Le conclave papal : Chronologie

Alors que nous continuons à recommander notre cher pape François dans les bras de Dieu, les catholiques du monde entier ont une autre responsabilité à assumer à partir du 7 mai : l’élection d’un nouveau souverain pontife.

Oui, vous avez bien lu. Vous aussi avez un rôle essentiel à jouer dans le prochain conclave : Prier. Vous êtes appelé.es à vous réunir avec votre famille, vos ami.es et vos paroissiens, paroissiennes et à consacrer du temps à vos prières personnelles pour exprimer à Dieu votre espérance, vos rêves, vos inquiétudes et vos préoccupations concernant l’avenir du peuple de Dieu. 

Vous êtes appelé.es à demander à l’Esprit Saint de donner au Collège des cardinaux une nouvelle dose de courage, de sagesse et de joie afin de choisir notre prochain Pape.

Cependant, vous vous demandez peut-être ce que font les cardinaux. Voici une chronologie pour vous aider à le découvrir !

 

Quel est le processus du conclave ?

Les conclaves des Papes sont régis par la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis de 1996 de saint Jean-Paul II, que le pape Benoît XVI a révisée en 2007 et en 2013. Elle établit des règles très précises et exactes (comme l’aspect des cartes de vote ! Voir n° 65) pour s’assurer que le résultat est clair et universellement reconnu.

Voici ce qui se passe à Rome, selon ces règles et le calendrier général :

  • 21 avril : le pape François meurt ; l’ensemble du Collège des cardinaux est convoqué à Rome et tous s’installent à la Casa Santa Marta.
  • 22 avril : les cardinaux prêtent serment de discrétion et commencent à se réunir quotidiennement pour prier, apprendre à se connaître, discuter et superviser les affaires de l’Église, ce qu’on appelle les « Congrégations générales ». Les cardinaux âgés de plus de 80 ans participent à ces réunions.
  • Du 23 avril au 6 mai : Deuil du pape François : mise en bière, funérailles, inhumation et messes de Novendiali. Les Congrégations générales se poursuivent.
  • Le conclave débute le 7 mai.

 

Le Conclave

Le 7 mai : 

  • Le matin, le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, préside la messe votive Pro Eligendo Romano Pontifice « pour l’élection du Pontife romain » à la basilique Saint-Pierre.
  • En après-midi, les cardinaux électeurs – tous les cardinaux présents et en règle âgés de moins de 80 ans – passent de la chapelle Pauline à la chapelle Sixtine pendant que le chœur chante la litanie des saints.
  • Les électeurs prêtent à nouveau le serment de discrétion et s’assoient à la place qui leur a été assignée. Mgr Diego Ravelli, le maître des célébrations liturgiques papales, déclare Extra omnes (littéralement « tout le monde dehors ! ») et verrouille la porte de la chapelle Sixtine pour la première session de vote. Le cardinal Raniero Cantalamessa, 90 ans, prédicateur émérite de la Maison pontificale, désigné au préalable prononce une méditation « sur le grave devoir qui leur incombe et donc sur la nécessité d’agir avec une intention droite pour le bien de l’Église universelle » (n° 52). Le cardinal Cantalamessa et l’archevêque Ravelli sont les seuls non-électeurs autorisés à rester dans la chapelle Sixtine. 

Séances de vote :

  • Les électeurs inscrivent le nom de leur choix sur leur bulletin de vote en papier.
  • Un à un, ils présentent leur bulletin aux scrutateurs (tirés au sort parmi les membres du collège).
  • Les votes sont lus et comptés un par un.
  • Les réviseurs (également tirés au sort) vérifient les bulletins et confirment les votes.

« Pour que l’élection du Pontife romain soit valide, il faut au moins deux tiers des voix, calculées sur la base du nombre total d’électeurs présents et votants » (n° 62).

À l’heure où nous écrivons ces lignes, cela signifie que 89 voix sont nécessaires pour une élection. Tout homme catholique célibataire âgé de 35 ans ou plus est éligible. Toutefois, les seuls Papes qui ont été élus au cours des 650 dernières années étaient eux-mêmes des cardinaux-électeurs.

S’il n’y a pas d’élection valide, les bulletins de vote sont brûlés à l’aide de produits chimiques : 

  • Les bulletins de vote sont brûlés avec des produits chimiques pour produire une fumée noire dans la cheminée de la chapelle Sixtine : la foule de la place Saint-Pierre soupire.
  • Les électeurs procèdent immédiatement à un second tour de scrutin, en répétant le processus ci-dessus.
  • Il y a jusqu’à quatre sessions de vote par jour, avec une pause pour le déjeuner après la deuxième session et une pause pour le soir après la quatrième session.
  • Cela dure trois jours, suivis d’une pause d’un jour, puis de sept autres séances de vote, d’une pause et d’un nouveau vote.

S’il y a une élection valide :

  • Le cardinal électeur le plus ancien (voir la question n° 3 ci-dessous) « demande le consentement de l’élu dans les termes suivants : Acceptez-vous votre élection canonique comme Souverain Pontife ? Et, dès qu’il a reçu le consentement, il lui demande : Sous quel nom veux-tu être appelé ? ». (Universi Dominici Gregis # 87).
  • Le nouveau Pape répond ! Le conclave est officiellement terminé, la chapelle Sixtine est ouverte et d’autres officiels sont invités à entrer.
  • Les cardinaux et d’autres personnes accueillent le nouveau Pape.
  • Les bulletins de vote sont brûlés avec des produits chimiques pour produire de la fumée blanche dans la cheminée de la chapelle Sixtine : la foule sur la place Saint-Pierre applaudit !
  • Le cardinal diacre le plus ancien annonce : « Habemus Papam » depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre.
  • Le nouveau Pape salue la foule et donne la bénédiction Urbi et Orbi.

Quelques jours plus tard :

  • Messe d’installation sur la place Saint-Pierre
  • Prise de possession de la basilique Saint-Jean-de-Latran, la cathédrale du diocèse de Rome

 

Homélie du cardinal Parolin pour le deuxième jour du Novendiali

Crédit photo : Vatican Media

Le dimanche de la Divine Miséricorde, 27 avril 2025, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du pape François, a présidé la messe et prononcé l’homélie pour le deuxième jour des Novendiali et le Jubilé des adolescents. Il a déclaré que le pape François « nous a rappelé que la “miséricorde” est le nom même de Dieu et que, par conséquent, personne ne peut mettre une limite à son amour miséricordieux avec lequel il veut nous élever et faire de nous des personnes nouvelles ».

Pour suivre aussi notre couverture du conclave et l’interrègne papal visitez notre page : https://slmedia.org/fr/papaute

Lisez le texte intégral de l’homélie du cardinal Parolin ci-dessous :

Homélie de Son Éminence le Card. Pietro Parolin
Dimance de la Divine Miséricorde, 27 avril 2025

Chers frères et sœurs,

Jésus ressuscité apparaît à ses disciples, alors qu’ils se trouvent dans le cénacle où ils se sont enfermés par peur, les portes verrouillées (Cf. Jn 20, 19). Leur état d’esprit est troublé et leur cœur est triste, car le Maître et le Pasteur qu’ils avaient suivi en abandonnant tout a été cloué sur la croix. Ils ont vécu des choses terribles et se sentent orphelins, seuls, perdus, menacés et sans défense.

L’image initiale que l’Évangile nous offre en ce dimanche peut aussi bien représenter l’état d’esprit de chacun de nous, de l’Église et du monde entier. Le Pasteur que le Seigneur a donné à son peuple, le pape François, a terminé sa vie terrestre et nous a quittés. La douleur de son départ, le sentiment de tristesse qui nous assaille, le trouble que nous ressentons dans notre cœur, le sentiment de désorientation : nous vivons tout cela, comme les apôtres affligés par la mort de Jésus.

Pourtant, l’Évangile nous dit que c’est précisément dans ces moments d’obscurité que le Seigneur vient à nous avec la lumière de la résurrection, pour éclairer nos cœurs. Le pape François nous l’a rappelé dès son élection et nous l’a répété souvent, en plaçant au centre de son pontificat cette joie de l’Évangile qui, comme il l’écrit dans Evangelii gaudium, « remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours » (n° 1).

La joie pascale, qui nous soutient à l’heure de l’épreuve et de la tristesse, est aujourd’hui quelque chose que l’on peut presque toucher sur cette place ; elle est surtout imprimée sur vos visages, chers jeunes et adolescents venus du monde entier pour célébrer le Jubilé. Vous venez de partout : de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent !

Je vous adresse un salut particulier, avec le souhait que vous ressentiez l’étreinte de l’Église et l’affection du pape François, qui aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous pour vous saluer.

Face aux nombreux défis auxquels vous êtes appelés à faire face – je pense, par exemple, à celui de la technologie et de l’intelligence artificielle qui caractérise particulièrement notre époque –, n’oubliez jamais d’alimenter votre vie avec la véritable espérance qui a le visage de Jésus Christ. Avec lui, rien ne sera trop grand ni trop difficile ! Avec lui, vous ne serez jamais seuls ni abandonnés à vous-mêmes, même dans les moments les plus difficiles ! Il vient à votre rencontre là où vous êtes, pour vous donner le courage de vivre, de partager vos expériences, vos pensées, vos dons, vos rêves, de voir dans le visage de ceux qui sont proches ou lointains un frère et une sœur à aimer, à qui vous avez tant à donner et tant à recevoir, pour vous aider à être généreux, fidèles et responsables dans la vie qui vous attend, pour vous faire comprendre ce qui a le plus de valeur dans la vie : l’amour qui comprend tout et espère tout (cf. 1 Co 13, 7).

Aujourd’hui, deuxième dimanche de Pâques, dimanche in Albis, nous célébrons la fête de la Miséricorde.

C’est précisément la miséricorde du Père, plus grande que nos limites et nos calculs, qui a caractérisé le magistère du pape François et son intense activité apostolique, ainsi que son désir ardent de l’annoncer et de la partager avec tous – l’annonce de la Bonne Nouvelle, l’évangélisation – qui a été le programme de son pontificat. Il nous a rappelé que “miséricorde” est le nom même de Dieu et que, par conséquent, personne ne peut mettre une limite à son amour miséricordieux par lequel Il veut nous relever et faire de nous des personnes nouvelles.

Il est important d’accueillir comme un trésor précieux cette indication sur laquelle le pape François a tant insisté. Et – permettez-moi de le dire – notre affection pour lui, qui se manifeste en ces heures, ne doit pas rester une simple émotion du moment ; nous devons accueillir son héritage et le faire devenir vie vécue, en nous ouvrant à la miséricorde de Dieu et en devenant nous aussi miséricordieux les uns envers les autres.

La miséricorde nous ramène au cœur de la foi. Elle nous rappelle que nous ne devons pas interpréter notre relation avec Dieu et notre appartenance à l’Église selon des catégories humaines ou mondaines, car la bonne nouvelle de l’Évangile est avant tout la découverte d’être aimé par un Dieu qui a des entrailles de compassion et de tendresse pour chacun de nous, indépendamment de nos mérites ; elle nous rappelle également que notre vie est tissée de miséricorde : nous ne pouvons nous relever après nos chutes et regarder vers l’avenir que si nous avons quelqu’un qui nous aime sans limites et qui nous pardonne. C’est pourquoi nous sommes appelés à nous engager à vivre nos relations non plus selon des critères calculateurs ou aveuglés par l’égoïsme, mais en nous ouvrant au dialogue avec l’autre, en accueillant ceux que nous rencontrons sur notre chemin et en pardonnant leurs faiblesses et leurs erreurs. Seule la miséricorde guérit et crée un monde nouveau, éteignant les feux de la méfiance, de la haine et de la violence : c’est le grand enseignement du pape François.

Jésus nous montre ce visage miséricordieux de Dieu dans sa prédication et dans les gestes qu’il accomplit ; et, comme nous l’avons entendu, en se présentant dans le Cénacle après sa résurrection, il offre le don de la paix et dit : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus » (Jn 20, 23). Ainsi, le Seigneur ressuscité établit que ses disciples, son Église, sont des instruments de miséricorde pour l’humanité, pour ceux qui désirent accueillir l’amour et le pardon de Dieu. Le pape François a été un témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés et les guérit avec le baume de la miséricorde ; et il nous a rappelé qu’il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de l’autre, sans l’attention aux plus faibles et, surtout, il ne peut jamais y avoir de paix si nous n’apprenons pas à nous pardonner mutuellement, en utilisant entre nous la même miséricorde que Dieu a pour notre vie.

Frères et sœurs, en ce dimanche de la miséricorde, nous nous souvenons avec affection de notre bien-aimé Pape François. Ce souvenir est particulièrement vivant parmi les employés et les fidèles de la Cité du Vatican, dont beaucoup sont ici présents, et que je tiens à remercier pour le service qu’ils accomplissent chaque jour. À vous, à nous tous, au monde entier, le Pape François adresse son étreinte depuis le Ciel.

Nous nous confions à la Bienheureuse Vierge Marie, à laquelle Il était si pieusement attaché qu’Il a choisi de reposer dans la basilique Sainte-Marie-Majeure. Qu’Elle nous protège, intercède pour nous, veille sur l’Église, soutienne le cheminement de l’humanité dans la paix et la fraternité. Amen.

Texte reproduit avec l’aimable autorisation de la Libreria Editrice Vaticana

Une conférence pour la dignité des enfants dans le monde numérique

Le mardi 3 octobre, avait lieu, à l’université pontificale Grégorienne de Rome, l’ouverture officielle de la conférence sur la « Dignité des enfants dans le monde digital ». Pour l’occasion, dignitaires, politiciens, spécialistes et membres d’ONG et religieux sont réunis afin non seulement de manifester leur soutien à la cause de la protection des enfants mais également pour en apprendre un peu plus sur tous les dangers potentiels qui se trouvent au bout de leurs doigts lorsqu’ils surfent sur le net. Parmi les prises de parole, trois interventions ont particulièrement retenu l’attention.

Une approche multidisciplinaire et tournée vers l’action

S’est d’abord exprimé le père Hans Zollner s.j. Président du Centre pour la protection des mineurs de l’Université Grégorienne. Dans son allocution, l’organisateur principal de la conférence a démontré comment ce problème inédit de l’immense vulnérabilité des jeunes face aux médias sociaux nécessite une approche multidisciplinaire et multisectoriel : « Au-delà des disciplines et malgré la diversité des points de vue, nous sommes réunis par l’un des plus puissants principes qui tient l’humanité ensemble : la dignité des enfants » a-t-il affirmé.

Ainsi, ces deux jours d’écoute, de réflexion et de dialogue permettront aux participants de réaliser l’ampleur du problème et attireront l’attention du monde entier sur cette problématique : « Protéger les enfants est notre engagement ». Le problème est si grand qu’une action internationale et concertée s’avère incontournable. Tous doivent mettre la main à la pâte qu’ils soient gouvernements, industries du sport, de l’informatique, systèmes d’éducation et câblodistributeurs. C’est pourquoi une déclaration commune sera élaborée durant la conférence afin d’orienter et d’aider à la conscientisation aux dangers qui guettent de plus en plus d’enfants.

Un appui de taille

Le Cardinal secrétaire d’État du Vatican Pietro Parolin était également présent à l’ouverture de la conférence. Dans son allocution, il a tout d’abord manifesté l’appui du Saint-Siège à cette initiative : « L’Église doit travailler sur plusieurs fronts […] nous devons répandre et consolider une nouvelle culture de protection des enfants –une réelle protection- qui leur garantisse efficacement qu’ils peuvent grandir en santé et dans un environnement sécuritaire ».

Faisant écho aux mots choisis par le pape François pour décrire l’abus de mineurs, le Cardinal Parolin a terminé son intervention en montrant l’engagement de l’Église contre cette plaie sociale, en affirmant : « dénigrer l’enfant ou abuser d’enfants est pour le chrétien, non seulement un crime, mais aussi un sacrilège, une profanation de ce qui est sacré, à la présence de Dieu en chaque être humain.

Des solutions multisectorielles

L’une des interventions parmi les plus intéressantes fut, selon moi, celle de la baronne Joanna Shields qui a bien su démontrer l’urgence de la situation. Citant de nombreuses recherches, elle a souligné à quel point l’omniprésence des médias sociaux et leurs supports technologiques influencent les comportements, les relations, l’humeur, ayant même des conséquences biologiques sur le développement du cerveau. Elle affirme que « celle qu’on appelle la « iGeneration » dort moins, sort moins, se rencontre moins. Remettant à plus tard des comportements qui, pendant des décennies, marquaient la transition vers l’âge adulte […] des recherches montrent qu’une augmentation de temps passé devant les écrans est directement reliée au malheur ».

Ajoutant à cela le contenu souvent dégradant que l’on trouve sur internet tel que la pornographie, la présence de pédophiles et de prédateurs, le phénomène des bulles culturelles, les fausses nouvelles, il y a de quoi s’inquiéter. D’où, selon elle, l’importance d’une action globale et concertée. En ce sens, plusieurs solutions technologiques, politiques et judiciaires seront étudiées lors de cette semaine à l’Université grégorienne. Parmi ces initiatives, on retrouvera, bien sûr, au centre des conversations, l’organisation « Weprotect » fondée par Joanna Shields à la demande du gouvernement du Royaume-Unis et devenue un leader dans la lutte pour la protection des enfants dans le monde numérique.

Comme vous pouvez le constater, cette semaine dédiée à la protection des enfants dans le monde numérique n’est que le début d’une gigantesque entreprise. Devant l’immensité de la tâche, nous ne devons pas nous décourager mais y trouver une impulsion nouvelle vers l’engagement : « Si nous ne le faisons pas qui le fera ? » affirmait le père Zollner s.j. devant l’audience. Se joignant de tout cœur à cette cause, nous vous présenterons tout au long de la semaine des entrevues et des résumés des discutions de cette conférence internationale qui saura certainement influencer le monde dans la bonne direction.

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