Audience générale du pape François – mercredi 12 février 2025

Giorgione, « Adoration des bergers ». Galerie nationale d’art. Wikimedia Commons.

Lors de l’audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi ce cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance », dans le cadre du Jubilé 2025. Cette semaine, il a réfléchi à la naissance du Christ et à la visite des bergers, affirmant que « Dieu, qui entre dans l’histoire, ne démonte pas les structures du monde, mais veut les éclairer et les recréer de l’intérieur ».

Lisez le texte intégral ci-dessous. Vous pouvez également regarder l’intégralité de l’émission ce soir à 19h30 HE soit 16h30 HP sur Sel + Lumière TV.

Chers frères et sœurs, bonjour !

Dans notre parcours jubilaire de catéchèse sur Jésus qui est notre espérance, aujourd’hui nous nous arrêtons sur l’événement de sa naissance à Bethléem.

Le Fils de Dieu entre dans l’histoire en devenant notre compagnon de voyage et il commence à voyager étant encore dans le sein de sa mère. L’évangéliste Luc raconte que, dès sa conception, il est parti de Nazareth pour se rendre dans la maison de Zacharie et d’Élisabeth, puis, une fois la grossesse achevée, de Nazareth à Bethléem pour le recensement. Marie et Joseph furent contraints de se rendre dans la ville du roi David, où Joseph était également né. Le Messie tant attendu, le Fils du Dieu Très-Haut, se laisse recenser, c’est-à-dire compter et enregistrer, comme n’importe quel citoyen. Il se soumet au décret d’un empereur, César Auguste, qui se croit le maître de toute la terre.

Luc situe la naissance de Jésus dans « un temps exactement datable » et dans « un cadre géographique exactement indiqué », de sorte que « l’universel et le concret se touchent » (Benedetto XVI, L’infanzia di Gesù, 2012, 77). Dieu qui vient dans l’histoire ne bouleverse pas les structures du monde, mais veut les éclairer et les recréer de l’intérieur.

Bethléem signifie « maison du pain ». C’est là que les jours de l’accouchement se sont passés pour Marie et que Jésus est né, pain descendu du ciel pour rassasier la faim du monde (cf. Jn 6,51). L’ange Gabriel avait annoncé la naissance du Roi messianique sous le signe de la grandeur : « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » (Lc 1, 32-33).

Cependant, Jésus naît d’une manière totalement inédite pour un roi. En effet, « pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. » (Lc 2,6-7). Le Fils de Dieu ne naît pas dans un palais royal, mais à l’arrière d’une maison, dans l’espace où se trouvent les animaux.

Luc nous montre ainsi que Dieu ne vient pas dans le monde avec des proclamations retentissantes, qu’il ne se manifeste pas dans la clameur, mais qu’il commence son chemin dans l’humilité. Et qui sont les premiers témoins de cet événement ? Ce sont des bergers : des hommes peu cultivés, malodorants à cause du contact permanent avec les animaux, vivant en marge de la société. Pourtant, ils exercent le métier par lequel Dieu lui-même se fait connaître à son peuple (cf. Gn 48,15 ; 49,24 ; Ps 23,1 ; 80,2 ; Is 40,11). Dieu les choisit pour être les destinataires de la plus merveilleuse nouvelle qui ait jamais retenti dans l’histoire : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » (Lc 2, 10-12).

L’endroit où il faut aller pour rencontrer le Messie est une crèche. Il se trouve en effet qu’après tant d’attente, « le Sauveur du monde, celui pour qui tout a été créé (cf. Col 1,16), n’a pas de place » (Benedetto XVI, L’infanzia di Gesù, 2012, 80). Les bergers apprennent ainsi que dans un lieu très humble, réservé aux animaux, naît pour eux le Messie tant attendu, pour être leur Sauveur, leur Pasteur. Cette nouvelle ouvre leur cœur à l’émerveillement, à la louange et à l’annonce joyeuse. « Contrairement à tant de personnes occupées à faire mille choses, les bergers deviennent les premiers témoins de l’essentiel, c’est-à-dire du salut qui est donné. Ce sont les plus humbles et les plus pauvres qui savent accueillir l’événement de l’Incarnation » (Lett. ap. Admirabile signum, 5).

Frères et sœurs, demandons aussi la grâce d’être, comme les bergers, capables de stupeur et de louange devant Dieu, et capables de conserver ce qu’Il nous a confié : nos talents, nos charismes, notre vocation et les personnes qu’Il place à nos côtés. Demandons au Seigneur de savoir discerner dans la faiblesse la force extraordinaire de l’Enfant-Dieu, qui vient renouveler le monde et transformer nos vies avec son dessein plein d’espérance pour l’humanité toute entière.

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

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Audience générale du pape François – mercredi 5 février 2025

Pontorno, « Visitation de Carmignano ». Wikimedia Commons.

Dans le cadre du Jubilé 2025, et lors de l’audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi le cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance ». Il a réfléchi au Magnificat, le chant de louange de la Vierge Marie après avoir été accueillie par sa cousine Élisabeth. Il a déclaré que ce chant « est tissé de résonances bibliques, signe que Marie ne veut pas chanter “en dehors du chœur” mais s’accorder avec les ancêtres, exaltant sa compassion pour les humbles, ces petits que Jésus, dans sa prédication, déclarera “bienheureux” (cf. Matthieu 5, 1-12) ».

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Nous contemplons aujourd’hui la beauté de Jésus-Christ, notre espérance, dans le mystère de la Visitation. La Vierge Marie rend visite à sainte Elisabeth, mais c’est surtout Jésus, dans le sein de sa mère, qui visite son peuple (cf. Lc 1, 68), comme le dit Zacharie dans son hymne de louange.

Après l’étonnement et l’émerveillement face à ce que lui a annoncé l’Ange, Marie se lève et se met en route, comme tous ceux qui sont appelés dans la Bible, car « l’unique acte par lequel l’homme peut correspondre au Dieu qui se révèle est celui de la disponibilité illimitée » (H.U. von Balthasar, Vocation, Rome 2002, 29). Cette jeune fille d’Israël ne choisit pas de se protéger du monde, ne craint pas les dangers et les jugements des autres, mais va à la rencontre des autres.

Quand on se sent aimé, on fait l’expérience d’une force qui met l’amour en mouvement ; comme le dit l’apôtre Paul, « l’amour du Christ nous saisit » (2Co 5,14), il nous pousse, il nous met en mouvement. Marie ressent la poussée de l’amour et va aider une femme qui est sa parente, mais aussi une vieille femme qui, après une longue attente, accueille une grossesse inespérée, lourde à gérer à son âge. Mais la Vierge se rend aussi auprès d’Elisabeth pour partager sa foi dans le Dieu de l’impossible et son espérance dans l’accomplissement de ses promesses.

La rencontre entre les deux femmes produit un effet surprenant : la voix de la “pleine de grâce ” qui salue Elisabeth provoque la prophétie dans l’enfant que la vieille femme porte en son sein et suscite en elle une double bénédiction : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni » (Lc 1,42). Et aussi une béatitude : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » (v. 45).

Face à la reconnaissance de l’identité messianique de son Fils et de sa mission de mère, Marie ne parle pas d’elle-même mais de Dieu et élève une louange pleine de foi, d’espérance et de joie, un chant qui résonne chaque jour dans l’Église lors de la prière des vêpres : le Magnificat (Lc 1, 46-55).

Cette louange du Dieu Sauveur, qui a jailli du cœur de son humble servante, est un mémorial solennel qui synthétise et accomplit la prière d’Israël. Elle est tissée de résonances bibliques, signe que Marie ne veut pas chanter “hors du chœur” mais se mettre au diapason des pères, en exaltant sa compassion envers les humbles, ces petits que Jésus, dans sa prédication, déclarera « bienheureux » (cf. Mt 5, 1-12).

La présence massive du motif pascal fait également du Magnificat un chant de rédemption, qui a pour toile de fond le souvenir de la libération d’Israël de l’Égypte. Les verbes sont tous au passé, imprégnés d’une mémoire d’amour qui embrase de foi le présent et illumine d’espérance l’avenir : Marie chante la grâce du passé, mais elle est la femme du présent qui porte l’avenir en ses entrailles.

La première partie de ce cantique loue l’action de Dieu en Marie, microcosme du peuple de Dieu qui adhère pleinement à l’alliance (v. 46-50) ; la seconde partie embrasse l’œuvre du Père dans le macrocosme de l’histoire de ses enfants (v. 51-55), à travers trois mots-clés : mémoire – miséricorde – promesse.

Le Seigneur, qui s’est penché sur la petite Marie pour faire en elle “de grandes choses” et la rendre mère du Seigneur, a commencé à sauver son peuple à partir de l’exode, en se souvenant de la bénédiction universelle promise à Abraham (cf. Gn 12, 1-3). Le Seigneur, Dieu fidèle pour toujours, a déversé un flot ininterrompu d’amour miséricordieux « de génération en génération » (v. 50) sur le peuple fidèle à l’alliance, et il manifeste maintenant la plénitude du salut en son Fils, envoyé pour sauver le peuple de ses péchés. D’Abraham à Jésus-Christ et à la communauté des croyants, la Pâque apparaît donc comme la catégorie herméneutique pour comprendre toute libération ultérieure, jusqu’à celle réalisée par le Messie à la plénitude des temps.

Chers frères et sœurs, demandons aujourd’hui au Seigneur la grâce de savoir attendre l’accomplissement de toute sa promesse et de nous aider à accueillir la présence de Marie dans notre vie. En nous mettant à son école, puissions-nous tous découvrir que toute âme qui croit et espère « conçoit et engendre le Verbe de Dieu » (Saint Ambroise, Traité sur l’Évangile de S. Luc 2, 26).

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

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Audience générale du pape François – mercredi 29 janvier 2025

Un ange apparaît en rêve à saint Joseph. Église catholique Sainte-Marie, Rome, Géorgie. Wikimedia Commons.

Lors de l’audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi ce cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance », dans le cadre du Jubilé 2025. Réfléchissant à la vision donnée à saint Joseph dans l’Évangile de Matthieu, il a déclaré : « Il rêve du miracle que Dieu accomplit dans la vie de Marie, et aussi du miracle qu’il opère dans sa propre vie : assumer une paternité capable de garder, de protéger et de transmettre un héritage matériel et spirituel ».

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Chers frères et sœurs, bonjour !

Continuons aujourd’hui à contempler Jésus dans le mystère de ses origines raconté par les Évangiles de l’enfance.

Si Luc nous permet de le faire du point de vue de sa mère, la Vierge Marie, Matthieu se place plutôt dans la perspective de Joseph, l’homme qui assume la paternité légale de Jésus, en le greffant sur le tronc de Jessé et en le reliant à la promesse faite à David.

Jésus, en effet, est l’espérance d’Israël qui se réalise : c’est le descendant promis à David (cf. 2Sam 7,12 ; 1Ch 17,11), qui rend sa maison « bénie à jamais » (2Sam 7,29) ; c’est le rameau qui sort de la souche de Jessé (cf. Is 11,1), le « germe juste » destiné à régner en vrai roi, qui sait exercer le droit et la justice (cf. Jr 23,5 ; 33,15).

Joseph entre en scène dans l’Évangile de Matthieu en tant que fiancé de Marie. Pour les juifs, les fiançailles étaient un véritable lien juridique, qui préparait à ce qui allait se passer environ un an plus tard, la célébration du mariage. C’est à ce moment-là que la femme passe de la garde de son père à celle de son mari, qu’elle emménage avec lui et qu’elle se rend disponible au don de la maternité.

C’est à ce moment-là que Joseph découvre la grossesse de Marie et que son amour est mis à rude épreuve. Face à une telle situation, qui aurait conduit à la rupture des fiançailles, la Loi proposait deux solutions possibles : soit un acte juridique public, comme la convocation de la femme au tribunal, soit un acte privé, comme la remise à la femme d’une lettre de répudiation.

Matthieu définit Joseph comme un homme « juste » (zaddiq), un homme qui vit selon la Loi du Seigneur, qui s’en inspire à chaque occasion de sa vie. Suivant ainsi la Parole de Dieu, Joseph agit de manière pondérée : il ne se laisse pas envahir par des sentiments instinctifs et la peur d’emmener Marie avec lui, mais préfère se laisser guider par la sagesse divine. Il choisit de se séparer de Marie discrètement, c’est-à-dire en privé (cf. Mt 1, 19). Et c’est la sagesse de Joseph qui lui permet de ne pas se tromper et de se rendre ouvert et docile à la voix du Seigneur.

De cette manière, Joseph de Nazareth rappelle un autre Joseph, fils de Jacob, surnommé « seigneur des songes » (cf. Gn 37,19), tant aimé par son père et tant haï par ses frères, que Dieu a élevé en le faisant asseoir à la cour de Pharaon.

De quoi rêve Joseph de Nazareth ? Il rêve du miracle que Dieu accomplit dans la vie de Marie, mais aussi du miracle qu’il accomplit dans sa propre vie : assumer une paternité capable de garder, de protéger et de transmettre un héritage matériel et spirituel. Le sein de son épouse est enceint de la promesse de Dieu, une promesse qui porte un nom dans lequel la certitude du salut est donnée à tous (cf. Ac 4,12).

Dans son sommeil, Joseph entend ces paroles : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » (Mt 1,20-21). Face à cette révélation, Joseph ne demande pas de preuves supplémentaires, il fait confiance. Joseph fait confiance à Dieu, il accepte le rêve de Dieu sur sa vie et celle de sa fiancée. Il entre ainsi dans la grâce de ceux qui savent vivre la promesse divine avec foi, espérance et amour.

Joseph, en tout cela, ne prononce pas de paroles, mais croit, espère et aime. Il ne parle pas avec des “paroles en l’air”, mais avec des actes concrets. Il appartient à la race de ceux que l’apôtre Jacques appelle ceux qui « mettent en pratique la Parole » (cf. Jc 1,22), en la traduisant en actes, en chair, en vie. Joseph fait confiance à Dieu et obéit : « Sa vigilance intérieure pour Dieu … devient spontanément obéissance » (Benoît XVI, L’enfance de Jésus, Milan-Vatican 2012, 57).

Sœurs, frères demandons, nous aussi au Seigneur la grâce d’écouter plus que de parler, la grâce de rêver les rêves de Dieu et d’accueillir de manière responsable le Christ qui, depuis le moment de notre baptême, vit et grandit dans nos vies. Je vous remercie !

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

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Audience générale du pape François – mercredi 22 janvier 2025

Statue de l’Annonciation, Basilique de l’Annonciation, Nazareth. Wikimedia Commons.

Lors de l’audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi ce cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance », dans le cadre du Jubilé 2025. Réfléchissant à la salutation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie lors de l’Annonciation, il a déclaré que « le “Tout-Puissant”, le Dieu de l’ »impossible« est avec Marie, ensemble et à côté d’elle ; il est son compagnon, son principal allié, l’éternel “je-avec-toi” ».

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Chers frères et sœurs, bonjour ! 

Nous reprenons aujourd’hui la catéchèse du cycle jubilaire sur Jésus Christ, notre espérance.  Au début de son Évangile, Luc montre les effets de la puissance transformatrice de la Parole de  Dieu qui se manifeste non seulement dans les atriums du Temple, mais aussi dans la pauvre maison d’une  jeune femme, Marie, qui, fiancée à Joseph, vit encore avec sa famille. 

Après Jérusalem, le messager des grandes annonces divines, Gabriel, qui célèbre en son nom la  puissance de Dieu, est envoyé dans un village jamais mentionné dans la Bible hébraïque : Nazareth. Il  s’agit à l’époque d’un petit village de Galilée, à la périphérie d’Israël, une zone frontalière avec les païens  et leur contamination. 

C’est précisément là que l’ange apporte un message d’une forme et d’un contenu totalement inédits,  à tel point que le cœur de Marie est secoué, troublé. Au lieu de la salutation classique « la paix soit avec  toi », Gabriel s’adresse à la Vierge par une invitation « réjouis-toi ! », « réjouis-toi ! », un appel cher à  l’histoire sacrée, parce que les prophètes l’utilisent pour annoncer la venue du Messie à la Fille de Sion  (cf. Soph 3,14 ; Joël 2,21-23 ; Za 9,9). C’est l’invitation à la joie que Dieu adresse à son peuple lorsque  l’exil prend fin et que le Seigneur fait sentir sa présence vivante et agissante. 

Par ailleurs, Dieu appelle Marie par un nom d’amour inconnu dans l’histoire biblique :  kecharitoméne, qui signifie « remplie de la grâce divine ». Ce nom dit que l’amour de Dieu a déjà habité  depuis longtemps et continue d’habiter le cœur de Marie. Il dit combien elle est « gracieuse » et surtout  combien la grâce de Dieu a accompli en elle une ciselure intérieure, faisant d’elle son chef-d’œuvre.  

Ce surnom affectueux, que Dieu ne donne qu’à Marie, est immédiatement accompagné d’un  réconfort : « Sois sans crainte ! », qu’Il adresse à tous ses serviteurs à qui Il confie des missions  importantes. « Ne crains pas », dit Dieu à Abraham, Isaac, Moïse, Josué (cf. Gn 15,1 ; 26,24 ; Dt 31,8 ; Jc  8,1). Le « Tout-Puissant », le Dieu de « l’impossible » (Lc 1,37) est avec Marie, il est avec elle et à côté  d’elle, il est son compagnon, son principal allié, le « Je-avec-toi » éternel (cf. Gn 28,15 ; Ex 3,12 ; Jdg  6,12). 

Gabriel annonce ensuite sa mission à la Vierge, en faisant résonner dans son cœur de nombreux  passages bibliques qui se réfèrent à la royauté et à la messianité de l’enfant qui naîtra d’elle, présenté  comme l’accomplissement des anciennes prophéties. La Parole qui vient d’en haut appelle Marie à être la  mère du Messie davidique tant attendu. Il sera roi, non pas à la manière humaine et charnelle, mais à la  manière divine et spirituelle. Son nom sera « Jésus », qui signifie « Dieu sauve » (cf. Lc 1,31 ; Mt 1,21),  rappelant à tous et à jamais que ce n’est pas l’homme qui sauve, mais Dieu seul. Jésus, en effet, est celui  qui accomplit les paroles du prophète Isaïe : « Ce n’était ni un messager ni un ange, mais sa face qui les  sauva. Dans son amour et sa compassion, lui-même les racheta ; il s’est chargé d’eux et les a portés tous  ces jours d’autrefois » (Is 63,9).  

Cette maternité absolument unique bouleverse Marie. Et en femme intelligente qu’elle est, c’est-à dire capable de lire à l’intérieur des événements (cf. Lc 2, 19.51), elle cherche à comprendre, à discerner  ce qui lui arrive. Marie ne cherche pas à l’extérieur mais à l’intérieur, car, comme l’enseigne saint 

Augustin, « in interiore homine habitat veritas » (De vera religione 39,72). Et c’est là, au plus profond de  son cœur ouvert et sensible, qu’elle entend l’invitation à faire totalement confiance à Dieu, qui a préparé  pour elle une « Pentecôte » particulière. Comme au début de la création (cf. Gn 1,2), Dieu veut « couver »  Marie de son Esprit, une force capable d’ouvrir ce qui est fermé sans le violer, sans affecter la liberté  humaine ; il veut l’envelopper dans la « nuée » de sa présence (cf. 1Cor 10,1-2) pour que le Fils vive en  elle et qu’elle vive en lui. 

Et Marie s’illumine de confiance : elle est « une lampe à plusieurs lumières », comme le dit  Théophane dans son Canon de l’Annonciation. Elle se livre, elle obéit, elle fait de la place : elle est « une  chambre nuptiale faite par Dieu » (ibid.). Marie accueille le Verbe dans sa propre chair et s’engage ainsi  dans la plus grande mission jamais confiée à une créature humaine. Elle se met au service, non pas  comme esclave, mais comme collaboratrice de Dieu le Père, emplie de dignité et d’autorité pour  administrer, comme elle le fera à Cana, les dons du trésor divin, afin que beaucoup puissent y puiser à  pleines mains. 

Sœurs et frères, apprenons de Marie, Mère du Sauveur et notre Mère, à laisser nos oreilles s’ouvrir à la Parole divine, à l’accueillir et à la conserver, afin qu’elle transforme nos cœurs en tabernacles de sa  présence, en maisons hospitalières pour ceux qui sont fatigués et qui ont besoin d’espérance.

Texte courtoisie du Bureau de presse du Saint-Siège.

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Prier avec le pape François Réflexion – Janvier 2025

Mes frères et sœurs : En ce mois de janvier, le pape François nous invite à prier pour le droit à l’éducation des migrants : Prions pour que le droit à l’éducation des migrants, des réfugiés et des personnes touchées par la guerre soit toujours respecté et garantisse ainsi la construction d’un monde meilleur. 

Les migrants, les réfugiés et les personnes touchées par la guerre sont porteurs d’un héritage culturel et historique dont ils sont fiers, mais aussi de blessures et de cicatrices douloureuses dues aux déplacements et à la violence. Ils ne sont pas seulement des chiffres sur une feuille de statistiques ; ils sont de vraies personnes avec de vraies histoires. 

Pour eux, rien de leur vie ne semble normal ; tout a été bouleversé, y compris des choses aussi élémentaires que de recevoir une éducation. C’est comme si leur monde s’était arrêté et que leur vie, leurs espoirs et leurs rêves avaient été mis en attente indéfiniment, voire détruits. 

Nous devons aller au-delà d’un sentiment de sympathie et nous contenter de déplorer qu’ils soient victimes des circonstances. Ce n’est pas parce qu’ils se trouvent au milieu d’une guerre qu’ils ne méritent pas d’être traités comme des êtres humains. 

Non seulement l’accès à l’éducation leur donne un sentiment de normalité, mais il leur confère un sentiment de dignité humaine. Tel est le fondement de l’enseignement de l’Église sur notre engagement social : Il doit commencer par la dignité donnée par Dieu à chaque personne humaine. 

Il ne s’agit pas seulement de les rendre dignes, mais de les aider à aller de l’avant dans le cadre du développement intégral de la personne humaine. En d’autres termes, leur éducation ne peut être médiocre ; elle doit être suffisamment substantielle pour les aider à contribuer à leur communauté et à la société. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui. 

Prier avec le pape François Réflexion – Décembre 2024

Mes frères et sœurs : En ce mois de décembre, le pape François nous invite à prier pour les pèlerins de l’espérance : Prions pour que le Jubilé qui s’ouvre nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne.

La première proclamation du Jubilé a eu lieu il y a plus de 700 ans. Normalement, un Jubilé a lieu tous les 25 ans ; le pape François a fait une exception la dernière fois et a déclaré un Jubilé en 2016, l’Année de la Miséricorde. Il a déclaré que l’année 2025 serait le Jubilé de l’espérance.

Notre espérance chrétienne va au-delà de la psychologie, en devenant simplement plus optimiste. En déclarant le Jubilé, le pape François nous rappelle que l’espérance chrétienne ne trompe ni ne déçoit, parce qu’elle est fondée sur la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu.

Il est normal que les saisons de l’Avent et de Noël nous conduisent au Jubilé : Comme nous le rappelle l’Évangile de Jean, Jésus-Christ est la lumière qui brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Nous avons besoin de cette lumière dans notre monde qui continue d’être entaché par la violence et le péché ; nous avons besoin de l’amour de Dieu pour dissiper les ténèbres.

Lorsque nous choisissons d’espérer, les résultats souhaités échappent à notre contrôle ; c’est pourquoi la vertu de la patience est nécessaire. Le voyage pour rencontrer Jésus-Christ et pour que nos cœurs soient touchés et transformés par lui est un processus ; soyons patients, car Dieu est patient avec nous. Que Dieu vous bénisse aujourd’hui.

Regardez ici, les vidéos précédentes de Prier avec le pape François.

Audience générale du pape François – mercredi 19 juin 2024

Psautier pourpre et or, Riems, France, 9e siècle, Bodleian Libraries. Wikimedia Commons.

Lors de son audience générale hebdomadaire, le pape François a poursuivi sa catéchèse sur « L’Esprit et l’Épouse ». Réfléchissant à son commentaire selon lequel il espère que 2024 sera une « grande ‘symphonie’ de prière » avant le Jubilé de 2025, il a déclaré que « l’Église possède déjà une symphonie de prière, dont le compositeur est l’Esprit Saint, et c’est le livre des Psaumes. »

Lisez le texte intégral ci-dessous. Vous pouvez également regarder l’intégralité de l’émission ce soir à 19h30 HE soit 16h30 HP sur Sel + Lumière TV et sur Sel + Lumière Plus.

Chers frères et sœurs, bonjour !

En préparation du prochain Grand Jubilé, je nous ai invités à dédier l’année 2024 « à une grande « symphonie » de prière » [1]. Dans la catéchèse d’aujourd’hui, je voudrais rappeler que l’Église possède déjà une symphonie de prière dont le compositeur est l’Esprit Saint, et c’est le Livre des Psaumes.

Comme dans toute symphonie, il y a divers « mouvements », c’est-à-dire divers genres de prière : louange, action de grâce, supplication, lamentation, narration, réflexion sapientielle, et autres, aussi bien dans la forme personnelle que dans la forme chorale de tout le peuple. Ce sont les chants que l’Esprit lui-même a mis sur les lèvres de l’Épouse, son Église. Tous les Livres de la Bible, je le rappelais la dernière fois, sont inspirés par l’Esprit Saint, mais le Livre des Psaumes l’est aussi en ce sens qu’il est rempli d’inspiration poétique.

Les Psaumes ont eu une place privilégiée dans le Nouveau Testament. En fait, il y a eu et il y a encore des éditions qui contiennent ensemble le Nouveau Testament et les Psaumes. J’ai sur mon bureau une édition ukrainienne de ce Nouveau Testament avec les Psaumes, qui m’a été envoyée et qui appartenait à un soldat mort à la guerre. Il priait au front avec ce livre. Les chrétiens et encore moins l’homme moderne ne peuvent pas reprendre et s’approprier tous les psaumes – ni tout dans chaque psaume. Ils reflètent parfois une situation historique et une mentalité religieuse qui ne sont plus les nôtres. Cela ne signifie pas qu’ils ne sont pas inspirés, mais qu’à certains égards, ils sont liés à une époque et à un stade provisoire de la révélation, comme c’est aussi le cas pour une grande partie de la législation ancienne.

Ce qui justifie le plus notre accueil des psaumes, c’est qu’ils ont été la prière de Jésus, de Marie, des Apôtres et de toutes les générations chrétiennes qui nous ont précédés. Lorsque nous les récitons, Dieu les entend dans la grandiose « orchestration » qu’est la communion des saints. Jésus, selon la Lettre aux Hébreux, entre dans le monde avec dans le cœur un verset de psaume : « Me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté, » (cf. He 10, 7 ; Ps 40, 9) ; et il quitte le monde, selon l’Évangile de Luc, avec un autre verset sur les lèvres : « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46 ; cf. Ps 31, 6).

Après le Nouveau Testament, les Pères et toute l’Église ont utilisé les psaumes, ce qui en fait un élément fixe de la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures. « Toute l’Écriture Sainte respire la bonté de Dieu, dit Saint Ambroise, mais en particulier le doux livre des psaumes » [2], le doux livre des psaumes. Je me demande : priez-vous parfois avec les psaumes ? Prenez la Bible ou le Nouveau Testament et priez un psaume. Par exemple, quand vous êtes un peu triste parce que vous avez péché, priez-vous le psaume 50 ? Il y a tant de psaumes qui nous aident à avancer. Prenez l’habitude de prier les psaumes. Je vous assure que vous serez heureux à la fin.

Mais nous ne pouvons pas nous contenter seulement de vivre de l’héritage du passé : il nous faut faire des psaumes notre prière. Il a été écrit que, dans un certain sens, nous devons devenir nous-mêmes « auteurs » des psaumes, les faisant nôtres et en priant avec [3]. S’il y a des psaumes, ou simplement des versets, qui parlent à notre cœur, il est bon de les répéter et de les prier pendant la journée. Les psaumes sont des prières « pour toutes les saisons » : il n’y a pas d’état d’âme ni de besoin qui ne trouve en eux les meilleurs mots pour se transformer en prière. À la différence de toutes les autres prières, les psaumes ne perdent pas leur efficacité à force d’être répétés, bien mieux, elle est accrue. Pourquoi ? Parce qu’ils sont inspirés par Dieu et qu’ils « respirent » Dieu, chaque fois qu’on les lit avec foi.

Si nous nous sentons accablés par le remords et la culpabilité, car nous sommes pécheurs, nous pouvons répéter avec David : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde » (Ps 51 (50), 3), le psaume 51 (50). Si nous voulons exprimer un lien personnel fort avec Dieu, disons : « Dieu, tu es mon Dieu, / je te cherche dès l’aube : / mon âme a soif de toi ; / après toi languit ma chair, / terre aride, altérée, sans eau » psaume 63 (62) (Ps 63(62), 2). Ce n’est pas pour rien que la liturgie a inclus ce psaume dans les Laudes des dimanches et des solennités. Et si la peur et l’angoisse nous assaillent, ces merveilleuses paroles du psaume 23 (22) viennent à notre secours : « Le Seigneur est mon berger […]. Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal » (Ps 23(22), 1.4).

Les Psaumes nous consentent de ne pas appauvrir notre prière en la réduisant uniquement à des demandes, à un continuel « donne-moi, donne-nous… ». Apprenons de la prière du notre Père qui, avant de demander le « pain quotidien », dit : « Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite ». Les psaumes nous aident à nous ouvrir à une prière moins centrée sur nous-mêmes : une prière de louange, de bénédiction, d’action de grâce ; ils nous aident aussi à être la voix de toute la création, en l’associant à notre louange.

Frères et sœurs, que l’Esprit Saint, qui a donné à l’Église-Épouse les mots pour prier son divin Époux, nous aide à les faire résonner dans l’Église d’aujourd’hui et à faire de cette année préparatoire au Jubilé une véritable symphonie de prière. Merci !

APPEL

Demain, c’est la Journée Mondiale du Réfugié, promue par les Nations Unies. Que ce soit l’occasion de porter un regard attentif et fraternel sur tous ceux qui sont contraints de fuir leur domicile à la recherche de paix et de sécurité. Nous sommes tous appelés à accueillir, promouvoir, accompagner et intégrer ceux qui frappent à nos portes. Je prie pour que les États s’efforcent d’assurer des conditions humaines aux réfugiés et à faciliter les processus d’intégration.

Je salue l’Association des «Amis du cardinal Celso Costantini», accompagnée de l’évêque du diocèse de Concordia-Pordenone Giuseppe Pellegrini, à l’occasion du 100anniversaire du Concilium Sinense de Shanghai. Cela me fait également penser au cher peuple chinois. Prions toujours pour ce peuple noble et si courageux, qui possède une si belle culture. Prions pour le peuple chinois.

Après-demain, nous célébrerons la mémoire liturgique de saint Louis de Gonzague, qui a aimé la vie et a dépensé celle-ci pour les grands idéaux chrétiens; qu’il vous aide à redécouvrir la vocation à la sainteté dans le don généreux à Dieu et à nos frères et sœurs.

Frères et sœurs, continuons à prier pour la paix. La guerre est toujours une défaite, dès le début. Prions pour la paix dans l’Ukraine martyrisée, en Terre Sainte, au Soudan, en Birmanie et partout où les gens souffrent de la guerre. Prions tous les jours pour la paix! A vous tous va ma bénédiction!

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

 

Qu’est-ce qu’un Jubilé ?

Le pape François ouvre la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre pour inaugurer l’Année jubilaire extraordinaire de la miséricorde 2016.

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : qu’est-ce qu’un jubilé ?

En préparation de l’année jubilaire de 2025, le pape François a fait de 2024 une année de prière. 

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un jubilé ? 

Le Jubilé trouve ses racines dans l’Ancien Testament. La Torah stipule que tous les 50 ans, une année jubilaire devait être célébrée, au cours de laquelle les captifs sont libéréses, les dettes remises et la terre laissée en jachère. 

Dans la tradition juive, ces années jubilaires permettaient d’éviter la concentration des richesses et l’asservissement des personnes à cause des dettes. Elles symbolisaient également une période de renouveau, de liberté et d’égalité au sein de la communauté, soulignant les principes de justice, de compassion et de sauvegarde de la terre. C’était comme un sabbat qui durait un an entier, un temps béni par le Seigneur.

Dans l’Église catholique, un jubilé ou une « année sainte » est un temps de grâce. A travers l’histoire, ces années spéciales ont été déclarées pour aider les fidèles à se concentrer davantage sur le pardon, la réconciliation et le salut.

Le premier jubilé a été déclaré par le pape Boniface VIII en l’an treize-cent, pour marquer le début de ce siècle-là. Il a ensuite déclaré qu’un jubilé serait célébré tous les 100 ans.  Deux siècles plus tard, le pape Paul II a porté la fréquence des années jubilaires à 50 ans, puis le pape Sixte IV les a rendues encore plus fréquentes, tous les 25 ans. 

Des jubilés peuvent aussi être déclarés pour des occasions dites « extraordinaires », comme le dernier jubilé, l’Année de la miséricorde, proclamée par le pape François en 2015-2016, 50 ans après la conclusion du concile Vatican II.

On peut se souvenir également du grand jubilé proclamé en l’an 2000 par saint Jean-Paul II pour marquer le début du troisième millénaire. 

Le thème du Jubilé de 2025 est « Pèlerins d’espérance » : une année pour marcher ensemble dans la confiance au milieu d’un monde qui souffre de la guerre, des conséquences de la pandémie du COVID-19 et de la crise climatique qui menace la terre, notre maison commune. 

Pour marquer le début d’une année sainte, le pape ouvrira la porte sainte de la basilique Saint-Pierre la veille de Noël 2024. Les portes saintes resteront ouvertes jusqu’à la fin du Jubilé, offrant aux fidèles la possibilité de s’y rendre en pèlerinage et d’obtenir des grâces spéciales, à Rome et dans divers endroits à travers le monde, dont la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Pour préparer nos cœurs à ce Jubilé, le Pape François nous invite à prier. 2024 est un temps pour redécouvrir la prière comme une rencontre privilégiée avec le Christ, qui donne un nouvel horizon à notre vie. C’est aussi un temps pour encourager la prière quotidienne, en lisant la Bible, en priant le chapelet, en parlant à Dieu comme à un ami. On peut également prier ensemble, en recevant les sacrements, en nous ressourçant à la messe et en créant des petits groupes de partage. 

Selon Mgr Rino Fisichella, du Dicastère pour l’évangélisation du Vatican, cette Année de la prière est une occasion pour les croyants de renforcer leur relation avec Dieu, « offrant des moments de véritable repos spirituel », « comme une oasis à l’abri du stress quotidien où la prière devient une nourriture pour la vie chrétienne de foi, d’espérance et de charité ».

Pour plus d’informations, visitez le site du Jubilé : www.giubileo-2025.it/fr  

Unissons-nous dans la prière pour cheminer ensemble dans l’espérance.

 

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