La Conférence des Évêques de France tient à exprimer sa profonde émotion et l’horreur que provoque l’attentat perpétré au siège du journal Charlie Hebdo.
A l’heure actuelle, ce sont 12 personnes qui ont été assassinées lors d’une attaque organisée tandis que plusieurs autres sont encore entre la vie et la mort.
L’Église en France adresse d’abord ses pensées aux familles et aux proches des victimes qui se trouvent face à l’horreur et à l’incompréhension. Elle assure aussi la rédaction et l’équipe de Charlie Hebdo de sa grande tristesse.
Une telle terreur est évidemment inqualifiable.
Rien ne peut justifier une telle violence.
Elle touche de plus la liberté d’expression, élément fondamental de notre société.
Cette société, constituée de diversités de toutes sortes, doit travailler sans cesse à la construction de la paix et de la fraternité. La barbarie ainsi exprimée dans cet assassinat nous blesse tous.
Dans cette situation où la colère peut nous envahir, nous devons plus que jamais redoubler d’attention à la fraternité fragilisée et à la paix toujours à consolider.Mgr Olivier Ribadeau Dumas
Secrétaire général de la Conférence des Évêques de France, Porte-parole.
Attentat Charlie-Hebdo: L’Église en France condamne et rappelle l’exigence de la fraternité
Message de Noël du Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Paul-André Durocher
Image: Courtoisie de CNS
Je rédige ce message de Noël à peine une semaine après le jour du Souvenir, marqué par la mémoire encore vive des récents assassinats de deux réservistes des Forces armées canadiennes. Cette année, Noël au Canada prendra des teintes un peu différentes, tamisées, assombries, à cause de ces événements qui ont ébranlé nos cœurs et nos esprits. Plusieurs ont affirmé que le Canada avait « perdu son innocence » en octobre 2014. Je comprends et je partage ce sentiment. Toutefois, il faut se rappeler que l’histoire canadienne a été marquée par plusieurs actes de violence sporadiques : l’enlèvement du chef Donnacona par Jacques Cartier, l’assassinat du député fédéral Thomas D’Arcy McGee, la mort violente des manifestants pendant la grève générale de Winnipeg, l’attentat à l’Assemblée nationale du Québec, le massacre à l’École Polytechnique de Montréal. Ces exemples, parmi tant d’autres, devraient dissiper nos illusions. Mais elle n’existe pas seulement que dans notre passé. Aujourd’hui, nous sommes confrontés par la violence familiale, les crimes de gangs, les agressions sexuelles et le harcèlement en milieu de travail. Toute cette violence m’a convaincu que, malheureusement, nous ne sommes pas aussi innocents que nous aimerions le croire.
La bonne nouvelle est que Noël porte en elle une espérance inouïe, presque incroyable : que l’innocence peut être retrouvée. Dans un monde marqué par la violence, défiguré par les cicatrices causées par les guerres, les meurtres, l’exploitation et l’injustice, un enfant est né auquel on a donné le titre invraisemblable de « Prince de la paix ». Les enfants nouveau-nés nous font rêver d’innocence. Devant un enfant sans défense, nos cœurs s’attendrissent, nos passions se calment, nos songes se font plus chaleureux et charitables. Il ne suffit pas de rêver en contemplant l’enfant de Bethléem, car ce dernier nous incite à prendre une décision vers un engagement fondamental en faveur de l’amour véritable. Lui-même grandira et deviendra le prophète d’un monde nouveau où règnent la justice, la paix et la joie. Sur la croix, il confrontera la violence humaine… et il y répondra avec miséricorde et pardon, ouvrant pour le monde entier des chemins inespérés de réconciliation et de libération. Sa résurrection révélera à ses amis le sens ultime de la vie, tissée de grâce surprenante et d’un Esprit qui donne vie. Voilà le mystère que nous célébrons à Noël.
Oui, en Jésus, l’innocence peut être retrouvée, guérie et renouvelée. Chacune et chacun de nous est invité à ouvrir son cœur à cette Bonne nouvelle, à la faire sienne, à la partager avec ses parents, ses amis, son pays. Nous fêtons Noël au moment où les nuits sont les plus longues. N’est-ce pas un signe que l’innocence peut rejaillir au moment même où nous croyions l’avoir perdue? N’ayons donc pas peur de nous souhaiter un joyeux Noël. N’ayons surtout pas peur de le vivre!
+ Paul-André Durocher
Archevêque de Gatineau
Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada
Le Pape à la FAO : « L’affamé réclame de la dignité, pas l’aumône »
A l’occasion de la seconde conférence internationale sur l’alimentation, le Pape François s’est rendu ce jeudi matin au siège de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, une structure des Nations Unies basée à Rome et déjà visitée, dans le passé, par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI.
Dans son discours prononcé devant les représentants de la FAO mais aussi de l’Organisation mondiale de la santé, le Pape a encouragé la collaboration entre Etats, organisations internationales, société civile, monde agricole et monde de l’entreprise pour réfléchir aux politiques alimentaires et rappelé que « l’Église est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes. »
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
je suis heureux de pouvoir prendre part à cette seconde Conférence internationale sur l’alimentation. Merci de votre accueil. Je salue Madame Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS, et Monsieur José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, et je me félicite de ce
que des représentants d’états et d’organisations internationales, de la société civile, du monde agricole et de l’entreprise se rencontrent pour réfléchir aux moyens d’assurer à tous l’alimentation nécessaire, mais aussi aux changements à apporter aux politiques alimentaires. Une unité de principes et d’actions, envisagée dans un esprit de fraternité, devrait être décisive pour trouver de justes solutions. Pour sa part, l’Eglise est toujours attentive à tout ce qui touche au bien-être spirituel et matériel des personnes, en particulier des marginaux et exclus, dont on doit garantir sécurité et dignité.
Messe pour les vocations sacerdotales sur TV S+L
Vendredi 17 octobre prochain, une messe sera célébrée à l’intention des vocations sacerdotales dans le diocèse de Montréal. Elle sera présidée par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, à la chapelle du Grand Séminaire de Montréal. Nombreuses missions, communautés, prêtres, religieux et religieuses seront présents pour cette célébration.
La messe sera émise en direct sur le web à 19 h30 HE puis télédiffusée sur Sel + Lumière à 20 h30 HE / 17 h30 HP.
Le secret de Thérèse
Décédée à l’âge de 24 ans, Ste-Thérèse-de-Lisieux, nous a laissé trois manuscrits qui allaient devenir l’« Histoire d’une âme ». Bien plus qu’une simple autobiographie, son histoire a transformé des vies. Ce documentaire retrace les pas de cette jeune carmélite depuis Lisieux jusqu’à son passage dans le cœur de ceux qui croisent son histoire encore aujourd’hui. Écoutez ce documentaire émouvant sur Sel et Lumière ce lundi 29 septembre à 21 h.
Messe pour le 30e anniversaire de la Fondation du Grand Séminaire de Montréal
Ce vendredi, 26 septembre 2014, en la fête des saints martyrs canadiens, une messe solennelle sera célébrée en la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, pour le 30ème anniversaire de la fondation du Grand Séminaire de Montréal. La célébration sera présidée par l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, à 19h30, et diffusée en direct sur Sel et Lumière.