Église en Sortie 20 janvier 2020

Cette semaine à Église en Sortie on parle de l’éducation et de la culture générale en 2020 avec le philosophe et auteur Louis-André Richard. On vous présente un reportage sur la célébration d’ouverture du 400e anniversaire de sainte Marguerite Bourgeoys. Dans la troisième partie de l’émission, Francis Denis s’entretient de la vie et de l’oeuvre de l’abbé Pierre Gravel avec l’historien et auteur Alexandre Dumas.

Parrêsia – L’éducation en 2020 avec Thomas De Koninck

Parrêsia - L'éducation en 2020 avec Thomas De Koninck

Dans cet épisode, Francis Denis s’entretient des différentes dimensions de l’éducation en 2020 avec le philosophe et auteur Thomas De Koninck. Sont abordés des thèmes tels que la philosophie, la vie intérieure, la lecture, la maturité intellectuelle, la dignité humaine et les différents défis qui font souvent obstacle à l’ouverture de l’esprit humain aux valeurs transcendantes.

« Hebdomada Papae » : j’en perds mon latin !

(Credit photo: Vatican Média) Le 8 juin dernier, une nouvelle émission radiophonique entrait en ondes sur Radio Vatican. Intitulé « Hebdomada Papae: notitiae vaticanae latine redditae », ce radiojournal a la particularité d’être diffusé dans la langue de Cicéron : le latin. Offrant des nouvelles hebdomadaires sur les événements significatifs de l’agenda du Pape, cette « nouveauté » semble paradoxalement anachronique. En effet, quelle utilité une telle émission peut-elle avoir en 2019 ? À qui peut bien s’adresser une telle programmation ? Loin de l’uniformisation actuelle de l’univers Podcast qui tend à généraliser l’usage de l’anglais, il me semble que cette initiative met de l’avant l’attachement de l’Église pour la diversité des cultures et pour sa propre tradition.

Un patrimoine vivant

L’intention avouée d’Andrea Tornielli, directeur éditorial de Vatican News, est de « faire revivre la langue officielle de l’Église catholique ». En effet, lorsque l’on parle de la langue latine, c’est souvent avec réticence. « C’est une langue morte ! » ou encore « Ça ne sert à rien !» ne sont que deux exemples de la myriade de préjugés tenaces qui continuent d’être véhiculés contre elle par la culture actuelle. Or,comme le dit le pape François :

Nous voyons aujourd’hui une tendance à homogénéiser les jeunes, à dissoudre les différences propres à leur lieu d’origine, à les transformer en êtres manipulables, fabriqués en série. Il se produit ainsi une destruction culturelle qui est aussi grave que la disparition des espèces animales et végétales. (CV no186)

Cette préservation d’une connaissance de base de la langue latine est donc constitutive d’une véritable « écologie intégrale » (LS no 145). Cela est vrai pour de nombreuses raisons. D’abord, l’universalité de l’Église requiert qu’elle ait une langue propre. N’étant ni française, ni anglaise, ni italienne, ni chinoise mais bien « catholicos », l’Église ne pourrait faire de l’une d’ elles sa langue officielle sans être perçue comme privilégiant une culture au détriment des autres. Pour les églises particulières, la langue vernaculaire est de mise dans la plupart des cas. Toutefois, pour les églises de tradition et de rite latin, le Concile Vatican II demande « À ce que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble, en langue latine, aussi les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent » (SC no 54). De fait, et cela va de soi, la grande majorité du patrimoine ecclésial ayant été écrit en latin, il est indispensable d’avoir une certaine connaissance des « éléments latins ».

Une langue construite sur du roc

Une autre raison majeure en faveur d’une redécouverte du latin découle des racines culturelles et linguistiques latines de la langue française. En effet, le français est une langue latine et de fait, s’enracine dans la logique syntaxique, grammaticale et étymologique de cette langue millénaire. Avoir une base de latin permet donc de saisir la profondeur et la polysémie des termes, mots et concepts que nous utilisons tous les jours. À l’heure où l’on constate une perte de la richesse , une fragilisation de la présence francophone au Québec  ou du déclin de la qualité du français à tous les niveaux , il me semble qu’un certain retour au latin ne serait pas superflu. En effet, il m’apparaît contradictoire de prétendre chérir la langue française tout en négligeant une connaissance et une appréciation de base de ses racines. Notre langue française ne fut pas bâtie sur du « sable » mais sur le « roc » (Mt 7, 25-27) du latin. Affaiblir l’un allait forcément entraîner l’affaiblissement de l’autre.   Comment pouvoir sensibiliser et propager l’amour d’une langue sans en connaître les racines ? Et comment les francophones du Canada pourraient-ils redécouvrir ce patrimoine si l’Église Elle-même le négligeait ?

Ainsi, puisque trop souvent « les limites culturelles des diverses époques ont conditionné cette conscience de leur propre héritage éthique et spirituel, […]c’est précisément le retour à leurs sources qui permet aux religions de mieux répondre aux nécessités actuelles » (LS no 200) . Le patrimoine littéraire, religieux et linguistique du latin mérite d’être connu et utilisé. C’est ce que cette nouvelle émission radiophonique concrétise. Placet !

Église en Sortie 22 mars 2019

Cette semaine à Église en Sortie, on s’entretient avec la pianiste de renommée internationale Anne-Marie Dubois sur son parcours de pianiste classique et ses récitals spirituels commentés sur la vie de saints ou d’autres thématiques spirituelles. On vous présente un extrait du plus récent documentaire de Francis Denis intitulé « L’appel de l’Unité ». Dans la troisième partie d’émission, on reçoit le père Pierre Charland OFM pour parler des nouveautés de la Province du Saint-Esprit de l’Ordre des Franciscains au Canada.

Sur la route du diocèse de Chicoutimi (2e partie)

Dans cet épisode de « Sur la route des diocèses », Francis Denis vous présente la deuxième partie de son escale dans le diocèse de Chicoutimi à la rencontre de ces visages qui forment le peuple de Dieu dans cette région du Québec. Après avoir retracé les différentes étapes de l’histoire de ce diocèse, Francis Denis nous fait découvrir les services pastoraux qui parsèment son territoire. Que ce soit par sa présence paroissiale auprès des peuples autochtones, ses sanctuaires, son engagement social ou sa présence auprès des jeunes, le diocèse de Chicoutimi est pleinement engagé et disponible aux motions de l’Esprit Saint qui ne cessent de surprendre.

Message du pape François lors de la bénédiction « Urbi et Orbi »

Vous trouverez ci-dessous le message du pape François précédent la bénédiction de Noël « Ubi et Orbi »(CNS photo/Paul Haring):

Chers frères et sœurs, joyeux Noël!

À vous, fidèles de Rome, à vous pèlerins, et à vous tous qui êtes venus de partout dans le monde, je renouvelle la joyeuse annonce de Bethléem : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre, qu’il aime » (Lc 2, 14).

Comme les pasteurs, accourus les premiers à la grotte, nous restons stupéfaits face au signe que Dieu nous a donné : « Un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2, 12). En silence, nous nous agenouillons, et nous adorons.

Et que nous dit cet Enfant, né pour nous de la Vierge Marie ? Quel est le message universel de Noël ? Il nous dit que Dieu est un Père bon et que nous sommes tous frères.

Cette vérité est à la base de la vision chrétienne de l’humanité. Sans la fraternité que Jésus Christ nous a offerte, nos efforts pour un monde plus juste s’essoufflent, et même les meilleurs projets risquent de devenir des structures sans âme.

C’est pourquoi mes vœux de joyeux Noël sont des vœux de fraternité.Fraternité entre les personnes de chaque nation et culture.Fraternité entre les personnes d’idées différentes, mais capables de se respecter et d’écouter l’autre. Fraternité entre les personnes de religions différentes. Jésus est venu révéler le visage de Dieu à tous ceux qui le cherchent.

Et le visage de Dieu s’est manifesté dans un visage humain concret. Il n’est pas apparu dans un ange, mais dans un homme, né dans un temps et dans un lieu.Et ainsi, par son incarnation, le Fils de Dieu nous indique que le salut passe par l’amour, l’accueil, le respect de notre pauvre humanité que nous partageons tous dans une grande variété d’ethnies, de langues, de cultures…, mais tous en tant que frères en humanité !

Alors nos différences ne sont pas un préjudice ou un danger, elles sont une richesse. Comme pour un artiste qui veut faire une mosaïque : c’est mieux d’avoir à disposition des tesselles de plusieurs couleurs plutôt que des tesselles de peu de couleurs !

L’expérience de la famille nous l’enseigne : entre frères et sœurs, nous sommes différents les uns des autres, et nous ne sommes pas toujours d’accord, mais il y a un lien indissoluble qui nous lie et l’amour des parents nous aide à nous aimer. Il en est de même pour la famille humaine, mais ici c’est Dieu qui est le ‘‘géniteur’’, le fondement et la force de notre fraternité.

Que cette fête de Noël nous fasse redécouvrir les liens de fraternité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et lient tous les peuples. Qu’elle permette aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre le dialogue et d’entreprendre un chemin de paix qui mette fin à un conflit qui depuis plus de soixante-dix ans déchire la Terre choisie par le Seigneur pour montrer son visage d’amour.

Que l’Enfant Jésus permette à la bien-aimée et martyrisée Syrie de retrouver la fraternité après ces longues années de guerre. Que la communauté internationale œuvre résolument pour une solution politique qui mette de côté les divisions et les intérêts partisans, de sorte que le peuple syrien, surtout ceux qui ont dû quitter leur terre pour chercher refuge ailleurs, puissent retourner vivre en paix dans leur pays.

Je pense au Yémen, avec l’espoir que la trêve obtenue grâce à la médiation de la communauté internationale puisse finalement soulager les nombreux enfants et les populations épuisés par la guerre et la famine.

Je pense ensuite à l’Afrique, où des millions de personnes sont des réfugiés ou des déplacés et ont besoin d’assistance humanitaire ainsi que de sécurité alimentaire. Que le Divin Enfant, Roi de la paix, fasse taire les armes et fasse surgir une aube nouvelle de fraternité dans tout le continent, en bénissant les efforts de ceux qui œuvrent pour favoriser des processus de réconciliation au niveau politique et social.

Que Noël renforce les liens fraternels qui unissent la Péninsule coréenne et permette de poursuivre le cheminement de rapprochement entrepris et d’arriver à des solutions partagées qui assurent à tous le développement et le bien-être.

Que ce temps de bénédiction permette au Venezuela de retrouver la concorde et à toutes les composantes sociales de travailler fraternellement en vue du développement du pays et pour assister les couches les plus faibles de la population.

Que le Seigneur qui est né apporte du soulagement à la bien-aimée Ukraine, désireuse de reconquérir une paix durable qui tarde à venir. Seul grâce à la paix, respectueuse des droits de chaque nation, le pays peut se remettre des souffrances subies et rétablir des conditions de vie dignes pour ses citoyens. Je suis proche des communautés chrétiennes de cette région, et je prie pour qu’elles puissent tisser des liens de fraternité et d’amitié.

Devant l’Enfant Jésus, que les habitants du cher Nicaragua se redécouvrent frères, afin que ne prévalent pas les divisions et les mésententes, mais que tous œuvrent pour favoriser la réconciliation et construire ensemble l’avenir du pays.

Je voudrais évoquer les peuples qui subissent des colonisations idéologiques, culturelles et économiques en voyant violées leur liberté et leur identité, et qui souffrent de faim et du manque des services éducatifs et sanitaires.

Une pensée particulière va à nos frères et sœurs qui célèbrent la Nativité du Seigneur dans des contextes difficiles, pour ne pas dire hostiles, surtout là où la communauté chrétienne est une minorité, parfois vulnérable et non considérée. Que le Seigneur leur donne ainsi qu’à toutes les minorités de vivre en paix et de voir reconnaître leurs droits, surtout la liberté religieuse.

Que l’Enfant petit et transi de froid que nous contemplons aujourd’hui dans la mangeoire protège tous les enfants de la terre ainsi que toute personne fragile, sans défense et marginalisée. Puissions-nous tous recevoir la paix et le réconfort par la naissance du Sauveur et, en nous sentant aimés par l’unique Père céleste, nous retrouver et vivre comme des frères !

[02108-FR.01] [Texte original: Italien]

Sur la route du diocèse de Mont-Laurier

Fondé en 1913, le diocèse de Mont-Laurier s’étend sur près de 20 000 km englobant les régions aussi variées que la Haute Gatineau, La Lièvre et les Laurentides. Établie entre forêts, lac et montagnes, de Sainte-Agathes-des-Monts à Maniwaki en passant par Mont-Tremblant et Nominingue, l’Église à Mont-Laurier fêtait récemment son 100e anniversaire. Nommé par le pape Benoît XVI le 2 février 2012, Mgr Paul Lortie se dépense depuis corps et âme au service des 97 000 âmes qui lui sont confiées. Conscient des nombreux défis auxquels fait face son Église particulière, il n’en demeure pas moins confiant de la présence indéfectible de Dieu et de la protection de Marie où il est assuré de toujours pouvoir trouver refuge. Dans cet épisode de « Sur la Route des diocèses », nous partons à la découverte de cette communauté pleinement consciente de l’urgence missionnaire telle présentée par le pape François.

Discours du pape François lors de la rencontre avec les autorités civiles de Lituanie

Vous trouverez ci-dessous le texte complet du discours du pape François tel que prononcé lors de la rencontre avec les autorités civiles, politiques et diplomatique de Lituanie. Sur la photo, le pape François rencontre la présidente de Lituanie Dalia Grybauskaite lors de la rencontre avec les autorité civile de Lituanie au palais Vilnius (CNS photo/Paul Haring):

Madame la Présidente,
Membres du Gouvernement et du Corps Diplomatique,
Représentants de la société civile,
Distinguées Autorités,
Mesdames et Messieurs,

C’est un motif de joie et d’espérance de commencer en terre lituanienne ce pèlerinage dans les pays baltes qui, comme aimait le dire saint Jean-Paul II, est le «témoin silencieux d’un amour passionné de la liberté religieuse» (Discours lors de la cérémonie de bienvenue, Vilnius, 4 septembre 1993).

Je vous remercie, Madame la Présidente, pour les cordiales paroles de bienvenue que vous m’avez adressées en votre nom personnel et au nom de votre peuple. A travers vous, je voudrais saluer tout le peuple lituanien qui m’ouvre aujourd’hui les portes de sa maison et de sa patrie. A vous tous, j’exprime mon affection et mes sincères remerciements.

Cette visite a lieu à un moment particulièrement important de la vie de votre nation qui célèbre les 100 ans de la déclaration d’indépendance.

Un siècle marqué par de multiples épreuves et souffrances que vous avez dû supporter (détentions, déportations, voire le martyre). Célébrer les cent ans de l’indépendance signifie s’arrêter un peu dans le temps, recouvrer la mémoire de ce qui a été vécu pour entrer en contact avec tout ce qui vous a forgés en tant que nation, et y trouver les clefs qui vous permettront de regarder les défis présents et de vous projeter vers l’avenir dans un climat de dialogue et d’unité entre tous les habitants, de manière à ce que personne ne soit exclu. Chaque génération est appelée à faire siens les luttes et les acquis du passé et à honorer dans le présent la mémoire de ses anciens. Nous ne savons pas comment sera demain; ce que nous savons, c’est qu’il revient à chaque génération de préserver l’‘‘âme’’ qui l’a édifiée et qui l’a aidée à transformer toute situation de souffrance et d’injustice en opportunité, et de garder vivante et agissante la racine qui a donné les fruits d’aujourd’hui. Et ce peuple a une ‘‘âme’’ forte qui lui a permis de résister et de construire! Et votre hymne national dit ceci: «Que tes enfants puisent de la force dans le passé» pour regarder le présent avec courage.

«Que tes enfants puisent de la force dans le passé».

Au cours de son histoire, la Lituanie a su offrir l’hospitalité, accueillir, recevoir des peuples de diverses ethnies et religions. Tous ont trouvé en ces contrées un lieu pour vivre: Lituaniens, Tartares, Polonais, Russes, Biélorusses, Ukrainiens, Arméniens, Allemands; catholiques, orthodoxes, protestants, vieux-catholiques, musulmans, juifs…; ils ont vécu ensemble et en paix jusqu’à ce que surviennent les idéologies totalitaires qui ont rompu la capacité d’accueillir et d’harmoniser les différences, semant violence et méfiance. Puiser de la force dans le passé, c’est récupérer la racine et garder toujours vivant ce qu’il y a de plus authentique et de plus original en vous, ce qui vous a permis de grandir et de ne pas succomber en tant que nation: la tolérance, l’hospitalité, le respect et la solidarité.

En regardant la situation mondiale dans laquelle nous vivons, où les voix qui sèment la division et l’affrontement deviennent nombreuses – en instrumentalisant bien des fois l’insécurité ou les conflits –, ou bien qui proclament que l’unique manière possible de garantir la sécurité et la survie d’une culture réside dans l’effort pour éliminer, effacer ou expulser les autres, vous, Lituaniens, vous avez une parole originale à apporter: « accueillir les différences». Par le dialogue, par l’ouverture et la compréhension, celles-ci peuvent devenir un pont qui unit l’orient et l’occident de l’Europe. Cela peut être le fruit d’une histoire arrivée à maturité, qu’en tant que peuple vous offrez à la communauté internationale et en particulier à l’Union Européenne. Vous avez souffert ‘‘dans votre chair’’ les tentatives d’imposer un modèle unique qui annule ce qui est différent avec la prétention de croire que les privilèges de quelques-uns sont au-dessus de la dignité des autres ou du bien commun. Benoît XVI l’a bien signalé: «C’est une exigence de la justice et de la charité que de vouloir le bien commun et de le rechercher […] On aime d’autant plus efficacement le prochain que l’on travaille davantage en faveur du bien commun qui répond également à ses besoins réels.» (Lettre enc. Caritas in veritate, n. 7). Tous les conflits qui surviennent ont des solutions durables à condition qu’elles s’enracinent dans la reconnaissance concrète des personnes, surtout des plus faibles et dans le fait de se sentir appelés à «élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous.» (Exhort. Ap. Evangelii gaudium, n. 235).

Dans ce sens, puiser de la force dans le passé, c’est prêter une attention aux plus jeunes, qui ne sont pas seulement l’avenir mais le présent de cette nation, à condition qu’ils restent attachés aux racines du peuple. Un peuple où les jeunes trouvent une place pour se développer et travailler, les aidera à se sentir protagonistes de la construction du tissu social et communautaire. Cela permettra à tous de lever le regard avec espérance vers l’avenir. La Lituanie dont vous rêvez se joue dans l’effort inlassable pour promouvoir ces politiques qui encouragent la participation active des plus jeunes dans la société. Sans aucun doute, ce sera une semence d’espérance, puisque cela conduira à un dynamisme où l’‘‘âme’’ de ce peuple continuera à générer l’hospitalité: hospitalité envers l’étranger, hospitalité envers les jeunes, envers les personnes âgées qui sont la mémoire vivante, envers le pauvre, en définitive, l’hospitalité envers l’avenir.

Je vous assure, Madame la Présidente, que vous pouvez compter – comme jusqu’à présent – sur l’engagement et le travail collectif de l’Église catholique pour que cette terre puisse répondre à sa vocation de terre-pont de communion et d’espérance.

[01430-FR.02] [Texte original: Italien]

Sur la route du diocese de Baie-Comeau (2e partie)

Dans cette deuxième émission consacrée au Diocèse de Baie-Comeau, nous explorerons les différentes facettes de la vie de cette église particulière. Que ce soit par la prise en charge des communautés par les laïcs, l’engagement envers les plus pauvres, la transmission de la foi aux jeunes génération ou par la préservation des différents héritages culturels présents sur son territoire, l’Église à Baie-Comeau joue un rôle irremplaçable dans la société Nord-Côtière.

Au cours de cette émission, Francis Denis nous invite Sur la route du diocèse de Baie-Comeau, à la rencontre des différents visages de cette Église qui, de par sa pauvreté même, fait resplendir sur le monde le « visage miséricordieux du Père » (Misericordiae Vultus, no 17). Production originale de S+L, « Sur la route des diocèses » est diffusée les derniers vendredis du mois à 19h30 et en rediffusion les lundis suivants à 20h30.

Des mormons rencontrent le père Thomas Rosica à Toronto

Vous trouverez ci-dessous le texte publier sur le site internet de la Salle de Presse canadienne de l’église des saints des derniers jours:

Des membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont récemment rencontré le père Thomas Rosica au siège social de la Fondation catholique Sel et Lumière média à Toronto. Le père Rosica, PDG de la fondation, fait partie de la congrégation de Saint-Basile (pères basiliens).

Kullervo Hynynen, président du pieu de Toronto, en Ontario, a remis au père Rosica un exemplaire du livre Canadian Mormons récemment publié, dans lequel les liens du père Rosica avec l’Église sont soulignés. Le président Hynynen était accompagné de Pearl et Bruce Rae, codirecteurs des Affaires publiques de l’Église en Ontario; Hope et Pat Gani, codirecteurs des Affaires publiques du pieu de Toronto, en Ontario; Helen Warner, directrice des Affaires publiques du pieu de Brampton, en Ontario; Michèle Hynynen de Canada Mormon Newsroom et épouse du président Hynynen; et Sœur Tammy et Elder Lucky Morse, missionnaires pour les Affaires publiques de l’Église.

Le père Rosica, à son tour, a remis au président Hynynen un exemplaire de Reflets de Sa lumière. Le livre dépeint la Journée mondiale de la jeunesse de 2002 qui s’est tenue à Toronto, au cours de laquelle plusieurs saints des derniers jours ont fait du bénévolat.

Le père Rosica a aussi fait visiter le studio et les bureaux de Sel et Lumière au groupe des Affaires publiques. La fondation produit des programmes religieux pour son réseau de télévision multilingue canadien, l’un des 12 réseaux catholiques en importance dans le monde.

Au sujet de ses efforts à répandre l’espoir et à amener les gens à Jésus-Christ, le père Rosica a expliqué : « Il faut persévérer. Il ne faut pas renoncer. On continue de semer des graines. L’espérance chrétienne est extrêmement importante… […] Le meilleur de la religion est ce qui invite les gens à voir plus grand, à s’élever contre toute la colère et la frustration qui existent dans le monde, à considérer tous les humains comme n’étant qu’un et à parler de ce qui nous unit. Les gens ont besoin de Dieu dans leur vie. »

La longue collaboration du père Rosica avec l’Église à Toronto a débuté en 2001, lorsqu’il a rencontré Elder V. Dallas Merrell, ancien membre des soixante-dix, dans un avion. Cette amitié s’est développée lorsque Elder Merrell et son épouse ont servi plus tard comme missionnaires pour les Affaires publiques à Toronto.

En 2002, le père Rosica était le directeur national et PDG de la Journée mondiale de la jeunesse se tenant Toronto, à laquelle le pape Jean-Paul II a assisté. Elder Merrell a pris des dispositions pour que 350 bénévoles saints des derniers jours, plusieurs d’entre eux des jeunes, puissent servir dans des tâches diverses lors de l’événement.

Lorsqu’on a demandé au père Rosica comment aider les jeunes à se sentir plus ancrés dans la chrétienté, il a déclaré : « De nos jours, de nombreux jeunes sont désespérés. […] Nous devons leur donner une espérance réaliste pour qu’ils surmontent leur désespoir. »

Le président Hynynen a ajouté : « Nos deux religions peuvent s’unir pour apporter l’espoir, surtout aux jeunes, durant les temps difficiles. Je suis encouragé par la perspective de nos jeunes travaillant côte à côte pour nourrir cet espoir. »

C’est en raison de la grande préoccupation du père Rosica pour la jeunesse que des dirigeants de l’Église lui ont décerné le Prix pour les valeurs familiales en 2002. En 2011, le père Rosica a été invité à diriger la présentation supplémentaire du Chœur du Tabernacle Mormon au Roy Thomson Hall de Toronto. Il a souligné qu’il voulait diriger la musique afin de démontrer sa reconnaissance pour l’aide apportée par les membres de l’Église durant la Journée mondiale de la jeunesse en 2002.

En ce qui a trait à sa relation avec l’Église, le père Rosica a déclaré : « [J’encourage] tout ce que nous pouvons faire pour tisser de bons liens. Il y a des différences, mais je préfère me concentrer sur ce que nous pouvons faire et sur ce que nous avons fait ensemble pour entretenir de bonnes relations. »

Le respect des diverses croyances et des contributions uniques de toutes les religions du monde est l’un des traits caractéristiques du mormonisme.  Les saints des derniers jours acceptent tous les croyants sincères comme étant égaux dans la quête de la foi et dans la grande œuvre qui consiste à servir l’humanité.

Le président Dieter F. Uchtdorf, ancien membre de la Première Présidence, a déclaré : « Nous honorons et respectons les âmes sincères de toutes les religions. […] Nous les louons avec gratitude pour leur altruisme et leur courage. Nous les prenons dans nos bras comme des frères et sœurs, enfants de notre Père céleste. […] Il accorde la lumière à ceux qui le cherchent, l’honorent et veulent obéir à ses commandements. » (« La foi de notre Père », conférence générale d’avril 2008).

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