1/2 Sur la route du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière

Fondé en 1951 par le pape Pie XII, le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière s’étend le long du fleuve Saint-Laurent sur près de 160 km de Berthier-sur-Mer à Rivière-du-Loup en passant par Trois-Pistoles, Kamouraska et Montmagny. Ordonné le 10 mars 2019 en la cathédrale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en présence de nombreux frères évêques venus spécialement pour l’occasion, Mgr Pierre Goudreault, évêque de ce diocèse, a à cœur la mission de « Proclamer partout l’Évangile » du Christ. Sixième évêque du lieu, il est originaire de l’Abitibi et ne cesse de s’émerveiller de ce qui est devenu pour lui, au cours de la dernière année, une véritable terre d’accueil. Dans cette émission de « Sur la route des diocèses » nous partons donc à la rencontre des différents visages qui forment le Peuple de Dieu dans cette région du Québec.

Musique:

Brave New World instrumental, Fantoms
Skipping Stones, Acreage
Worlds apart, Bryant Lowry
Let me go, Adrian Walther
Longing for home, Gold Coast

2/2 Sur la route du diocèse de Saint-Hyacinthe

Dans cette émission de « Sur la route des diocèses » nous poursuivons notre visite de l’Église catholique à Saint-Hyacinthe. Après avoir visité l’histoire des communautés religieuses, véritables bâtisseurs de l’Église et de la société dans ce coin de pays, nous poursuivons notre visite à la rencontre des acteurs de l’action pastorale sur le terrain. Nous serons témoins de l’inventivité, du dévouement et de l’audace du peuple de Dieu dans l’annonce de l’Évangile qui, répondant à l’invitation du pape François, « correspond à la soif d’infini présente dans chaque cœur humain ». Nous poursuivons ainsi notre parcours à la rencontre de ces personnes qui, à la suite du Christ, offrent leur vie par amour de Dieu et du prochain ; « capables de combler la vie d’une splendeur nouvelle et d’une joie profonde ».

Musique:

Brave New World instrumental, Fantoms
Aster Pond, Alsever Lake
Moving Mountains, Caleb Etheridge
Mythe Machine, Hale
Prepare Yourself, Moments

1/2 Sur la route du diocèse de Saint-Hyacinthe

Créé en 1852 par le bienheureux pape Pie IX, le diocèse de Saint-Hyacinthe longe le fleuve Saint-Laurent et la rivière Richelieu de Beloeil à Sorel en passant par Bromont et Granby. Nommé par le pape François le 29 juin 2017, Mgr Christian Rodembourg, évêque du diocèse, a fait de la tendresse de Dieu, le critère suprême de son action pastorale. Membre de la société de vie apostolique des missionnaires des saints apôtres, Mgr Rodembourg s’appuie sur une riche expérience professionnelle et pastorale qui, élevée par la Grâce, est à la hauteur de l’histoire de sainteté de son église particulière. Dans cette émission de « Sur la route des diocèses », nous partons à la rencontre des différents visages qui composent le peuple de Dieu de cette région du Québec.
Musique:
-Brave New World instrumental// Artiste: Fantoms
-Coming Home//Artiste : Gold Coast
-I Never Left You//Artiste : Stephen Keech
-Lost Kingdom// Artiste : Outside The Sky
-Woven//Artiste: Be Still The Earth

Sur la route du diocèse de Saint-Jean-Longueuil

Dans cette épisode de Sur la route des diocèses, Francis Denis part à la découverte du diocèse de Saint-Jean-Longueuil. Créé le 9 juin 1933 par le pape Pie XI, ce diocèse s’étend entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière Richelieu. Ayant pour devise « Qu’ils soient un en nous » (Jn 17,21), ce diocèse est toujours fidèle à cette exhortation du Seigneur à voir dans la Trinité le modèle et le lien de l’unité des chrétiens. Installé le 28 octobre 2010, Mgr Lionel Gendron p.s.s., 5e évêque du lieu, est au service des quelques 600 000 catholiques présents sur son territoire. Que ce soit par son souci d’une éducation pour tous, sa présence constante auprès des plus pauvres, la place centrale qu’il réserve au charisme propre de la jeunesse ou par son approche globale qui rassemble tous les âges de la vie, le diocèse de Saint-Jean-Longueuil est un exemple d’une église en marche, à l’écoute des besoins des hommes et des femmes de notre temps.

Sur la route du diocèse de Chicoutimi (2e partie)

Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses », Francis Denis vous présente la deuxième partie de son escale dans le diocèse de Chicoutimi à la rencontre de ces visages qui forment le peuple de Dieu dans cette région du Québec. Après avoir retracé les différentes étapes de l’histoire de ce diocèse, Francis Denis nous fait découvrir les services pastoraux qui parsèment son territoire. Que ce soit par sa présence paroissiale auprès des peuples autochtones, ses sanctuaires, son engagement social ou sa présence auprès des jeunes, le diocèse de Chicoutimi est pleinement engagé et disponible aux motions de l’Esprit Saint qui ne cessent de surprendre.

Sur la route du diocèse de Chicoutimi (1ère partie)

Fondé en 1878 par le pape Léon XIII, le diocèse de Chicoutimi se déploie sur plus de 100 000 km. Longeant le Fjord du Saguenay de Sagar à Jonquière et couvrant l’ensemble du territoire du Lac Saint-Jean d’Alma à Dolbeau-Mistassini en passant par Roberval-Saint-Félicien, l’Église au Saguenay-Lac-St-Jean célèbre cette année son 140e anniversaire. Nommé par le pape François le 18 novembre 2017, Mgr René Guay se dépense depuis, corps et âme, au service des 275 000 âmes qui lui sont confiées. Conscient des nombreux défis auxquels fait face son Église particulière, il n’en demeure pas moins à l’écoute de la Parole de Dieu et soucieux de l’urgence d’annoncer « la Bonne Nouvelle aux pauvres ». Dans cet épisode de « Sur la Route des diocèses », Francis Denis part à la découverte des racines de ce diocèse et des différentes communautés religieuses qui, par leur foi et leur dévouement, ont joué un rôle clef dans l’établissement de la société dans ce coin de pays.    De cette communauté qui, depuis ses origines, est pleinement consciente que « La volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté » (Première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens, 4,3).

Église en Sortie 25 janvier 2019


Cette semaine à Église en Sortie, on s’entretient avec l’historienne Émilie Guilbeault-Cayer sur son plus récent livre « Les Sœurs de la Charité de Saint-Louis en Amérique ». On vous présente un reportage sur l’Ermitage Saint-Antoine du Lac Bouchette au Saguenay-Lac-St-Jean. Dans la troisième partie d’émission, Francis Denis reçoit l’historien Gilles Gallichan pour parler de son ouvrage intitulé « L’église Saint-Charles de Limoilou, Témoin d’histoire et chantier d’avenir ».

Église en Sortie 14 décembre 2018

Cette semaine à Église en Sortie, Francis Denis reçoit sœur Marise, de la communauté des sœurs missionnaires de la charité de mère Térésa, avec qui il s’entretient de spiritualité et du soin à donner aux plus pauvres d’entre les pauvres. On vous présente un reportage sur la célébration eucharistique en la cathédrale Saint-François-Xavier soulignant le 140e anniversaire de fondation du Diocèse de Chicoutimi. Dans la troisième partie de l’émission, on vous présente une entrevue avec l’historien Charles-Philippe Courtois sur son récent livre Lionel Groulx : Le penseur le plus influent de l’histoire du Québec.

Sur la route du diocèse de Mont-Laurier

Fondé en 1913, le diocèse de Mont-Laurier s’étend sur près de 20 000 km englobant les régions aussi variées que la Haute Gatineau, La Lièvre et les Laurentides. Établie entre forêts, lac et montagnes, de Sainte-Agathes-des-Monts à Maniwaki en passant par Mont-Tremblant et Nominingue, l’Église à Mont-Laurier fêtait récemment son 100e anniversaire. Nommé par le pape Benoît XVI le 2 février 2012, Mgr Paul Lortie se dépense depuis corps et âme au service des 97 000 âmes qui lui sont confiées. Conscient des nombreux défis auxquels fait face son Église particulière, il n’en demeure pas moins confiant de la présence indéfectible de Dieu et de la protection de Marie où il est assuré de toujours pouvoir trouver refuge. Dans cet épisode de « Sur la Route des diocèses », nous partons à la découverte de cette communauté pleinement consciente de l’urgence missionnaire telle présentée par le pape François.

Discours du pape François avec les autorités civiles et politiques d’Estonie

Vous trouverez ci-dessous le discours du pape François avec les autorités civiles et politiques d’Estonie. Sur la photo, le pape François en compagnie de la présidente Kersti Kaljulaid (photo CNS: Paul Haring):

Distingués Membres du Corps Diplomatique
Excellences, Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureux d’être parmi vous, ici à Tallinn, la capitale la plus septentrionale que le Seigneur m’ait donné de visiter. Je vous remercie, Madame la Présidente, pour vos paroles de bienvenue et pour l’opportunité de rencontrer les représentants de ce peuple d’Estonie. Je sais que parmi vous, il y a aussi une délégation des secteurs de la société civile et du monde de la culture, ce qui me permet d’exprimer mon désir de connaître un peu plus votre culture, surtout cette capacité d’endurance qui vous a permis de recommencer face à de nombreuses situations d’adversité.

Depuis des siècles ces terres sont appelées ‘‘Terre de Marie’’, Maajamaa. Un nom qui non seulement appartient à votre histoire, mais aussi fait partie de votre culture. Penser à Marie évoque en moi deux mots : mémoire et fécondité. Elle est la femme de la mémoire, qui garde tout ce qu’elle vit, comme un trésor, dans son cœur (Lc 2, 19) ; et elle est la mère féconde qui donne la vie à son Fils. Voilà pourquoi j’aime penser à l’Estonie ‘‘comme à une terre de mémoire et de fécondité.

Terre de mémoire

Votre peuple a dû supporter, à diverses époques historiques, de durs moments de souffrance et de tribulations : des luttes pour la liberté et pour l’indépendance qui ont toujours été remises en cause ou menacées. Cependant, au cours de cette dernière période d’un peu plus de 25 ans – où vous êtes rentrés à part entière dans la famille des nations – la société estonienne a fait des ‘‘pas de géant’’ et votre pays, même en étant petit, se trouve parmi les premiers, selon les indicateurs de développement, par sa capacité d’innovation, sans compter qu’il révèle un niveau élevé de liberté de presse, de démocratie et de liberté politique. En outre, vous avez renforcé les liens de coopération et d’amitié avec divers pays. En considérant votre passé et votre présent, nous trouvons des motifs de regarder l’avenir avec espérance, face aux nouveaux défis qui se présentent à vous. Être terre de mémoire signifie savoir se souvenir que le niveau auquel vous êtes parvenus aujourd’hui est dû à l’effort, au travail, à l’esprit et à la foi de vos ancêtres. Cultiver la mémoire reconnaissante permet de rapporter tous les résultats dont vous jouissez aujourd’hui à une histoire d’hommes et de femmes qui ont combattu pour rendre possible cette liberté, et qui à son tour vous place devant le défi de leur rendre hommage en ouvrant des voies pour ceux qui arriveront après.

Terre de fécondité

Comme je l’ai souligné au début de mon ministère d’Évêque de Rome, « l’humanité vit en ce moment un tournant historique que nous pouvons voir dans les progrès qui se produisent dans différents domaines. On doit louer les succès qui contribuent au bien-être des personnes » (Exhort. Ap. Evangelii gaudium, n. 52) ; cependant, il faut rappeler avec insistance que le bien-être n’est pas toujours synonyme de vivre bien.

L’une des conséquences que nous pouvons observer dans nos sociétés technocratiques, c’est la perte du sens de la vie, de la joie de vivre et, donc, une extinction lente et silencieuse de la capacité d’émerveillement, qui plonge souvent les gens dans une lassitude existentielle. La conscience d’appartenance et de lutte pour les autres, d’enracinement dans un peuple, dans une culture, dans une famille, peut se perdre peu à peu en privant les plus jeunes – en particulier – de racines à partir desquelles on construit son présent et son avenir, car on les prive de la capacité de rêver, de risquer, de créer. Mettre toute sa ‘‘confiance’’ dans le progrès technologique comme unique voie possible de développement peut causer la perte de la capacité de créer des liens interpersonnels, intergénérationnels et interculturels. Bref, ce tissu vital si important pour se sentir faire partie l’un de l’autre et partie prenante d’un projet commun dans le sens le plus large du terme. Par conséquent, l’une des responsabilités les importantes que nous ayons, nous qui assumons une charge sociale, politique, éducative, religieuse, se trouve précisément dans la manière dont nous devenons des artisans de liens.

Une terre féconde demande des environnements dans lesquels il faut enraciner et créer un réseau à même de faire en sorte que les membres des communautés se sentent ‘‘à la maison’’. Il n’y a pas pire aliénation que de faire l’expérience de ne pas avoir de racines, de n’appartenir à personne.

Une terre sera féconde, un peuple portera des fruits et sera en mesure de générer l’avenir uniquement dans la mesure où il donne vie à des relations d’appartenance entre ses membres, dans la mesure où il crée des liens d’intégration entre les générations et les diverses communautés qui le composent ; et également dans la mesure où il rompt les spirales qui embrouillent les sens, en nous éloignant toujours les uns des autres. Dans cet effort, chers amis, je veux vous assurer que vous pouvez toujours compter sur le soutien et sur l’aide de l’Église catholique, une petite communauté parmi vous, mais très désireuse de contribuer à la fécondité de cette terre.

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs, je vous remercie pour l’accueil et pour l’hospitalité. Que le Seigneur vous bénisse vous et votre bien-aimé peuple estonien. De manière spéciale, qu’il bénisse les personnes âgées et les jeunes afin que, gardant la mémoire et en l’assumant, ils fassent de cette terre un modèle de fécondité.

[01443-FR.01] [Texte original: Italien]

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