Le 1er mai, une célébration mariale au cœur du Liban

Notre-Dame du Liban, photo iStock.

Au Liban, le premier mai est bien plus qu’une simple date au calendrier. C’est une journée chargée de spiritualité annonçant le début du mois de Marie où des milliers de pèlerins se dirigent vers Notre-Dame-Du-Liban, un sanctuaire pour honorer la Vierge Marie, la mère de Jésus, patronne, protectrice et reine du Liban (Référence Wikipédia). Cette fête témoigne de la profonde piété des Libanais, en particulier des chrétiens, envers la Sainte Mère de Dieu. 

La Marche des pèlerins

Chaque année, au premier du mois, les routes menant à Notre-Dame-Du-Liban débordent de fidèles libanais, prêts à entreprendre leur parcours spirituel. La marche vers le sanctuaire marial est bien plus qu’un simple acte physique ; c’est un symbole de dévotion et de foi profonde (voici une de mes photos prises en été 2023 des pélerins empreintants les marches vers la statue). Les pèlerins se déplacent de toutes les régions du Liban, certains parcourent des kilomètres à pied et commencent leur pèlerinage la veille, pendant toute la nuit pour exprimer leur amour et leur foi envers la Vierge Marie. Je me rappelle les manifestations de personnes en marche sur l’autostrade (Autoroute au Liban) de Beyrouth en passant par Antélias arrivant à Jounieh ; puis empruntant les routes sinueuses montantes vers le sanctuaire de Harissa.

L’Importance de Notre-Dame-Du-Liban

Pour les Libanais, Notre-Dame-Du-Liban est bien plus qu’un simple lieu de culte. C’est un symbole de leur identité religieuse et culturelle. C’est un lieu de rassemblement et de prière. Nichée au sommet d’un des huit sommets majestueux qui entourent la baie de Jounieh, cette basilique est non seulement un lieu de pèlerinage, mais aussi une destination touristique prisée, attirant des visiteurs du monde entier.

L’histoire de Notre-Dame-Du-Liban remonte à la longue tradition de dévotion mariale au Liban. Construite en 1908 par l’initiative du patriarche maronite Elias Howayek pour vénérer l’Immaculée Conception. La chapelle est devenue un lieu de pèlerinage majeur pour les fidèles et attire des visiteurs de toutes confessions. Son architecture imposante et sa vue panoramique sur la baie de Jounieh en font un lieu unique et emblématique.

La statue de la sainte Vierge Marie qui regarde vers Beyrouth la capitale du Liban et ouvre les bras à tous les Libanais comme si elle disait : « Venez vous qui aspirez à moi, et rassasiez-vous de mes dons ». (Photo dessus de la statue de Notre-Dame du Liban que j’ai prise lors de ma visite au sanctuaire en été 2023). Elle a été fabriquée en France et coulée dans du bronze, mesure 8,5 mètres de haut, 5 mètres de diamètre et pèse 15 tonnes. Cette statue repose sur une structure abritant la chapelle, avec une centaine de marches en spirales que les visiteurs prennent pour monter prier au pied de la statue et profiter de la belle vue panoramique qui coupe le souffle. Wikipédia

On l’appelle aussi Notre-Dame de Harissa, au nom du village à 600 mètres d’altitude où le sanctuaire a été construit.  Ce qui caractérise ce lieu est aussi la grande basilique construite en 1960 en forme d’un navire phénicien. 

C’est le patriarche des maronites Mgr Elias Howayek qui a inauguré le sanctuaire et a fixé au premier dimanche du mois de mai la fête liturgique annuelle de Notre-Dame du Liban. Lisez mon article de blogue: Du Liban au monde : les maronites au-delà des frontières pour en savoir plus sur les maronites.

En ce premier mai, la tradition de la marche vers Notre-Dame-Du-Liban nous rappelle l’importance de la foi et de la dévotion dans nos vies. Que ce sanctuaire marial continue d’inspirer les générations futures et de rassembler les cœurs dans la prière et l’amour. Que la Vierge Marie veille toujours sur le Liban et sur tous ceux et celles qui y accèdent avec foi et humilité.

N’oubliez pas de rejoindre la communauté de prière sur Sel + Lumière Média, où nous pouvons tous ensemble réciter le rosaire tout au long de ce mois sacré.

Prière à la Sainte Vierge 

En ce mois de Marie, je voudrais inviter tous les lecteurs et lectrices à se joindre à moi dans une prière à la Sainte Vierge, en lui confiant nos intentions et nos souhaits.

Ô Marie, Mère de Dieu, 
nous nous tournons vers toi avec confiance, 
implorant ton intercession pour guider nos pas sur le chemin de la foi et de l’amour.
Que ta grâce soit avec nous, maintenant et toujours. 
Oh Marie, reine des montagnes et des mers, et reine de notre cher Liban, 
répand la paix sur notre pays et sur tous les pays du monde.
Amen.

La statue de Notre-Dame du Liban et la basilique d’inspiration phénicienne donnent sur la baie de Jounieh et Beyrouth. Wikimedia Commons.

Comment utiliser les réseaux sociaux ?

Image de iStock

 

Comment utiliser les réseaux sociaux ? Une réflexion sur son rôle dans la vie quotidienne

Nous vivons dans un monde de plus en plus connecté. Les réseaux sociaux nous aident à nous exprimer, à découvrir l’actualité et à rester en contact avec nos proches. Mais les réseaux sociaux portent également des risques.

Dernièrement, la Conférence des évêques catholiques du Canada a publié une lettre pastorale sur l’utilisation des réseaux sociaux

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : comment utiliser les réseaux sociaux ?

Cette lettre pastorale s’intitule « Que vos paroles soient toujours bienveillantes » (Colossiens 4,6). 

Les évêques appellent à un « engagement pour la vérité » en ce qu’on lit et partage sur les réseaux sociaux, ce qui exige que l’on respecte les uns des autres (nos. 9-11). Les évêques nous rappellent que « Dieu ne souhaite pas nous voir enchaînés à nos appareils » (no. 27).

Ils nous invitent à prendre du recul et à nous demander : 

  • Quelles sont les règles chez nous quant à l’utilisation d’appareils tels que les téléphones et les tablettes ? Par exemple, est-ce qu’on les utilise à table, avant de se coucher ? 
  • Combien de temps est-ce qu’on passe devant l’écran chaque jour ? 
  • Est-ce que nous sommes satisfaits du temps que nous passons sur les réseaux sociaux ? 
  • Est-ce qu’on aimerait y passer plus ou moins de temps ? 
  • Comment est-ce que cela affecte notre humeur, notre état d’esprit et notre vie spirituelle ? Est-ce que ça nous laisse comblé ou plutôt desséché ? 
  • Comment est-ce qu’on essaie de contrôler notre utilisation des réseaux sociaux en fonction des priorités dans notre vie ? 

Qu’attendez-vous des réseaux sociaux dans votre vie ? Associez-vous les réseaux sociaux à la construction ou plutôt à la ruine de vos relations ? Est-ce que ça vous aide à approfondir vos relations ou est-ce que ça a l’effet de vous distraire des relations dans votre vie ? 

Les réseaux sociaux peuvent nous être très utiles, si nous en faisons bon usage. Il s’agit de bien gérer le temps que nous passons sur nos appareils et de réfléchir à comment ils peuvent faire du bien ou nuire à nous-mêmes et aux autres.  

Bien évidemment, nous sommes appelés à être des chrétiens dans la vie réelle et également dans le monde virtuel. C’est une occasion de témoigner afin d’évangéliser le continent numérique pour répandre la bonne nouvelle du Christ par tous les moyens à notre disposition. Qu’il soit en présentiel ou en ligne, « la façon la plus fondamentale de témoigner de notre foi [chrétienne] est la qualité de notre vie : notre façon de traiter les autres, de gérer nos désaccords, de réagir aux problèmes » (no. 6). Les évêques du Canada nous rappellent qu’un « engagement total pour la vérité implique toujours le souci du bien de l’autre » (no. 14). Il faut communiquer la vérité avec amour et non pas en envoyant des flèches. La dureté de cœur, qu’il soit en ligne ou dans la vie réelle, est toujours un contre-témoignage à l’Évangile.

Demandons l’aide du Seigneur afin qu’il nous éclaire et nous guider dans nos rapports les uns avec les autres.

Seigneur, fais de nous des instruments de ta paix.
Fais-nous reconnaître le mal qui s’insinue dans une communication qui ne crée pas la communion.
Rends-nous capables d’extraire le venin de nos jugements.
Aide-nous à parler des autres comme de frères et de sœurs.
Fais que nos paroles soient des semences de bien pour le monde :
là où il y a de la rumeur, que nous pratiquions l’écoute;
là où il y a de la confusion, que nous inspirions l’harmonie;
là où il y a de l’exclusion, que nous apportions le partage;
là où il y a de la superficialité, que nous posions les vraies questions;
là où il y a des préjugés, que nous suscitions la confiance;
là où il y a de l’agressivité, que nous apportions le respect.
Amen.
(no. 32, tiré du Message du Pape François pour la journée mondiale des communications sociales, 2018)

 

Du renouveau et des souvenirs

Tulipes cultivées dans la région de Bollenstreek aux Pays-Bas. Wikimedia Commons.

Début du printemps et fête des mères :  du renouveau et des souvenirs.

Chaque 21 mars, marquant le début du printemps et la fête des mères dans de nombreux pays, évoque des souvenirs nostalgiques pour moi, comme pour plusieurs autres personnes qui fêtent leurs mères en ce jour.

Le 21 mars est une date spéciale et à double titre. D’une part, elle marque le début du printemps, cette saison tant attendue où la nature renaît et où les jours s’allongent, remplis de promesses et de renouveau. D’autre part, c’est aussi la fête des mères dans de nombreux pays du Moyen-Orient, une journée dédiée à célébrer l’amour et le dévouement maternels.

Dans mon pays natal, le Liban, le 21 mars revêt une signification particulière. C’est une journée où l’on célèbre non seulement l’arrivée du printemps, mais aussi nos mères, ces femmes exceptionnelles qui nous ont guidés, soutenus et aimés tout au long de notre vie. Je me souviens encore des moments passés avec ma mère lors de cette journée particulière, je revois encore ses sourires chaleureux et son amour inconditionnel. Ces souvenirs sont gravés dans ma mémoire, comme des pétales de fleurs éternelles, rappelant la beauté de notre relation mère-fille.

Maintenant que je suis moi-même devenue maman et que je réside au Canada, c’est au mois de mai que je célèbre la fête des mères. Une nouvelle tradition s’est installée dans ma vie, marquant cette occasion avec ma propre fille, créant de nouveaux souvenirs empreints de joie et de tendresse. Pourtant, malgré cette transition, le 21 mars reste toujours pour moi empreint de nostalgie. C’est un jour où les souvenirs de ma mère, désormais un ange dans le ciel, semblent plus vifs que jamais.

À travers les années, j’ai appris que la distance physique n’efface jamais l’amour que l’on porte à nos proches disparus. Leur présence continue de rayonner dans nos vies, comme un doux parfum de fleurs printanières qui embaume nos souvenirs les plus précieux.

En cette journée du printemps et de la fête des mères, je voudrais adresser mes plus sincères vœux à toutes les mères du monde entier. Que votre journée soit remplie d’amour, de bonheur et de précieux moments partagés avec vos êtres chers. Que votre dévouement et votre amour inconditionnel soient reconnus et célébrés aujourd’hui et tous les jours.

Et pour toutes les mères qui nous ont quittés, je voudrais offrir cette humble prière :

Chère mère, que votre âme repose en paix dans les bras tendres du Seigneur. 

Vos souvenirs continuent d’illuminer nos vies et votre amour demeure éternel dans nos cœurs.

Puissiez-vous trouver la sérénité et la béatitude dans votre voyage au-delà des horizons, sachant que vous êtes aimée et que vous vivez à jamais dans nos pensées et nos prières !

Que ce jour du printemps et de la fête des mères soit une occasion de célébrer l’amour sous toutes ses formes, de chérir les souvenirs précieux et de cultiver les liens qui nous unissent à nos êtres chers, présents et absents.

Qu’est-ce qu’un Jubilé ?

Le pape François ouvre la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre pour inaugurer l’Année jubilaire extraordinaire de la miséricorde 2016.

Dans le dernier épisode de béatitude, nous nous sommes demandés : qu’est-ce qu’un jubilé ?

En préparation de l’année jubilaire de 2025, le pape François a fait de 2024 une année de prière. 

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’un jubilé ? 

Le Jubilé trouve ses racines dans l’Ancien Testament. La Torah stipule que tous les 50 ans, une année jubilaire devait être célébrée, au cours de laquelle les captifs sont libéréses, les dettes remises et la terre laissée en jachère. 

Dans la tradition juive, ces années jubilaires permettaient d’éviter la concentration des richesses et l’asservissement des personnes à cause des dettes. Elles symbolisaient également une période de renouveau, de liberté et d’égalité au sein de la communauté, soulignant les principes de justice, de compassion et de sauvegarde de la terre. C’était comme un sabbat qui durait un an entier, un temps béni par le Seigneur.

Dans l’Église catholique, un jubilé ou une « année sainte » est un temps de grâce. A travers l’histoire, ces années spéciales ont été déclarées pour aider les fidèles à se concentrer davantage sur le pardon, la réconciliation et le salut.

Le premier jubilé a été déclaré par le pape Boniface VIII en l’an treize-cent, pour marquer le début de ce siècle-là. Il a ensuite déclaré qu’un jubilé serait célébré tous les 100 ans.  Deux siècles plus tard, le pape Paul II a porté la fréquence des années jubilaires à 50 ans, puis le pape Sixte IV les a rendues encore plus fréquentes, tous les 25 ans. 

Des jubilés peuvent aussi être déclarés pour des occasions dites « extraordinaires », comme le dernier jubilé, l’Année de la miséricorde, proclamée par le pape François en 2015-2016, 50 ans après la conclusion du concile Vatican II.

On peut se souvenir également du grand jubilé proclamé en l’an 2000 par saint Jean-Paul II pour marquer le début du troisième millénaire. 

Le thème du Jubilé de 2025 est « Pèlerins d’espérance » : une année pour marcher ensemble dans la confiance au milieu d’un monde qui souffre de la guerre, des conséquences de la pandémie du COVID-19 et de la crise climatique qui menace la terre, notre maison commune. 

Pour marquer le début d’une année sainte, le pape ouvrira la porte sainte de la basilique Saint-Pierre la veille de Noël 2024. Les portes saintes resteront ouvertes jusqu’à la fin du Jubilé, offrant aux fidèles la possibilité de s’y rendre en pèlerinage et d’obtenir des grâces spéciales, à Rome et dans divers endroits à travers le monde, dont la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Pour préparer nos cœurs à ce Jubilé, le Pape François nous invite à prier. 2024 est un temps pour redécouvrir la prière comme une rencontre privilégiée avec le Christ, qui donne un nouvel horizon à notre vie. C’est aussi un temps pour encourager la prière quotidienne, en lisant la Bible, en priant le chapelet, en parlant à Dieu comme à un ami. On peut également prier ensemble, en recevant les sacrements, en nous ressourçant à la messe et en créant des petits groupes de partage. 

Selon Mgr Rino Fisichella, du Dicastère pour l’évangélisation du Vatican, cette Année de la prière est une occasion pour les croyants de renforcer leur relation avec Dieu, « offrant des moments de véritable repos spirituel », « comme une oasis à l’abri du stress quotidien où la prière devient une nourriture pour la vie chrétienne de foi, d’espérance et de charité ».

Pour plus d’informations, visitez le site du Jubilé : www.giubileo-2025.it/fr  

Unissons-nous dans la prière pour cheminer ensemble dans l’espérance.

 

Témoignages de Lourdes : entre le voyage familial et le pèlerinage

Statue de la Vierge couronnée de Lourdes. © Sel + Lumière Média, 2023

Chaque fois que je visite ma famille en France, je consacre une journée pour aller visiter Notre-Dame de Lourdes dans la région de Pau. C’est un pèlerinage que je trouve essentiel et qui m’aide à me ressourcer spirituellement. En fait, ça me permet de porter une réflexion sur ma vie chrétienne et me remplir de paix intérieure.

Lourdes est une petite ville nichée au pied des majestueuses montagnes des Pyrénées et comprend le site miraculeux où la sainte Vierge est apparue dix-huit fois à Bernadette Soubirous en 1858 (devenue sainte et canonisée le  8 décembre 1933 à la place Saint-Pierre au Vatican, par le pape Pie XI). Précisément dans la grotte de Massabielle qui est devenue un lieu de pèlerinage des fidèles de partout dans le monde. Cette destination est bien plus qu’une simple visite. Dans cette cité des souvenirs profonds sont gardés à l’intérieur de moi et m’accompagnent jusqu’à la visite suivante. En fait, j’ai visité Notre-Dame de Lourdes quatre fois.Chaque fois, je pensais que ma visite va être ordinaire puisque l’endroit est déjà vu ; je me surprends à savoir que c’est le contraire qui se passe. Je ressentais comme si j’étais à ma première visite, toujours éblouie, émerveillée et envahie par les mêmes sentiments.

Lourdes est un lieu de refuge pour les malades du monde entier. Chaque jour, des milliers de personnes affligées par des maux physiques et spirituels convergent vers la ville, espérant trouver réconfort et guérison. Les sanctuaires dédiés à la Vierge Marie offrent un espace de prière et de méditation où l’espérance transcende la douleur, créant une atmosphère de solidarité et de compassion. Je trouvais cela impressionnant quand, par hasard, ma visite coïncida avec les cérémonies de bénédictions des quelques dizaines de milliers de malades qui occupèrent toutes les places du site, tous en même temps. Nous citons : des célébrations liturgiques, des processions et des moments de recueillement, qui prennent place,  avec autant de monde dans le respect et le silence.

Je me sens bénie et privilégiée d’avoir eu la chance de visiter cet endroit que beaucoup de personnes rêvent d’y aller au moins une fois dans leur vie. Lourdes est un des cinq sites religieux les plus visités au monde par les catholiques.

Pour les touristes religieux, Lourdes offre un espace propice à la méditation et à la contemplation. La ville devient ainsi un lieu de ressourcement où l’âme se régénère. Un lieu où les personnes malades cherchent à vivre un miracle de guérison. 

La visite en été ressemble à une grande manifestation de milliers de malades arrivant en transport adapté pour assister aux prières soit à l’extérieur dans la grande place devant l’église, soit à l’intérieur de l’église ou devant la grotte. Les lieux se remplissent et chacun sent qu’il est interpellé. L’image se répète tous les jours avec les visites des pèlerins qui viennent de partout.

Le passage devant la grotte où la Vierge Marie apparaissait à sainte Bernadette est une station très importante. Il faut respecter la file d’entrée dans ce lieu sacré. Tout le monde est silencieux et se voit attiré par la splendeur et le côté mystique des lieux.. 

Après la visite de la grotte, chaque pèlerin choisit un cierge de deux mètres de longueur, qui pourrait parfois être porté par deux personnes. Il ne faut pas oublier l’eau bénite de Lourdes, une eau de source, considérée comme miraculeuse, et beaucoup croient en ses pouvoirs de guérison. Souvent les pèlerins en prennent plusieurs bouteilles pour les distribuer à leurs familles et amis, à leur retour du pèlerinage pour recevoir une bénédiction.

Lors de leur visite, les touristes se dirigent vers la grotte de Lourdes et doivent se rappeler que le site contient l’église de la Basilique du Rosaire, un chef-d’œuvre architectural qui témoigne de la dévotion des fidèles. L’atmosphère à l’intérieur évoque la sérénité, incitant les visiteurs à la contemplation et à la réflexion. 

La splendeur de Lourdes ne se limite pas à ses lieux sacrés. Les paysages des montagnes majestueuses qui encadrent la ville. Ainsi que les centaines de boutiques de souvenirs qui bordent les rues avoisinantes où le choix d’articles religieux est illimité. Souvent je pense aux personnes pour lesquelles mon petit souvenir de Lourdes va faire plaisir. Je sors toujours de là, avec une dizaine de chapelets et de petits articles à distribuer à plus de monde possible, comme une missionnaire.

Quoique je n’ai jamais été dans un hôtel de Lourdes, mais il y en a plusieurs qui s’offrent, pour ceux qui veulent passer quelques jours, pour une retraite spirituelle. Oups ! C’est une très bonne idée pour ma prochaine visite. Pourquoi ne pas essayer une telle expérience ?

Chaque visite à Lourdes est pour moi une nouvelle découverte. Un lieu unique où la foi, le lien familial et la beauté naturelle convergent pour créer une expérience inoubliable, marquée par la paix intérieure, la joie et la guérison.

Je souhaite à toute personne, qui veut faire un pèlerinage pour renouveler sa foi et pour vivre une expérience spirituelle profonde et exceptionnelle, de visiter Notre-Dame de Lourdes en France.

De nombreux pèlerins prient le Chapelet ensemble à Lourdes ! À partir du 11 février, Sel et Lumière diffuse la prière du chapelet de Lourdes tous les jours. Priez avec nous le chapelet du lundi au dimanche à 16 h 30 (heure de l’Est) / 22 h 30 (heure de Paris) sur Sel + Lumière TV.

Du Liban au monde : les maronites au-delà des frontières

Saint Maroun et ses disciples. Le tableau se trouve dans l’église paroissale Saint Maroun de Jazzine au Liban. Commons Wikipedia.

Découvrez l’héritage culturel et spirituel des Maronites, voyageant de leurs racines au Liban vers les horizons du monde, façonnant ainsi une histoire riche et diversifiée.

Qui sont les maronites?

Les Maronites ont une histoire riche et ancienne, enracinée dans les montagnes du Liban, au Moyen-Orient. Leur origine remonte aux premiers siècles du christianisme, et leur nom est dérivé du moine Saint Maron ou « Maroun », un ermite qui a fondé un monastère sur la montagne de Naboau Vème siècle, qui est devenu le « Père des Maronites » et qu’on fête aujourd’hui le 9 février. 

Au fil du temps, les adeptes de la foi de saint Maron se sont organisés en une communauté distincte, les Maronites, adoptant une forme particulière du christianisme oriental, fortement influencée par les traditions syriaques et antiochiennes mais en communion avec l’Église Romaine. Les Maronites ont traversé des périodes tumultueuses, souvent confrontés à des défis politiques et religieux dans la région du Levant. Malgré ces difficultés, leur attachement à leur foi et à leurs racines culturelles a perduré, façonnant l’identité maronite au fil des siècles et s’étendant aujourd’hui bien au-delà des frontières du Moyen-Orient, avec une expansion significative en Amérique du Nord et surtout au Canada. 

La communauté maronite à travers le monde

Quoi que l’église mère des maronites est au Liban représentée par le Patriarcat Maronite, des maronites vivent aussi en Syrie, en Égypte et d’autres pays du Moyen-Orient.

Les Maronites ont établi des communautés dynamiques partout dans le monde, en Amérique, en Australie, en Europe et en Afrique avec une présence significative qui continue de se développer au fil des ans. 

Au Canada, en particulier, la communauté maronite a connu une croissance remarquable, reflétant le phénomène de l’expansion qui a vu de nombreux membres de cette tradition religieuse s’installer dans ce vaste pays. Les premières vagues d’immigration maronite au Canada remontent aux XIXe et XXe siècles, lorsque des familles ont fui les troubles politiques et religieux au Moyen-Orient. Au fil du temps, ces communautés ont prospéré, érigeant des églises et des centres communautaires qui sont devenus des piliers de la vie maronite au Canada. Les Maronites canadiens ont maintenu avec dévotion leur identité culturelle et religieuse, organisant des célébrations annuelles, des événements culturels et des activités caritatives qui renforcent les liens communautaires.

Les Maronites canadiens

Les nouvelles générations de Maronites canadiens sont de plus en plus impliquées dans la vie sociale et économique du pays, tout en conservant un lien fort avec leur pays d’origine. Les églises maronites, disséminées à travers les provinces canadiennes, sont des points de rassemblement essentiels, offrant un lieu de culte et des espaces pour maintenir les traditions. De plus, des initiatives éducatives et culturelles ont émergé pour transmettre l’héritage maronite aux jeunes générations, garantissant ainsi la continuité et la vitalité de cette communauté dans le tissu multiculturel du Canada. 

Les jeunes maronites se réunissent une fois par an lors d’une convention qui les rassemble d’un océan à l’autre. Cette année cette convention aura lieu à Ottawa du 17 au 20 mai sous le thème : « Enracinés dans le Christ et dans nos traditions »

Ainsi, les Maronites en Amérique du Nord, et tout particulièrement au Canada, continuent de prospérer en édifiant un pont entre leur passé ancien et les opportunités offertes par leur nouvelle patrie.

Pour en savoir plus sur les Maronites au Canada visitez leur site :  maronitescanda.ca. Et pour voir les célébrations de la fête de saint Maron et les activités de cette communauté, cliquez ici.

Mère Marie-Léonie Paradis sur le chemin de la canonisation. Gloire à Dieu!

Bienheureuse Marie-Léonie Paradis. Tous droits réservés © 2024 Sel + Lumière Média

Selon l’agence officielle Vatican news, le pape François venait en date du mercredi, le 24 janvier d’autoriser « la promulgation du décret reconnaissant un miracle ». Il a approuvé une liste de décretspubliée par la suite, concernant la cause de sainteté de Mère Marie-Léonie Paradis et de six autres personnes. La bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis, originaire du Québec au Canada, figurait sur cette liste.

La « guérison miraculeuse » reconnue 

Le pape François a reconnu ainsi la « guérison miraculeuse » d’un nouveau-né, de sexe féminin, attribuée à l’intercession de la bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis, née au Québec, et fondatrice de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille au Canada, à la fin du 19e siècle. Le bébé souffrait d’une « asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie ». Mère Paradis a été invoquée à deux reprises : la deuxième nuit après la naissance de la petite fille, et quelques jours plus tard. Dix jours après sa naissance, le bébé est sorti de l’hôpital en bonne santé. Aujourd’hui, la femme est professeure de langues. L’Église catholique souligne et reconnaît que cette « guérison miraculeuse » a eu lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, en 1986. Et puisque le nom de Mère Marie-Léonie Paradis figurait sur la liste de décrets autorisés par le pape François. Elle sera sur le chemin d’être canonisée !

Qui est Élodie Paradis ?

De l’Acadie au Québec où elle a vu le jour en 1840, elle devient novice chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix et prend le nom de Sœur Marie-de-Sainte-Léonie. Elle enseigne pendant de nombreuses années au Québec, ainsi qu’à New York, en Indiana et au Michigan. Au Nouveau-Brunswick, elle répondit à un appel pour aider et soutenir les Pères de Sainte-Croix dans leur mission d’éducation des jeunes Acadiens.

En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent l’idée d’une nouvelle fondation et peu après « Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille » est créée. Mère Marie-Léonie est alors nommée supérieure de la nouvelle communauté. Elle peine à obtenir l’approbation, de l’évêque de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. C’est en 1895 qu’elle rencontre l’évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui n’hésite pas d’accueillir la Maison-mère et le noviciat des sœurs dans son diocèse et la fondation reçoit son approbation.

Béatifiée par le pape Jean-Paul II, lors de sa visite au parc Jarry, à Montréal, le 11 septembre 1984 dans le cadre des JMJ ; Mère Marie-Léonie Paradis sera canonisée quarante ans plus tard. Elle meurt le 3 mai 1912. Au moment de son décès, la fondation comptait 635 religieuses œuvrant au Canada et aux États-Unis. Aujourd’hui, plus de 1 600 personnes ont choisi de devenir Petites Sœurs de la Sainte-Famille.

Une Québécoise, bien-aimée, Mère Marie-Léonie s’imposa avec grande foi, conviction, simplicité et sagesse. Au fil des années, les fidèles nous rapportèrent le dévouement de Mère Marie-Léonie et l’appréciation qu’ils et elles lui gardent au fond du cœur. À l’exemple d’un grand nombre de communautés religieuses au Québec, Mère Marie-Léonie a énormément contribué à l’évolution de la société québécoise en matière de santé, d’éducation et même des services sociaux. Elle était vouée, ainsi que sa congrégation, au service des prêtres, des presbytères et des évêchés : à assurer les travaux domestiques urgents et nécessaires. C’est Sr Rachel Lemieux, responsable du Centre Marie-Léonie Paradis et « vice-postulatrice de sa cause », en connaît quelque chose de la beauté de cette âme pleine d’amour pour Dieu et pour les autres. Certainement, de nombreux catholiques à travers le Canada et même aux États-Unis, se réjouiront qu’elle soit reconnue officiellement « sainte » et ce, par le processus de canonisation. Ils et elles s’apprêtent à célébrer ce joyeux et magnifique événement de l’Église.

La bienheureuse fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille se rapproche de la sainteté. Une fois qu’elle sera canonisée, son nom s’ajoute au quatorze autres saints canadiens vénérés. Elle deviendra ainsi la 15e sainte canadienne.

Enfin « Faire mémoire de l’histoire de mère Marie-Léonie Paradis, c’est la garder vivante pour qu’elle continue d’être témoin de sa foi et de ses valeurs, aujourd’hui et pour les générations à venir. » https://www.centremarie-leonieparadis.com/fr/musee/alcove-01.php.

Suivez la cause de canonisation de Mère Marie-Léonie Paradis sur Sel + Lumière TV et sur Sel + Lumière Plus au : https://slmedia.org/fr/endirect/. Vous préférez la regarder à votre rythme, connectez-vous au : https://slmedia.org/fr/slplus. 

Louanges à toi Seigneur et donne à notre monde des saints comme Mère Marie-Léonie Paradis. Amen !

Saint Charbel : guérisseur par les miracles voire le signe du 22 !

Portrait de saint Charbel Makhlouf à la cathédrale maronite de Tyr, au Liban. Wikimedia Commons.

Le 19 janvier, une mosaïque qui représente l’image de saint Charbel Makhlouf, a été placée en la basilique Saint-Pierre. En cette occasion solennelle, toutes les Églises du Liban et celle en particulier de Bekaa kafra, le village natal de st Charbel, ont sonné les cloches en même temps ;  afin de célébrer cet heureux événement rendu possible par la volonté et l’initiative du pape François. 

La mosaïque est produite par la Fabrique de Saint-Pierre, un atelier chargé de la production de mosaïques pour les palais du Vatican en général, et la basilique Saint-Pierre en particulier depuis 1578. Source : Facebook, Miracles de Saint Charbel. 

Voici, comme prévu, la suite de mon blogue sur saint Charbel intitulé : Saint Charbel, le médecin du ciel qui ne chôme pas !  

Saint Charbel est un saint maronite libanais, connu pour ses miracles et sa vie rigoureuse voire même « ascétique ». Veuillez porter attention au 22e jour de chaque mois. Pourquoi ? Parce que le « 22 » c’est le jour qui commémore le signe donné par saint Charbel à une miraculée, et ce depuis 31 ans ! 

Nous parlons du 22e jour de chaque mois; car c’est la date de l’un des miracles de saint Charbel qualifié des plus extraordinaires, rapporté par Mme Nohad Al-Chami en 1993, et enregistré au Registre des miracles à l’ermitage de Annaya,  au Liban. Ce signe incroyable d’une miraculée par saint Charbel, dépasse tous les savoirs et les connaissances scientifiques. Son impact opère jusqu’à nos jours !!

Que s’est-il donc passé la nuit du 21 au 22 janvier 1993 ? 

Rappelons les faits : Après une attaque cérébrale suivie d’une double occlusion de la carotide, Mme Nohad Al-Chami, une mère d’une grande famille devint hémiplégique. Ses enfants se mirent à lui appliquer au cou un mélange de terre et d’huile de la tombe de saint Charbel. Dans un rêve, Nohad vit deux moines vêtus de noir et ayant une barbe blanche : saint Maron et saint Charbel. 

C’est saint Charbel qui lui dit : « Je suis ici pour t’opérer », à cet instant elle sentit une vive douleur à la gorge. Lorsqu’elle se réveilla, Nohad remarqua deux grandes cicatrices des deux côtés du cou, les fils chirurgicaux étaient visibles. Après plusieurs jours saint Charbel revint la voir en rêve et lui demanda d’aller les 22 de chaque mois en action de grâce au couvent de Annaya, au Liban pour participer à la messe. 

Saint Charbel, a précisé que ces cicatrices étaient la volonté de Dieu comme signe pour les incroyants. Une échographie montra, par la suite, qu’elle avait eu une véritable intervention chirurgicale bilatérale de la carotide. Quant aux cicatrices, elles vont saigner vers le 22 de chaque mois et se refermer quelques jours après. C’est incroyable, mais vrai !!

Voici le message de saint Charbel livré à Mme Nohad Al-Chami :

« Tu es un signe sur la terre, ne laisse pas les gens derrière toi, garde ta foi. Je t’ai blessé avec la force de Dieu pour qu’ils puissent te voir, car certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints… Celui qui veut quelque chose de moi, je suis le père Charbel qui est toujours à son ermitage, et je te demande de visiter l’ermitage tous les 22e jour du mois, et de participer à la sainte messe pour le reste de ta vie… » 

Pourquoi Nohad Al-Chami ? Qu’a-t-elle de si particulier pour qu’un miracle s’opère à travers elle ? Nohad est une mère d’une grande famille, elle vient d’un milieu modeste. Le chapelet toujours à la main et sa foi est  inébranlable. Dans son jeune âge, elle a vu dans son rêve la Vierge Marie, qui lui caressa les cheveux. Ne sachant pas trop la signification de ce geste, elle accourut vers sa propre mère pour obtenir une explication : « Ma fille, la Vierge Marie, va te réserver bien de bénédictions quand tu seras grande ». Plus tard, elle développe toute sa vie une grande dévotion exceptionnelle à Marie.

Depuis 1993 et jusqu’à maintenant une marée de monde monte vers l’ermitage de Annaya, marche en procession et prie pour que saint Charbel puisse intercéder pour les personnes qui y participent. Ils tiennent à prendre bénédictions et souvenirs. Ils savent d’avance que le père Charbel est au rendez-vous, il les attend ! Le même phénomène se déroule, peut-on dire à la grandeur du globe, à la recherche de l’intercession d’un saint très particulier : qui est présent, accompagne les fidèles dans la prière, les invite à rencontrer le Christ lors de la messe. Ainsi, ils se rapprochent plus de Dieu.

Si vous pensez avoir vécu ou été témoin d’une guérison miraculeuse de la part de saint Charbel, vous pouvez le signaler au monastère et à l’ermitage de Annaya, au Liban, et ce, avec une preuve médicale à l’appui.

 

Que saint Charbel nous protège tous et intercède pour nous auprès du Seigneur !

Saint Charbel, le médecin du ciel qui ne chôme pas !

Statue et icône en mosaïque de Saint Charbel au monastère de Saint Maron à Annaya, Liban. (c) Sel + Lumière Média, 2023

Fidèle à Dieu, je tiens à faire connaître à ceux et celles qui m’entourent l’émerveillement de Sa gloire, par l’intercession de saint Charbel -l’humble serviteur-, au monde qui le prie. Depuis plusieurs années, je porte la médaille de saint Charbel au cou, je suis remplie de joie quand j’explique aux personnes que je croise sur mon chemin, qui est ce saint qui se veut présent quand on va à sa rencontre ; et je rends grâce à Dieu. Saint Charbel nous donne un rendez-vous et il nous le confirme « Je suis avec vous tous les 22 de chaque mois …. et, tout le temps ». Souvent saint Charbel m’aide à faire profiter les autres des récits ou des témoignages vécus et racontés de plus en plus … Elles vont vivement réagir quand elles voient la médaille au cou et me disent : « On sait qui est-ce, mais …. ».

« Je suis avec vous… J’intercède auprès de Dieu pour tous ceux et celles qui prient pour moi… jusqu’à la fin des temps ». Ces mots ne me laissent pas indifférente. Je sentais qu’au cours des années passées, que je vivais personnellement cette grâce de réciter des prières pour une intercession dans ma vie, participer à la procession de chaque 22 du mois ou au temps de méditation, et des chants lors de sa fête au Monastère Saint-Antoine le Grand, à Outremont, Québec, de l’Ordre Libanais Maronite – OLM. Ou bien des chants et des prières qui nous parviennent de Annaya, au Liban via les réseaux sociaux ou MTV Lebanon, Noursat, etc.

Saint Charbel est un saint extraordinaire ! Qui est-il au juste saint Charbel Makhlouf ?

Son nom est Youssef Makhlouf. Il a vu le jour le 8 mai 1828 à Bekaakafra, un village maronite le plus élevé du Liban qui se trouve à 1800 mètres d’altitude. Il est le fils d’une modeste famille de paysans. Il perdit son père à l’âge de trois ans et c’est sa mère qui l’a élevé avec ses autres enfants et lui inculqua une foi profonde. Il profita souvent, du repos de son troupeau dont il avait la responsabilité comme berger, pour se réfugier dans une grotte afin de prier la Vierge Marie. Attiré dès son jeune âge par la vie monastique, il rentra à vingt ans au monastère de Notre-Dame de Mayfouk de l’Ordre Libanais Maronite – OLM. Il choisit le nom de Charbel, un illustre martyr de l’Église d’Antioche, à l’époque. Il se démarqua par sa générosité d’accepter tous les travaux  qu’on lui demande d’accomplir, et ce avec joie. Cinq ans plus tard, frère Charbel prononça ses vœux et étudia la théologie au couvent saint Cyprien de Kfifan. Ordonné prêtre en 1859 à Bkerké, il alla passer 16 ans au monastère Saint Maron de Annaya. Inspiré par le Seigneur, qu’il pria continuellement, il se retira dans un ermitage à l’âge de 47 ans. Ses supérieurs eurent la difficulté d’accepter sa demande. Ils prient tous ensemble le Seigneur pour leur donner un signe à ce propos. La nuit même, ils remarquèrent une lumière sous la porte de la chambre obscure du père Charbel. Cette lampe fut remplie d’eau à la place de l’huile, qui brûla d’une façon normale, et éclaira toute la pièce.

Le matin suivant l’incroyable signe, en date du 15 février 1875, le père Charbel obtint de son supérieur la permission de se retirer dans l’ermitage saint Pierre et saint Paul proche du monastère. Son amour du Seigneur le poussa toujours à être le plus proche de Lui, le plus uni possible à Lui. Il s’éloigna du monde bruyant et de ses tentations éphémères. Il mène ainsi une vie de prière et de pénitence pendant 23 ans et ce jusqu’à sa mort le 24 décembre 1898 pendant la vigile de Noël. Le 16 décembre avant cela et pendant la messe, le père Charbel fut atteint de paralysie. Il agonisa pendant huit jours. Il répéta continuellement les paroles de la messe dont : « Abou tkoshto », en syriac qui veut dire : Ô SAINT-PÈRE.

Charbel demeura des heures longues en adoration, presque continuellement à genoux. Il se met en mode de recueillement et est absorbé dans une profonde méditation. Il ne parle que quand il a à répondre strictement, avec amabilité, à une question qui vient de lui être posée. Adoptant toujours une démarche silencieuse, le regard baissé et le visage caché. Aidant tout le monde par tous les moyens qu’il possède et agit avec gaieté de cœur. D’après les lectures, l’existence de saint Charbel montre des similitudes avec celle de Padre Pio. L’on assiste à des grâces en abondance, des miracles et des intercessions divines. 

Toute la vie de saint Charbel brillait de sainteté, et illustre très bien sa proximité avec le Seigneur jusqu’au dernier souffle. La grâce par laquelle il réalise les miracles ne peut avoir de source que dans une vie humble, claire et marquée de pénitence et de prière.  

Quelques faits à contempler : 

  • En 1950, la tombe de saint Charbel fut ouverte et son corps fut exposé aux visiteurs qui affluaient, de toute part, pour jeter un œil et surtout en prendre une bénédiction. Les miracles autour du tombeau abondent  cette année-là.    
  • Saint Charbel est béatifié le 5 décembre 1965. 
  • Le pape Paul VI célébra sa canonisation le 9 décembre 1977, à la basilique Saint-Pierre de Rome. 
  • Saint Charbel est le saint patron du Liban et sa fête est le 24 décembre. Puisqu’il est décédé https://hozana.org/saints/saint-patronle même jour. 
  • L’un des miracles de saint Charbel qualifié des plus extraordinaires est celui de Mme Nohad Al-Chami en date de 1993. (Je vous réserve la suite pour le mois de janvier 2024).  

Voici les miracles récemment effectués par saint Charbel qui sont enregistrés au Registre des miracles à Annaya, au Liban, et qui portent chacun un numéro. Selon la procédure établie au couvent de Annaya, les noms des miraculé,es y figurent avec leur date de naissance, leur profession, leur info complète et une brève description de leur état de santé joint aux rapports médicaux de chaque personne et présentés au Père supérieur. (Traduit de la page : www.facebook.com/st.charbel.lb).

Deux miracles sont enregistrés le 10 décembre 2023 

  1. Christ Élie Goros, souffrant de problèmes de santé au niveau des reins. Après deux ans d’examens, et l’imploration de saint Charbel, un test montre que ses reins sont guéris, qu’il n’a plus besoin d’une greffe imminente, car sa récupération a été faite. Il alla avec la famille remercier saint Charbel à Annaya pour son intercession.  
  2. Jihad Anthony Tony, Corban, Jihad Corban, un garçon de deux ans et trois mois, a eu mal à parler, ce qui a amené ses parents à soupçonner qu’il y avait un problème auditif. Après la visite de deux spécialistes chevronnés, l’un deux recommanda aux parents que leur fils avait besoin de porter des prothèses à vie. La nuit, le papa de Jihad, lui essuya l’oreille avec de l’huile de saint Charbel. Le lendemain matin, le petit garçon commença à dire de nouveaux mots qu’il n’avait jamais prononcés auparavant. Son ouïe est redevenue naturelle et très bonne grâce aux huiles de saint Charbel. Et la famille remercia saint Charbel pour son intercession, auprès de leur fils Jihad devant le Seigneur Jésus-Christ, et pour la grâce de sa guérison.

Un miracle enregistré le 5 décembre 2023.

Jour du 58e anniversaire de la béatification de saint Charbel en 1965.

Mme Hoda Antoine Chalhoub, Son CT Scan montre la présence d’un cancer aux poumons et elle a un besoin urgent d’une greffe. Elle rend visite à saint Charbel et elle lui demande avec foi d’intercéder pour elle devant le Seigneur Jésus-Christ et de la guérir. Elle prit une bénédiction de la tombe de saint Charbel, a bu de l’huile et la nuit elle sentait l’odeur de l’encens. Le résultat de sa biopsie montre que les cellules cancéreuses ont disparu des poumons, contrairement à ce qui a été confirmé par les tests et les radiographies du début. Depuis, elle a l’intention de visiter saint Charbel avec sa famille et de le remercier pour la grâce de guérison.

Un autre miracle enregistré le 3 décembre 2023.

Mme Thérèse Youssef Al-Khoury Fahd, Ayant une douleur sévère à la tête, elle commença à oublier et à ne pas se concentrer. Elle entre à l’hôpital le 16 novembre, et subit deux imagerie par résonance magnétique – IRM à deux endroits différents. Le résultat montre qu’il y a une grosse tumeur circulaire au cerveau et une chirurgie devrait être pratiquée à la tête pour éradiquer la maladie. Mme Fahd, a eu très peur et elle alla visiter le sanctuaire de saint Charbel à Annaya. Elle demande son intercession auprès du Seigneur Jésus-Christ. Elle avala de la terre de sa tombe, bu de l’huile et prit une bénédiction. Elle pria avec foi et confiance saint Charbel qu’il intercède pour elle et qu’il la guérit. De retour du sanctuaire, le résultat clinique montre que la tumeur circulaire a disparu. Mme Fahd n’a plus besoin de chirurgie, car la guérison a été faite. Elle rend visite en compagnie de sa famille pour remercier saint Charbel, le médecin céleste ! 

Saint Charbel est une grande source d’inspiration pour moi de par son humilité, sa droiture, sa conduite juste et stricte, son soutien qu’il offre pour l’amour et la gloire du Seigneur avant tout, sa dévotion à la Vierge Marie, son aspiration à s’élever de plus en plus plus haut pour s’éloigner du bruit mondain et des tentations vaines qui le séparent de Dieu. Par la lumière qu’il suit et qui le mène à être très proche de Dieu et en union avec Lui. Je suis épatée par ses longues heures passées à prier à genoux, dormir sur du bois et adopter les moyens qui lui procurent une pénitence désirée. Saint Charbel est un modèle à suivre, pour lui le chemin du Ciel c’est en regardant plus haut et non pas courir vers le bas. Saint Charbel est le médecin du ciel qui va guérir les malades, tandis qu’un médecin traditionnel va prescrire des médicaments. C’est une raison de plus qui me pousse à dire aux personnes que je rencontre de le prier avec confiance sans hésitation ; lui rendre visite dans un sanctuaire proche et de le remercier quand ils ou elles obtiennent une grâce. 

La fréquence des miracles de saint Charbel évolue à un rythme éblouissant et ce dans le monde entier. Il intercède pour toute personne en quête de Lumière, d’une guérison qui lui redonne l’espérance, le goût et la joie de vivre. Il ne se limite pas aux personnes de son propre pays et n’effectue pas de sélection. Ses miracles touchent le monde entier, l’Europe, le Canada, les É.U., l’Australie, etc… Des fidèles affluent des quatre coins du monde et de toute religion pour le visiter, lui demander d’intercéder pour eux et pour elles. Son icône est presque dans chaque église, chapelle et sanctuaire. Comme au sanctuaire de Sainte-Anne de Beaupré, à Québec, au Monastère de Saint-Antoine le Grand, à Outremont, Québec, (pour ne nommer que ceux-là), abritant les reliques de saint Charbel et des trois autres saints de l’Ordre Maronite Libanais – OLM. J’invite tous les lecteurs et les lectrices à venir visiter saint Charbel et prier pour qu’il puisse intercéder pour eux et pour elles. Prions pour que la Gloire de Dieu qui s’effectue par saint Charbel, et Sa grâce reste avec nous !

Prière pour demander l’intercession de saint Charbel

Dieu, infiniment Saint et glorifié dans vos saints,

Vous qui avez inspiré au saint moine et ermite Charbel de vivre et de mourir dans une parfaite ressemblance avec Jésus, lui accordant la force de se détacher du monde afin de faire triompher, dans son ermitage, l’héroïsme des vertus monastiques : la pauvreté, l’obéissance et la chasteté, nous vous supplions de nous accorder la grâce de vous aimer et de vous servir à son exemple.

Seigneur Tout-Puissant, qui avez manifesté le pouvoir de l’intercession de saint Charbel par de nombreux miracles et faveurs, accordez-nous la grâce (…) que nous implorons par son intercession.

Ainsi soit-il.

www.saintcharbel.com

 

** Émerveillée par la Gloire de Dieu, le Père et Son grand amour pour nous, je peux dire, en toute confiance, qu’Il nous a envoyé saint Charbel, ce saint qui veut être proche de nous, veut intercéder pour nous, et être notre médecin du ciel ! 

 

Bon anniversaire au Ciel saint Charbel !

(La suite vous sera présentée le 21 janvier 2024)

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