Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit le dominicain Yves Bériault o.p. qui nous parle de son tout dernier livre « Seul l’amour a de l’avenir: Le témoignage d’Etty Hillesum et Christian de Chergé ». On vous présente un reportage sur le Chapitre des « Nattes » des Franciscains du Canada. Et on vous présente une entrevue avec le théologien et auteur Jean-François Gosselin qui nous parle de son livre intitulé « L’Éternité rêve ou réalité ? ».
Église en sortie 11 mai 2018
Tous les saints sont « Pro-vie » !
Ce jeudi 10 mai 2018, des milliers de personnes se réuniront sur la Colline parlementaire, à Ottawa, pour manifester leur soutien à la cause de la promotion et de la défense de la dignité humaine et de la vie de la conception à la mort naturelle. Cette cause méconnue et mal comprise n’a que très rarement reçu un accueil médiatique proportionnel à l’importance de l’enjeu qui s’y joue. Ses défenseurs, eux, font toujours l’objet de nombreux préjugés et a priori. Bien que la cause Pro-vie ne soit pas l’exclusivité des chrétiens, ces derniers bénéficient cette année d’un encouragement de taille par la publication de l’exhortation apostolique «Gaudete et Exhultate » du pape François. En effet, poursuivant notre analyse de ce document, on voit comment l’appel universel à la sainteté est indissociable de la défense des plus vulnérables de nos sociétés.
Dans un premier temps, le pape nous invite à faire preuve d’audace et à ne pas nous laisser aller à cette tendance toute humaine à faire comme tout le monde : « Bien que les paroles de Jésus puissent nous sembler poétiques, elles vont toutefois vraiment à contrecourant de ce qui est habituel, de ce qui se fait dans la société » (no 65). Ainsi, loin d’être des moutons, les chrétiens d’aujourd’hui sont, au contraire, invités à faire preuve d’esprit critique vis-à-vis de leurs propres comportements et habitudes. En ce sens, dans le chapitre trois, le Pape nous offre un commentaire des béatitudes dans lequel il manifeste, à la fois, le contraste qui existe entre la logique du monde et celle de Dieu et à la fois la dimension libératrice de chacune des béatitudes. En cette journée de la Marche pour la vie, deux de celles-ci ont particulièrement retenu mon attention.
« Heureux les affligés, car ils seront consolés » (Mt 5, 4)
Pour le pape François, le monde actuel nous invite fortement à nous contenter du « divertissement, de la jouissance, du loisir, de la diversion, et il nous dit que c’est cela qui fait la bonne vie » (no 75). Or, lorsque nous nous y arrêtons quelques instants, on se rend bien compte qu’il y a quelque chose de malsain derrière cette soif insatiable d’amusement. Sans vouloir être doloriste, je pense que nous devons nous réveiller de notre torpeur et faire face à la dimension tragique de l’existence, en incorporant la souffrance et la tristesse à notre vision du monde. Cacher le mal n’est pas une solution mais, au contraire, le meilleur moyen de ne jamais en trouver !
Au contraire, comme le dit le Pape : « La personne qui voit les choses comme elles sont réellement se laisse transpercer par la douleur et pleure dans son cœur, elle est capable de toucher les profondeurs de la vie et d’être authentiquement heureuse (no 76)[4]. Être saint implique donc le courage de faire face aux problèmes qui nous entourent tout en gardant une « option préférentielle pour les pauvres » et au premier chef : les enfants à naître et les malades en phase terminale (no 101). Défendre la vie de la conception à la mort naturelle est donc une condition sine qua non de l’agir et de la sainteté chrétienne puisque, comme le dit le document d’Aparecida rédigé sous la présidence du Cardinal Bergolio actuellement pape au numéro 112, l’être humain « est toujours sacré, depuis sa conception, dans toutes les étapes de son existence, jusqu’à sa mort naturelle et après la mort », et que sa vie doit être protégée « depuis la conception, à toutes les étapes, et jusqu’à la mort naturelle ».
« Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux » (Mt, 5,10)
Rien ne manifeste plus l’efficacité d’un esprit contestataire qui dérange que les persécutions. En d’autres termes : « Pour vivre l’Évangile, on ne peut pas s’attendre à ce que tout autour de nous soit favorable, parce que souvent les ambitions du pouvoir et les intérêts mondains jouent contre nous » (no 91). Toutefois, il faut toujours faire preuve de discernement puisque Jésus ne proclame bienheureux que ceux qui sont persécutés « pour la justice ». Que la cause de la défense de la vie soit juste, cela ne fait aucun doute aux yeux de Dieu. Par contre, nous devons nous assurer que les moyens que nous utilisons servent la cause « en justice et en vérité » (Jn 4, 23-24) et non pas « en esprit de jalousie et de rivalité » (Phi, 1, 15). En ce sens, nous devons user de créativité et enlever tout obstacle inutile à la portée de notre discours comme ce préjugé tenace que contredit le pape : « Un saint, nous dit-il, « n’est pas quelqu’un de bizarre, de distant, qui se rend insupportable par sa vanité, sa négativité et ses rancœurs » (no93).
Il faut néanmoins être conscient que, sur les questions de la vie, notre monde a opéré un renversement de perspective. Ce que les sociétés occidentales modernes considèrent comme « un droit acquis », l’Église le considère comme « un crime abominable » (GS, no 51). En ce sens, les paroles du Pape sont claires. Nous habitons dans une « société aliénée, prise dans un enchevêtrement politique, médiatique, économique, culturel et même religieux qui empêche un authentique développement humain et social, il devient difficile de vivre les béatitudes, et cela est même mal vu, suspecté, ridiculisé » (no 91). Nous devons donc accepter, chacun à notre manière et selon nos responsabilités, le prix à payer pour témoigner que la vie n’a pas de prix.
Alors que des milliers de personnes : évêques, religieux et religieuses, laïcs et personnes de bonne volonté se réunissent aujourd’hui dans la capitale canadienne pour promouvoir joyeusement leur appui à la promotion et à la défense de la vie, nous pouvons prendre cette occasion pour réfléchir à notre engagement personnel envers cette cause indissociable du chemin de sainteté chrétien. Méditant les béatitudes et les paroles du pape François, nous sommes tous appelés à faire un pas de plus dans la bonne direction, tout cela en gardant à l’esprit que « nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple […] avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle » (Mc 10, 29-30). Restez à l’écoute de Sel et Lumière pour une couverture exclusive de cet événement exceptionnel !
Message vidéo du Pape François sur les formes nouvelles de l’esclavage
Vous trouverez ci-dessous le texte complet du message vidéo du pape François tel qu’envoyé aux participants du Forum sur l’esclavage moderne, «Vieux problèmes du nouveau monde» et qui se tient à Buenos Aires du 5 au 8 mai 2018:
Chers frères et sœurs,
J’ai accepté avec plaisir l’invitation à adresser mes salutations à vous qui participez à ce forum sur les formes modernes d’esclavage: «Vieux problèmes du nouveau monde», organisé par le diocèse orthodoxe de Buenos Aires, dirigé par le Métropolite Tarasios, par l’Institut orthodoxe «Patriarche Athénagoras» de Berkeley en Californie, et sous le patronage du Patriarcat œcuménique. Tout d’abord, je tiens à exprimer ma profonde gratitude au Patriarche œcuménique, Sa Sainteté Bartholomée Ier, ainsi qu’à l’archevêque de Canterbury, Sa Grâce, Justin Welby, qui ont inauguré ce forum l’année dernière.
Cela me réconforte de savoir que nous partageons la même préoccupation pour les victimes de l’esclavage moderne.
L’esclavage n’est pas quelque chose d’un autre temps. C’est une pratique qui a des racines profondes et se manifeste encore aujourd’hui sous de nombreuses formes: la traite humaine, l’exploitation du travail par la dette, l’exploitation des enfants, l’exploitation sexuelle et le travail domestique forcé. Chacune de ces formes est plus sérieuse et inhumaine que les autres. Malgré le manque d’information dans certaines régions du monde, les chiffres sont spectaculairement élevés et, très probablement, sous-estimés. Selon certaines statistiques récentes, il y aurait plus de 40 millions de personnes, hommes, mais surtout femmes et enfants, qui souffrent d’esclavage. Pour avoir une idée, si elles vivaient dans une seule et même ville, il s’agirait de la plus mégapole de notre planète, et aurait plus ou moins une population quatre fois supérieure au Grand Buenos Aires.
Personne ne peut se laver les mains devant cette réalité tragique, s’il ne veut pas être complice de ce crime contre l’humanité. Le premier devoir qui s’impose est de mettre en place une stratégie qui permettra une meilleure connaissance du sujet, de déchirer le voile de l’indifférence qui semble couvrir le sort de cette partie de l’humanité qui souffre, qui est en train de souffrir. Il semblerait que beaucoup ne souhaitent pas comprendre l’ampleur du problème.
Certains, qui sont directement impliqués dans des organisations criminelles, ne veulent pas en être informés, simplement parce qu’ils en tirent de grands bénéfices grâce aux nouvelles formes d’esclavage. Il y a aussi ceux qui, malgré leur connaissance du problème, ne veulent pas parler parce que c’est là que se termine la «chaîne de consommation», en tant que consommateur de «services» qui offrent des hommes, des femmes et des enfants devenus esclaves. Nous ne pouvons pas être distraits: nous sommes tous appelés à sortir de toutes les formes d’hypocrisie, affrontant cette réalité que nous faisons partie du problème. Le problème n’est pas une chose extérieure devant nous: il m’implique. Nous ne sommes pas autorisés à détourner le regard, à déclarer notre ignorance ou notre innocence.
La deuxième grande tâche consiste à agir en faveur de ceux qui sont devenus des esclaves: défendre leurs droits, empêcher les corrompus et les criminels d’échapper à la justice et d’avoir le dernier mot sur les personnes exploitées. Il ne suffit pas que certains États et organisations internationales adoptent une politique particulièrement dure en voulant punir l’exploitation des êtres humains, si les causes ne sont pas abordées… Les racines les plus profondes du problème. Lorsque les pays souffrent de pauvreté extrême, ils subissent la violence et la corruption, ni l’économie, ni le cadre législatif, ni les infrastructures de base ne sont efficaces; ils ne peuvent garantir la sécurité, ni les biens, ni les droits essentiels. De cette façon, il est plus facile pour les auteurs de ces crimes de continuer à agir en toute impunité. De plus, il y a un fait sociologique: le crime organisé et le trafic illégal d’êtres humains choisissent leurs victimes parmi les personnes qui ont aujourd’hui peu de moyens de subsistance et encore moins d’espoir pour l’avenir. Pour être plus clair: parmi les plus pauvres, parmi les plus marginalisés, les plus mis au rebut. La réponse fondamentale réside dans la création d’opportunités pour le développement humain intégral, en commençant par une éducation de qualité: c’est le point clé, une éducation de qualité dès la petite enfance, pour continuer à générer de nouvelles opportunités de croissance par le travail. Éducation et travail.
Cet immense travail, qui demande du courage, de la patience et de la persévérance, nécessite un effort commun et global de la part des différents acteurs qui composent la société. Les Églises doivent également s’engager dans cette tâche. Bien que les individus et les groupes spéculent sans vergogne sur l’esclavage, nous les chrétiens, tous ensemble, nous sommes appelés à développer une collaboration de plus en plus grande pour que nous dépassons tous les types d’inégalité, la discrimination de toute nature, ce qui est exactement ce qui permet qu’un homme peut être l’esclave d’un autre homme. Un engagement commun pour faire face à ce défi sera une aide valable pour la construction d’une société renouvelée orientée vers la liberté, la justice et la paix.
De l’humanité qui se sauve au Sauveur de l’humanité
Il y a quelques semaines déjà, le pape Françoispubliait l’Exhortation apostolique « Gaudete et Exsultate » sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel. Nous poursuivrons aujourd’hui notre analyse de ce texte magnifique en abordant le chapitre 2 dédié à ce que le Saint-Père nomme les « ennemis subtils de la sainteté » (no35). Pour le pape François, l’Église et notre monde sont malheureusement influencés par deux « hérésies » (no 35)qui mettent en péril « l’une des grandes convictions définitivement acquises par l’Église » (no 55). En effet, d’un côté comme de l’autre, le gnosticisme et le pélagianisme remettent en doute, chacun à sa façon, l’enseignement dogmatique du Concile de Trente selon lequel « nous sommes « justifiés gratuitement parce que rien de ce qui précède la justification, que ce soit la foi ou les œuvres, ne mérite cette grâce de la justification »[1].
Des maux à la commune racine
Comme nous venons de le dire, ces deux courantsde pensée qui contredisent la vérité révélée par le Christ sont comme les deux côtés d’une même médaille. Procédant d’une même origine soit l’« immanentisme anthropocentrique déguisé en vérité catholique » (no 35), ces deux doctrines nous détournent de la personne du Christ en nous faisant croire que nous pouvons, individuellement et collectivement, nous sauver du mal et de la mort par nos propres forces.
Gnosticisme : enfermer ce qui est ouvert
Selon le pape François, d’importants secteursde l’Église souffrent d’une forme nouvelle de gnosticisme. Défini comme « une foi renfermée dans le subjectivisme où seule compte une expérience déterminée ou une série de raisonnements et de connaissances… » (no 36) le gnosticisme confond le contenu de la foi avec sa formulation intellectuelle. Plutôt que de soumettre la raison à la réalité objective du Mystère contemplé, le gnostique le réduit à ses propres catégories. En ce sens, ce n’est donc plus la Personne du Christ qui me sauve mais moi-même par l’entremise de ma connaissance. Cela a souvent pour conséquence de créer des communautés renfermées ressemblant davantage à des clubs sélects qu’à une maison aux portes ouvertes.
Devant ces tentatives, conscientes ou non, de réduire le Mystère du salut à une « logique froide et dure qui cherche à tout dominer » (no 39), nous devons répondre par une reconnaissance « des limites de la raison » (no43) et par une admiration constante devant la grandeur insaisissable de Dieu et l’immensité du don qui nous est fait gratuitement en Jésus-Christ.
Pélagianisme : un salut à la hauteur de notre médiocrité
Comme le dit lui-même le Pape, « Le gnosticisme a donné lieu à une autre vieille hérésie qui est également présente aujourd’hui » (no 47). De même que le gnostique de tendance chrétienne octroyait la capacité du salut à la connaissance humaine, le pélagiens affirme que le salut de l’homme provient de ses bonnes œuvres. Se détournant de sa nature spirituelle, la foi catholique devient, en quelque sorte, une utopie politique. C’est alors que la Révélation devient la transmission de belles valeurs dont la mise en pratique ne dépendrait que de la bonne volonté de chacun. Dans ce cas, Jésus devient « une bonne personne et un modèle à imiter ». Du Sauveur de l’humanité on passe à l’humanité qui se sauve.
Or, contrairement à leurs intentions, les pélagiens mettent un trop lourd fardeau sur notre pauvre humanité, ce qui a pour conséquence de faire obstacle au bien qui aurait pu être fait. Pour utiliser les mots du théologien Joseph Ratzinger, « la recherche de l’absolu dans l’histoire est l’ennemi du bien qui s’y trouve ». Suivant l’idée de Chesterton qui disait que « ce n’est pas qu’on ait essayé l’idéal chrétien et qu’on l’ait trouvé déficient; mais plutôt que, l’ayant trouvé trop difficile, on ne l’a pas essayé », le pape affirme que « la grâce agit historiquement et, d’ordinaire, elle nous prend et nous transforme de manière progressive. C’est pourquoi, si nous rejetons ce caractère historique et progressif, nous pouvons, de fait, arriver à la nier et à la bloquer, bien que nous l’exaltions par nos paroles (no 50).
Ainsi, devant toutes les idéologies de notre temps : néo-libéralisme, transhumanisme, idéologie du genre, marxisme et leurs différentes reformulations théologiques que l’on retrouvent parfois dans l’Église, « Il nous faut « accepter joyeusement que notre être soit un don, et accepter même notre liberté comme une grâce. C’est ce qui est difficile aujourd’hui dans un monde qui croit avoir quelque chose par lui-même, fruit de sa propre originalité ou de sa liberté » (no 55).
Conclusion
Comme nous venons de le voir, le deuxième chapitre de l’Exhortation apostolique du pape François « Gaudete et Exultate » appuie d’une manière admirable ce que le pape émérite écrivait à propos de son successeur : « contre le préjugé stupide en vertu duquel le pape François ne serait qu’un homme pratique dénué de toute formation théologique ou philosophique »[15]. Que ce soit par sa fine analyse des problèmes doctrinaux qui touchent l’Église ou par la perspicacité des solutions qu’il promeut, le pape François se présente ici comme un pasteur éclairé dont les écrits méritent l’attention de tous les fidèles. Nous poursuivrons notre lecture de ce document la semaine prochaine.
[1]Ses. 6ème, Decretum de iustificatione, chap. 8, DH 1532 (H. Denziger, Symboles et définitions de la foi catholique, Paris 2010, p. 422).
Église en sortie 20 avril 2018
Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit en entrevue Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo et Mgr Fridolin Ambongo, archevêque co-adjuteur de Kinshasa (RDC) pour parler de l’Église catholique au Congo et de la situation socio-politique actuelle de ce pays. Et on vous présente la chronique des actualités de la rue avec l’abbé Claude Paradis de l’apostolat Notre-Dame de la Rue.
CECC: Information urgente concernant une motion qui sera déposée au Parlement
Les médias informent les bureaux de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) qu’une motion associant l’Église catholique au fonctionnement des anciens pensionnats indiensfera l’objet d’un débat à la Chambre des Communes et peut-être aussi au Sénat. Le document ci-joint a pour objectif de fournir le contexte sur cette question et de clarifier un certain nombre d’inexactitudes qui circulent ou qui sont rapportées.
Lien au document (PDF)
Lien à la lettre aux peuples autochtones du Canada
Église en sortie 13 avril 2018
Cette semaine à Église en sortie, Francis Denis reçoit Mme Denise Ouellette, directrice de la Société Saint-Vincent-de-Paul de Montréal qui nous parle des 170e anniversaire de l’organisme. On vous présente un reportage sur la maison de prière Jérusalem à Mont-Saint-Hilaire. Dans la troisième partie de l’émission, on s’entretient avec le père Thomas Rosica c.s.b. sur son tout dernier livre intitulé « Restes avec nous… Méditations sur le Christ ressuscité ».
Les évêques du Canada cités par le pape François
Vous trouverez ci-dessous l’extrait (no 99) de l’exhortation apostolique Gaudete et Exultate du pape François où il fait référence à un document produit par la Conférence des évêques catholiques du Canada en février 2001:
« Pour les chrétiens, fidélité au Maître implique une saine et permanente insatisfaction. Bien que soulager une seule personne justifierait déjà tous nos efforts, cela ne nous suffit pas. Les Évêques du Canada l’ont exprimé clairement en soulignant que, dans les enseignements bibliques sur le Jubilé, par exemple, il ne s’agit pas seulement d’accomplir quelques bonnes œuvres mais de rechercher un changement social : « Pour que les générations futures soient également libérées, il est clair que l’objectif doit être la restauration de systèmes sociaux et économiques justes de manière que, désormais, il ne puisse plus y avoir d’exclusion ».[83]
Vous trouverez le texte cité par le pape François sur le site de la Conférence des évêques catholiques du Canada au lien suivant:
Conférence Canadienne des Évêques catholiques : Commission des Affaires Sociales, Lettre ouverte aux membres du Parlement, Le bien commun ou l’exclusion, un choix pour les canadiens (1er février 2001), n. 9.
Église en sortie 6 avril 2018
Cette semaine à Église en sortie, on discute de la Terre Sainte en compagnie de monsieur Carl Hétu, Directeur national de l’Association catholique d’aide à l’Orient (CNEWA). On vous présente un reportage sur les nouveautés au Sanctuaire Sainte-Anne de Beaupré. Et Francis Denis s’entretient avec Mgr Lionel Gendron, p.s.s., évêque de Saint-Jean-Longueuil et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada sur son plus récent pèlerinage en Terre Sainte et sur les relations avec les peuples autochtones.
Vidéo des intentions de prière du pape François, Avril 2018
L’économie ne peut prétendre uniquement augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail, mais créant de cette façon de nouveaux exclus. Elle doit suivre le chemin des entrepreneurs, des politiciens, des penseurs et des acteurs sociaux qui mettent l’être humain au premier plan et font tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir des opportunités de travail décent. Unissons nos voix pour que les penseurs et acteurs de l’économie mondiale trouvent le courage de dire non à une économie de l’exclusion, en ouvrant de nouveaux chemins.
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