Message du Pape François pour la journée mondiale des communications sociales (28 mai 2017)

CNS photo/Tolga Bozoglu, EPA

Le thème 2017 pour la journée mondiale des communications sociales est ” Ne crains pas, car je suis avec toi” (Is 43, 5): communiquer l’espérance et la confiance en notre temps. Chaque année, ce message est publié le 24 janvier, fête de Saint-François de Sales, saint patron des journalistes et communicateurs. Cette journée est généralement commémorée à une date près du dimanche de la Pentecôte. Vous trouverez ci-dessous le texte complet de ce message du pape François:

«Ne crains pas, car je suis avec toi» (Is 43,5).
Communiquer l’espérance et la confiance en notre temps

L’accès aux médias, grâce au développement technologique, est tel que beaucoup de gens ont la possibilité de partager instantanément l’information et de la diffuser de manière capillaire. Ces informations peuvent être bonnes ou mauvaises, vraies ou fausses. Par le passé, nos pères dans la foi parlaient de l’esprit humain comme de la meule d’un moulin qui, actionnée par l’eau, ne peut pas être arrêtée. Celui qui est responsable du moulin a cependant la possibilité de décider de moudre du grain ou de l’ivraie. L’esprit de l’homme est toujours en action et ne peut cesser de “moudre” ce qu’il reçoit, mais c’est à nous de décider de quel matériel l’approvisionner (cf. Cassien le Romain, Lettre à Léonce Higoumène).

Je voudrais que ce message puisse atteindre et encourager tous ceux qui, dans leur milieu professionnel ou dans leurs relations personnelles, “moulent” chaque jour beaucoup d’informations pour offrir un pain frais et bon à ceux qui se nourrissent des fruits de leur communication. Je voudrais exhorter chacun à une communication constructive qui, en rejetant les préjugés envers l’autre, favorise une culture de la rencontre grâce à laquelle il est possible d’apprendre à regarder la réalité en toute confiance.

Je pense qu’il faut briser le cercle vicieux de l’anxiété et endiguer la spirale de la peur, fruit de l’habitude de concentrer l’attention sur les “mauvaises nouvelles” (les guerres, le terrorisme, les scandales et toutes sortes d’échec dans les affaires humaines). Il ne s’agit pas évidemment de promouvoir une désinformation où le drame de la souffrance serait ignoré, ni de tomber dans un optimisme naïf qui ne se laisse pas atteindre par le scandale du mal. Je voudrais, au contraire, que tous nous cherchions à dépasser ce sentiment de mécontentement et de résignation qui nous saisit souvent, nous plongeant dans l’apathie, et provoquant la peur ou l’impression qu’on ne peut opposer de limites au mal. D’ailleurs, dans un système de communication où domine la logique qu’une bonne nouvelle n’a pas de prise et donc ne constitue pas une nouvelle, et où le drame de la souffrance et le mystère du mal sont facilement donnés en spectacle, il peut être tentant d’anesthésier la conscience ou de tomber dans le désespoir.

Je voudrais donc apporter une contribution à la recherche d’un style ouvert et créatif de communication qui ne soit jamais disposé à accorder au mal un premier rôle, mais qui cherche à mettre en lumière les solutions possibles,  inspirant une approche active et responsable aux personnes auxquelles l’information est communiquée. Je voudrais inviter à offrir aux hommes et aux femmes de notre temps des récits marqués par la logique de la “bonne nouvelle”.

La bonne nouvelle

La vie de l’homme n’est pas seulement une chronique aseptisée d’événements, mais elle est une histoire, une histoire en attente d’être racontée à travers le choix d’une clé de lecture qui permet de sélectionner et de recueillir les données les plus importantes. La réalité, en soi, n’a pas une signification univoque. Tout dépend du regard avec lequel elle est saisie, des “lunettes” à travers lesquelles on choisit de la regarder: en changeant les verres, la réalité aussi apparaît différente. D’où pouvons-nous donc partir pour lire la réalité avec de bonnes “lunettes”?

Pour nous chrétiens, les lunettes appropriées pour déchiffrer la réalité, ne peuvent être que celles de la bonne nouvelle, de la Bonne Nouvelle par excellence: «l’Evangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu» (Mc 1,1). Avec ces mots, l’Evangéliste Marc commence son récit par l’annonce de la “bonne nouvelle” qui concerne Jésus,  mais plus qu’une information sur Jésus, c’est plutôt la bonne nouvelle qui est Jésus lui-même. En lisant les pages de l’Évangile, on découvre en effet, que le titre de l’œuvre correspond à son contenu et, surtout, que ce contenu est la personne même de Jésus.

Cette bonne nouvelle qui est Jésus lui-même, n’est pas bonne car dénuée de souffrance, mais parce que la souffrance aussi est vécue dans un cadre plus large, comme une partie intégrante de son amour pour le Père et pour l’humanité. En Christ, Dieu s’est rendu solidaire avec toutes les situations humaines, nous révélant que nous ne sommes pas seuls parce que nous avons un Père qui ne peut jamais oublier ses enfants. «Ne crains pas, car je suis avec toi» (Is 43,5) sont les paroles consolatrices d’un Dieu qui depuis toujours s’est impliqué dans l’histoire de son peuple. En son Fils bien-aimé, cette promesse de Dieu – «Je suis avec toi » – arrive à assumer toute notre faiblesse, jusqu’à mourir de notre mort. En Lui aussi les ténèbres et la mort deviennent des lieux de communion avec la Lumière et la Vie. Ainsi, une espérance voit le jour, accessible à tous, à l’endroit même où la vie connaît l’amertume de l’échec. C’est une espérance qui ne déçoit pas, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs (cf. Rm 5,5) et fait germer la vie nouvelle comme la plante germe du grain jeté en terre. Dans cette lumière tout nouveau drame qui arrive dans l’histoire du monde devient aussi le scénario d’une possible bonne nouvelle, car l’amour parvient toujours à trouver le chemin de la proximité et à susciter des cœurs capables de s’émouvoir, des visages capables de ne pas se décourager, des mains prêtes à construire.

La confiance dans la semence du Royaume

Pour introduire ses disciples et les foules à cet état d’esprit évangélique et leur donner les bonnes “lunettes” pour approcher la logique de l’amour qui meurt et ressuscite, Jésus utilisait les paraboles, dans lesquelles le Royaume de Dieu est souvent comparé à la semence, qui libère sa puissance vitale justement quand elle meurt dans le sol (cf. Mc 4,1 à 34). L’utilisation d’images et de métaphores pour communiquer l’humble puissance du Royaume n’est pas une façon d’en réduire l’importance et l’urgence, mais la forme miséricordieuse qui laisse à l’auditeur l’”espace” de liberté pour l’accueillir et la rapporter aussi à lui-même. En outre, elle est le chemin privilégié pour exprimer l’immense dignité du Mystère Pascal, laissant les images – plus que les concepts – communiquer la beauté paradoxale de la vie nouvelle dans le Christ, où les hostilités et la croix n’empêchent pas, mais réalisent le salut de Dieu, où la faiblesse est plus forte que toute puissance humaine, où l’échec peut être le prélude à l’accomplissement le plus grand de toutes choses dans l’amour. Et c’est justement ainsi, en réalité, que mûrit et s’approfondit l’espérance du Royaume de Dieu: « Comme d’un homme qui aurait jeté du grain en terre : qu’il dorme et qu’il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse »  (Mc 4,26-27)

Le Royaume de Dieu est déjà parmi nous, comme une graine cachée à un regard superficiel et dont la croissance se fait en silence. Celui qui a des yeux rendus clairs par l’Esprit Saint peut le voir germer et ne se laisse pas voler la joie du Royaume par les mauvaises herbes toujours présentes.

Les horizons de l’Esprit

L’espérance fondée sur la bonne nouvelle qui est Jésus nous fait lever les yeux et nous pousse à le contempler dans le cadre liturgique de la Fête de l’Ascension. Bien qu’il semble que le Seigneur s’éloigne de nous, en fait, les horizons de l’espérance s’élargissent. Effectivement, chaque homme et chaque femme, dans le Christ, qui élève notre humanité jusqu’au Ciel, peut librement «entrer dans le sanctuaire grâce au sang de Jésus, chemin nouveau et vivant qu’il a inauguré pour nous en franchissant le rideau du Sanctuaire, c’est-à-dire sa chair » (He 10, 19-20). A travers « la force de l’Esprit Saint » nous pouvons être «témoins» et communicateurs d’une humanité nouvelle, rachetée, « jusqu’aux extrémités de la terre» (cf. Ac 1,7-8).

La confiance dans la semence du Royaume de Dieu et dans la logique de Pâques ne peut que façonner aussi la manière dont nous communiquons. Cette confiance nous permet d’agir – dans les nombreuses formes de communication d’aujourd’hui – avec la conviction qu’il est possible d’apercevoir et d’éclairer la bonne nouvelle présente dans la réalité de chaque histoire et dans le visage de toute personne.

Celui qui, avec foi, se laisse guider par l’Esprit Saint devient capable de discerner en tout évènement ce qui se passe entre Dieu et l’humanité, reconnaissant comment Lui-même, dans le scénario dramatique de ce monde, est en train de tisser la trame d’une histoire de salut. Le fil avec lequel est tissée cette histoire sacrée est l’espérance, et son tisserand est nul autre que l’Esprit Consolateur. L’espérance est la plus humble des vertus, car elle reste cachée dans les plis de la vie, mais elle est comme le levain qui fait lever toute la pâte. Nous la cultivons en lisant encore et encore la Bonne Nouvelle, l’Evangile qui a été “réédité” en de nombreuses éditions dans la vie des saints, des hommes et des femmes qui sont devenus des icônes de l’amour de Dieu. Aujourd’hui encore c’est l’Esprit qui sème en nous le désir du Royaume, à travers de nombreux “canaux”  vivants, par le biais de personnes qui se laissent conduire par la Bonne Nouvelle au milieu du drame de l’histoire et qui sont comme des phares dans l’obscurité de ce monde, qui éclairent la route et ouvrent de nouveaux chemins de confiance et d’espérance.

(Tratto dall’archivio della Radio Vaticana)

Église en sortie 20 janvier 2017

Cette semaine à Église en sortie, nous recevons Mgr Gilles Bisonnette c.s.s. avec qui Francis Denis s’entretient des tribunaux ecclésiaux et de l’importance de cette institution au service de la justice et de l’accompagnement pastoral. On vous présente un reportage sur la paroisse italienne de Notre-Dame-de-la-Défense de l’Archidiocèse de Montréal. Dans la troisième partie de l’émission, nous vous présentons une entrevue réalisée avec Mgr Dorylas Moreau, évêque de Rouyn-Noranda en Abitibi qui nous parle de la réalité pastorale de son Église particulière.

Le Pape François écrit au président américain Donald Trump

CNS photo/Carlos Barria, Reuters

Vous trouverez ci-dessous l’article tel que paru sur la page web de Radio Vatican:

(RV) Le Pape François a adressé un message au nouveau président américain Donald Trump, investi ce vendredi 20 janvier 2017. «Sous votre direction, puisse la stature de l’Amérique continuer à être mesurée avant tout par son souci pour les pauvres, les exclus et les nécessiteux qui, comme Lazare, se tiennent devant notre porte» écrit le Saint-Père, lui offrant ses vœux cordiaux pour cette nouvelle présidence.

«À une époque où notre famille humaine est assaillie par de graves crises humanitaires exigeant des réponses politiques ambitieuses et unies, je prie pour que vos décisions soient guidées par les riches valeurs spirituelles et éthiques qui ont façonné l’histoire du peuple américain et l’engagement de votre nation à la promotion de la dignité humaine et de la liberté dans le monde entier» souligne François.

Donald Trump a été investi ce vendredi 20 janvier. Dans son discours sur les marches du Capitole, il s’est engagé à ce que sa présidence montre la voie pour l’Amérique et pour le monde «pour des années», dans un discours aux allures de discours de campagne.

Le pape François encourage les chrétiens de Finlande à renforcer leurs liens

Article de Marie Duhamel sur le site de Radio Vatican 

(RV) Ce jeudi 20 janvier, les catholiques finlandais célèbrent la Saint Henrik, ecclésiastique anglais mort en martyr au 12e siècle dans leur pays. Chaque année, ce jour-là et à l’occasion de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, une délégation œcuménique finlandaise est reçue par le Pape. Ce jeudi matin, François s’est adressé à quelques membres du Conseil œcuménique finlandais qui fête son premier centenaire, alors que la Finlande commémore les 100 ans de son indépendance. Le Saint-Père espère qu’en ces jours si particuliers, soit invoqué «plus intensément» encore l’Esprit Saint «pour qu’il suscite en nous une conversion (au Christ), et rende possible la réconciliation» des chrétiens.

«Le véritable œcuménisme se base sur la conversion commune à Jésus-Christ () Si nous nous rapprochons de Lui, nous nous rapprocherons les uns des autres.» François se félicite cependant de «l’étape significative tant sur le plan humain que théologique et spirituelle» qui a été franchie par les catholiques et les luthériens en Suède le 31 octobre dernier, une prière commune pour commémorer le début de la Réforme de Martin Luther, «qui voulait renouveler l’Église et non la diviser».

Se repentant pour les fautes commises, le Pape rend grâce à Dieu. Après 50 ans de dialogue, catholiques et luthériens sont parvenus à définir clairement les perspectives sur lesquelles ils s’entendent. La prière de Lund a donné «la force et le courage» de regarder ensemble de l’avant. «Nous avons plus amplement pris conscience du fait que le dialogue théologique reste essentiel à la réconciliation et doit se poursuivre avec un engagement constant». Avec le soutien de l’Esprit Saint et dans un climat apaisé, le Pape se montre confiant. «Nous pourrons obtenir d’ultérieurs points de convergence sur les contenus de la doctrine et de l’enseignement morale de l’Eglise. Nous pourrons nous rapprocher de l’unité pleine et visible». Il prie le Seigneur pour qu’Il accompagne la Commission de dialogue luthérano-catholique de Finlande qui travaille avec dévotion à une interprétation sacramentelle commune de l’Église, de l’Eucharistie et du ministère ecclésial.

Les 500 ans de la Réforme doivent être «une occasion privilégiée» pour vivre la foi de manière plus authentique, pour redécouvrir ensemble l’Evangile, pour chercher et témoigner du Christ avec un élan nouveau. En s’engageant à Lund à prendre ensemble soin de ceux qui souffrent, de ceux qui sont dans le besoin, et de ceux qui sont exposés à des persécutions et des violences, «nous ne sommes pas divisés, mais unis dans le chemin vers la pleine communion», a assuré François.

(MD)

 

Échos du Vatican

Le pape François vient de recevoir le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, c’est l’occasion de s’arrêter sur les relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Palestine.

Église en sortie 13 janvier 2017

Cette semaine à Église en sortie, nous recevons Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield et membre du Conseil Église et société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, qui nous parle du document « Des solidarités à reconstituer et à reconstruire ». On vous présente également un reportage sur la distribution des paniers de Noël du Conseil 3193-Côte Saint-Paul des Chevaliers de Colomb de Montréal.

Lettre du pape François aux jeunes à l’occasion de la présentation du Document Préparatoire de la XV Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques

CNS/Paul Haring

Vous trouverez ci-dessous la Lettre du pape François aux jeunes à l’occasion de la présentation du Document Préparatoire de la XV Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques:

Chers jeunes,
j’ai la joie de vous annoncer qu’en octobre 2018 se célébrera le Synode des Évêques sur le thème « les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ». Je vous ai voulu au centre de l’attention parce que je vous porte dans mon cœur. Aujourd’hui même est présenté le Document Préparatoire, que je vous confie comme “boussole” tout au long de ce cheminement.

Me viennent à l’esprit les paroles que Dieu adressa à Abram: « quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai » (Gn 12, 1). Ces paroles s’adressent aujourd’hui aussi à vous: ce sont les paroles d’un Père qui vous invite à “sortir” pour vous lancer vers un futur non connu mais porteur de réalisations certaines, vers lequel Lui-même vous accompagne. Je vous invite à écouter la voix de Dieu qui résonne dans vos cœurs à travers le souffle de l’Esprit Saint.

Quand Dieu dit à Abram « quitte! » que voulait-il lui dire? Certainement pas de s’éloigner des siens ou du monde. Ce fut une forte invitation, une provocation, afin qu’il laisse tout et aille vers une nouvelle terre. Quelle est pour nous aujourd’hui cette nouvelle terre, si ce n’est une société plus juste et fraternelle que vous désirez profondément et que vous voulez construire jusqu’aux périphéries du monde?

Mais aujourd’hui, malheureusement, « quitte! » revêt aussi un sens différent. Celui de la prévarication, de l’injustice et de la guerre. Parmi vous de nombreux jeunes sont soumis au chantage de la violence et contraints de fuir leur pays natal. Leur cri monte vers Dieu, comme celui d’Israël esclave de l’oppression du Pharaon (cf. Ex 2, 23).

Je souhaite aussi vous rappeler les paroles que Jésus dit un jour aux disciples qui lui demandaient: « Maître, où habites-tu? ». Il répondit: « Venez et voyez » (Jn 1, 38-39). Vers vous aussi Jésus tourne son regard et vous invite à aller chez lui. Chers jeunes, avez-vous rencontré ce regard? Avez-vous entendu cette voix? Avez-vous ressenti cette ardeur à vous mettre en route? Je suis sûr que, même si le vacarme et la confusion, semble régner dans le monde, cet appel continue à résonner dans votre âme pour l’ouvrir à la joie complète. Ceci sera possible dans la mesure où, avec également l’accompagnement de guides experts, vous saurez entreprendre un itinéraire de discernement pour découvrir le projet de Dieu sur votre vie. Même quand votre parcours est marqué par la précarité et par la chute, Dieu riche en miséricorde, tend sa main pour vous relever.

À Cracovie, lors de l’ouverture de la dernière Journée Mondiale de la Jeunesse, à plusieurs reprises je vous ai demandé: « peut-on changer les choses? ». Et vous avez crié ensemble un retentissant « oui! ». Ce cri nait de votre cœur juvénile qui ne supporte pas l’injustice et ne peut se plier à la culture du déchet, ni céder à la globalisation de l’indifférence. Écoutez ce cri qui monte du plus profond de vous! Même quand ressentez, comme le prophète Jérémie, l’inexpérience due à votre jeunesse, Dieu vous encourage à aller là où Il vous envoie: « N’aie aucune crainte […] car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 8).

Un monde meilleur se construit aussi grâce à vous, à votre désir de changement et à votre générosité. N’ayez pas peur d’écouter l’Esprit qui vous suggère des choix audacieux, ne temporisez pas quand la conscience vous demande d’oser pour suivre le Maître. L’Église même désire se mettre à l’écoute de votre voix, de votre sensibilité, de votre foi; voire de vos doutes et de vos critiques. Faites entendre votre cri, laissez-le résonner dans les communautés et faites-le arriver aux pasteurs. Saint Benoît recommandait aux abbés de consulter aussi les jeunes avant toute décision importante, parce que “souvent Dieu révèle à un plus jeune ce qui est meilleur” (Règle de Saint Benoît III, 3).

Ainsi, aussi par le cheminement de ce Synode, mes frères Évêques et moi-même nous voulons devenir encore plus les collaborateurs de votre joie (cf. 2 Co 1, 24). Je vous confie à Marie de Nazareth, une jeune comme vous vers qui Dieu a tourné son regard plein d’amour, pour qu’elle vous prenne par la main e vous guide à la joie d’un ”me voici!” total et généreux (cf. Lc 1, 38).

Avec mon affection paternelle,

Du Vatican, le 13 janvier 2017 [00051-FR.01] [Texte original: Italien]

Bénédiction des nouveaux bureaux de Sel + Lumière

Ce mercredi 11 janvier 2017, Mgr Douglas Crosby, président de la Conférence des évêques du Canada, et Mgr Franck Leo, secrétaire général de la CECC, sont venus visiter les nouveaux bureaux de Sel + Lumière TV à Toronto. Après la messe qu’il a célébrée dans la chapelle, Mgr Crosby, également évêque d’Hamilton, a procédé à la bénédiction des locaux. Ci-dessous, le résumé en images.

Prière de Sel + Lumière

Dieu notre Père,

Sur une montagne en Galilée,

Ton Fils Jésus nous a appelés à être le

sel de la terre et la lumière du monde.

Donne-nous la force et la sagesse pour

devenir le peuple des Béatitudes de notre temps.

Que nos paroles apportent au monde

une saveur d’Évangile et que nos vies

soient de brillants exemples de Jésus,

Lui qui est la vraie Lumière du Monde.

Nous te le demandons par Jésus-Christ

notre Seigneur.

Amen.

Échos du Vatican

Retour dans cette émission sur le discours du Pape au corps diplomatique, et précisions sur son programme pour l’année 2017.

Vidéo des intentions de prière du Pape (janvier 2017)

Vous trouverez ci-dessous la vidéo des intentions de prière du pape François pour le mois de janvier : Les chrétiens au service des défis de l’humanité. Comme chrétiens, nous avons l’opportunité de commence l’année en aidant le Pape à faire face aux défis de l’humanité grâce à notre prière et notre charité.

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