Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis reçoit la théologienne et auteur Thérèse Nadeau-Lacour pour un premier entretien sur la vie et l’œuvre de sainte Marie-de-l’Incarnation (1599-1672). Religieuse ursuline, fondatrice des Ursulines de la Nouvelle-France, cette mystique du « nouveau monde » est aujourd’hui considérée comme la mère de l’Église et de l’éducation au Québec. Dans cet épisode, sont abordés les différentes étapes de sa vie ainsi que la profondeur spirituelle d’une vie donnée au service de l’évangélisation et la construction de l’Église en Canada.
Église en Sortie 3 février 2020
Cette semaine à Église en Sortie, on parle du rôle central de l’Église dans la préservation de la langue française au Québec et les enjeux du bilinguisme canadien avec l’historien Serge Dupuis Ph.D, auteur du livre « Deux poids, deux langues, brève histoire de la dualité linguistique au Canada ». On vous présente un reportage sur la pastorale vocationnelle au diocèse de Saint-Hyacinthe. Dans la troisième partie de l’émission, Francis Denis reçoit la théologienne et auteur Sophie Tremblay pour parler de son plus récent ouvrage « Entre traditions et décisions ».
De l’action de grâce à la grâce de l’action
Chaque année, le 11 novembre, nous célébrons le Jour du Souvenir afin de ne pas oublier que la société dans laquelle nous vivons, loin de s’être construite toute seule, est l’œuvre de ceux qui nous ont précédés et qui sont allés jusqu’à offrir l’ultime sacrifice. Parfois, nous avons l’impression que la paix et le bon fonctionnement de notre société vont de soi, que c’est une chose évidente et qu’il serait impossible qu’il en soit autrement. Ce n’est pas le cas et le Jour du Souvenir est l’occasion idéale pour en prendre conscience.
Action de Grâce
Notre foi chrétienne nous enseigne de toujours garder à l’esprit la beauté et l’immensité du monde et des réalités qui le composent. L’attitude fondamentale du chrétien est donc une posture d’émerveillement perpétuel devant la création ainsi que l’œuvre de salut opérée par Jésus-Christ. Cependant, cette perspective ne doit pas nous enlever notre lucidité à déceler les nombreuses injustices qui existent aussi. En effet, depuis le péché originel, le cœur de l’homme est blessé et est porté à renier l’Ordre établi par Dieu, et à ne pas respecter les principes d’une « écologie intégrale » telle que nous l’enseigne l’encyclique Laudato Sì. Devant cet état de fait, nous ne devons pas non plus tomber dans le désespoir et le cynisme en nous repliant sur nous-mêmes.
Comment donc garder un juste équilibre entre les deux extrêmes d’un éblouissement naïf ou du découragement ? C’est une tension continuelle que nous devons gérer à la fois comme personne et comme société. En ce sens la célébration des défunts disparus au combat, mort pour notre pays, aide à trouver cet équilibre. Qui voudrait vivre dans une société qui ferait comme si rien ne s’était produit? La commémoration du Jour du Souvenir permet donc cette nécessaire action de grâce envers Dieu et nos disparus en rendant leur sacrifice présent pour nous.
Grâce de l’action
Cette ingratitude toujours possible est dommageable, non seulement, parce qu’elle encourage l’égoïsme mais également parce qu’elle nous rend étranger à la volontés même des défunts. Si nous voulons que notre société se développe en cohérence avec ses principes de liberté et de solidarité, nous devons être fidèles à l’héritage qu’ils nous ont laissé. Faire mémoire de leur travail et de leur courage est donc à la citoyenneté ce que la nourriture est à la croissance.
De plus, lorsque nous faisons mémoire de ceux qui ont tout donné pour la paix et la liberté, nous prenons conscience que ces deux réalités ne sont pas que des concepts abstraits. Effectivement, on se rend ainsi compte qu’elles sont des œuvres perpétuelles auxquelles nous devons participer par notre engagement personnel et concret. La paix, la liberté ainsi que l’ordre social, qu’elles présupposent, sont donc les fruits du travail de tous. Faire mémoire de ceux qui sont allés jusqu’à mourir pour nous préserver de la tyrannie et de la violence peut nous aider à rendre grâce à Dieu pour tous ces hommes et toutes ces femmes qui ont assumé cette responsabilité jusqu’au bout et, ainsi, nous aider à faire de même.
« La mémoire est une faculté qui oublie » dit-on parfois. Des journées comme aujourd’hui sont donc bien adaptées à cette faiblesse de notre nature. Soyons donc reconnaissants à toutes ces personnes mortes au combat. Malgré le silence apparent des cimetières d’où elles s’adressent à nous aujourd’hui, mettons-nous à leur écoute sachant que, si nous l’avons fait pour eux, sans doute d’autres le feront-ils un jour pour nous. Ce sera le signe que, joint à leur sacrifice, notre travail aura porté les mêmes fruits de paix et de liberté.
Sur la route du diocèse d’Edmundston
Fondé le 23 décembre 1944 par le pape Pie XII, le diocèse d’Edmundston s’étend sur le territoire du Nouveau-Brunswick de Saint-Quentin à Grand-Sault en passant par Saint-Basile et Lac-Baker. Nommé par le pape Benoît XVI le 5 janvier 2009, Mgr Claude Champagne membre de la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée est évêque de ce diocèse. Il a fait de « l’annonce des paroles de la vie éternelle » le moteur de son action pastorale. Attentif aux besoins de la portion du peuple de Dieu qui lui est confiée, Mgr Claude Champagne est pleinement engagé dans le tournant missionnaire tel que voulu par le pape François. Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses » nous irons donc en sa compagnie à la rencontre des différents visages de l’Église catholique dans cette région du Nouveau-Brunswick.
Église en Sortie 7 octobre 2019
Cette semaine à Église en Sortie, Francis Denis reçoit le théologien et ancien directeur de le revue Notre-Dame-du-Cap pour parler de son tout nouveau livre « Job : l’homme qui posa des questions à Dieu ». Dans la deuxième partie de l’émission, on vous présente un reportage sur le lancement de l’année pastorale 2019 de l’archidiocèse de Québec. Dans la troisième partie de l’émission, on s’entretient de la bienheureuse Dina Bélanger avec l’auteur et théologien Jacques Gauthier.
1/2 Sur la route du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
Fondé en 1951 par le pape Pie XII, le diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière s’étend le long du fleuve Saint-Laurent sur près de 160 km de Berthier-sur-Mer à Rivière-du-Loup en passant par Trois-Pistoles, Kamouraska et Montmagny. Ordonné le 10 mars 2019 en la cathédrale de Sainte-Anne-de-la-Pocatière en présence de nombreux frères évêques venus spécialement pour l’occasion, Mgr Pierre Goudreault, évêque de ce diocèse, a à cœur la mission de « Proclamer partout l’Évangile » du Christ. Sixième évêque du lieu, il est originaire de l’Abitibi et ne cesse de s’émerveiller de ce qui est devenu pour lui, au cours de la dernière année, une véritable terre d’accueil. Dans cette émission de « Sur la route des diocèses » nous partons donc à la rencontre des différents visages qui forment le Peuple de Dieu dans cette région du Québec.
Musique:
Brave New World instrumental, Fantoms
Skipping Stones, Acreage
Worlds apart, Bryant Lowry
Let me go, Adrian Walther
Longing for home, Gold Coast
Église en Sortie 30 septembre 2019
Cette semaine à Église en Sortie, on parle du livre « Promenade en enfer »: Les livres à l’Index de la bibliothèque historique du Séminaire de Québec avec la documentariste et ethnologue Pierrette Lafond. On vous présente un reportage sur le carrefour de l’hospitalité sacerdotale organisé par l’Assemblée des évêques catholiques du Québec. Et on s’entretient du documentaire « Amoureuses » avec la réalisatrice Louise Sigouin.
2/2 Sur la route du diocèse de Saint-Hyacinthe
Dans cette émission de « Sur la route des diocèses » nous poursuivons notre visite de l’Église catholique à Saint-Hyacinthe. Après avoir visité l’histoire des communautés religieuses, véritables bâtisseurs de l’Église et de la société dans ce coin de pays, nous poursuivons notre visite à la rencontre des acteurs de l’action pastorale sur le terrain. Nous serons témoins de l’inventivité, du dévouement et de l’audace du peuple de Dieu dans l’annonce de l’Évangile qui, répondant à l’invitation du pape François, « correspond à la soif d’infini présente dans chaque cœur humain ». Nous poursuivons ainsi notre parcours à la rencontre de ces personnes qui, à la suite du Christ, offrent leur vie par amour de Dieu et du prochain ; « capables de combler la vie d’une splendeur nouvelle et d’une joie profonde ».
Musique:
Brave New World instrumental, Fantoms
Aster Pond, Alsever Lake
Moving Mountains, Caleb Etheridge
Mythe Machine, Hale
Prepare Yourself, Moments
Église en Sortie 23 septembre 2019
Cette semaine à Église en Sortie, on parle du livre Voyages spirituels, 50 itinéraires de rêve autour du monde avec la fondatrice de Spiritours Anne Godbout. On vous présente la première chronique des actualités de la rue avec l’abbé Claude Paradis. Et s’entretient de la Conférence religieuse canadienne avec son nouveau directeur général le père Alain Ambeault.