15 raisons d’aimer Sel et Lumière ! (3e partie)

Quinze ans, 15 bougies… paraphrasant saint Pierre nous demandant de « donner les raisons de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3,5), voici la dernière partie des 15 raisons pour lesquelles j’aime Télévision S+L. J’espère qu’il en est de même pour vous.

10- Un lieu où entendre la voix des artisans invisibles

À première vue, l’Église du Québec et du Canada francophone semble souffrir d’une grande pauvreté. Parallèlement, la société québécoise vit difficilement les conséquences de la désertification spirituelle et du vacuum religieux. Toutefois, si on y regarde de plus près, on perçoit une panoplie de raisons d’espérer. Comme l’ont affirmé les évêques du Québec au pape François (Rapport ad limina 2017, AECQ) : « C’est sur le terrain, auprès des gens que nous voyons émerger cette nouvelle Église, fragile mais combien enracinée dans la foi, l’espérance et l’amour. »  En ce sens, Télévision Sel et Lumière nous invite « Sur la route des diocèses », à la rencontre des différents visages de cette Église qui, de par sa pauvreté même, fait resplendir sur le monde le « visage miséricordieux du Père » (Misericordiae Vultus, no 17). Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

11- Instrument pour la construction d’un monde plus juste

« Sans perdre de vueque le salut des âmes qui doit toujours être dans l’Église la loi suprême » (CIC, no 1752), les catholiques ne peuvent rester indifférents aux détresses humaines vécues, à divers degrés, par tous et chacun. En effet, pleinement engagée pour la Justice, la paix et le développement dans le monde, l’Église a pour devoir de proposer et de mettre concrètement en pratique sa propre Doctrine sociale. En ce sens, Sel et Lumière Télévision est pleinement impliquée dans la visibilité et la diffusion d’émissions imprégnés de solidarité, subsidiarité, dignité des personnes et de la destination universelle des biens. Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

12-  À la Défense des plus pauvres et des plus vulnérables 

De ce premier engagement découle nécessairement celui d’une option préférentielle pour les pauvres ; d’une sollicitude spécialement dirigée vers ceux qui par manque du nécessaire, sont blessés dans leur humanité même. Comme le dit le pape François : « l’option préférentielle pour le pauvre exige de considérer avant tout l’immense dignité du pauvre à la lumière des convictions de foi les plus profondes. Il suffit de regarder la réalité pour comprendre que cette option est aujourd’hui une exigence éthique fondamentale pour la réalisation effective du bien commun (no 158). Par ses émissions, Télévision Sel et Lumière est également porteuse de cette inspiration d’une éthique globale au service des plus faibles de nos sociétés. Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

13- Pour la sauvegarde de la maison commune

Comme l’affirme le pape François : « L’écologie humaine implique aussi quelque chose de très profond : la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature, relation nécessaire pour pouvoir créer un environnement plus digne. Benoît XVI affirmait qu’il existe une “écologie de l’homme” parce que « l’homme aussi possède une nature qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler à volonté »(no 155). Loin de toutes les idéologies contradictoires et qui finissent par nuire à la lutte contre les problèmes causés par la destruction de l’environnement, l’Église est pleinement engagée dans la diffusion d’une vision globale et cohérente de l’homme et de la nature comme étant intrinsèquement reliés. Par sa série « Création », Télévision Sel et Lumière a su prouver l’efficacité d’une pastorale médiatique dans cette mission évangélique de la sauvegarde de la Maison commune.  Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

 14- À la découverte de notre histoire sainte et de nos grandes figures fondatrices

Cette culture de la rencontre tant souhaitée par tous les papes modernes ne peut se réaliser qu’à travers des interlocuteurs conscients et fiers de leur identité et de leur racine. Comme le disait le pape émérite Benoît XVI : « Aujourd’hui, les occasions d’interaction entre les cultures ont singulièrement augmenté ouvrant de nouvelles perspectives au dialogue interculturel ; un dialogue qui, pour être réel, doit avoir pour point de départ la conscience profonde de l’identité spécifique des différents interlocuteurs » (Caritas in Veritate, no 26). Télévision Sel et Lumière est donc pleinement engagée dans ce processus de transmission de la mémoire collective catholique du Québec et du Canada francophone.  Portier de Dieu : Saint André de Montréal ; Sur ses traces : Kateri Tekakwitha; François : Apôtre de l’Amérique ne sont que quelques-unes des contributions de S+L en ce domaine. Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

 15- À la rencontre des témoins de notre temps

 Connaître l’héritage tiré du passé est sans contredit une dimension importante d’une identité saine et équilibrée. Il est néanmoins aussi important d’être en contact avec les témoins du Christ que sont nos contemporains. Comme le dit le pape François : « J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire » (no 7). En ce sens, l’émission « Témoins » animée par le père Thomas Rosica c.s.b. nous propose des rencontres avec des personnes qui ont mis le Christ au centre de leur vie. Prête à témoigner de l’immense richesse de la foi chrétienne, l’émission « Témoins » nous offre des histoires édifiantes capables de susciter en nous l’admiration et le désir de nous mettre en marche à la suite du Christ. Voilà pourquoi j’aime Sel et Lumière.

Je travaille tous les jours depuis 4 ans pour cette télévision exceptionnelle qui fait littéralement des miracles en produisant autant d’émissions de qualité avec des moyens plus que limités. Que ce soit par la Messe quotidienne en direct de Montréal, ses diffusions d’événements en provenance de Rome, ses couvertures exclusives de l’ensemble des voyages apostoliques, ses documentaires primés, ses émissions hebdomadaires, ses blogues, livres, radio, médias sociaux et ressources de toutes sortes, Sel et Lumière a su faire sa place dans notre environnement médiatique francophone et canadien. Tout cela grâce aux prières et à la généreuse participation financière de vous tous qui avez à cœur l’Évangélisation dans notre beau pays et de par le monde. Pour toutes ces raisons, longue vie à Sel et Lumière!

La Foi de Gilles Vigneault

Né à Natashquan en 1928, Gilles Vigneault, qui est considéré comme le poète officiel du Québec, a pu rayonner partout où la langue française a pris racine. Que ce soit par l’acuité de son verbe ou l’agilité de sa voix naturellement familière, Gilles Vigneault n’a cessé de manier modernité et tradition; cherchant ainsi à transmettre ce riche patrimoine culturel qui est le nôtre parce qu’il fut le sien. Accueilli par le maître chanteur à son studio où de son âge vénérable il continue de faire naître amour et beauté dans le cœur de ceux qui s’y rendent, Francis Denis a pu s’entretenir avec lui sur sa foi et les différentes figures religieuses qui ont contribué à faire de lui ce qu’il est devenu. Puissions-nous nous en inspirer afin qu’à notre tour, nous laissions fleurir notre pays intérieur.

L’entrevue, « La foi de Gilles Vigneault », fut présentée en grande primeur sur nos ondes le vendredi 22 juin à 19h30 et en reprise le lundi 25 juin à 20h30. Un rendez-vous à ne pas manquer!

 

Sur la route du diocèse de Sherbrooke

Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses », Francis Denis nous transporte dans l’archidiocèse de Sherbrooke à la rencontre des différents visages de cette Église particulière. Sous l’épiscopat de Mgr Luc Cyr, archevêque du lieu, l’Église de Sherbrooke est pleinement engagée dans la transformation missionnaire voulue par le pape François. Que ce soit dans sa volonté de transmettre son riche héritage ou par la proximité avec les pauvres, les jeunes et tous les milieux, l’archidiocèse de Sherbrooke est un exemple d’un Peuple de Dieu au service des besoins spirituels et humains des âmes auxquelles il est envoyé.

Sur la route du diocese de Baie-Comeau (2e partie)

Dans cette deuxième émission consacrée au Diocèse de Baie-Comeau, nous explorerons les différentes facettes de la vie de cette église particulière. Que ce soit par la prise en charge des communautés par les laïcs, l’engagement envers les plus pauvres, la transmission de la foi aux jeunes génération ou par la préservation des différents héritages culturels présents sur son territoire, l’Église à Baie-Comeau joue un rôle irremplaçable dans la société Nord-Côtière.

Au cours de cette émission, Francis Denis nous invite Sur la route du diocèse de Baie-Comeau, à la rencontre des différents visages de cette Église qui, de par sa pauvreté même, fait resplendir sur le monde le « visage miséricordieux du Père » (Misericordiae Vultus, no 17). Production originale de S+L, « Sur la route des diocèses » est diffusée les derniers vendredis du mois à 19h30 et en rediffusion les lundis suivants à 20h30.

Église en sortie 12 janvier 2018

Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit le journaliste et écrivain Jean-Claude Guillebaud qui nous parle de la révolution médiatique ainsi que de son itinéraire spirituel. On vous présente un reportage sur l’événement de l’archidiocèse de Montréal: « À la suite de Maisonneuve, 375 ans plus tard! ». Et on s’entretient avec Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau sur l’histoire et la réalité présente de son église particulière.

Sur la route du diocèse de Baie-Comeau (1ère partie)

À première vue, l’Église du Québec souffre d’une grande pauvreté. Parallèlement, la société québécoise vit difficilement les conséquences de la désertification spirituelle et du vacuum religieux.

Toutefois, si on y regarde de plus près, on perçoit une panoplie de raisons d’espérer. Comme l’ont affirmé les évêques du Québec au pape François (Rapport ad limina 2017, AECQ) : « C’est sur le terrain, auprès des gens que nous voyons émerger cette nouvelle Église, fragile mais combien enracinée dans la foi, l’espérance et l’amour ».

Au cours de cette émission, Francis Denis nous invite Sur la route du diocèse de Baie-Comeau, à la rencontre des différents visages de cette Église qui, de par sa pauvreté même, fait resplendir sur le monde le « visage miséricordieux du Père » (Misericordiae Vultus, no 17). Production originale de S+L, Sur la route des diocèses est diffusée les derniers vendredis du mois à 19h30 et en rediffusion les lundis suivants à 20h30.

Église en sortie 10 novembre 2017


Cette semaine à Église en sortie, on vous présente un reportage sur le Monastère et la Communauté des religieuses hospitalières des augustines de Québec. Dans la deuxième partie d’émission, Francis Denis reçoit en entrevue l’historien et auteur Éric Bédard et qui nous parle de son tout dernier livre « Survivance: Histoire et mémoire du XIXe siècle canadien-français ».

Église en sortie 9 juin 2017

Cette semaine à Église en sortie, nous recevons Gilles Proulx pour parler de son tout dernier livre intitulé « De Ville-Marie à Montréal ». On vous présente un reportage sur le 350e anniversaire de la Paroisse La Nativité de la Sainte-Vierge de La Prairie. Puis en troisième partie, Francis Denis s’entretient avec Mme Gaëtane Breton, chanteuse et auteur des chansons accompagnant le livre « La périlleuse fondation de Ville-Marie »  publié aux Éditions Planète rebelle.

Église en sortie 8 avril 2017

Cette semaine à Église en sortie, nous vous présentons une entrevue avec Jean Sévillia, journaliste (Le Figaro Magazine, Le Figaro Histoire) et écrivain avec qui Francis Denis s’est entretenu sur plusieurs sujets liés à l’histoire. On vous présente un reportage sur le Colloque : Pour une guérison de la mémoire au Québec organisé par l’Observatoire Justice & Paix.

Montréal, une histoire à redécouvrir

fullsizerender_1

Le 11 décembre prochain, aura lieu le lancement du 375e anniversaire de la ville de Montréal. Cette année sera donc l’occasion de connaître davantage cette Ville-Marie qui allait naître il y a bientôt 375e ans. Outre les nombreuses activités organisées par la ville de Montréal pour célébrer cette riche histoire, tous sont invités à faire mémoire de ce passé pas si loin de nous afin de réfléchir aux grandes orientations qui détermineront les années à venir. En ce sens, la lettre pastorale de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, intitulée « Au nom de Jésus » nous offre une profonde réflexion qui peut nous aider à mieux comprendre la métropole du Québec.

Ville-Marie, une aventure mystique

Lorsqu’on côtoie trop souvent une réalité, nous avons tendance à nous y habituer, à ne plus y porter attention et même à la prendre pour acquise. Une ville ne fait pas exception à ce phénomène. Parlez-en à tous ces Parisiens qui ne sont jamais montés dans la tour Eiffel ou à tous ces Torontois qui ne sont jamais montés dans la Tour du CN ! De la même manière, trop peu souvent les Montréalais s’arrêtent et s’interrogent sur l’histoire de leur ville, spécialement son passé religieux, bien que sa fondation soit indissociablement « animée par un souffle d’évangélisation ».

Selon Mgr Lépine, Montréal est d’abord et avant tout un « projet inspiré par Dieu » fondé par des hommes et des femmes qui « au Nom de Jésus […] ont fondé la ville de Montréal le 17 mai 1642 ». Faire abstraction de cette dimension religieuse de la fondation de celle que l’on nommait à l’époque « Ville-Marie » participe, selon moi, de cette « mémoire blessée » selon les mots de l’historien Éric Bédard (19 :45min). Comment surmonter cette amnésie volontaire d’« un monde qui veut souvent se construire sans Dieu » ?

Pour une guérison de la mémoire

Ce monde « sans Dieu » correspond-t-il vraiment aux promesses telles que formulées par certains courants influents lors de la Révolution Tranquille ? Une « juste conception de la laïcité » est bien évidemment louable. Je ne connais aucun évêque ou prêtre désireux de gérer le boulevard Métropolitain. Cependant, faire comme si la forme la plus haute de l’expérience humaine s’exprimait dans la culture du divertissement m’apparaît être une des sources de la crise actuelle telle que décrite dans le document de l’AECQ « Des solidarités à reconstituer et à reconstruire ». Esquiver la tentation de réduire les citoyens à de simples « homo economicus » est l’une des tâches importantes des institutions aujourd’hui, et c’est à ce rendez-vous que nous convie Mgr Christian Lépine lors de ce 375e.

En ce sens, retrouver l’accès à l’inspiration de nos pères fondateurs « par le pardon et la confiance, le dialogue et la réconciliation » dépend d’un nouveau souffle évangélisateur selon les deux conseils du pape François lors de la Messe d’action de grâce pour la canonisation équipollente des saints François de Laval et Marie de l’Incarnation, à Rome, le 12 octobre 2014 :

Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile.

Le second est celui-ci : Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.

 Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. []

Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. [] Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. 

Secured By miniOrange