Les intentions du Pape en janvier 2024

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape François.

Pour le mois de janvier, nous prions avec le Pape pour le don de la diversité au sein de l’Église :

Prions pour que l’Esprit nous aide à reconnaître les divers charismes dans la communauté chrétienne et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l’Église catholique.

Écoutez également la Video du Pape sur les intentions de janvier.

Nous ne devons pas craindre la diversité des charismes au sein de l’Église. Au contraire, nous devrions nous réjouir de vivre cette diversité.

Au sein des premières communautés chrétiennes, la diversité et l’unité étaient déjà très présentes et dans une tension qui devait être résolue à un niveau supérieur.

Plus encore. Pour avancer sur le chemin de la foi, nous avons également besoin du dialogue œcuménique avec nos frères et sœurs des autres confessions et communautés chrétiennes.  

Non pas comme quelque chose qui nous déroute ou nous dérange, mais comme un don que Dieu fait à la communauté chrétienne afin qu’elle puisse grandir comme un seul corps, le corps du Christ.

Pensons, par exemple, aux Églises orientales. Elles ont leurs propres traditions, leurs propres rites liturgiques qui les caractérisent, mais elles maintiennent l’unité de la foi, la renforcent et ne la divisent pas.

Si nous sommes guidés par l’Esprit Saint, la richesse, la variété et la diversité ne mènent jamais au conflit. 

L’Esprit nous rappelle que nous sommes avant tout les enfants bien-aimés de Dieu. Tous égaux dans l’amour de Dieu et tous différents.

Prions pour que l’Esprit nous aide à reconnaître les divers charismes dans la communauté chrétienne et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l’Église catholique.

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner l’intention de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Dieu, notre Père, je t’offre toute ma journée.

Je t’offre mes prières, pensées,
paroles, actions, joies
et souffrances en union avec
ton Fils Jésus-Christ
qui continue à s’offrir à toi
dans l’Eucharistie pour le salut du monde.

Que l’Esprit Saint
qui a guidé Jésus,
soit mon guide et ma force
aujourd’hui pour que je puisse témoigner de ton amour.

Avec Marie,
la mère du Seigneur et de l’Église,
je prie spécialement aux intentions
que le Saint-Père recommande
à la prière de tous les fidèles pour ce mois.

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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Les intentions du Pape pour le mois de décembre 2023

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape François.

Pour le mois de décembre, nous prions avec le Pape pour les personnes en situation de handicap :

Prions afin que les personnes en situation de handicap bénéficient de l’attention de la société et que les institutions promeuvent des programmes d’inclusion pour leur participation active.

Écoutez également la Video du Pape sur les intentions de décembre.

Parmi les plus vulnérables d’entre nous, figurent les personnes en situation de handicap.
Certaines d’entre elles souffrent rejet fondé sur l’ignorance o sur des préjugés, ce qui les conduit à être marginalisées.
Les institutions civiles doivent soutenir leurs projets en leur donnant accès à l’éducation, à un emploi et à des espaces où exprimer leur créativité.
Il faut des programmes et des initiatives qui favorisent l’inclusion.
Nous avons surtout besoin de grands cœurs qui aient la volonté de les accompagner.
Nous devons changer un peu notre mentalité pour nous ouvrir aux contributions et aux talents de ces personnes aux capacités différentes, aussi bien dans la société que dans la vie de l’Église.
Ainsi, créer une paroisse pleinement accessible ne signifie pas seulement supprimer les barrières physiques, mais également assumer le fait que nous devons cesser de parler d’ « eux » et commencer à parler de « nous ».
Prions afin que les personnes en situation de handicap bénéficient de l’attention de la société et que les institutions promeuvent des programmes d’inclusion pour leur participation active.

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner l’intention de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Dieu, notre Père, je t’offre toute ma journée.

Je t’offre mes prières, pensées,
paroles, actions, joies
et souffrances en union avec
ton Fils Jésus-Christ
qui continue à s’offrir à toi
dans l’Eucharistie pour le salut du monde.

Que l’Esprit Saint
qui a guidé Jésus,
soit mon guide et ma force
aujourd’hui pour que je puisse témoigner de ton amour.

Avec Marie,
la mère du Seigneur et de l’Église,
je prie spécialement aux intentions
que le Saint-Père recommande
à la prière de tous les fidèles pour ce mois.

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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Les intentions du Pape en août 2023

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape François.

Pour le mois de août, nous prions avec le Pape pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. :

Prions afin que les Journées Mondiales de la Jeunesse à Lisbonne aident les jeunes à se mettre en chemin, en témoignant de l’Évangile par leur vie.

Écoutez également la Video du Pape sur les intentions de août.

Quand je vais à l’église, dans mon quartier, je ne vois que des personnes âgées. Est-ce que maintenant l’Église n’est faite que pour les personnes âgées ? 

L’Église n’est pas un club pour le troisième âge, pas plus qu’un club de jeunes. Si elle devient un club de personnes âgées, elle mourra. Saint Jean-Paul II a déclaré que si l’on vit avec des jeunes, on devient jeune, et l’Église a besoin de jeunes pour ne pas vieillir.

Cher Pape François, pourquoi avez-vous choisi comme devise de ces JMJ « Marie se leva, et s’en alla en hâte » ?

Parce que Marie, dès qu’elle sait qu’elle va être la mère de Dieu, ne reste pas là à se faire un selfie ou à se vanter. La première chose qu’elle fait, c’est de s’élancer, en toute hâte, pour servir et pour aider. Vous aussi vous devez apprendre, comme elle l’a fait, à vous mettre en chemin pour aider les autres.

Qu’attendez-vous des JMJ de Lisbonne ?

J’aimerais voir à Lisbonne un germe du monde de demain. Un monde où l’amour est au centre, où nous pouvons nous sentir frères et sœurs. Nous sommes en guerre et nous avons tous besoin d’autre chose. D’un monde qui ne craint pas de témoigner de l’Évangile. Un monde où il y a de la joie, parce que si nous, chrétiens, n’avons pas de joie, nous ne sommes pas crédibles et personne ne nous croit.

Prions afin que les Journées Mondiales de la Jeunesse de Lisbonne nous aident, nous les jeunes, à nous mettre en chemin, en témoignant de l’Évangile par notre propre vie.

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner l’intention de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Dieu, notre Père, je t’offre toute ma journée.

Je t’offre mes prières, pensées,
paroles, actions, joies
et souffrances en union avec
ton Fils Jésus-Christ
qui continue à s’offrir à toi
dans l’Eucharistie pour le salut du monde.

Que l’Esprit Saint
qui a guidé Jésus,
soit mon guide et ma force
aujourd’hui pour que je puisse témoigner de ton amour.

Avec Marie,
la mère du Seigneur et de l’Église,
je prie spécialement aux intentions
que le Saint-Père recommande
à la prière de tous les fidèles pour ce mois.

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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Homélie du pape François lors de la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

 

Le dimanche 23 juillet 2023, 16e dimanche du temps ordinaire, le pape François a prononcé l’homélie de la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées en la basilique Saint-Pierre.

Voici le texte intégral de l’homélie :

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées
16e dimanche du temps ordinaire
Dimanche, 23 juillet 2023

Pour nous parler du royaume de Dieu, Jésus utilise des paraboles. Il raconte des histoires simples qui touchent le cœur de celui qui écoute. Ce langage rempli d’images ressemble à celui que les grands-parents utilisent souvent avec leurs petits-enfants, peut-être en les prenant sur leurs genoux : ils transmettent de cette manière une sagesse importante pour la vie. En pensant aux grands-parents et aux personnes âgées, racines dont les plus jeunes ont besoin pour devenir adultes, je voudrais relire les trois récits de l’Évangile d’aujourd’hui en partant d’un aspect qu’ils ont en commun : grandir ensemble.

Dans la première parabole, ce sont le bon grain et l’ivraie qui poussent ensemble, dans le même champ (cf. Mt 13, 24-30). C’est une image qui nous aide à faire une lecture réaliste : Dans l’histoire de l’humanité, comme dans la vie de chacun, coexistent ombres et lumières, amour et égoïsme. Le bien et le mal s’entremêlent au point d’apparaître inséparables. Cette approche réaliste nous aide à regarder l’histoire sans idéologies, sans optimismes stériles ni pessimismes néfastes. Le chrétien habité par l’espérance de Dieu n’est pas un pessimiste, mais il n’est pas non plus un naïf qui vit dans un monde de fables, qui fait semblant de ne pas voir le mal et qui dit que « tout va bien ». Non, le chrétien est réaliste : il sait qu’il y a du bon grain et de l’ivraie dans le monde, et il regarde en lui-même, reconnaissant que le mal ne vient pas seulement « de l’extérieur », que ce n’est pas toujours la faute des autres, qu’il n’y a pas besoin de « s’inventer » des ennemis à combattre pour éviter de faire la lumière en soi-même. Il se rend compte que le mal vient de l’intérieur, de la lutte intérieure que nous menons tous.

Mais la parabole nous pose une question : lorsque nous voyons le bon grain et l’ivraie coexister dans le monde, que devons-nous faire ? Comment devons-nous nous comporter ? Dans le récit, les serviteurs voudraient arracher l’ivraie immédiatement (cf. v. 28). Cette attitude est bien intentionnée, mais impulsive voire agressive. On s’illusionne sur le fait que l’on pourrait arracher le mal par ses propres forces pour faire la pureté. C’est une tentation qui revient souvent : une « société pure », une « Église pure » mais, pour atteindre cette pureté, l’on risque d’être impatient, intransigeant, voire violent à l’égard de ceux qui sont tombés dans l’erreur. Alors, avec l’ivraie, on arracherait aussi le bon grain et on empêcherait les gens de se frayer un chemin, de grandir, de changer. Écoutons plutôt ce que dit Jésus : « Laissez pousser ensemble le bon grain et l’ivraie jusqu’au moment de la moisson » (cf. Mt 13, 30). Qu’il est beau ce regard de Dieu, cette pédagogie miséricordieuse qui nous invite à être patient avec les autres, à accueillir – dans la famille, dans l’Église et dans la société – les fragilités, les retards et les limites : non pas pour s’y habituer avec résignation ni pour les justifier, mais pour apprendre à intervenir avec respect, en continuant à prendre soin du bon grain avec douceur et patience. En se rappelant toujours une chose : la purification du cœur et la victoire définitive sur le mal sont essentiellement l’œuvre de Dieu. Et nous, surmontant la tentation de séparer le bon grain de l’ivraie, nous sommes appelés à comprendre quels sont les manières et les moments les meilleurs pour agir.

Je pense aux personnes âgées et aux grands-parents, qui ont déjà parcouru un long chemin dans la vie et qui, s’ils regardent en arrière, voient beaucoup de belles choses qu’ils ont réussies à accomplir, mais aussi des défaites, des erreurs, des choses pour lesquelles – comme on dit –  « si c’était à refaire, je ne le referais pas ». Mais aujourd’hui, le Seigneur nous rejoint de sa douce parole qui nous invite à accueillir le mystère de la vie avec sérénité et patience, à Lui laisser le jugement, à ne pas vivre de regrets et de remords. Comme s’Il voulait nous dire : « Regardez le bon grain qui a germé sur le chemin de votre vie et faites-le grandir encore, en me confiant tout, à moi qui pardonne toujours : à la fin, le bien sera plus fort que le mal ». La vieillesse est un temps béni aussi pour cette raison: elle est la saison pour se réconcilier, pour regarder avec tendresse la lumière qui a progressé malgré les ombres, dans l’espérance confiante que le bon grain semé par Dieu l’emportera sur les mauvaises herbes avec lesquelles le démon a voulu infester notre cœur.

Voyons maintenant la deuxième parabole. Le Royaume des cieux, dit Jésus, est l’œuvre de Dieu qui agit silencieusement dans les trames de l’histoire, au point de paraître une chose petite et invisible, comme une minuscule graine de moutarde. Mais « quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches » (Mt 13, 32). Il en est ainsi également de notre vie, frères et sœurs : nous venons au monde petits, nous devenons adultes, puis âgés ; nous sommes au début une petite graine, puis nous nous nourrissons d’espérances, nous réalisons des projets et des rêves dont le plus beau est de devenir comme cet arbre qui ne vit pas pour lui-même mais pour faire de l’ombre à ceux qui le désirent et pour offrir un lieu à ceux qui veulent y construire leur nid. C’est ainsi que, dans cette parabole, le vieil arbre et les oiseaux grandissent ensemble.

Je pense aux grands-parents : qu’ils sont beaux ces arbres luxuriants sous lesquels les enfants et les petits-enfants font leur propre « nid », apprennent l’ambiance d’un foyer et connaissent la tendresse d’une étreinte. Il s’agit de grandir ensemble : l’arbre verdoyant et les petits qui ont besoin du nid, les grands-parents avec leurs enfants et leurs petits-enfants, les personnes âgées avec les plus jeunes. Frères et sœurs, nous avons besoin d’une nouvelle alliance entre les jeunes et les anciens, pour que la sève de ceux qui ont une longue expérience de la vie derrière eux irrigue les pousses d’espérance de ceux qui grandissent. Dans cet échange fécond, nous apprenons la beauté de la vie, nous créons une société fraternelle et, dans l’Église, nous permettons la rencontre et le dialogue entre la tradition et la nouveauté de l’Esprit.

Enfin, la troisième parabole, où le levain et la farine croissent ensemble (cf. Mt 13, 33). Ce mélange fait croître toute la pâte. Jésus utilise précisément le verbe « mélanger », qui rappelle cet art qui est « la mystique de vivre ensemble, de se mélanger, de se rencontrer, de se prendre dans les bras », et de « sortir de soi-même pour s’unir aux autres » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n. 87). Cela permet de vaincre les individualismes et les égoïsmes, et aide à générer un monde plus humain et plus fraternel. Aujourd’hui, la Parole de Dieu nous invite à veiller à ce que, dans nos vies et dans nos familles, nous ne marginalisions pas les personnes âgées. Veillons à ce que nos villes surpeuplées ne deviennent pas des  « concentrations de solitude » ; que la politique, appelée à pourvoir aux besoins des plus fragiles, n’oublie pas les personnes âgées, laissant le marché les reléguer au rang de « déchets improductifs ». Qu’à force de poursuivre à toute vitesse les mythes de l’efficacité et de la performance, nous ne devenions pas incapables de ralentir pour accompagner ceux qui peinent à suivre. De grâce, mélangeons-nous, grandissons ensemble.

Frères et sœurs, la Parole divine nous invite à ne pas nous séparer, à ne pas nous renfermer, à ne pas penser que nous pouvons y arriver seuls, mais à grandir ensemble. Écoutons-nous les uns les autres, dialoguons, soutenons-nous réciproquement. N’oublions pas les grands-parents et les personnes âgées : par une caresse de leur part, nous avons été relevés à maintes reprises, nous avons repris la route, nous nous sommes sentis aimés, nous avons été guéris intérieurement. Ils se sont sacrifiés pour nous et nous ne pouvons pas les retirer de l’agenda de nos priorités. Grandissons ensemble, avançons ensemble : que le Seigneur bénisse notre voyage.

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

Pourquoi tout simplement prier la Vierge Marie, notre mère, et de s’attacher à elle ?

Photo par Erik Mclean sur Pexels

Réciter le chapelet est une pratique approuvée par bien de Papes, et par Marie elle-même lors de ses apparitions à Fatima, au Portugal, en 1917. Notre mère Céleste est médiatrice et initiatrice pour qu’on puisse atteindre le salut de nos âmes, pour mieux comprendre les mystères et nous soucier des autres avec un cœur compatissant dans le respect d’une bonne évangélisation.

« Je vous salue, Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen. »

Le « Je vous salue Marie », est la prière de millions de catholiques à travers le monde, récitée dans plusieurs langues et répétée chaque jour à la Vierge Marie avec persévérance. Elle n’est qu’une partie de d’autres dévotions appelées « le rosaire » qui comprend plus de deux cents « Je vous salue Marie » et vingt « Notre Père ». En réalité, nous prions, chaque jour, le quart du chapelet qui est accompagné de cinq « mystères ».

Cette pratique est approuvée par beaucoup de Papes dans l’histoire de l’Église et de l’humanité. Dans six de ses apparitions à trois enfants, à Fatima au Portugal, en 1917 ; Marie, avait un message souvent qu’elle répétait au sujet du besoin de l’humanité de réciter le chapelet au quotidien ; et ce, pour que la paix règne dans le monde.

Certainement, la Sainte Vierge est capable de faire quelque chose pour nous, puisqu’elle est la mère de Dieu et la nôtre. Son intercession comme une mère « médiatrice » a plus de pouvoir pour Lui. Dieu ne lui refuse donc aucune demande. De ce fait, les prières des fidèles qui passent par elle, sont plus efficaces ! En plus d’être invoquée Médiatrice, dans l’Église catholique, Marie porte une variété de titres, tels qu’ : Avocate, de Secours, Bienfaitrice. Elle est présente à toute personne qui demande son aide. La dévotion mariale est très répandue à travers la planète.

 

Pourquoi s’attacher à Marie, notre mère ?

Marie est initiatrice et éducatrice ! Elle nous enseigne, nous ses enfants, à nous tenir loin du péché et de toute faiblesse, afin de gagner notre salut. De devenir plus respectueux du mystère et d’être plus unis par le cœur avec notre prochain.

Dans ses apparitions de Lourdes et de Fatima, la Vierge Marie insiste par ses messages répétés de prier pour les pécheurs, et pour ceux et celles qui sont loin de l’Église et surtout de Fils Jésus. Elle nous ouvre les yeux sur le souci des autres. Elle nous invite à aller vers l’autre et ne pas nous centrer sur nous-mêmes. Elle nous aide à comprendre l’infinité de la miséricorde divine et les mystères. La dévotion mariale nous rend plus aimables et plus compatissants envers les autres qui est un aspect important à prendre en considération dans la démarche d’évangélisation. Comment désirons-nous rapprocher nos semblables du Christ si nous présentons un visage fermé ou nous n’avons pas envie de nous adresser la parole ? 

 

Que disent les Papes sur le Rosaire ?

En voici quelques témoignages :

« Le Rosaire est la prière du chrétien qui avance sur le chemin de la foi à la suite de Jésus, précédé de la Vierge Marie. »
Pape Benoît XVI

« Le Rosaire m’a accompagné dans mes moments de joie et d’adversité, et je lui ai confié de nombreux intérêts, et j’y ai toujours trouvé un appui. Les événements réunis dans les mystères de la joie et de la douleur, de la gloire et de la lumière, nous font entrer dans une relation vivante avec Jésus à travers le cœur de Marie, sa mère !
Pape Jean-Paul II

« Le chapelet rose est l’école de la prière et de la foi. »
Pape François

« Le Rosaire est une prière simple et facile qui m’aide à redevenir enfant, et je n’en ai pas honte ! »
Pape Jean-Paul Ier

« Le Saint Rosaire est la gloire de l’Église catholique romaine, prenant son rang immédiatement après la Divine Liturgie et les Sacrements. »
Pape Jean 23

« Le Rosaire, par sa série de litanies répétées et contemplatives, nous fortifie dans l’espérance, nous confirme dans le Christ, et nous obtient la patience, la paix et la joie du ciel. »
Pape Paul VI

« Donnez-moi une armée qui prie le Rosaire, et je conquerai le monde avec elle. »
Pape Pie X

« Dites aux prêtres de prier beaucoup, dites-leur que le pape prie son chapelet tous les jours et qu’il considère que les jours où il ne prie pas son chapelet n’ont aucune valeur. »
Pape Pie XI

« Le Rosaire est la plus belle prière et la plus riche en bénédictions, parmi toutes les prières. C’est la prière la plus capable de toucher le cœur de la Mère de Dieu. Si vous désirez que la paix règne dans vos familles, priez le chapelet collectif. »
Pape Pie V

« Le Rosaire est le moyen le plus étonnant et le plus puissant pour détruire le péché et restaurer la grâce divine. »
Pape Grégoire XVI

Un bon mois de Marie à toutes et à tous !

Les intentions du Pape en février 2023

Rejoignez-nous en prière avec les intentions que nous confie le Pape François.

Pour le mois de février, nous prions avec le Pape pour les paroisses:

Prions pour que, en vivant une vraie communion, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.

Écoutez également la Video du Pape sur les intentions de février.

Parfois, je pense que nous devrions mettre un avis sur la porte des paroisses où il y aurait écrit « Entrée libre ».

Les paroisses doivent être des communautés proches, sans bureaucratie, centrées sur les personnes et où l’on peut trouver le don des sacrements.

Elles doivent redevenir des écoles de service et de générosité, avec leurs portes toujours ouvertes aussi bien à ceux qui sont exclus qu’à ceux qui sont inclus. À tous. 

Les paroisses ne sont pas des clubs qui donnent une certaine appartenance sociale à quelques privilégiés.

S’il vous plaît, soyons audacieux.

Repensons tous le style de nos communautés paroissiales.

Prions pour que, en mettant au centre de leur vie la communion des personnes, la communion ecclésiale, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.

 

Prière quotidienne

Vous pouvez accompagner l’intention de prière du Pape par cette prière d’offrande quotidienne:

Dieu, notre Père, je t’offre toute ma journée.

Je t’offre mes prières, pensées,
paroles, actions, joies
et souffrances en union avec
ton Fils Jésus-Christ
qui continue à s’offrir à toi
dans l’Eucharistie pour le salut du monde.

Que l’Esprit Saint
qui a guidé Jésus,
soit mon guide et ma force
aujourd’hui pour que je puisse témoigner de ton amour.

Avec Marie,
la mère du Seigneur et de l’Église,
je prie spécialement aux intentions
que le Saint-Père recommande
à la prière de tous les fidèles pour ce mois.

Pour en apprendre plus sur l’Apostolat de la Priere, visitez le site du Réseau Mondial de la Prière.

 

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La théologie du corps avec Alex Deschênes

Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s’entretient de la théologie du corps de saint Jean-Paul II avec l’auteur du livre « Tu es don: la théologie du corps pour les jeunes » Alex Deschênes. Sont notamment abordés les thèmes de jeunesse, de la théologie, de la sexualité, de la dignité humaine, de la spiritualité ainsi que de la nécessité de la Grâce dans l’agir chrétien. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.

Père Olivier Maire: témoin crédible de la vérité du ciel

(Image: Courtoisie KTO TV) Lundi dernier 9 août 2021, était retrouvé mort le père Olivier Maire s.m.m. dans son couvent de Saint-Laurent-sur-Sèvre. Ce prêtre régulier de l’Ordre des missionnaires Montfortains a été assassiné par un homme reconnu comme fortement perturbé et dont les antécédents (il s’était avoué responsable de l’incendie criminel de la cathédrale de Nantes) lassaient présager le pire. Sans entrer dans le débat sur les éventuelles fautes ou erreurs de jugement des autorités civiles impliquées, il est opportun de réfléchir sur la figure et les motivations du père Olivier Maire s.m.m. qui en font désormais un exemple pour nous tous.

Fidèle fils de saint Louis-Marie Grignon de Montfort (1673-1716)

Depuis la mort du père Olivier Maire, les témoignages élogieux ne manquent pas. Tous s’accordent pour dire combien cet homme âgé de 60 ans était un fidèle fils du fondateur de son ordre et comment sa vie entière trouvait en lui son inspiration. De fait, l’une des caractéristiques du missionnaire breton n’était-elle pas cette audace qui, souvent sans égards aux formalités humaines, marque ceux qui prennent l’Évangile au sérieux. Comme l’affirmait le saint missionnaire breton dans son Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge :

Enfin, nous savons que ce seront de vrais disciples de Jésus-Christ, qui marchant sur les traces de sa pauvreté, humilité, mépris du monde et charité, enseignant la voie étroite de Dieu dans la pure vérité, selon le saint Évangile, et non selon les maximes du monde, sans se mettre en peine ni faire acception de personne, sans épargner, écouter ni craindre aucun mortel, quelque puissant qu’il soit. (no59).

Les circonstances entourant son assassinat qui font toujours l’objet d’une enquête approfondie, nous permettent déjà de voir sa grande fidélité au Dévot de Marie. En effet, le père Maire s.m.m. avait, dans une décision éclairée, accepté d’accueillir celui qui allait devenir son assassin. Conscient du risque que représentait l’accueil d’une personne aussi instable, il avait tout même consenti à en prendre soin. Alors que certains seront tentés d’y voir de la « naïveté », nous chrétiens, pouvons aller plus loin en y voyant le don d’une vie qui ne fait « acception de personne […] ni ne craint aucun mortel ». Devant ces incompréhensions, nous devons toujours garder en tête ce verset du Nouveau-Testament: « Nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes » (1 Cor, 23). Par son exemple, nous sommes donc appelés à regarder en face cette vérité de plus en plus dure à comprendre : il existe des biens dont la valeur implique le risque de l’ultime sacrifice.

Aller au-delà de nous-mêmes

Offrir librement sa vie pour Dieu au service des autres est évidemment un non-sens pour notre monde actuel (cela a peut-être été toujours le cas…). En effet, la société de consommation nous assaille d’invitations à satisfaire sans retenue le moindre de nos caprices. Prétendant, souvent jusqu’à l’absurde, assouvir l’ensemble de nos désirs, notre monde cultive en nous l’illusion d’une vie sans limite et sans égards à ce qui nous est extérieur. La culture hédoniste depuis 70 ans ne nous laisse-t-elle pas aujourd’hui devant un vide existentiel au goût amer et face à des problèmes écologiques sans précédent ? Dans ce contexte, l’exemple du père Maire nous est, plus que jamais, utile.

Par le don de lui-même jusqu’à la « folie de la croix » ne nous invite-t-il pas à reconnaître que tout ne se résume pas au bien-être physique ? Ne nous dit-il pas que le Bien principal, Celui pour lequel nous sommes fait ne peut souffrir aucun commerce ? Par le risque de l’accueil inconditionnel, Olivier Maire ne nous laisse-t-il pas en héritage la certitude que le bonheur se trouve au-delà de cette vie ? Balayant du revers de la main les fausses philosophies hédonistes et consuméristes, son sacrifice est donc une preuve tangible que le véritable bonheur se trouve dans le don total de soi. Telle est la clef de l’éternité. En ce sens, par le don de sa vie, ce religieux rend crédible au monde entier les promesses de la vie éternelle en Jésus-Christ.

La mort n’aura pas le dernier mot

Alors que la fin de la pandémie est désormais perceptible à vue d’œil, nous allons bientôt entrer dans une période d’intenses examens rétrospectifs des attitudes et solutions mises de l’avant durant cette crise. Il sera bien entendu facile de juger à posteriori de ce qu’il aurait fallu faire ou éviter. Toutefois, il est désormais évident que les réactions personnelles et sociales auraient pu bénéficier d’une relation plus saine avec la mort. En ce sens, l’héroïcité de la vie du père Oliver Maire s.m.m. peut être considérée comme le signe de Dieu nous invitant à reconnaître, d’un côté, notre propre finitude et, de l’autre, que sa Présence indéfectible nous rend « plus fort que la mort ». À l’exemple du saint pape Jean-Paul II, celui-là même qui s’était laissé inspirer par saint Louis-Marie Grignon de Montfort dans le choix de sa devise Totus Tuus, laissons-nous convaincre et transformer par cette exhortation à la confiance absolue en la vie éternelle. En communion avec le père Olivier Maire et saint Jean-Paul ll, revêtons-nous de cette grâce du courage et proclamons à toute l’humanité « N’ayez pas peur ».

Vous pouvez visionner la Veillée de prière pour le Père Olivier Maire telle que transmise par KTO TV

Saint Pierre, saint Paul et l’unité du genre humain

Ce mardi 29 juin, l’Église universelle fête la solennité des saints apôtres Pierre et Paul. La liturgie du jour revêt un caractère spécial à Rome puisqu’elle est non seulement présidée par le Pape (successeur de Pierre) mais également parce qu’elle est célébrée situé au-dessus du tombeau même du chef des apôtres. Outre cette commémoration et l’action de grâce pour la vie de ces deux témoins de la foi apostolique, cette journée est une invitation à réfléchir et nous inspirer des enseignements qu’ils nous ont tous deux laissés. 

Pierre ou l’unité par l’universalité

Nous connaissons tous ce passage de l’Évangile où Jésus affirme sans équivoque : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18). Ce mandat pastoral divin manifeste à quel point la mission de Pierre est celle du maintien de l’identité même de l’Église. Lorsque l’on construit un bâtiment, la pierre fondatrice doit toujours être parfaitement proportionnée et, d’une certaine manière, contenir en gestation l’ensemble de l’édifice à venir. Pierre devait donc, sous l’impulsion de l’Esprit Saint, incarner et devenir le signe des qualités essentielles de l’Église que sont l’unicité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité. Comme on le dit dans le CREDO, l’Église est « Une, Sainte, Catholique et Apostolique ». Comme le disait le pape émérite Benoît XVI en 2005 dans son homélie pour cette solennité :

La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité ; elle exprime également une dimension verticale : ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose.

Notre attachement à Pierre et ses successeurs est donc le signe que nous sommes en lien avec l’intention que Dieu a donnée à l’Église dès sa fondation. Par notre union à l’évêque de Rome, c’est-à-dire par l’écoute attentive et la mise en pratique de ses enseignements, nous avons la garantie que nous sommes sur le droit chemin. Nous sommes certains de ne pas nous laisser égarer par des fausses doctrines qui ont toujours pour résultat la division. Aujourd’hui, c’est donc unis au pape François que nous pouvons également recevoir les grâces attachées au véritable culte « en esprit et en vérité » (Jn 4, 23). Grâce à ce charisme de l’unité, tous les chrétiens peuvent pleinement recevoir en eux la présence salvatrice du Christ. Ainsi donc, « Par Lui, avec Lui et en Lui », l’unité verticale avec Dieu est rétablie. Cela a aussi pour effet de solidifier l’unité de la communauté.

À la verticalité, le charisme de Pierre ajoute donc l’horizontalité nécessaire au déploiement de la grâce au sein même de nos communautés. Par l’unité que chaque membre entretient avec Dieu le Père, Fils et Esprit Saint, se déploie une unité mystérieuse au sein des chrétiens. Personnellement transfigurés par la Grâce de l’adoption filiale qui fait de nous des fils et des filles d’un même Père, l’unité désormais solidifiée peut dès lors rayonner au-delà de ses frontières. Cette catholicité « horizontale » permet donc de garder les portes grandes ouvertes afin d’accueillir tous ceux qui sentent l’appel à la plénitude de la vie et de l’existence.

Paul : modèle missionnaire par excellence

 L’unité incarnée par le ministère et la vie de Pierre et de ses successeurs devait être « complétée » par un autre charisme, tout aussi nécessaire et cohérent avec le premier. Alors que la communauté croyante est réunie par Dieu autour de Pierre, cette dernière ne peut se contenter de rester sur place. Elle ne peut souffrir d’un entre-soi « autoréférentiel » (no 94)comme le dit le pape François. Bien que les portes restent toujours ouvertes, la force de la charité vécue doit faire un pas de plus dans le don. Elle nous pousse au-dehors, à la rencontre de toute personne humaine. Historiquement, c’est à Paul que fut donné la grâce d’être le modèle du missionnaire. D’incarner l’élan qui découle de la catholicité de l’Église.

À travers les siècles, des milliers de missionnaires allaient suivre son exemple. Parcourant tous les continents de la terre à toutes les époques, les chrétiens n’ont jamais cesser de proposer le Christ à tous. Cette dynamique missionnaire allait cependant garder ce caractère d’universalité en cherchant, non seulement à inclure tous les peuples et cultures dans l’assemblée priante mais également en cherchant à transfigurer de l’intérieur toutes les réalités humaines. Ainsi, chaque « langue, peuple ou nation » allait désormais être en mesure d’inclure la Révélation dans sa vie propre et déployer toujours un peu plus la beauté et la grandeur de la création nouvelle s’opérant dans l’histoire.

Pierre, Paul et l’unité du genre humain

On l’aura compris, les saints apôtres Pierre et Paul sont plus que jamais pertinent pour notre époque. À l’heure de la globalisation, de la mondialisation des communications, de la diversité et complexité des rapports sociaux, une culture de la rencontre est plus que jamais nécessaire. En ce sens, la dynamique missionnaire de l’Apôtre des nations et la force de l’unité de Pierre peuvent nous inspirer et, ainsi, transformer les diverses tensions en occasions d’échange et d’acceptation du mystère de notre humanité commune. Ce mystère, nous le savons, ne saura jamais totalement épuisé ni par les uns, ni par les autres. Au « choc des civilisations » nous devons substituer une « culture de la rencontre » capable d’affirmer les différences afin que tous aient l’opportunité de manifester leur portion du mystère du genre humain qui leur est donné d’incarner.

Écologie intégrale et préservation du patrimoine: l’intuition de l’AECQ

(Image: courtoisie Pixabay) Le 17 juin dernier, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec publiait un document de réflexion sur « les relations entre la sauvegarde de l’environnement et le patrimoine immobilier des communautés chrétiennes ». Intitulé « Crise climatique et patrimoine religieux », ce texte manifeste non seulement, les principes qui doivent présider au mouvement de reconversions architecturales et immobilisées de l’Église au Québec et l’esprit dans lequel elles doivent s’opérer mais également donne des exemples concrets pouvant être une source d’inspiration. S’inscrivant dans la ligne du pape François et de son encyclique Laudato sì, les évêques du Québec nous invitent donc à discerner les différentes avenues dans lesquelles notre Église peut trouver sa place dans cette prise de consciente écologique. En ce sens, il est primordial de s’interroger sur le propre de la mission de l’Église dans cet enjeu crucial de notre temps.

L’écologie intégrale contre la bétonisation du monde

On le sait, les défis environnementaux qui nous affectent aujourd’hui ont beaucoup à voir avec les façons de voir qui ont prévalu au siècle passé. Souvent mues par un optimisme naïf et une foi simpliste dans le progrès technique, nos sociétés se sont développées sans égard au rythme et cycle de la nature. De plus, lorsque nous regardons le patrimoine architectural de cette même époque, on se rend vite compte que le réflexe était trop souvent de mettre du béton partout. D’une idée erronée du développement découlait malheureusement une esthétique de la laideur. Ou se pourrait-il que ce soit l’inverse ? Se pourrait-il qu’une éducation aux beaux-arts aurait pu éviter ces excès ? Comment donc s’assurer de ne pas répéter les erreurs du passé ? Pour Jésus comme pour l’Église, la solution procède toujours de la prière et du surplus de charité découlant de cette dernière. En ce sens, il est clair que la préservation du patrimoine religieux et culturel de l’Église aura un effet sur la mobilisation en faveur de l’environnement mais celle-ci ne sera réelle que dans la logique d’une contemplation plus grande du Mystère qu’elle présente au monde.

Dans son encyclique Laudato sì, la pape François nous invite à délaisser une sortie du « paradigme technocratique » (no 109)pour embrasser la voie de la création et de la contemplation qui arrive « à dépasser le pouvoir objectivant en une sorte de salut qui se réalise dans le beau et dans la personne qui le contemple » (no 112). En ce sens, la préservation et le rayonnement de ces joyaux que sont nos églises sont des pierres angulaires de cette œuvre d’éducation « environnementale [et qui] demeure un enjeu pastoral significatif » (no 4.1). Ainsi, le sens profondément écologique de l’Évangile présuppose donc une redécouverte du nœud de la conversion écologique qui se trouve dans l’attitude contemplative. En ce sens, les beaux-arts dont nos églises regorgent sont des alliés précieux dont notre société ne peut se passer sans conséquences pour la planète. Paradoxalement, nous devons comprendre que notre monde a besoin de communautés témoignant de l’efficacité de la contemplation. Pour l’Église, la crise climatique est donc, d’abord et avant tout, une invitation à remettre l’adoration eucharistique au centre de notre vie ecclésiale. Étant intérieurement transformées par cette « attitude d’adoration » (no 127), nos communautés sauront faire preuve de la créativité nécessaire pour surmonter les défis qui sont les nôtres.

Faire fleurir la richesse des personnalités

Chercher le propre de l’apport de la spiritualité chrétienne dans le « virage vert » de nos sociétés doit, comme le disent les évêques, être beaucoup plus que « l’effet d’une nouvelle mode verte » (no3). C’est donc en cherchant et en s’enracinant dans son propre patrimoine que l’Église pourra trouver l’inspiration nécessaire pour faire preuve de créativité. L’expérience de plus de deux millénaires montrent en effet que l’Église est constituée avant tout de personnes divines et humaines qui, dans la relation d’Amour de haut en bas et de bas en haut, devient par le fait même le lieu privilégié pour faire émerger la personnalité de ses membres. On prend souvent pour acquis que les personnes humaines sont toutes uniques et que cette unicité n’a pas besoin d’être enrichie. Or, personne n’est auto-suffisant. Comme le dit le pape François, les capacités des hommes c’est-à-dire :

La capacité de réflexion, l’argumentation, la créativité, l’interprétation, l’élaboration artistique, et d’autres capacités inédites, montrent une singularité qui transcende le domaine physique et biologique. La nouveauté qualitative qui implique le surgissement d’un être personnel dans l’univers matériel suppose une action directe de Dieu, un appel particulier à la vie et à la relation d’un Tu avec un autre tu. (No 81)

On peut, en effet, comparer l’Église à un jardin qui, donnant les nutriments et éléments essentiels à leur croissance, permet aux fleurs d’éclore et de resplendir de leur caractère propre. Être des lieux de développement de l’intégralité des personnes humaines aura évidemment des effets sur les relations que ceux-ci entretiennent avec la nature. On peut dire, par conséquent, qu’à l’origine de beaucoup de difficultés du monde actuel, il y a avant tout la tendance, pas toujours consciente, à faire de la méthodologie et des objectifs de la techno-science un paradigme de compréhension qui conditionne la vie des personnes et le fonctionnement de la société (no107).

L’écologie intégrale exige donc que nos communautés soient des lieux d’éducation et de déploiement de la personnalité de chacun de ses membres. Ainsi, rayonnant de personnalités riches et pleinement développées du point de vue spirituel, intellectuel, affectif, professionnel, etc., l’Église sera beaucoup plus en mesure d’offrir sa contribution unique aux défis environnementaux. C’est en vertu de la création même que toutes choses sont établies selon leur ordonnance et leurs lois et leurs valeurs propres, que l’homme doit peu à peu apprendre à connaître, à utiliser et à organiser. (Gaudium et Spes, no2). Parce qu’elle aura su, à l’intérieur de son propre fonctionnement, intégrer la logique même de la création, l’Église pourra de nouveau témoigner par des solutions créatives, originales et pleinement humaine.

La paroisse au rythme de l’écologie intégrale

Que ce soit dans la justesse de son intuition, la reconnaissance des différentes tendances de notre époque ou par l’apport d’exemples concrets aptes à nous motiver dans les années à venir, le plus récent texte du Conseil Église et société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec est un très bon instrument pour faire un pas dans la transition écologique. Reflétant les liens intimes que le traitement du patrimoine bâti de l’Église avec le manque de respect pour l’environnement du XXe siècle, nous comprenons mieux l’opportunité pastorale que peut représenter cette prise de conscience de l’urgence climatique. Espérons que nos communautés saisiront cette occasion rêvée de faire rayonner la Présence réelle de Dieu pour nous aujourd’hui et maintenant.

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