Discours du Pape aux cardinaux du Brésil et évêques de la région

Francis-bishops-croppedAujourd’hui au cours du déjeuner avec les cardinaux du Brésil et les évêques de la région, le Pape a fait ce discours dont voici la version intégrale:

Chers frères,

Comme il est bon et beau de me trouver ici avec vous, Évêques du Brésil !Merci d’être venus, et permettez-moi de vous parler comme à des amis, c’est pourquoi je préfère vous parler en espagnol pour pouvoir mieux exprimer ce j’ai dans mon coeur. Je vous prie de m’en excuser !
Nous sommes réunis un peu à l’écart, dans ce lieu préparé par notre frère Mgr Orani, pour demeurer seuls et pouvoir parler coeur à coeur, comme Pasteurs auxquels Dieu a confié son Troupeau. Dans les rues de Rio, des jeunes du monde entier et tant d’autres multitudes nous attendent, ayant besoin d’être rejoints par le regard miséricordieux du Christ Bon Pasteur, que nous sommes appelés à rendre présent. Réjouissons-nous donc de ce moment de repos, de partage, de vraie fraternité.
En commençant par la Présidence de la Conférence épiscopale et par l’Archevêque de Rio de Janeiro, je veux vous embrasser tous et chacun, spécialement les évêques émérites.
Plus qu’un discours formel, je veux partager avec vous quelques réflexions.
La première m’est venue à l’esprit quand j’ai visité le sanctuaire d’Aparecida. Là, aux pieds de la statue de l’Immaculée Conception, j’ai prié pour vous, pour vos Églises, pour vos prêtres, religieux et religieuses, pour vos séminaristes, pour les laïcs et leurs familles et, de manière particulière pour les jeunes et les anciens, les deux sont l’espérance d’un peuple ; les jeunes, parce qu’ils portent la force, l’illusion, l’espérance de l’avenir ; les anciens, parce qu’ils sont la mémoire, la sagesse d’un peuple. [Read more…]

«Disciples avant de faire des disciples.. »

Valery GirishakaPlus de mille canadiens sont en route vers Rio de Janeiro. Certains écriront ce qu’ils attendent et découvrent. Pour commencer c’est le chef du groupe de la paroisse Saint Thomas d’Aquin à Edmonton en Alberta, Valéry qui partage comment ils se sont préparés:

« À l’automne 2012 mon groupe et moi avons commencé les préparatifs pour les JMJ (Journée Mondiale de la Jeunesse). Étant chef du groupe j’avais commencé quelques temps avant ça de préparer… ben la préparation!
De l’expérience de mes précédentes JMJ (Madrid 2011 et Sydney 2008), je savais que la préparation la plus difficile serait celle spirituelle. C’est tellement plus facile de se préparer financièrement, au moins on voit les résultats tout de suite et on sait s’ils sont négatifs ou positifs! Alors qu’avec le spirituel, il faut un peu plus (BEAUCOUP!) de patience. Je me dis que c’est un peu normal, d’un côté on essaie de changer un compte bancaire alors que de l’autre c’est tout un être que l’on transforme! Quoi qu’il en soit, mon groupe et moi… je devrais dire quelques mots sur les pèlerins qui m’accompagnent à Rio de Janeiro… Alors, on est un groupe de 14 jeunes, pour la plupart on est des étudiants d’université. On est paroissiens à la Paroisse Saint Thomas d’Aquin à Edmonton en Alberta. Pour la moitié du groupe, le pèlerinage au Brésil sera leur première expérience des JMJ, ils ont quand même vraiment hâte et je pense que l’enthousiasme des vétérans y est pour quelque chose…
Donc je disais qu’avec le groupe nous avons commencé notre préparation en établissant des thèmes de réflexions inspirés du thème des JMJ : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples (Mt 28 :19) ». En examinant cette invitation du Christ, il me semblait vraiment important de comprendre ce que c’est qu’un disciple avant de tenter d’en « faire ». C’est ainsi qu’en regardant les disciples de Jésus et leur cheminement nous avons tenté de faire de nous des disciples ou plutôt nous nous sommes laissés transformer en disciples du Christ. Le thème des JMJ a un aspect fortement lié à l’action mais il est important d’y reconnaitre aussi un aspect passif, un moment où l’on prend un pas de recul et l’on observe l’action du Saint Esprit. Une action qui se fait à la fois en nous et dans notre interlocuteur. C’est cet aspect que comme groupe nous avons tenté de comprendre tout au long de ces mois de préparations. Avec les JMJ qui approchent à grand pas, on verra bien si cela aura été utile.

Je suis quand même confiant que les JMJ vont nous transformer d’une manière ou d’une autre. À travers mon expérience à Madrid et à Sydney j’ai remarqué que les JMJ ne sont semblables à aucun autre voyage. C’est pour cela que j’insiste à utiliser le terme de pèlerinage en parlant des JMJ. Parce que les JMJ ne sont pas un voyage de relaxation (loin de là !), ce n’est pas non plus un voyage missionnaire car on n’apporte pas vraiment quelque chose dans le pays on l’on va. Les JMJ sont plutôt semblables à un pèlerinage car on y va vraiment pour se laisser transformer par tout ce qu’on y rencontre; les bonnes comme les mauvaises expériences. Mais la transformation ne se fera que si l’on veut bien la laisser se produire.
Et comme tout pèlerinage, il commence par une messe d’envoi! C’est la prochaine étape pour notre groupe. Nous avons terminé notre collecte d’argent et maintenant on s’apprête à dire au revoir à notre communauté. Les membres de notre communauté ont été d’une grande aide. Ils nous ont appuyés par leurs prières et leurs généreux dons et nous sommes tous énormément reconnaissants de leur appui! Certains paroissiens ont inscrit leurs intentions de prière dans un carnet que nous emporterons avec nous au Brésil, de cette manière ils feront un peu partie du pèlerinage.
J’ai vraiment hâte d’y être !
Union de prières… »

 

Vivre à Dieu seul

En cette fête de St Benoît, voici l’hymne composée par S. Marie-Pierre pour vivre cette journée d’été en communion avec la famille bénédictine.
Bonne méditation

Vivre à Dieu seul
Et se tenir en sa présence,
Tout quitter pour atteindre la paix,
Choisir le silence
Pour saisir la Parole,
Pour être ce disciple aux aguets
D’un mot, d’un ordre…

Fuir au désert,
Mais rassembler dans la louange,
Consentir à toujours commencer,
Traduire en patience
Le désir du Royaume,
Pouvoir être trahi sans cesser
De croire aux hommes…

Voir l’univers
À sa mesure véritable,
L’univers comme un point lumineux,
Léger grain de sable
Que l’amour transfigure,
Savoir que toute chose est en Dieu
Précieuse et pure…

Craindre sans peur,
Dans l’abandon de tout son être,
N’avoir rien de plus cher que le Christ,
Servir le seul Maître
Dont le joug rende libre :
Ainsi, dans la douceur de l’Esprit,
Benoît se livre.
CFC (s. Marie-Pierre)

Homélie du pape François aux 6000 séminaristes et novices

Le pape François a présidé la messe en presence de 6000  séminaristes et des novices venus  pour le pèlerinage dans le cadre de l’Année de la foi, ce dimanche matin, en la basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, le Pape a parlé de l’abondance de l’amour de Dieu, la « cascade de tendresse » que Dieu déverse sur les siens. La mission c’est d’apporter cette tendresse et cette consolation au Peuple de Dieu. Voici son homélie:

« Chers frères et sœurs,

J’ai déjà eu hier la joie de vous rencontrer, et aujourd’hui notre fête est encore plus grande parce que nous nous retrouvons pour l’Eucharistie, le jour du Seigneur. Vous êtes séminaristes, novices, jeunes en cheminement vocationnel, venant de toutes les parties du monde : vous représentez la jeunesse de l’Eglise ! Si l’Eglise est l’Epouse du Christ, dans un certain sens vous représentez le moment des fiançailles, le printemps de la vocation, la saison de la découverte, de la vérification, de la formation. Et c’est une saison très belle dans laquelle sont jetées les bases de l’avenir. Merci d’être venus.

Aujourd’hui la parole de Dieu nous parle de la mission. D’où naît la mission ? La réponse est simple : elle naît d’un appel, l’appel du Seigneur ; et celui qui est appelé l’est pour être envoyé. Quel doit être le style de celui qui est envoyé ? Quels sont les points de repère de la mission chrétienne ? Les lectures que nous avons écoutées nous en suggèrent trois : la joie de la consolation, la croix et la prière.

1. Le premier élément : la joie de la consolation. Le prophète Isaïe s’adresse à un peuple qui a traversé la période sombre de l’exil, qui a subi une épreuve très dure ; mais maintenant est venu pour Jérusalem le temps de la consolation; la tristesse et la peur doivent céder la place à la joie : « Réjouissez-vous… exultez… soyez pleins d’allégresse », dit le prophète (66, 10). C’est une grande invitation à la joie. Pourquoi ? Quel est le motif de cette invitation à la joie ? Parce que le Seigneur répandra sur la Cité sainte et ses habitants une « cascade » de consolations, – une « cascade » de consolation, ainsi, pleins de consolation -, une cascade de tendresse maternelle : « Vous serez portés dans les bras et caressés sur les genoux»: quand la maman prend l’enfant sur les genoux et le caresse, c’est ainsi que le Seigneur fera avec nous et fait avec nous. Voilà la « cascade » de tendresse qui nous donne tant de consolation. « De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai » (v. 12-13). Tout chrétien, surtout nous, est appelé à porter ce message d’espérance qui donne sérénité et joie : la consolation de Dieu, sa tendresse pour tous. Mais nous ne pouvons pas en être porteur si nous ne faisons pas nous-mêmes en premier l’expérience de la joie d’être consolés par Lui, d’être aimés de Lui. [Read more…]

Une heure avec Thérèse de Lisieux

Michel Pascal auteur et metteur en scène de la pièce Sainte Thérèse nous partage avec l’actrice Bénédicte Choisnet en tournée au Canada, sa passion pour cette jeune carmélite.

Comment sa vie et ses écrits touchent les cœurs des gens de toutes confessions.

Sainte Thérèse sera jouée à la Chapelle du Bon Secours à Montréal  durant l’été

Samedi 29 juin 19h30, 23h30 – lundi 1er juillet 19h35, 23h35  – Mardi 2 juillet 12h30

Homélie du pape François sur l’Évangile de la Vie

Ce matin,  en cette Année de la foi, le pape François a présidé la messe pour la Journée « Evangelium Vitae », devant des milliers de pelerins, place Saint-Pierre. Il a insisté sur la place importante de l’Esprit-Saint dans la vie de tout chrétien.  Dieu nous montre le chemin de la vie.
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Voici son homélie :

Chers frères et sœurs,
Cette célébration a un très beau nom : l’Évangile de la Vie. Avec cette Eucharistie en l’Année de la foi, nous voulons rendre grâce au Seigneur pour le don de la vie, dans toutes ses manifestations ; et en même temps, nous voulons annoncer l’Évangile de la Vie.
En partant de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, je voudrais vous proposer trois points simples de méditation pour notre foi : d’abord, la Bible nous révèle le Dieu Vivant, le Dieu qui est Vie, et source de la vie ; en second lieu, Jésus-Christ donne la vie, et l’Esprit-Saint nous maintient dans la vie ; troisièmement, suivre le chemin de Dieu conduit à la vie, tandis que suivre les idoles conduit à la mort.
1. La première lecture, tirée du Second livre de Samuel, nous parle de vie et de mort. Le roi David veut cacher l’adultère commis avec la femme d’Urie le Hittite, un soldat de son armée, et pour faire cela, il ordonne de placer Urie en première ligne pour qu’il soit tué dans la bataille. La Bible nous montre le drame humain dans toute sa réalité, le bien et le mal, les passions, le péché et ses conséquences. Quand l’homme veut s’affirmer soi-même, s’enfermant dans son égoïsme et se mettant à la place de Dieu, il finit par semer la mort. L’adultère du roi David en est un exemple. Et l’égoïsme porte au mensonge, par lequel on cherche à tromper soi-même et le prochain. Mais Dieu, on ne peut le tromper, et nous avons entendu comment le prophète dit à David : tu as fait ce qui est mal aux yeux de Dieu (cf. 2S 12,9). Le roi est mis en face de ses œuvres de mort – en vérité ce qu’il a fait est une œuvre de mort, et non de vie -, il comprend et demande pardon : « J’ai péché contre le Seigneur ! » (v.13), et le Dieu miséricordieux qui veut la vie et qui toujours nous pardonne, lui pardonne, lui rend la vie ; le prophète lui dit : « Le Seigneur a pardonné ton péché : tu ne mourras pas ». [Read more…]

Pièce de théâtre Sainte Thérèse Montréal et Toronto

Une premiere en Amérique du Nord cette fin de semaine la pièce de théâtre Sainte Thérèse de Michel Pascal sera jouée

samedi  15  juin  l’Oratoire St Joseph de Montréal

dimanche 16 juinla paroisse du Sacré-Coeur de Toronto

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Méditation du pape François lors de la conclusion du mois de Marie

A la fin de la récitation du chapelet, le Pape a prononcé cette méditation. La voici:

« Chers frères et sœurs,

Ce soir, nous avons prié le chapelet ensemble ; nous avons parcouru à nouveau quelques événements du chemin de Jésus, de notre salut, et nous l’avons fait avec celle qui est notre Mère, Marie, celle qui nous guide d’une main sûre vers son fils Jésus. Toujours, Marie nous conduit à Jésus.

Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge marie à sa cousine Elisabeth. Je voudrais méditer avec vous ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec beaucoup de réalisme, d’humanité, de sens du concret.

Trois mots résument le comportement de Marie : écoute, décision, action ; ce sont des mots qui indiquent une route pour nous aussi devant ce que le Seigneur nous demande dans notre vie.

1. L’écoute. Marie se rend chez sa cousine Elisabeth. D’où lui vient ce geste ? D’une parole de l’ange de Dieu : « Et voici qu’Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse » (Lc 1,36). Marie sait écouter Dieu. Attention ! il ne s’agit pas simplement d’ « entendre » superficiellement, mais c’est une « écoute » faite d’attention, d’accueil, de disponibilité envers Dieu. Ce n’est pas la manière distraite que nous avons souvent de nous mettre devant le Seigneur ou les autres : nous entendons ce qu’ils disent, mais nous n’écoutons pas vraiment.

Marie est attentive à Dieu, elle écoute Dieu. Mais Marie écoute aussi les faits, c’est-à-dire qu’elle lit les événements de sa vie, elle est attentive à la réalité concrète et elle ne s’arrête pas à la superficie des choses, mais elle va en profondeur pour en saisir la signification. Sa cousine, Elisabeth, qui est déjà âgée, attend un enfant : voilà le fait. Mais Marie est attentive à sa signification, elle sait la saisir : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1,37). [Read more…]

10e prière extraordinaire de toutes les Églises à Jérusalem

Ce samedi à Jérusalem l’église syriaque orthodoxe organise la 10ème prière extraordinaire de toutes les Églises.

C’est une grande prière d’intercession pour la paix.
Nous la diffuserons sur nos ondes  à 13h30

Homélie du pape François lors de la messe de canonisations dimanche 12 mai

Lors de la messe de canonisation durant laquelle le pape François a canonisé deux religieuses latino-américaines de la première moitié du 20e siècle  :

D’abord la première sainte de Colombie Sr Laura Montoya Upegui morte en 1949, qui a fondé la Congrégation des Missionnaires de Marie Immaculée et de Sainte Catherine de Sienne. Appelée Madre Laura elle a œuvré auprès des autochtones en respectant leur culture.

Sr María Guadeloupe García Zavala, morte en 1963, est la deuxième sainte mexicaine et cofondatrice des servantes de sainte Marguerite Marie et des pauvres. Infirmière, elle a été au service des malades et des abandonnés. Durant les persécutions envers l’église catholique dans les années 1920, cette religieuse appelée Madre Lupita a caché de prêtres dans son hôpital leur sauvant la vie.

ainsi qu’Antonio Primaldo martyr avec ses quelque 800 compagnons, tués en 1480 par les Turcs à Otrante, en Italie. Après la chute d’Otrante, ils avaient refusé de se convertir à l’islam.

Voici son homélie dans son intégralité:
« Chers frères et soeurs,

En ce VIIe dimanche du temps de Pâques, nous sommes rassemblés avec pour célébrer une fête de la sainteté. Nous rendons grâce à Dieu qui a fait resplendir sa gloire, la gloire de l’Amour, sur les Martyrs d’Orante, sur Mère Laura Montoya et sur Mère María Guadalupe García Zavala. Je vous salue tous, vous qui êtes venus pour cette fête – d’Italie, de Colombie, du Mexique et d’autres pays – et je vous en remercie! Nous voulons regarder vers les nouveaux saints à la lumière de la Parole de Dieu qui a été proclamée. Une parole qui nous a invités à la fidélité au Christ, même jusqu’au martyre; elle nous a rappelé l’urgence et la beauté d’apporter à tous le Christ et son Evangile; elle nous a parlé du témoignage de la charité, sans lequel même le martyre et la mission perdent leur saveur chrétienne. [Read more…]

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