Prière pour la justice et la paix en Terre Sainte

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Seigneur Dieu, toi qui donnes la vie et la paix, les événements tragiques qui ont lieu en Irak, Syrie, Israël et Palestine nous peinent.
Nous savons que la violence n’est pas vaincu par la violence.
Nous nous souvenons de tous ceux qui sont obligés de quitter leur maison en Irak.
Nous confions à ton amour ceux qui ont tout perdu à Gaza.
Nous recommendons à ta miséricorde ceux qui sont oppressés par la violence et la mort en Syrie.
Nous te demandons de protéger le peuple israélien.
Ce sont nos frères et soeurs et ils comptent sur nous.
Montre-nous comment vivre unis à eux dans leur souffrance.
Que ta justice et ta paix descendent sur ceux qui vivent sur la terre d’Abraham, cette terre que nous appelons sainte.
Unis, chrétiens, juifs et musulmans, nous suivons l’exemple d’Abraham dans son obéissance inconditionnelle à Dieu.
Veille sur ceux qui ont perdu la foi et l’espérance.
Réconforte les malades, les prisonniers et ceux qui souffrent.
Accorde une demeure à ceux qui ont perdu leur maison et qui sont obligés de quitter leur pays.
Veille sur les pasteurs de ton Église et de toute la communauté des fidèles qui vivent en ces lieux.
Comme Église, nous sommes membres d’un seul corps, dépendant l’un de l’autre, car chacun a reçu un don qui contribue au bien commun.
Que Marie, la Mère de Jésus, nous aide à comprendre et vivre chaque jour la fraternité qui jaillit du coeur de son Fils, afin que la paix rejoigne chaque personne sur cette terre bien-aimée et surtout sur ta propre terre sainte.
Nous te le demandons par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

Prière inspirée de Saint Jean-Paul II et du pape François

6 août : journée mondiale de prière pour la paix en Irak

20140602cnsbr5658sL’Aide à l’Église en Détresse, avec le patriarche des chaldéens Mgr Louis Raphaël Sako, convie les habitants du monde entier à une journée de prière pour la paix en Irak, le mercredi 6 août prochain, en la fête de la Transfiguration. L’oeuvre internationale en appelle à tous les « hommes de bonne volonté » pour « unir nos voix et nos coeurs devant le Seigneur afin d’implorer la paix », selon les mots de Mgr Sako.

Voici la prière. À réciter pour ceux qui le peuvent, à midi, heure de l’Angélus, en demandant l’intercession de la Vierge Marie Consolatrice

Seigneur,
La situation critique de notre pays est profonde
Et la souffrance des chrétiens est pesante et nous effare,
C’est pourquoi nous Te demandons, Seigneur
D’épargner nos vies,
De nous accorder la patience et le courage
Pour que nous puissions continuer à témoigner
De nos valeurs chrétiennes avec confiance et espoir.

Seigneur, la paix est le fondement de toute vie ;
Donne-nous la paix et la stabilité
Pour que nous puissions vivre sans peur, sans anxiété,
Avec dignité et joie.

Que la gloire soit éternellement Tienne.

† Louis Raphael I Sako
Patriarche des chaldéens
le 30 juillet 2014

Le ferment dans la pâte ou l’humanisation du Mondial

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Photo: Courtoisie de Catholic News Service

La coupe du monde de soccer, qui est sur le point de se terminer, nous invite à réfléchir sur la nature du sport et sur son rapport avec le développement de la personne humaine. La popularité du sport en général, dont le soccer est un représentant emblématique, manifeste l’universalité du phénomène. Peu importe l’âge, la nationalité, la race ou l’idéologie politique, le sport réussit à enflammer les cœurs et procure un sentiment de satisfaction et d’appartenance. Pourquoi ces deux sentiments réussissent-ils par leur intensité à procurer autant de joie ? La réponse à cette question trouve une réponse dans le Mystère de la Sainte Trinité. En effet, le Dieu Trine est une communion de personnes unies substantiellement par une communion d’amour divinement infinie. Qu’est-ce que cela à voir avec le soccer me direz-vous ? Le lien provient de la création de l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu. En effet, l’homme étant fait à l’image d’un Dieu « communautaire », c’est-à-dire d’une communion de Personnes si parfaites qu’elle est de toute éternité Une Substance, il aura nécessairement ce désir de communion inscrit au plus profond de son être. Les sentiments d’appartenance et de communion sont ce que le sport permet de réaliser, lui donnant ainsi un avant goût de l’accomplissement de sa nature profonde. [Read more…]

Tragédie à Lac-Mégantic un an plus tard

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Il y a maintenant un an, un terrible accident ferroviaire venait toucher la communauté de Lac-Mégantic emportant avec lui 47 personnes. Devant un tel drame, il est parfois difficile de trouver les mots justes pour tenter de découvrir le sens que peuvent revêtir la souffrance et la détresse. Une telle entreprise n’est toutefois pas dénuée de pertinence. En effet, depuis toujours, la souffrance représente pour l’homme un véritable scandale. Cela est dû au fait qu’il y a dans le cœur humain un désir d’absolu si grand qu’il se sent rapidement trahi lorsqu’il est confronté à sa propre finitude. Les chrétiens ne sont pas à l’abri de ce sentiment puisque Dieu leur a révélé qu’Il se faisait proche d’eux et attentif à tous leurs besoins comme un Père pour ses enfants. Comment donc un Dieu Tout-Puissant et, à fortiori, Tout-Aimant peut-Il laisser une catastrophe pareille arriver et une peine pareille être infligée? La réponse se trouve dans la reformulation de cette même question.

L’Église et l’expérience chrétienne enseignent que « la foi en Dieu le Père Tout-Puissant peut être mise à l’épreuve par l’expérience du mal et de la souffrance. Parfois Dieu peut sembler absent et incapable d’empêcher le mal » (CEC no 272).[1] L’expérience du mal et sa conséquence, la souffrance, génèrent presque nécessairement un sentiment de révolte et d’incompréhension. Cependant, en se faisant proche de ceux qui souffrent, l’Église rend témoignage de la présence du Christ au milieu d’eux. D’un côté, elle reconnaît en eux la présence du Christ souffrant mais à son tour elle apporte la lumière du Christ présent dans les sacrements, spécialement l’Eucharistie. Cela apparaît effectivement mystérieux puisque en ce sens c’est le Christ qui se rencontre lui-même en nous! Effectivement, le mystère de l’Église, Corps mystique du Christ, se révèle à travers toutes les dimensions de la vie humaine (naissance, mariage, etc.) mais également dans les moments de souffrance. C’est dans ces circonstances que le Christ manifeste le plus pleinement son Amour pour l’humanité. Nous pouvons voir quelque chose de semblable dans les relations humaines. De fait, c’est lorsque nous sommes dépouillés de nos sécurités (perte d’emploi, de réputation, deuil, etc.) que l’on voit, d’un côté, qui sont nos vrais amis et, de l’autre, à quel point nous avons besoin d’eux. Cela se manifeste avec Dieu de manière analogue. Lorsque tout va mal, on se rend compte, d’une part, de la grandeur de la fidélité de Dieu et, d’autre part, de notre absolu dépendance à l’égard de son Amour. C’est pourquoi l’Église enseigne que « Dieu le Père a révélé Sa Toute Puissance de la façon la plus mystérieuse dans l’abaissement volontaire et dans la Résurrection de son Fils, par lesquels Il a vaincu le mal » (CEC no 272). Ainsi, bien qu’il soit légitime de rechercher la présence de Dieu à travers les événements tragiques, nous ne devons pas tenter de rechercher sa Toute Puissance à la manière d’un « Superman ». C’est plutôt dans son abaissement que nous la retrouverons. En effet, « seule la foi peut adhérer aux voies mystérieuses de la Toute Puissance de Dieu » (CEC no 272) puisque c’est seulement par ce nouveau regard que nous pourrons percevoir la Toute-Puissance de Dieu dans la souffrance et la mort puisqu’elle s’est révélée dans l’Incarnation du Fils Unique de Dieu qui a pris « la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (Phi 2, 7-8). Ainsi, ce passage difficile de l’acceptation de la mort est rendu possible grâce à la croix du Christ et c’est ainsi que nous serons amené jusqu’à la Résurrection. [Read more…]

Réunion de la Commission pour la tutelle des mineurs

blog_1404749285Commission pontificale pour la tutelle des mineurs et rencontre du Pape avec les victimes (6-7 juillet 2014) – Annonce du directeur de la Salle de Presse du Vatican:

En début d’après-midi, le Directeur de la Salle de Presse a tout d’abord indiqué que la Commission pontificale pour la tutelle des mineurs s’est réunie hier sous la présidence du Cardinal Sean Patrick O’Malley, assisté de Mgr.Robert Oliver.

Outre d’avoir collaboré à la préparation de la rencontre du Pape avec des victimes d’abus, la nouvelle commission a traité des propositions de nouveaux membres, en vue de mieux représenter les divers continents, de ses statuts et de la nécessité d’une structure fixe, de la perspective de former des groupes de travail par thème pouvant bénéficier de collaborations extérieures.

On espère la présence de ces nouveaux membres à la prochaine réunion d’octobre.

Rencontre du Pape avec des victimes d’abus de la part du clergé

Aujourd’hui par ailleurs, le Saint-Père s’est entretenu avec des victimes d’abus commis par des prêtres, qui sont arrivées hier après-midi à la Domus Sanctae Marthae. Au dîner le Pape est venu les saluer.

Ces six adultes, trois hommes et trois femmes (Allemagne, Irlande, Grande-Bretagne), sont accompagnés de leurs familiers. Pour cette rencontre avec le Pape, le Cardinal O’Malley a invité des personnes de pays disposant d’une structure ecclésiale prenant en charge les victimes de ce type.

Le Saint-Père a célébré la messe ce matin à Ste. Marthe pour eux et leurs accompagnateurs, étant présents les membres de la Commission pontificale ad Hoc et quelques collaborateurs. Le thème de la liturgie était la paix et la justice.

Le Pape a prononcé l’homélie en espagnol, dont la traduction était à la disposition des participants qu’il a salué un à un à l’issue de la messe.

Après le petit déjeuner, il s’est entretenu en privé avec ses hôtes, reçus l’un après l’autre (entre 9 h et 12 h 20′). Ces six personnes ont exprimé leur émotion et leur satisfaction d’avoir été entendus avec grande attention et ouverture de la part le Pape. Ce dernier leur a montré que l’écoute aide à comprendre et à préparer le retour à la confiance, la guérison des blessures, la perspective de la réconciliation avec Dieu et avec l’Eglise.

L’ouverture à la vie et la responsabilité éducative: réflexion sur l’Instrumentum Laboris (4e partie)

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Comme il est mentionné à plusieurs reprises, l’Instrumentum Laboris « a été agencé […] de façon à en confronter le contenu et à favoriser son approfondissement durant les travaux de la IIIème Assemblée Générale Extraordinaire du Synode des Évêques »[1]. C’est en restant fidèle à ce but que la troisième partie du document aborde la responsabilité de la transmission de la vie et de la foi. Pour ce faire, on représente la « signification prophétique » (no122) de l’encyclique Humanae vitae et du lien indissoluble qu’il définit entre la dimension procréative et unitive de l’acte sexuel humain qui ne peuvent être séparées sans causer un dommage à l’amour entre les époux. Tout en soulignant le « tourment de l’homme contemporain pour tout ce qui touche à l’affectivité, à l’engendrement de la vie, à la réciprocité entre l’homme et la femme, à la paternité et à la maternité »[2], le document explicite les diverses réponses obtenues sur les causes de « l’accueil difficile » (no 126) de cet enseignement d’amour de l’Église. Parmi ces dernières sont mentionnées « l’abîme qui existe entre la doctrine de l’Église et l’éducation civile » (no 126) manifestant une « différence de l’anthropologie de fond » (no 126) comme, par exemple, la mentalité contraceptive et la présence massive de l’idéologie du genre (no 127). Pour contrer un tel phénomène, le document souligne l’idée qu’on ne pourra bien répondre à ces défis par « une casuistique » puisque cela impliquerait un réductionnisme jetant un ombrage sur « l’ample vision de l’anthropologie chrétienne » (no 126). Ainsi on proposerait, par l’usage d’un « nouveau langage » (no 128) des « parcours d’éducation à l’amour » (no 128) permettant la diffusion de mœurs intellectuelles ainsi que la promotion sur la place publique de politiques sociales favorisant une plus grande « ouverture à la vie » (no 131). [Read more…]

Communiquer l’évangile de la famille aujourd’hui : réflexion sur L’Instrumentum Laboris (2e partie)

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Photo: courtoisie CatholicNewsService

La première partie de l’Instrumentum Laboris introduit la réalité de la famille dans le cadre de la révélation en la plaçant d’emblée comme une institution voulue et créée par Dieu avec une intention bien déterminée c’est-à-dire de permettre à l’homme et la femme « d’être les collaborateurs de Dieu dans l’accueil et la transmission de la vie »[1]. C’est cependant dans la plénitude de la Révélation qu’est Jésus que la famille trouve son sens le plus complet puisque c’est « en révélant pleinement la divine miséricorde, [qu’Il] permet à l’homme et à la femme de récupérer le « principe » selon lequel Dieu les a unis en une seule chair (cf. Mt 19, 4-6) par lequel –grâce du Christ – ils deviennent capables de s’aimer fidèlement pour toujours »[2]. C’est dans ce cadre salvifique que peuvent être compris tous les enseignements de l’Église sur la vie et la famille.

La première partie de ce document se propose ensuite d’explorer la réception de cette même révélation de Dieu sur la famille par le Peuple de Dieu. C’est dans cette perspective que l’on prend en considération les grandeurs et les misères de la connaissance et de l’appropriation des enseignements présents dans la Bible et dans les documents du Magistère. En effet, on montre bien comment l’accueil de ces enseignements est diversifié et présente souvent des difficultés pour les fidèles. Ainsi, on identifie plusieurs causes à ce phénomène comme « l’absence d’une expérience chrétienne authentique […] les nouvelles technologies diffusives et invasives; l’influence des médias; la culture hédoniste; le relativisme; le matérialisme; l’individualisme; le sécularisme croissant, etc. »[3]. Pour remédier à ce constat des plus navrant, l’Instrumentum Laboris propose la diffusion chez les catholiques d’une culture de l’étude de la Bible et des documents du Magistère en proposant quelques exemples d’initiatives comme « des centres académiques appropriés et préparés aux thématiques familiales, au niveau doctrinal, spirituel et pastoral »[4]. De cette manière, l’Église pourra répondre aux aspirations présentes « surtout chez les nouvelles générations d’un désir renouvelé de [la] famille »[5] puisque « les jeunes ont besoin d’être aidés pour connaître ce que l’Église enseigne et pourquoi elle l’enseigne »[6] [Read more…]

Synode sur la famille : présentation du document de travail

Jesuit Father Lombardi speaks about canonization efforts for Blesseds John Paul II, John XXIII

Ce Jeudi 26 juin le Vatican publie le document de travail du synode sur la famille, qui se tiendra en octobre prochain au Vatican.

Ce document de 79 pages, appelé « Instumentum Laboris », est le fruit d’une large consultation ouverte à toutes les réalités de l’Église, et rédigé au regard des réponses au questionnaire préparatoire mis à disposition, en novembre dernier, des Conférences épiscopales du monde entier. Les diocèses, paroisses, familles, mouvements ont ainsi pu répondre aux 39 questions liées au mariage, à la contraception, à l’homosexualité, à la sexualité hors mariage, et au droit à la communion pour les divorcés remariés, pour offrir le plus large cadre possible de la situation familiale contemporaine et de ses défis.

Le texte est structuré en trois parties. Le première est consacrée à l’évangile de la famille, entre dessein de Dieu et vocation de la personne dans le Christ, horizon à l’intérieur duquel on relève la connaissance et l’accueil des données bibliques et des documents du magistère de l’Eglise, y compris les difficultés, notamment la compréhension de la loi naturelle. La deuxième partie traite des diverses propositions de pastorale familiale, des défis qui s’y rapportant et des situations difficiles. La troisième partie a trait à l’ouverture à la vie et à la responsabilité éducative des parents, qui caractérise le mariage entre l’homme et la femme, avec une référence particulière aux situations pastorales actuelles.

«De nos jours, la vaste crise culturelle, sociale et spirituelle que nous connaissons représente un défi pour l’évangélisation de la famille, cellule vitale de la société et de la communauté ecclésiale » peut-on lire en Avant-Propos de ce document. Voilà pourquoi l’Assemblée Générale extraordinaire du synode sur « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » est appelée à «réfléchir sur le chemin à suivre, pour communiquer à tous les hommes la vérité de l’amour conjugal et de la famille, en répondant à ses multiples défis ».

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Échos du Vatican

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