Mère Marie-Léonie Paradis sur le chemin de la canonisation. Gloire à Dieu!

Bienheureuse Marie-Léonie Paradis. Tous droits réservés © 2024 Sel + Lumière Média

Selon l’agence officielle Vatican news, le pape François venait en date du mercredi, le 24 janvier d’autoriser « la promulgation du décret reconnaissant un miracle ». Il a approuvé une liste de décretspubliée par la suite, concernant la cause de sainteté de Mère Marie-Léonie Paradis et de six autres personnes. La bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis, originaire du Québec au Canada, figurait sur cette liste.

La « guérison miraculeuse » reconnue 

Le pape François a reconnu ainsi la « guérison miraculeuse » d’un nouveau-né, de sexe féminin, attribuée à l’intercession de la bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis, née au Québec, et fondatrice de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille au Canada, à la fin du 19e siècle. Le bébé souffrait d’une « asphyxie périnatale prolongée avec défaillance de plusieurs organes et encéphalopathie ». Mère Paradis a été invoquée à deux reprises : la deuxième nuit après la naissance de la petite fille, et quelques jours plus tard. Dix jours après sa naissance, le bébé est sorti de l’hôpital en bonne santé. Aujourd’hui, la femme est professeure de langues. L’Église catholique souligne et reconnaît que cette « guérison miraculeuse » a eu lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, en 1986. Et puisque le nom de Mère Marie-Léonie Paradis figurait sur la liste de décrets autorisés par le pape François. Elle sera sur le chemin d’être canonisée !

Qui est Élodie Paradis ?

De l’Acadie au Québec où elle a vu le jour en 1840, elle devient novice chez les Sœurs Marianites de Sainte-Croix et prend le nom de Sœur Marie-de-Sainte-Léonie. Elle enseigne pendant de nombreuses années au Québec, ainsi qu’à New York, en Indiana et au Michigan. Au Nouveau-Brunswick, elle répondit à un appel pour aider et soutenir les Pères de Sainte-Croix dans leur mission d’éducation des jeunes Acadiens.

En 1880, les Pères de Sainte-Croix acceptent l’idée d’une nouvelle fondation et peu après « Les Petites Sœurs de la Sainte-Famille » est créée. Mère Marie-Léonie est alors nommée supérieure de la nouvelle communauté. Elle peine à obtenir l’approbation, de l’évêque de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick. C’est en 1895 qu’elle rencontre l’évêque de Sherbrooke, Mgr Paul Larocque, qui n’hésite pas d’accueillir la Maison-mère et le noviciat des sœurs dans son diocèse et la fondation reçoit son approbation.

Béatifiée par le pape Jean-Paul II, lors de sa visite au parc Jarry, à Montréal, le 11 septembre 1984 dans le cadre des JMJ ; Mère Marie-Léonie Paradis sera canonisée quarante ans plus tard. Elle meurt le 3 mai 1912. Au moment de son décès, la fondation comptait 635 religieuses œuvrant au Canada et aux États-Unis. Aujourd’hui, plus de 1 600 personnes ont choisi de devenir Petites Sœurs de la Sainte-Famille.

Une Québécoise, bien-aimée, Mère Marie-Léonie s’imposa avec grande foi, conviction, simplicité et sagesse. Au fil des années, les fidèles nous rapportèrent le dévouement de Mère Marie-Léonie et l’appréciation qu’ils et elles lui gardent au fond du cœur. À l’exemple d’un grand nombre de communautés religieuses au Québec, Mère Marie-Léonie a énormément contribué à l’évolution de la société québécoise en matière de santé, d’éducation et même des services sociaux. Elle était vouée, ainsi que sa congrégation, au service des prêtres, des presbytères et des évêchés : à assurer les travaux domestiques urgents et nécessaires. C’est Sr Rachel Lemieux, responsable du Centre Marie-Léonie Paradis et « vice-postulatrice de sa cause », en connaît quelque chose de la beauté de cette âme pleine d’amour pour Dieu et pour les autres. Certainement, de nombreux catholiques à travers le Canada et même aux États-Unis, se réjouiront qu’elle soit reconnue officiellement « sainte » et ce, par le processus de canonisation. Ils et elles s’apprêtent à célébrer ce joyeux et magnifique événement de l’Église.

La bienheureuse fondatrice des Petites Sœurs de la Sainte-Famille se rapproche de la sainteté. Une fois qu’elle sera canonisée, son nom s’ajoute au quatorze autres saints canadiens vénérés. Elle deviendra ainsi la 15e sainte canadienne.

Enfin « Faire mémoire de l’histoire de mère Marie-Léonie Paradis, c’est la garder vivante pour qu’elle continue d’être témoin de sa foi et de ses valeurs, aujourd’hui et pour les générations à venir. » https://www.centremarie-leonieparadis.com/fr/musee/alcove-01.php.

Suivez la cause de canonisation de Mère Marie-Léonie Paradis sur Sel + Lumière TV et sur Sel + Lumière Plus au : https://slmedia.org/fr/endirect/. Vous préférez la regarder à votre rythme, connectez-vous au : https://slmedia.org/fr/slplus. 

Louanges à toi Seigneur et donne à notre monde des saints comme Mère Marie-Léonie Paradis. Amen !

Saint Charbel : guérisseur par les miracles voire le signe du 22 !

Portrait de saint Charbel Makhlouf à la cathédrale maronite de Tyr, au Liban. Wikimedia Commons.

Le 19 janvier, une mosaïque qui représente l’image de saint Charbel Makhlouf, a été placée en la basilique Saint-Pierre. En cette occasion solennelle, toutes les Églises du Liban et celle en particulier de Bekaa kafra, le village natal de st Charbel, ont sonné les cloches en même temps ;  afin de célébrer cet heureux événement rendu possible par la volonté et l’initiative du pape François. 

La mosaïque est produite par la Fabrique de Saint-Pierre, un atelier chargé de la production de mosaïques pour les palais du Vatican en général, et la basilique Saint-Pierre en particulier depuis 1578. Source : Facebook, Miracles de Saint Charbel. 

Voici, comme prévu, la suite de mon blogue sur saint Charbel intitulé : Saint Charbel, le médecin du ciel qui ne chôme pas !  

Saint Charbel est un saint maronite libanais, connu pour ses miracles et sa vie rigoureuse voire même « ascétique ». Veuillez porter attention au 22e jour de chaque mois. Pourquoi ? Parce que le « 22 » c’est le jour qui commémore le signe donné par saint Charbel à une miraculée, et ce depuis 31 ans ! 

Nous parlons du 22e jour de chaque mois; car c’est la date de l’un des miracles de saint Charbel qualifié des plus extraordinaires, rapporté par Mme Nohad Al-Chami en 1993, et enregistré au Registre des miracles à l’ermitage de Annaya,  au Liban. Ce signe incroyable d’une miraculée par saint Charbel, dépasse tous les savoirs et les connaissances scientifiques. Son impact opère jusqu’à nos jours !!

Que s’est-il donc passé la nuit du 21 au 22 janvier 1993 ? 

Rappelons les faits : Après une attaque cérébrale suivie d’une double occlusion de la carotide, Mme Nohad Al-Chami, une mère d’une grande famille devint hémiplégique. Ses enfants se mirent à lui appliquer au cou un mélange de terre et d’huile de la tombe de saint Charbel. Dans un rêve, Nohad vit deux moines vêtus de noir et ayant une barbe blanche : saint Maron et saint Charbel. 

C’est saint Charbel qui lui dit : « Je suis ici pour t’opérer », à cet instant elle sentit une vive douleur à la gorge. Lorsqu’elle se réveilla, Nohad remarqua deux grandes cicatrices des deux côtés du cou, les fils chirurgicaux étaient visibles. Après plusieurs jours saint Charbel revint la voir en rêve et lui demanda d’aller les 22 de chaque mois en action de grâce au couvent de Annaya, au Liban pour participer à la messe. 

Saint Charbel, a précisé que ces cicatrices étaient la volonté de Dieu comme signe pour les incroyants. Une échographie montra, par la suite, qu’elle avait eu une véritable intervention chirurgicale bilatérale de la carotide. Quant aux cicatrices, elles vont saigner vers le 22 de chaque mois et se refermer quelques jours après. C’est incroyable, mais vrai !!

Voici le message de saint Charbel livré à Mme Nohad Al-Chami :

« Tu es un signe sur la terre, ne laisse pas les gens derrière toi, garde ta foi. Je t’ai blessé avec la force de Dieu pour qu’ils puissent te voir, car certains se sont éloignés de la prière, de l’Église et du respect des saints… Celui qui veut quelque chose de moi, je suis le père Charbel qui est toujours à son ermitage, et je te demande de visiter l’ermitage tous les 22e jour du mois, et de participer à la sainte messe pour le reste de ta vie… » 

Pourquoi Nohad Al-Chami ? Qu’a-t-elle de si particulier pour qu’un miracle s’opère à travers elle ? Nohad est une mère d’une grande famille, elle vient d’un milieu modeste. Le chapelet toujours à la main et sa foi est  inébranlable. Dans son jeune âge, elle a vu dans son rêve la Vierge Marie, qui lui caressa les cheveux. Ne sachant pas trop la signification de ce geste, elle accourut vers sa propre mère pour obtenir une explication : « Ma fille, la Vierge Marie, va te réserver bien de bénédictions quand tu seras grande ». Plus tard, elle développe toute sa vie une grande dévotion exceptionnelle à Marie.

Depuis 1993 et jusqu’à maintenant une marée de monde monte vers l’ermitage de Annaya, marche en procession et prie pour que saint Charbel puisse intercéder pour les personnes qui y participent. Ils tiennent à prendre bénédictions et souvenirs. Ils savent d’avance que le père Charbel est au rendez-vous, il les attend ! Le même phénomène se déroule, peut-on dire à la grandeur du globe, à la recherche de l’intercession d’un saint très particulier : qui est présent, accompagne les fidèles dans la prière, les invite à rencontrer le Christ lors de la messe. Ainsi, ils se rapprochent plus de Dieu.

Si vous pensez avoir vécu ou été témoin d’une guérison miraculeuse de la part de saint Charbel, vous pouvez le signaler au monastère et à l’ermitage de Annaya, au Liban, et ce, avec une preuve médicale à l’appui.

 

Que saint Charbel nous protège tous et intercède pour nous auprès du Seigneur !

Lettre au peuple de Dieu

L’Assemblée du Synode lors de l’une de ses sessions matinales. Photo © Sel + Lumière Média.

Le mercredi 25 octobre, les participants au synode ont publié une lettre au peuple de Dieu décrivant leur expérience de l’unité et de la foi et exprimant leur engagement à poursuivre sur cette voie au cours de l’année à venir.

Lettre de la

16ème Assemblée Générale Ordinaire

du Synode des Évêques

au peuple de Dieu

Voici le texte intégral:

Chers frères et sœurs,

Alors que s’achèvent les travaux de la première session de la 16ème Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques, nous voulons, avec vous tous, rendre grâces à Dieu pour la belle et riche expérience que nous venons de vivre. Nous avons vécu ce temps béni en profonde communion avec vous tous. Nous étions soutenus par vos prières, porteurs de vos attentes, de vos questions et aussi de vos craintes. Voilà déjà deux ans qu’a commencé, à la demande du pape François, un long processus d’écoute et de discernement, ouvert à tout le peuple de Dieu, sans exclusive, afin de « marcher ensemble », sous la conduite de l’Esprit Saint, disciples missionnaires à la suite du Christ Jésus.

La session qui nous a réunis à Rome depuis le 30 septembre constitue une étape importante de ce processus. À bien des égards, ce fut une expérience inédite. Pour la première fois, à l’invitation du pape François, des hommes et des femmes étaient conviés, en vertu de leur baptême, à siéger à la même table pour prendre part non seulement aux délibérations mais aussi aux votes de cette Assemblée du Synode des Évêques. Ensemble, dans la complémentarité de nos vocations, de nos charismes et de nos ministères, nous nous sommes mis intensément à l’écoute de la Parole de Dieu et de l’expérience des autres. À l’aide de la méthode de la conversation dans l’Esprit, nous avons partagé humblement les richesses et les pauvretés de nos communautés sur tous les continents, en essayant de discerner ce que l’Esprit Saint veut dire à l’Église aujourd’hui. Nous avons notamment expérimenté l’importance de favoriser les échanges réciproques entre la tradition latine et les traditions de l’Orient chrétien. En outre, la participation des Délégués fraternels d’autres Églises et Communautés ecclésiales a profondément enrichi nos débats. 

Notre assemblée s’est déroulée dans le contexte d’un monde en crise, dont les blessures et les inégalités scandaleuses ont résonné douloureusement dans nos cœurs et donné à nos travaux une gravité particulière, d’autant plus que certains d’entre nous venaient de pays où la guerre fait rage. Nous avons prié pour les victimes de la violence meurtrière, sans oublier celles et ceux que la misère et la corruption jettent sur les routes dangereuses de la migration. Nous avons exprimé notre solidarité et notre engagement aux côtés des femmes et des hommes qui, partout dans le monde, sont des artisans de justice et de paix.

À l’invitation du Saint-Père, nous avons accordé une place importante au silence, afin de favoriser l’écoute respectueuse entre nous et le désir de communion dans l’Esprit. Lors de la veillée œcuménique d’ouverture, nous avons expérimenté combien la soif d’unité grandit dans la contemplation silencieuse du Christ crucifié. La croix est, en effet, l’unique cathèdre de Celui qui, en donnant sa vie pour le salut du monde, a confié ses disciples à son Père, afin que « tous soient un » (Jn 17,21). Fermement unis dans l’espérance que nous donne Sa résurrection, nous lui avons confié notre Maison commune où résonnent de façon de plus en plus urgente la clameur de la terre et la clameur des pauvres : « Laudate Deum ! », a rappelé le pape François au tout début de nos travaux. 

Au fil des jours, nous avons entendu l’appel pressant à la conversion pastorale et missionnaire. Car la vocation de l’Église est d’annoncer l’Évangile non pas en se centrant sur elle-même, mais en se mettant au service de l’amour infini dont Dieu aime le monde (cf. Jn 3,16). Interrogés sur leurs attentes à l’égard de l’Église à l’occasion de ce synode, des personnes sans-abri des environs de la place Saint-Pierre ont répondu : « L’amour ! ». Cet amour doit toujours demeurer le cœur brûlant de l’Église, un amour trinitaire et eucharistique, comme l’a rappelé le Pape en évoquant le 15 octobre, à mi-chemin du parcours de notre assemblée, le message de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. « C’est la confiance » qui nous donne l’audace et la liberté intérieure dont nous avons fait l’expérience, n’hésitant pas à exprimer nos convergences et nos divergences, nos désirs et nos interrogations, librement et humblement.

Et maintenant ? Nous souhaitons que les mois qui nous séparent de la deuxième session, en octobre 2024, permettent à chacun de participer concrètement au dynamisme de communion missionnaire qu’indique le mot « synode ». Il ne s’agit pas d’une idéologie mais d’une expérience enracinée dans la Tradition apostolique. Comme l’a rappelé le Pape au début de ce processus : « Communion et mission risquent de rester des termes un peu abstraits si l’on ne cultive pas une pratique ecclésiale qui exprime la réalité concrète de la synodalité (…), favorisant l’implication effective de tous et de chacun » (9 octobre 2021). Les défis sont multiples et les questions nombreuses : le rapport de synthèse de la première session précisera les points d’accord auxquels nous sommes parvenus, soulignera les questions ouvertes et indiquera la manière dont nous devrons poursuivre le travail.

Pour progresser dans son discernement, l’Église a absolument besoin de se mettre à l’écoute de tous, en commençant par les plus pauvres. Cela exige de sa part un chemin de conversion, qui est aussi un chemin de louange : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Lc 10, 21) ! Il s’agit de se mettre à l’écoute de celles et ceux qui n’ont pas droit à la parole dans la société ou qui se sentent exclus, même de la part de l’Église. À l’écoute des personnes victimes du racisme sous toutes ses formes, notamment, en certaines régions, les peuples indigènes dont les cultures ont été bafouées. Et surtout, l’Église de notre temps se doit d’écouter, dans un esprit de conversion, les personnes qui ont été victimes d’abus commis par des membres du corps ecclésial, et de s’engager concrètement et structurellement pour que cela ne se reproduise pas. 

L’Église a aussi besoin d’écouter les laïcs, femmes et hommes, tous appelés à la sainteté en raison de leur vocation baptismale : le témoignage des catéchistes, qui dans bien des situations sont les premiers annonciateurs de l’Évangile ; la simplicité et la vivacité des enfants, l’enthousiasme des jeunes, leurs questions et leurs appels ; les rêves des anciens, leur sagesse et leur mémoire. L’Église a besoin de se mettre à l’écoute des familles, de leurs préoccupations éducatives, du témoignage chrétien qu’elles offrent dans le monde d’aujourd’hui. Elle a besoin d’accueillir la parole de celles et ceux qui souhaitent s’engager dans des ministères laïcs ou dans des instances participatives de discernement et de décision. 

L’Église a particulièrement besoin, pour progresser dans son discernement synodal, de recueillir davantage la parole et l’expérience des ministres ordonnés : les prêtres, premiers collaborateurs des évêques, dont le ministère sacramentel est indispensable à la vie du corps tout entier ; les diacres, qui signifient par leur ministère la sollicitude de toute l’Église au service des plus fragiles. Elle a aussi besoin de se laisser bousculer par la voix prophétique de la vie consacrée, sentinelle vigilante des appels de l’Esprit. Elle se doit également d’être attentive à celles et ceux qui ne partagent pas sa foi mais cherchent la vérité, et en qui l’Esprit est présent et agissant, Lui qui « offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associés au mystère pascal » (Gaudium et spes 22, 5).

« Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir, même dans ses contradictions, exige de l’Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. C’est précisément le chemin de la synodalité que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire » (Pape François, 17 octobre 2015). N’ayons pas peur de répondre à cet appel. La Vierge Marie, première en chemin, accompagne notre pèlerinage. Dans les joies et les peines, elle nous montre son Fils et nous invite à la confiance. C’est Lui, Jésus, notre unique espérance !

Cité du Vatican, 25 octobre 2023

 

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