique ». Long de quelque 270 pages (incluant les annexes), ce rapport rédigé par l’honorable Pepita G. Capriolo est le fruit d’un travail indépendant d’investigation et d’évaluation générales des pratiques de l’archidiocèse en se basant sur le traitement du cas de l’ancien prêtre Brian Boucher. Par son travail rigoureux, l’ancienne juge à la Cour supérieure du Québec Pepita G. Caprioloa décelé plusieurs lacunes dans les processus archidiocésains tant à l’accueil qu’au traitement des plaintes qui, dans ce cas particulier, ont mené à de graves injustices.
Une Église à la hauteur des exigences de transparence
Cette enquête était d’abord un devoir de justice envers les victimes et l’ensemble du corps ecclésial, profondément choqués et humiliés par les actes odieux perpétrés par l’ancien clerc. Ne pouvant ici entrer dans les détails, ce rapport manifeste plusieurs déficiences des processus archidiocésains. Échec à reconnaître le danger (p.176); culture du secret et disparition de documents (p.177-180); dépendance au modèle thérapeutique (p.181); cléricalisme (p. 183); problème d’imputabilité (p.184); et autres problèmes structurel (p.188) sont les principaux aspects relevés par la juge Capriolo qui ont amené les personnes impliquées à ne pas traiter convenablement le cas de Brian Boucher. Cet exercice, bien que pénible, devait être fait par souci de transparence intra-ecclésiale. La transmission du rapport aux plus hautes autorités de la Congrégation de la doctrine de la Foi et de la congrégation pour les évêques est un signe qui va en ce sens.
La divulgation publique des conclusions du Rapport Capriolo est également un geste courageux dont l’ensemble de notre société pourra bénéficier. En effet, cela est toujours plus manifeste, aucune institution n’est à l’abri de toutes les formes d’abus. Religion, club sportif, entreprise, agence médiatique, école, etc. tout regroupement est susceptible d’attirer des personnes aux comportements déviants. En ce sens, il est un devoir pour chaque institution d’établir un état de sa propre situation devant ce phénomène et bâtir un protocole d’accueil et de traitement des cas rapportés. Or, nous le savons désormais depuis la crise des abus sexuels, l’Église n’a malheureusement pas été épargnée. C’est la raison pour laquelle il est primordiale qu’elle fasse d’elle-même un exemple de lutte interne à toute forme d’abus. En identifiant ses erreurs, l’Église pourra apprendre de ces celles-ci, fixer de nouvelles normes, raffermir la sécurité des personnes qui font appel à ses services, rétablir sa crédibilité et ainsi, montrer que toute institution ne peut que bénéficier des efforts de vérité et de transparence. En autant qu’il y ait véritablement volonté de changer les choses.
Un rapport qui ne risque pas d’être tabletté
On le sait, trop souvent les rapports, tant gouvernementaux que juridiques, voient leurs diagnostics et recommandations ignorés par les personnes en position de responsabilité. Cela ne risque pas d’arriver dans ce cas-ci. D’abord, l’affirmation de Mgr Lépine selon laquelle « Pour guérir, il faut prendre la mesure de la maladie qui nous frappe » manifeste l’aspect prioritaire que revêt, pour lui, l’accueil des victimes et la lutte contre les abus au sein de l’archidiocèse de Montréal. Prenant les devants par la conduite, puis la publication de ce rapport par une juge aussi compétente qu’indépendante, ne peut qu’être le signe d’un souci véritable de mise en application imminente.
Au-delà de cette intention louable de la part de l’archevêque, nous pouvons aussi compter sur la juge elle-même puisque, lors de la conférence de presse, fut également annoncée la création d’un nouveau Comité archidiocésain responsable de la mise en application des recommandations de ce rapport, comité co-présidé par Mgr Christian Lépine et la juge Pepita Capriolo elle-même. Aucun doute que celle qui a émis ces recommandations n’aura aucun scrupule à les appliquer et, ce, afin de les rendre le plus efficace possible.
Une Église à la hauteur de ses prétentions
L’Église catholique, dépositaire du dépôt de la foi, des instruments de salut et surtout, témoin de la Présence indéfectible du Christ parmi les hommes, a le devoir d’avoir des standards et des pratiques internes à la fine pointe des recherches en science de l’administration et de gestion des ressources humaines. Plus que toute autre, elle doit montrer l’exemple par des pratiques efficaces d’accueil des victimes mais également de prévention, détection, traitement des cas en collaboration avec les autorités policière et judiciaire et, finalement, de sanctions canoniques proportionnelles à la gravité des crimes commis en son sein et en son nom. En ce sens, la publication du rapport Capriolo est plus qu’un pas dans la bonne direction. Nous assistons à un changement de cap, un tournant vient d’être pris. Sous leur leadership commun, nous pouvons vraiment affirmer que l’Église catholique à Montréal est pleinement orientée dans l’esprit réformateur du pape François.
La première révolution tranquille avec Céline Saint-Pierre
Cette semaine dans le cadre de son balado « Parrêsia », Francis Denis s’entretient avec la sociologue et professeur émérite de l’UQAM Céline Saint-Pierre sur son livre intitulé « La première révolution tranquille: syndicalisme catholique et unions internationales dans le Québec de l’entre-deux-guerres » (Éd. DelBusso). Dans ce balado, sont notamment abordés les thèmes du syndicalisme et du corporatisme catholique ainsi que l’évolution de la présence de l’Église catholique au sein de la société québécoise dans la première moitié du XXe siècle.
Entre puissance et dépouillement avec le p. Michel Proulx o. praem.
Cette semaine dans le cadre de son balado « Parrêsia », Francis Denis réfléchit à l’évangile de Marc avec le prêtre et théologien Michel Proulx o. praem. et auteur du livre « Entre puissance et dépouillement: prier l’Évangile de Marc »(Éd. Médiaspaul). Dans ce balado, sont notamment abordés des thèmes comme la vie spirituelle, la liberté, la vérité, l’humilité, le rapport à la personne de Jésus en suivant la méthodologie traditionnelle de la Lectio divina.
Saint Jean-Paul II
Le 22 octobre nous célébrons la fête de saint Jean-Paul II. Cette date a été choisie car elle correspond à son intronisation. C’était en 1978, il y a 42 ans.
Après 27 ans de pontificat, le jour de sa mort, les fidèles réclament sa canonisation immédiate : « Santo Subito ! ». Preuve s’il en est de l’importance de cet homme pour l’Église et pour le monde. Son héritage est gravé dans l’Histoire, et sa mémoire dans les cœurs.
Son pontificat commence par un appel, le 22 octobre 1978 lors de sa messe d’intronisation. « N’ayez pas peur ! » lance le nouveau souverain pontife à la foule réunie sur la place Saint-Pierre. « N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ. À sa puissance salvatrice, ouvrez les frontières des états, des systèmes politiques et économiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation et du développement. N’ayez pas peur ! Le Christ sait ce qu’il y a dans l’homme ! Et lui seul le sait ! » Le ton est donné. Sa première homélie est une clé de lecture de son pontificat : un appel à l’espérance, dans un monde marqué par la guerre froide.
Cette espérance, Jean-Paul II la confie aux jeunes, avec insistance : « Vous êtes l’avenir du monde, l’espérance de l’Église, vous êtes mon espérance ». Et pour cause, en 1984 il crée les Journées Mondiales de la Jeunesse. Lors d’un de ces rassemblements il insiste: « Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. »
Jean-Paul II, ce « pèlerin de l’espérance », multiplie tout au long de son pontificat les voyages autour du globe. Il visite 127 pays, rencontrant quasiment tous les chefs d’Etats et dirigeants politiques. Il profite de ces déplacements pour faire entendre la voix de l’Église, militant pour la paix, prônant une culture de la vie, défendant les droits humains et notamment la liberté religieuse.
A ce propos, son pontificat est marqué par une intensification des échanges avec les autres religions, et la fameuse rencontre d’Assise est un des exemples les plus frappants. Pour la première fois, à son initiative, en octobre 1986, toutes les religions sont réunies pour prier. Non pas pour trouver un consensus religieux, mais « pour que le monde puisse enfin devenir un lieu de paix véritable et permanente ».
D’un point de vue diplomatique et à l’échelle internationale le pape polonais joue un rôle des plus importants. La fin de la guerre froide et l’effondrement des régimes communistes sont en partie le fruit de ses efforts. C’est ce qu’admet le dernier leader soviétique, Mikhaïl Gorbatchev : « Rien de ce qui s’est passé en Europe de l’Est n’aurait été possible sans la présence de ce Pape, sans le grand rôle, également politique, qu’il a su tenir sur la scène mondiale ». En effet, plus largement, Jean-Paul II critique avec forces les dérives du capitalisme, dénonçant les inégalités de richesses dans le monde et la primauté des choses matérielles sur l’homme. En la matière il insiste notamment sur la nécessité d’une éthique dans l’économie.
Nombreux sont les enseignements du saint Pape. La dignité de l’Homme est au cœur de son pontificat, et en ce sens il consacre une large part de ses catéchèses à la fameuse Théologie du corps. Une vaste réflexion qu’il développe sur plusieurs années à travers de nombreuses homélies. Il partage ainsi sa vision de la personne humaine, avec son corps, son âme, et son esprit, abordant, entre autre, la vocation de l’Homme, l’union conjugale entre l’homme et la femme, et la sexualité. Parmi les actes majeurs de son pontificat on relève aussi la publication du catéchisme de l’Eglise catholique. Un ouvrage de référence qui résume la foi, l’enseignement et la morale de l’Eglise catholique.
Avec presque 27 ans de règne, le pontificat de Jean-Paul II est le troisième plus long de l’histoire de l’Église. En 9.665 jours sur le Siège apostolique, non seulement il parcourt plus d’un million de kilomètres, mais il fait tomber des murs entre les nations et construire des ponts entre les religions.
Au total il béatifie 1 340 personnes et canonise 483 saints, soit plus que pendant les cinq siècles précédents.
Incontestablement, saint Jean-Paul II est un des plus grands hommes du XXème siècle.
Fratelli tutti: une encyclique sociale pour le XXIe siècle
(photo: courtoisie Pixabay) Dimanche dernier 4 octobre 2020, le pape François publiait sa troisième encyclique. Intitulé « Fratelli tutti », ce document se veut un appel à l’engagement de tous en faveur d’un monde plus fraternel afin qu’« en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité » (no 8).D’une centaine de pages, cette lettre touche une variété de thèmes allant de la politique internationale aux enjeux locaux, de l’environnement à la justice sociale, de l’éthique à la religion en passant par les nombreux défis actuels empêchant la réalisation d’un monde plus ouvert où tous ont leur place. Bref, cette encyclique, que plusieurs ont qualifiée de « politique », donne aux catholiques et à toute personne des moyens pour surmonter les différentes impasses auxquelles notre monde se trouve actuellement confronté.
Une pensée propre et originale
Ce n’est pas nouveau, la sortie d’une encyclique génère toujours de vives réactions. Fort heureusement, pourrions-nous dire, puisque personne ne devrait être indifférent aux thèmes abordés par le Pape. Fait marquant de ce document : l’abondance des références à ses discours antérieurs. Parmi ces nombreuses citations se trouvent notamment des allusions aux discours prononcées lors de ses voyages apostoliques ; comme si le pape avait senti le besoin d’offrir un résumé ou un « compendium » de ses enseignements ; comme s’il avait voulu offrir à l’Église universelle les fruits de ses réflexions issus de ses discours adressées d’abord à aux églises particulières. Cette méthode, ce passage du particulier vers l’universel n’est-il pas la démarche même à laquelle l’évêque de Rome nous convie. Comme catholiques, ne sommes-nous pas appelés à incarner et à faire fructifier cette tension inhérente à notre condition de croyants ? À mettre en lumière la complémentarité entre notre attachement pour nos racines et la reconnaissance de la valeur de ce qui est cher à nos frères et sœurs en humanité ?
C’est ainsi que l’encyclique nous invite à une prise de conscience fondamentale. En tant que pèlerin universel, le Pape nous manifeste l’esprit qui doit animer l’ensemble de nos engagements actuels à tous les niveaux : « L’amour qui s’étend au-delà des frontières a pour fondement ce que nous appelons « l’amitié sociale » » (no 99). Ainsi, cherchant à comprendre la complexité des enjeux et des différentes peurs qui animent toute société, on retrouve dans ce texte toute la hauteur requise au déploiement de cet esprit. Évitant soigneusement cette « habitude de disqualifier instantanément l’adversaire en lui appliquant des termes humiliants prévaut, en lieu et place d’un dialogue ouvert et respectueux visant une synthèse supérieure. » (no 201), le pape nous invite à une double rencontre. Rencontre avec soi et l’héritage de nos cultures propres et rencontre avec l’autre par la reconnaissance de la beauté et de la grandeur de ce qui lui est cher ; de ce qui peut être pour moi aussi le témoignage d’un patrimoine humain commun. Ainsi, puisque « Je ne rencontre pas l’autre si je ne possède pas un substrat dans lequel je suis ancré et enraciné, car c’est de là que je peux accueillir le don de l’autre et lui offrir quelque chose d’authentique » (no 143), le Pape exhorte à redécouvrir les deux dimensions de nos identités : locale et universelle.
Par exemple, devant une « histoire [qui]est en train de donner des signes de recul » (no 11), le Pape insiste sur l’importance de ne pas abandonner certains concepts qui, parce qu’utilisés à mauvais escient, risquent de faire disparaître du langage de précieuses réalités telles que la « démocratie » (no 157). En effet, « Un moyen efficace de liquéfier la conscience historique, la pensée critique, la lutte pour la justice ainsi que les voies d’intégration consiste à vider de leur sens ou à instrumentaliser les mots importants (no14). Ainsi, bien que s’insérant dans un débat qui anime l’ensemble de nos sociétés, le Pape ne laisse que peu de place, comme certains le prétendent, à la récupération idéologique.
Une pensée politique mais transpartisanne
Une des grandes originalités de cette encyclique se trouve dans la posture que le Pape discerne quant à au rôle socio-politique que l’Église universelle est appelé à jouer. Plus qu’une simple « observatrice », l’Église cherche à s’engager en participant par le dialogue aux grandes décisions sociales et éthiques de notre temps. De plus, les principes contenus dans cette encyclique pourraient susciter l’émergence d’initiatives aussi importantes que créatrices de ponts entre les pays et, ainsi, donner un nouveau souffre au rôle diplomatique du Saint-Siège. Comme le dit François :
« L’Église n’entend pas revendiquer des pouvoirs temporels mais s’offrir comme « une famille parmi les familles, – c’est cela, l’Église – ouverte pour témoigner au monde d’aujourd’hui de la foi, de l’espérance et de l’amour envers le Seigneur et envers ceux qu’il aime avec prédilection » (no.276) »
Comme institution universelle, le Pape et le Saint-Siège, sans « faire de la politique partisane, qui revient aux laïcs » (no 276), se présente comme un lieu où, par la neutralité que lui offre la liberté évangélique, où ces dernières pourraient être librement discutées. Par son identité forte qui rend possible « le difficile effort de dépasser ce qui nous divise sans perdre l’identité personnelle » (no 230) l’Église a toutes les conditions pour jouer un rôle qui, prochainement, pourrait s’incarner dans une sorte de « Davos politico-religieux ». Le Vatican pourrait être un lieu où chaque nation, ONG et traditions religieuses pourraient s’exprimer sur les grandes questions dans un cadre où les références à la transcendance seraient audibles. Ainsi, « S’il n’existe pas de vérité transcendante, par l’obéissance à laquelle l’homme acquiert sa pleine identité, dans ces conditions, il n’existe aucun principe sûr pour garantir des rapports justes entre les hommes » (no 273), un lieu de dialogue international dépassant le cadre strictement politique tout en étant ouvert aux traditions religieuses et cultures éthiques est plus que jamais nécessaire. Cette encyclique ouvre la voie à ce type d’initiative.
Plaidoyer pour un nouveau dynamisme
Alors que les prochaines semaines seront le lieu de conversations et de débats sur les enseignements présents dans l’encyclique « Fratelli tutti » du pape François, il est important que l’ensemble des catholiques lisent et s’imprègnent des principes explicités dans ce document. Bien que s’adressant à toute personne, la responsabilité de la mise en application revient d’abord à ceux qui, par la grâce et la lumière de la Foi, sont en mesure de reconnaître l’origine et la fin de ces principes.
J’en profite également pour vous inviter à syntoniser Sel + Lumière dimanche prochain 11 octobre à 19 h 30 pour l’émission spéciale « Appelés à la fraternité : discussion sur l’encyclique « Fratelli tutti » ainsi qu’au Balado « Parrêsia » où j’aurai un entretien avec le père Jean-Marc Barreau, théologien et spécialiste du pontificat du pape François.