L’élection du prochain pape, nous concerne tous : unissons-nous dans la prière

Cardinal George prays rosary before prayer service with eucharistic adoration in St. Peter's BasilicaPendant la vacance du Siège apostolique et particulièrement durant le conclave, toute l’Église est invitée à s’unir dans la prière. Dans la Constitution sur la vacance du Siège apostolique « Universi Diminici Gregis », Jean-Paul II  souligne que l’élection du pape ne concerne pas uniquement les cardinaux mais toute l’Église, affirmant ainsi : « l’Église universelle, spirituellement unie à Marie, Mère de Jésus, doit persévérer unanimement dans la prière ; ainsi l’élection du nouveau Pontife ne sera pas un fait étranger au Peuple de Dieu et réservé au seul Collège des électeurs, mais, dans un sens, elle sera une action de toute l’Église ». Ainsi, nous devrions tous nous mobiliser et prier pour le choix du prochain pape.

Prier pour un cardinal

Certains avant-gardistes ont déjà mis des outils à notre disposition pour nous aider. Le site Mission conclave www.missionconclave.com, propose de prier pour un cardinal en particulier pendant le conclave afin que celui-ci soit guidé par l’Esprit Saint. Pas besoin de choisir vous-même votre cardinal, en vous inscrivant (inscription très simple et très rapide), vous recevrez le nom du cardinal pour qui vous devrez prier. De plus, on vous propose une prière, et rien ne vous empêche d’ajouter la vôtre à celle-ci .

Voilà une bonne façon de se rapprocher spirituellement des cardinaux-électeurs et d’utiliser la technologie au service de l’Église.

Cardinaux et fidèles unis en prière pour l’Église

À 17h, heure de Rome, aujourd’hui, les cardinaux se sont rassemblés pour prier à la Basilique Saint-Pierre.  La prière était présidée par le cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique, avec la participation de la chorale de la Chapelle Sixtine. Cette décision a été prise par les cardinaux, ils désiraient prendre un temps pour prier pour l ‘Église. Des fidèles se sont joints à eux puisque cette prière était ouverte au public. Ils ont commencé par le Rosaire, avec les mystères glorieux, suivi de l’exposition du Saint-Sacrement et d’un temps d’adoration.  Ils ont terminé avec l’office des Vêpres.

Benoît XVI parle « de la joie du Concile »

Ce jeudi, dans le cadre de sa rencontre avec les curés de Rome et le clergé résidant dans le diocèse, Benoît XVI a longuement évoqué le Concile Vatican II, confiant en particulier des souvenirs personnels d’expert. Voici de larges extraits de son intervention improvisée:

Nous jeunes experts, « nous nous sommes rendus avec joie au Concile, et même avec enthousiasme car cela ouvrait une perspective incroyable. Nous espérions que tout serait rénové, une nouvelle Pentecôte, une nouvelle ère de l’Eglise ». Malgré ses apparences de santé, « on sentait que l’Eglise n’avançait pas, qu’elle se repliait, qu’elle semblait plus une chose du passé qu’un instrument d’avenir. On espérait donc que le rapport au monde se renouvelle, qu’il change, que l’Eglise soit à nouveau une force pour le monde contemporain et celui à venir. Depuis le débit de l’époque moderne le rapport au monde de l’Eglise était ambigu, à commencer par l’affaire Galilée. On espérait…trouver un nouveau lien entre l’Eglise et le mieux des forces de la société, en vue d’offrir à l’humanité un progrès authentique ». On commença par faire connaissance les uns des autres, ce qui n’était pas acquis d’avance. « Ce fut déjà une expérience de l’universalité de l’Eglise et de ses réalités, d’une Eglise qui ne reçoit pas seulement des instructions d’en haut, mais avance de toute manière sous la conduite du Successeur de Pierre ». Les questions avancées par les pères conciliaires étaient la liturgie, la Parole, la Révélation et l’oecuménisme. « Rétrospectivement, j’estime qu’il était très positif de commencer par la liturgie, avec le primat de Dieu et de l’adoration ». Le Concile a parlé de Dieu, et ce sujet fut son premier soucis: « Ouvrir…le peuple des fidèles à l’adoration de Dieu dans la célébration communautaire de l’Eucharistie ». S’est alors posé la question de l’intelligibilité de la liturgie: « Plutôt que de rester close dans une langue oubliée et non parlée, elle devait activement vécue. Malheureusement ce point a été victime de malentendus ». Mais il y avait un second point relatif à l’Eglise: « On voulait dire et comprendre que l’Eglise n’est pas seulement une organisation, quelque chose de structurel, juridique, institutionnel, mais d’abord un organisme, une réalité vitale, qui entre dans mon âme, de sorte que moi-même, justement avec mon âme de croyant je suis un élément constructif de l’Eglise en tant que telle… L’Eglise n’est pas une structure; nous chrétiens, ensemble, sommes tous le Corps vivant de l’Eglise. Et, naturellement cela signifie que nous, le vrai nous des croyants, avec le moi du Christ constituons l’Eglise; chacun de nous, pas un nous, un groupe qui se déclare Eglise”. [Read more…]

Au retour du Synode sur la nouvelle évangélisation

Le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne s’est tenu à Rome en octobre 2012. Un moment particulièrement important pour l’Église qui fêtait alors les cinquante ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Pendant trois semaines, ce sont 262 pères synodaux, venus du monde entier, qui étaient réunis pour contribuer à cette grande réflexion. Parmi eux, quatre évêques canadiens, dont Mgr François Lapierre, évêque de Saint-Hyacinthe. Il revient pour nous sur son expérience du synode. Démonstration de l’universalité de l’Église.
C’est un entretien réalisé par Charles Le Bourgeois.

Programmation spéciale pour le temps de Noël

Célébrations présidées par le pape Benoit XVI en la basilique St Pierre de Rome

Messe de Minuit
Lundi 24 décembre
18h en français 16h en anglais et minuit

Bénédiction Urbi et Orbi,
25 Décembre Jour de Noël
12h rediffusée 16h

Vêpres solennelles de sainte Marie, Mère de Dieu
Lundi 31 décembre
20h

Messe de la Solennité de sainte Marie, Mère de Dieu
Mardi 1er janvier
15h en français, 10h en anglais

Messe de la solennité de l’Épiphanie
Dimanche 6 janvier
16h en français 8h en anglais,

Durant les fêtes nous diffuserons deux nouveaux documentaires
A Tes Portes, Un guide d’un pèlerin en Terre Sainte
Ce documentaire relate le pèlerinage en Terre Sainte sur les pas de Benoit XVI
24 décembre 23h
rediffusion 25 décembre14h

Sur ses traces : L’histoire de Kateri Tekakwitha
Notre nouveau documentaire sur la vie de Sainte Kateri, avec des témoignages de guérisons et miracles survenus lors de son intercession
31 décembre 21h
rediffusion le 1er janvier 14h

Concert Venite Adoremus avec The Priests, lors du 10e anniversaire de Sel et Lumière.
24 décembre
21h
30 décembre
20h30

Liberté religieuse au Canada: réfléchissons avec les évêques (5e partie)

Dans sa présentation de la Lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion, Mgr Smith, président de la CECC, a souligné comment les Évêques du Canada désirent que tous les canadiens apprennent « à former [leurs] consciences selon la vérité objective ». Ce désir nous apparaît tout particulièrement significatif puisque la Lettre comme telle affirme explicitement que « La liberté religieuse se rattache directement à la liberté de conscience » (no 3). Cela signifie que c’est dans cette possibilité de faire le bien volontairement que réside cette liberté de conscience et de religion. Comment serait-il possible de choisir volontairement le bien si nous y étions forcés malgré nous? De même, comment serait-il possible de réaliser le bien si nous ne le connaissions pas?

Un choix, pour être libre, doit se fonder sur une connaissance objective de la réalité, c’est ce que l’on appelle la vérité. Cependant, l’ouverture à la vérité objective, comme le veulent les évêques, nécessite que la conscience soit d’abord formée. Cette formation sera dirigée vers une connaissance organique et structurée du monde et des raisons profondes de son existence. Cela comporte également une juste anthropologie orientée vers l’intégralité de la personne humaine. C’est ainsi que j’aimerais attirer votre attention sur un aspect de la personne humaine qui doit être compris par les chrétiens d’abord, et les autres ensuite. Qu’est-ce que la conscience? En effet, bien former sa conscience présuppose que l’on connaisse l’identité de cette dernière. Sur ce point, le document de la CECC est très clair puisqu’il affirme que la conscience « n’est pas […] un absolu qui serait au-dessus de la vérité » (no 4). [Read more…]

Homélie du Cardinal Ouellet à Lough Derg, Irlande

Traduction par Francis Denis

Chers frères et sœurs,

Le pape Benoît XVI m’a demandé, en tant que son légat pour le 50e Congrès Eucharistique international de Dublin, de venir à Lough Derg afin d’implorer la miséricorde de Dieu pour ces temps où des membres du clergé ont abusé sexuellement d’enfants non seulement en Irlande mais dans l’Église en général.

Lough Derg est, en Irlande, un symbole de conversion, de pénitence et de renouveau spirituel. Beaucoup de personnes viennent ici pour prier, pour jeûner et pour demander pardon pour leurs péchés. Selon une ancienne tradition, les pèlerins suivent ainsi les pas de saint Patrick lui-même, qui a évangélisé ce pays au 5e siècle.

Je viens ici avec l’intention spécifique de demander pardon à Dieu et aux victimes, pour le péché grave d’abus sexuels sur des enfants de la part de membres du clergé. Nous avons appris durant les dernières décennies jusqu’à quel point ces actes avaient causé des blessures profondes et suscité le désespoir. Nous avons également compris que la réponse de la part de certaines autorités dans l’Église était inadéquate et inefficace pour faire cesser ces crimes et, ce,  malgré les indications très claires du Code de Droit Canonique.

C’est pourquoi, au nom de l’Église, je demande de nouveau pardon aux victimes et à celles que j’ai rencontrées personnellement à Lough Derg.

Je répète ici ce que le Saint-Père affirmait dans Sa Lettre aux Catholiques d’Irlande : «  Il est compréhensible que vous trouviez difficile de pardonner ou de vous réconcilier avec l’Eglise. En son nom, je vous exprime ouvertement la honte et le remords que nous éprouvons tous. Dans le même temps, je vous demande de ne pas perdre l’espérance. C’est dans la communion de l’Eglise que nous rencontrons la personne de Jésus-Christ, lui-même victime de l’injustice et du péché. »

Chers frères et sœurs, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit à ses disciples : «Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature, comment redeviendra-t-il du sel ? Il n’est plus bon à rien : on le jette dehors et les gens le piétinent. »

La tragédie des abus commis sur des mineurs par des chrétiens, spécialement lorsque de tels actes sont perpétrés par des membres du clergé, est une source de honte et d’énorme scandale. Il s’agit d’un péché contre lequel Jésus a explicitement affirmé : « Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu’on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d’entraîner au péché un seul de ces petits. » (Lc 17, 2)

Comme membres de l’Église, nous devons avoir le courage de demander pardon à Dieu et aux personnes qui ont été blessées. Nous devons rester à leur côté dans leur chemin de guérison. Suivant en cela l’exemple du Bon Samaritain, nous devons aider et soigner ces victimes autant qu’il nous est possible.

Dans le contexte de ce Congrès Eucharistique International, je réaffirme l’engagement de l’Église catholique de créer un environnement sécuritaire pour les enfants et de prier pour le développement d’une culture imprégnée par l’amour du Christ, le respect et l’intégrité.

Que l’intercession de la Vierge Marie et tous les saints nous aide à éradiquer le mal des abus sexuels et qu’elle nous permette de vivre un authentique renouveau dans l’Église.

Nous sommes ici pour prier Dieu avec les mêmes mots que saint Augustin utilisait dans ces Confessions : « Vous étiez avec moi, et je n’étais pas avec vous; retenu loin de vous par tout ce qui, sans vous, ne serait que néant. Vous m’appelez, et voilà que votre cri force la surdité de mon oreille; votre splendeur rayonne, elle chasse mon aveuglement; votre parfum, je le respire, et voilà que je soupire pour vous; je vous ai goûté, et me voilà dévoré de faim et de soif; vous m’avez touché, et je brûle du désir de votre paix. » (Livre X, XXVII)

Une vraie conversion ne peut advenir que dans une solide et profonde relation avec le Christ. C’est pourquoi nous l’invoquons au nom de l’Église entière, avec la prière de saint Patrick, apôtre de la Foi dans ce pays :

Le Christ avec moi, Le Christ en moi 

Le Christ devant moi,Le Christ derrière moi,

Le Christ qui me conforte et me renouvelle 

Amen

 

En images: resserrement de la sécurité autour du Pape

L’édition de Zoom du 5 janvier présente en images les changements apportés à la sécurité du Pape suite à l’attaque sans grave conséquence dont il a été victime lors de la messe de Noël en la basilique Saint-Pierre.

Un synode pour l’Afrique et avec l’Afrique

Benoît XVI ouvrira ce dimanche la 2e Assemblée spéciale sur l’Afrique du Synode des évêques qui se tiendra à Rome jusqu’au 25 octobre prochain.  Le premier ‘Synode sur l’Afrique’ avait eu lieu en 1994 et avait donné l’exhortation apostolique Ecclesia in Africa en 1995, qui allait orienter l’Église en Afrique jusqu’à nos jours. Souhaité de Jean-Paul II, ce 2e synode est en quelque sorte une réponse à la longue plainte africaine : pauvreté, corruption et divisions persistent. Il s’agit de voir comment l’Église peut être agent de paix en Afrique d’où le thème choisi : « L’Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix » auquel on a lié le verset de Matthieu 5 « Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde ».

Les Africains affirment eux-mêmes ce besoin de réconciliation. En préambule au Synode de ce mois-ci, Benoît XVI s’est rendu en Afrique en mars dernier lors d’une visite placée sous le signe de la réconciliation : réconciliation entre ethnies qui s’entre-déchirent, entre factions qui se battent pour le contrôle de richesses naturelles comme le pétrole et le diamant. Une véritable réconciliation doit d’abord se vivre au sein même des familles africaines. L’urbanisation galopante par exemple et le manque de travail forcent beaucoup de jeunes parents à se tourner vers des solutions éphémères qui mènent à l’effritement du tissu familial. Encore aujourd’hui, dans les situations de grandes difficultés, les femmes africaines sont presque toujours seules à maintenir intacte la dignité humaine, défendre la famille et sauvegarder les valeurs culturelles et religieuses.

Tant de défis pour une population et une Église en pleine croissance. L’Église catholique en Afrique compte plus de 159 millions de catholiques et ce nombre croît plus vite que nulle part ailleurs dans le monde: 3% en 2007 seulement. D’ici une vingtaine d’année, on y trouvera plus de catholiques qu’en Europe.

L’Église catholique en Afrique a une expertise sur le terrain qu’aucune organisation ne possède. Ce n’est pas par prosélytisme qu’elle ne cesse de proposer l’Évangile comme fondement de la société mais plutôt parce qu’elle est convaincue que cette Parole demeure le meilleur outil pour changer les cœurs et conduire vers une paix véritable. C’est pourquoi les catholiques en Afrique sont prêts à être sel et lumière pour leurs frères et sœurs et pour le monde entier.

Jusqu’au 25 octobre, espérons qu’à travers ses représentants, la voix de l’Afrique soit entendue, accueillie et acceptée dans toute sa vérité.

Quelques statistiques sur cette 2e Assemblée du Synode des évêques pour l’Afrique:

  • 244 Pères synodaux prendront part aux travaux
  • 228 d’entre-eux sont des évêques
  • 197 d’entre-eux viennent d’Afrique
  • 29 experts assisteront les Pères (19 hommes et 10 femmes)
  • 49 auditeurs (29 hommes et 20 femmes) contribueront aux travaux par leurs réflexions et témoignages
  • des représentants de 6 Églises et communautés ecclésiales présentes en Afrique participeront aux travaux à titre de délégués fraternels.

Une rencontre et une nomination

Photo: Presse Canadienne

Photo: Presse Canadienne

Après le président Obama, c’était au tour de Stephen Harper de rencontrer le Pape ce matin au Vatican. Un observateur en robe noire a déclaré à la presse que le premier ministre canadien n’avait pas l’hostie dans sa poche…

Blague à part, il est certain que la rencontre de ce matin n’avait pas l’envergure de celle dont nous avons été témoins hier après-midi. Tout de même, le premier ministre du Canada représente plus de 33 millions de citoyens dont plus de 14 millions sont catholiques.

La rencontre de ce matin aura duré une vingtaine de minutes. Pour l’heure, on sait que les deux hommes ont discutée entre autres du Sommet du G8, de l’Afrique et de liberté religieuse.

M. Harper a exprimé sa reconnaissance au Saint-Père « pour le leadership moral et humanitaire qu’il exerce en tant que défenseur de la dignité humaine, de la paix et de la liberté religieuse. »

Au cours du traditionnel échange de cadeau, le Pape a remis au premier ministre une médaille de son pontificat. Sur la table, aucune copie de l’Encyclique Caritas in Veritate parue mardi. À croire que les mauvaises langues qui affirment que M. Harper n’est pas un grand lecteur se sont rendues jusqu’à Rome.

Après les filles du couple Obama, les enfants du couple Harper ont également pu rencontrer le Pape qui, selon le même observateur, leur aurait remis des chapelets. Selon toute vraisemblance, les enfants les auraient mis dans leur poche en regardant leur père…

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bishop-greccoCe matin, Benoît XVI a nommé Mgr Richard Grecco nouvel évêque de Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard. Il était évêque auxiliaire à Toronto depuis 2002. Le nouveau pasteur des catholiques de l’I.P.E. est licencié en théologie de l’Université grégorienne à Rome et docteur en Théologie de l’Université de St. Michael’s College. Originaire de St. Catharines en Ontario, il a été professeur de séminaire, curé et vicaire général de son diocèse d’origine avant d’être nommé évêque. Il avait remplacé en 2002 Mgr Nicholas Di Angelis, aujourd’hui évêque de Peterborough.

C’est donc dire que Toronto perd celui qui servait l’ensemble des communautés ethniques du diocèse.

Il est clair que Mgr Grecco fera beaucoup de bien au diocèse de Charlottetown. Le seul petit hic est sa méconnaissance du français, lui qui succède à  Mgr Vernon Fougère.  La langue de Molière aurait été un atout, même si le diocèse est unilingue.

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