Cette semaine à Église en sortie, nous vous présentons l’entrevue réalisée avec Jacques Gauthier, théologien et auteur du livre « Jésus raconté pas ses proches » aux éditions Novalis. Dans la deuxième partie d’émission l’abbé Claude Paradis nous présente sa troisième chronique des « actualités de la rue » et dans laquelle il nous parle de Mgr Camara au Brésil et de l’histoire de son dévouement auprès des plus pauvres. Enfin, le chorale « Sous les étoiles » composé de sans abris de Montréal nous interprète la chanson « quand les hommes vivront d’amour ».
Église en sortie 5 février 2016
Cette semaine à l‘émission Église en Sortie, Francis Denis reçoit l’abbé Claude Paradis, prêtre de l’Archidiocèse de Montréal responsable de « Notre-Dame de la rue » un organisme qui vient en aide aux sans abris du centre-ville de Montréal. Nous vous présentons un reportage sur l’ouverture de la Porte de la Miséricorde à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal suivi d’un entretien avec Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal à propos du Jubilé extraordinaire 2016 et des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles.
Un Jubilé extraordinaire pour tous!
(Photo: Catholic News Service)
Vous êtes certainement au courant que mardi dernier en la fête de l’Immaculée Conception, le pape François a procédé à l’ouverture solennelle de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre de Rome procédant ainsi à l’annonce du Jubilé extraordinaire de la miséricorde qu’il avait ouvert officiellement lors de son voyage en République Centrafricaine. Ce n’est pas un hasard si le Pape a voulu tenir cette cérémonie le jour de la Solennité de l’Immaculée Conception. Pour lui, il était important d’entrer dans cette année sous la protection de la Sainte Vierge puisque c’est par elle que le Royaume des cieux est entré dans notre histoire. En d’autres termes, c’est par elle que le Verbe a pris chair, adoptant notre condition humaine et répandant sur le monde entier les trésors de la miséricorde divine.
Ainsi, comme Marie, nous devons accepter ce don et cette invitation à redécouvrir le visage miséricordieux du Père, à s’en émerveiller et à laisser son action rédemptrice prendre toute la place dans notre vie. Comme l’affirme le pape François dans l’homélie : « La fête de l’Immaculée Conception exprime la grandeur de l’amour de Dieu. Il est non seulement celui qui pardonne le péché, mais en Marie, il va jusqu’à prévenir la faute originelle, que tout homme porte en lui en entrant dans ce monde. » En ce sens, l’année sainte doit être considérée comme un don de la Grâce de Dieu que l’on met au-devant de nos actes pour nous assurer que, même si nous tombons en court de route, Dieu sera toujours présent à nos côtés, prêt à nous pardonner les fautes que nous avons même pas encore commises !
Cette vérité fondamentale de la foi chrétienne avait peut-être été laissée de côté pendant un temps mais il semble bien que le Pape François en ait fait sa priorité absolue. Pour lui, la Porte Sainte et les différentes portes de la miséricorde qui seront ouvertes dans chaque diocèse doivent nous aider à sentir, j’irais jusqu’à dire, en notre chair, la grandeur du mystère de l’amour de Dieu. Le passage de la porte sainte aura donc un double effet : « 1) l’abandon de toutes formes de peur et de crainte, parce que cela ne sied pas à celui qui est aimé » ; et 2) « la naissance en nous de la joie de la rencontre avec la grâce qui transforme tout ».
Ce samedi et dans les semaines à venir nous aurons l’occasion tous et toutes de nous rendre dans nos cathédrales respectives pour célébrer l’ouverture de cette année de la miséricorde. Nous pouvons dire que nous sommes privilégiés puisque nous avons déjà eu la chance d’avoir une Porte Sainte ouverte durant une année entière en la cathédrale Notre-Dame de Québec. Certains ont même pensé que cette expérience positive avait fait naître l’idée dans la tête du pape François d’universaliser l’initiative. Certes, nous aurons tous le cœur rempli de candeur lorsque renouvelés par cette contemplation de la beauté de notre Dieu, nous inviterons parents et amis à traverser notre porte de la miséricorde. En ce sens, ce Jubilé donnera un deuxième souffle à notre élan missionnaire.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, sachez que S+L diffusera la messe d’ouverture de la Porte Sainte de la Cathédrale Notre-Dame de Québec samedi prochain le 12 décembre à 16h30. Notre journaliste Emilie Callan sera sur place pour vous faire vivre cet événement exceptionnel. Sachez aussi que S+L sera présent du côté de Montréal afin de vous permettre de revoir l’ouverture de la Porte de la miséricorde du Diocèse de Montréal en la basilique Marie-Reine-du-Monde qui aura lieu samedi le 12 décembre à 19h30. Cette coproduction S+L et l’Église catholique à Montréal sera disponible dès la semaine prochaine.
Au nom de toute l’Équipe de S+L, nous vous souhaitons une joyeuse et sainte année de la miséricorde !
Nostra Aetate 50 ans plus tard
Photo: Courtoisie Catholic News Service
Le 28 octobre dernier marquait le cinquantième anniversaire de la déclaration Nostra Aetate du Concile Vatican II concernant les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes. Pour l’occasion, l’Organisme pour le dialogue judéo-chrétien de Montréal avait organisé une conférence pour faire le bilan de ces 50 ans de rapprochement. Se sont donc réunies plusieurs personnalités des différentes communautés chrétiennes et juives. Cette conférence fut également l’occasion pour tous les participants de comprendre l’importance de la Déclaration Nostra Aetate à travers cette rétrospective des relations judéo-chrétiennes durant les 50 dernières années.
Cette semaine d’activités a débuté le mardi 27 octobre à la bibliothèque publique juive de Montréal avec deux conférences la première de Jean Duhaime, professeur émérite d’interprétation biblique de l’Université de Montréal et la deuxième d’Armand Abécassis, professeur de philosophie de l’Université Michel-de-Montaigne de Bordeaux en France. Mgr Luigi Bonnazzi, présent à cette soirée, a affirmé l’importance de la déclaration Nostra Aetate en soulignant tout le chemin parcouru depuis sa publication. En effet, pour le Nonce apostolique au Canada, Nostra Aetate est « un point de non retour » en ce qu’elle a mis les bases d’une réconciliation qui allait se déployer par la suite. Surmonter le poids de l’histoire n’est jamais une mince tâche mais la bonne volonté des communautés chrétiennes et juives ont réellement porté beaucoup de fruits. Parmi ces derniers figure la redécouverte de l’immense patrimoine commun manifesté dans l’étude conjointe des Saintes Écritures.
Pour Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, le rapprochement entre juifs et chrétiens est un exemple pour le monde entier. En effet, le dialogue judéo-chrétien montre bien comment la paix n’est pas un simple vœu pieux mais une réalité qu’il est possible d’atteindre et à laquelle il vaut la peine de travailler. En ce sens, on peut noter à titre d’exemple, les nombreux gestes de réconciliation et les visites des différents papes en Terre Sainte. De plus, pour Mgr Lépine, un autre signe de cette paix rendue possible grâce à Nostra Aetate se trouve dans le fait qu’il est aujourd’hui manifeste que « le propre de la religion n’est pas d’être porteur de guerre et de conflit, le propre de la religion est de relier « . Ainsi, par ce dialogue judéo-chrétien, on manifeste, à la fois, que les religions et leurs institutions ont un rôle irremplaçable dans la société mais également que leur présence et leur rayonnement doivent être encouragés.
Un fait saillant de cette soirée fut ma rencontre avec l’une des organisatrices de la conférence, Myriam Azogui-Halbwax, qui m’a parlé de son expérience personnelle. Originaire de France, Mme Azogui-Halbwax baigne dans le dialogue judéo-chrétien depuis sa tendre enfance. Issue d’une famille juive, elle a toujours vécu dans un milieu séculier où la majorité de son entourage était catholique. Ce qu’elle retient de cette expérience c’est l’importance du respect du droit à la différence qui, pour elle, est la valeur principale du judaïsme. Souligner le 50e anniversaire de la déclaration Nostra Aetate était incontournable. On a souvent une vision institutionnelle du dialogue où les grandes déclarations et rencontres prennent la première place. On oublie souvent que des millions de personnes vivent ce dialogue au jour le jour. Cette expérience personnelle du dialogue et l’importance qu’a dû avoir ce pas de géant de Vatican II pour des millions de personnes est certainement pour moi la grande découverte de cette soirée mémorable. Espérons que les 50 ans prochaines années soient tout aussi porteuses de ces valeurs de paix et de fraternité.
24 heures de prière pour un nouveau printemps de la vie consacrée
Le 31 janvier et 1er février dernier avait lieu au Sanctuaire du Très-Saint Sacrement de Montréal les 24 heures de prière pour un nouveau printemps de la vie consacrée, événement organisé conjointement par la Fraternité monastique de Jérusalem et l’Archidiocèse de Montréal. Ce véritable marathon spirituel a débuté le samedi par une Messe présidée par le Nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi.
« Un témoin de Dieu qui est Amour, voilà ce qu’est la personne consacrée aujourd’hui! Comme il est important aujourd’hui dans une grande ville telle que Montréal, de pouvoir compter sur des personnes capables d’aider leurs prochains, à rencontrer ce Dieu qui est Amour. Le plus grand cadeau que nous pouvons faire à nos prochains est de les aider à faire cette rencontre avec ce Dieu qui est amour. »
La journée s’est ensuite poursuivie durant l’après-midi par une série de témoignages manifestant la diversité et les différents visages de la vie consacrée aujourd’hui. Se sont donc succédé de véritables témoins de la foi et de cette réponse à l’appel de Dieu à la vie consacrée :
- Le Père Benoît Lacroix o.p. qui a prononcé une allocution sur le thème de la vie consacrée au Québec depuis 1965 : Une mission si féconde, variée et colorée.
- Sœur Gilberte Bussière CND qui a donné un témoignage touchant sur sa vocation personnelle à la vie consacrée et qui s’est également exprimée pour la toute première fois publiquement sur l’épisode malheureux de ces 58 jours passés en captivité au Cameroun sous le regard de Dieu.
- Le Frère Antoine-Emmanuel s’est exprimé sur le sens de la vie consacrée, ses nombreux visages et ses nouvelles formes.
- Une consacrée de l’Institut Notre Dame de vie, Marie-Sophie De Bouville a parlé de l’évangile au quotidien.
- Jean-François Pouliot fmj a livré un touchant témoignage sur son appel personnel à la vie consacrée.
Messie de Händel à la cathédrale de Montréal le 24 décembre à 20h00
Le 6 décembre dernier, avait lieu à la Basilique Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal, l’interprétation du Messie de Georg Friedrich Händel par le Chœur polyphonique de Montréal et l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Montréal sous la direction de Louis Lavigueur, C.Q. Ce magnifique concert, réalisé sous l’égide de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, fut un grand succès ayant affiché complet.
Le réseau Sel + Lumière était très heureux d’apporter sa contribution en réalisant la télédiffusion de l’événement. Cette réalisation majeure d’une qualité exceptionnelle sera diffusée sur nos ondes le 24 décembre prochain en la veille de la solennité de la Nativité de Jésus. Nous remercions tout spécialement l’apport de la cathédrale de Montréal et la belle collaboration entre le père Thomas Rosica et l’abbé Alain Vaillancourt ptre, curé de la cathédrale.
Pour l’occasion, le père Thomas Rosica nous offre une magnifique réflexion sur le sens profond de cette œuvre monumentale :
« Le Messie est une œuvre de langue anglaise composée en 1741 par George Friedrich Händel à partir de textes de l’Écriture rassemblés par Charles Jennens dans la version « King James » de la Bible et de la version des psaumes se trouvant dans le « Book of Common Prayer ». La musique fut écrite et complétée en 24 jours en l’an 1741. Elle a été interprétée pour la première fois à Dublin en Ireland, le 13 avril 1742 et fut présentée à Londres presqu’un an plus tard. Après un premier accueil initial que l’on pourrait qualifier de modeste, l’œuvre a gagné peu à peu en popularité pour finalement devenir une des pièces les plus connues interprétées par les chorales du monde occidental. [Read more…]
Vivre sa joie!
Écrit par Stephanie Manseau , coordonnatrice des communications pour la Congrégation de Notre-Dame .
Il y a, au cœur de Montréal, une maison bien particulière, qui porte le joli nom de « communauté Vita-Joie ». Quand les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame s’y sont installées en 2009, c’était pour accueillir deux nouvelles candidates, Andrée Maheu et Violaine Paradis. La vocation de la maison a évolué pour suivre le cheminement des jeunes sœurs et elle est devenue noviciat. Maintenant qu’Andrée et Violaine sont professes temporaires, la mission de Vita-Joie s’adapte une fois de plus pour devenir communauté interculturelle et intergénérationnelle. Sept sœurs y vivent, partageant les joies et les défis du quotidien, des horaires particulièrement chargés et une extraordinaire vitalité!
Vie communautaire et engagement
Ce groupe communautaire est composé de cinq sœurs d’origine canadienne (Francine, Sheila, Louise, Andrée et Violaine), d’une sœur camerounaise (Brigitte) et d’une hondurienne (Mariana). On parle surtout le français à la maison, dans le but avoué d’aider sœur Mariana à améliorer sa connaissance de cette langue, mais l’anglais et l’espagnol résonnent aussi entre les murs.
La maison est grande et l’espace suffisant pour accommoder tout le monde mais une vie communautaire harmonieuse exige de l’organisation et parfois, quelques compromis. Les sept sœurs se répartissent les tâches : chacune prépare le souper à tour de rôle, selon un horaire établi. Si l’une d’elle ne peut être présente quand c’est son tour, elle apprête le repas d’avance et s’entend avec une consœur qui le réchauffera au moment de servir. Toutes tentent de se retrouver pour prier et partager au moins le repas du soir mais ce n’est pas toujours possible de réunir tout le groupe : le lundi est la seule journée de la semaine où elles arrivent à être sept présentes autour d’une même table… ou plus, car elles accueillent chaleureusement, avec cette hospitalité si caractéristique des sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, les gens qui les visitent! [Read more…]
Messe pour les vocations sacerdotales sur TV S+L
Vendredi 17 octobre prochain, une messe sera célébrée à l’intention des vocations sacerdotales dans le diocèse de Montréal. Elle sera présidée par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, à la chapelle du Grand Séminaire de Montréal. Nombreuses missions, communautés, prêtres, religieux et religieuses seront présents pour cette célébration.
La messe sera émise en direct sur le web à 19 h30 HE puis télédiffusée sur Sel + Lumière à 20 h30 HE / 17 h30 HP.
Messe pour le 30e anniversaire de la Fondation du Grand Séminaire de Montréal
Ce vendredi, 26 septembre 2014, en la fête des saints martyrs canadiens, une messe solennelle sera célébrée en la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, pour le 30ème anniversaire de la fondation du Grand Séminaire de Montréal. La célébration sera présidée par l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine, à 19h30, et diffusée en direct sur Sel et Lumière.