Dimanche de la Catéchèse

L’Église et la société québécoise sont en pleine transformation et, avec ces changements, la façon de transmettre la foi chrétienne aux prochaines générations a beaucoup évolué. Puisque les valeurs de la foi chrétienne ne représentent plus les valeurs qui constituent l’identité des québécois, l’Église ne peut plus compter sur l’État ou les autres organismes de la société pour former les gens selon la vie chrétienne. C’est aux églises et aux communautés chrétiennes maintenant de proposer la foi comme chemin de vie.dimanche de la catéchèse

Les chrétiens sont au courant de l’urgence de trouver des nouvelles façons de communiquer la foi chrétienne aux générations à venir. Mais une grande question demeure : comment le faire ? Il y a de moins en moins de prêtres. Il y a de moins en moins de religieux. Les valeurs de la foi chrétienne ne sont plus enseignées dans les écoles. Alors, comment partager notre foi ?

Depuis quelques années, les communautés chrétiennes ont vu le début d’une solution à cette question grâce à la catéchèse. Enseignée par des laïcs engagés au sein de leurs propres communautés chrétiennes, la catéchèse en paroisse, en communauté, est un moyen de partager la foi adapté à nos circonstances actuelles. La catéchèse demande toutefois aux chrétiens de se mobiliser pour mieux connaître leur foi, afin de l’enseigner aux autres. Cela donne de la vie aux différentes communautés. On ne peut plus compter sur les écoles pour enseigner la foi chrétienne ; à nous, chrétiens, de mieux apprendre et partager notre foi, notamment aux jeunes générations. [Read more…]

Homélie du pape Benoît XVI dimanche 5 juin à Zagreb

Dimanche, dans l’hippodrome de Zagreb, plus de 500 000 personnes ont participé à la messe à l’occasion de la journee nationale des familles catholiques croates.

Le pape a exhorté les familles à être « un signe spécial de la présence et de l’amour du Christ et qu’elle est appelée à donner une contribution spécifique et irremplaçable à l’évangélisation. »

Voici l’intégrale de son homélie:

« Chers frères et sœurs,
Au cours de cette Sainte Messe que j’ai la joie de présider, concélébrant avec de nombreux Frères dans l’épiscopat et avec un grand nombre de prêtres, je rends grâce au Seigneur pour toutes les familles bien-aimées réunies ici, et pour tant d’autres qui sont reliées à nous par la radio et la télévision. Je remercie particulièrement le Cardinal Josip Bozanić, Archevêque de Zagreb, pour ses chaleureuses paroles du début de la Messe. A tous, j’adresse mon salut et je vous exprime ma grande affection avec un baiser de paix !
Nous avons célébré, il y a peu, l’Ascension du Seigneur et nous nous préparons à recevoir le grand don du Saint-Esprit. Dans la première lecture, nous avons vu comment la communauté apostolique était réunie en prière dans le Cénacle avec Marie, la Mère de Jésus (cf. Ac 1, 12-14). C’est là un portrait de l’Église qui plonge ses racines dans l’événement pascal : le Cénacle, en effet, est le lieu où Jésus institua l’Eucharistie et le Sacerdoce, au cours de la Dernière Cène, et où, ressuscité des morts, il répandit l’Esprit Saint sur ses Apôtres le soir de Pâques (cf. Jn 20, 19-23). A ses disciples, le Seigneur avait ordonné « de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre ce que le Père avait promis » (cf. Ac 1, 4) ; il avait plutôt demandé qu’ils restent ensemble pour se préparer à recevoir le don de l’Esprit Saint. Et ils se réunirent pour prier avec Marie au Cénacle dans l’attente de l’événement promis (cf. Ac 1, 14). Rester ensemble fut la condition mise par Jésus pour accueillir la venue du Paraclet, et la prière prolongée fut la condition nécessaire de leur concorde. Nous trouvons ici une formidable leçon pour chaque communauté chrétienne. On pense parfois que l’efficacité missionnaire dépend principalement d’une programmation consciencieuse et de son intelligente mise en œuvre par un engagement concret. Certes, le Seigneur demande notre collaboration, mais avant n’importe quelle réponse de notre part, son initiative est nécessaire : c’est son Esprit le vrai protagoniste de l’Église, à invoquer et à accueillir.
Dans l’Évangile, nous avons écouté la première partie de ce qu’on appelle « la prière sacerdotale » de Jésus (cf. Jn 17, 1-11a) – en conclusion des discours d’adieux – pleine de confidence, de douceur et d’amour. Elle est appelée « prière sacerdotale », parce qu’en elle, Jésus se présente dans l’attitude du prêtre qui intercède pour les siens, au moment où il va quitter ce monde. Le passage est dominé par le double thème de l’heure et de la gloire. Il s’agit de l’heure de la mort (cf. Jn 2, 4 ; 7, 30 ; 8, 20), l’heure au cours de laquelle le Christ doit passer de ce monde au Père (13, 1). Mais elle est aussi, en même temps, l’heure de sa glorification qui s’accomplit à travers la croix, appelée par l’évangéliste Jean « exaltation », c’est-à-dire élévation, montée dans la gloire : l’heure de la mort de Jésus, l’heure de l’amour suprême, est l’heure de sa gloire la plus haute. Pour l’Église aussi, pour chaque chrétien, la gloire la plus haute est celle de la Croix, c’est vivre la charité, don total à Dieu et aux autres.
Chers frères est sœurs ! J’ai accueilli très volontiers l’invitation que m’ont adressée les Évêques de la Croatie à visiter ce pays à l’occasion de la première Rencontre Nationale des Familles Catholiques Croates. Je désire exprimer ma vive appréciation pour l’attention et l’engagement envers la famille, non seulement parce que cette réalité humaine fondamentale aujourd’hui, dans votre pays comme ailleurs, doit affronter des difficultés et des menaces et donc a particulièrement besoin d’être évangélisée et soutenue, mais aussi parce que les familles chrétiennes sont une ressource décisive pour l’éducation à la foi, pour l’édification de l’Église comme communion et pour sa présence missionnaire dans les situations les plus diverses de la vie. Je connais la générosité et le dévouement avec lequel, vous, chers Pasteurs, servez le Seigneur et l’Église. Votre travail quotidien pour la formation à la foi des nouvelles générations, comme aussi pour la préparation au mariage et pour l’accompagnement des familles, est la route fondamentale pour régénérer toujours de nouveau l’Église et aussi pour vivifier le tissu social du pays. Poursuivez avec disponibilité votre précieux engagement pastoral !
Il est bien connu de tous que la famille chrétienne est un signe spécial de la présence et de l’amour du Christ et qu’elle est appelée à donner une contribution spécifique et irremplaçable à l’évangélisation. Le bienheureux Jean-Paul II, qui a visité par trois fois ce noble pays, affirmait que « la famille chrétienne est appelé à prendre une part active et responsable à la mission de l’Église d’une façon propre et originale, en se mettant elle-même au service de l’Église et de la société dans son être et dans son agir, en tant que ‘communauté intime de vie et d’amour’ » (Familiaris consortio, 50). La famille chrétienne a toujours été la première voie de transmission de la foi et elle conserve aujourd’hui de grandes possibilités pour l‘évangélisation dans de multiples domaines.
Chers parents, engagez-vous toujours à enseigner à vos enfants à prier, et priez avec eux ; faites-les approcher des Sacrements, particulièrement de l’Eucharistie – cette année vous célébrez les 600 ans du ‘miracle eucharistique de Ludbreg’ – ; et introduisez-les dans la vie de l’Église ; dans l’intimité domestique, n’ayez pas peur de lire la Sainte Écriture, illuminant la vie familiale de la lumière de la foi et louant Dieu comme Père. Soyez presque un petit cénacle, comme celui de Marie et des disciples, dans lequel se vit l’unité, la communion, la prière !
Aujourd’hui, grâce à Dieu, de nombreuses familles chrétiennes acquièrent toujours plus la conscience de leur vocation missionnaire et s’engagent sérieusement dans le témoignage au Christ Seigneur. Le bienheureux Jean-Paul II a dit : « A notre époque, les familles qui collaborent activement à l’évangélisation sont de plus en plus nombreuses… Dans l’Église a mûri l’heure de la famille, qui est également l’heure de la famille missionnaire » (Angelus, 21 octobre 2001). Dans la société d’aujourd’hui, la présence des familles chrétiennes exemplaires est plus que jamais nécessaire et urgente. Malheureusement, nous devons constater, spécialement en Europe, que se répand une sécularisation qui porte à la marginalisation de Dieu dans la vie et à une croissante désagrégation de la famille. On absolutise une liberté sans engagement pour la vérité, et on entretient comme idéal le bien-être individuel à travers la consommation des biens matériels et des expériences éphémères, négligeant la qualité des relations avec les personnes et les valeurs humaines plus profondes ; on réduit l’amour à une émotion sentimentale et à une satisfaction de pulsions instinctives, sans s’engager à construire des liens durables d’appartenance réciproque et sans ouverture à la vie. Nous sommes appelés à contester une telle mentalité ! Auprès de la parole de l’Église, le témoignage et l’engagement des familles sont très importants, votre témoignage concret, surtout pour affirmer l’intangibilité de la vie humaine de la conception à sa fin naturelle, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de mesures législatives qui soutiennent les familles dans la tâche d’engendrer et d’éduquer les enfants. Chères familles, soyez courageuses ! Ne cédez pas à la mentalité sécularisée qui propose la cohabitation comme préparatoire, ou même substitutive au mariage ! Montrez par votre témoignage de vie qu’il est possible d’aimer, comme le Christ, sans réserve, qu’il ne faut pas avoir peur de s’engager pour une autre personne ! Chères familles, réjouissez-vous de la paternité et de la maternité ! L’ouverture à la vie est signe d’ouverture à l’avenir, de confiance dans l’avenir, de même que le respect de la morale naturelle libère la personne au lieu de l’humilier ! Le bien de la famille est aussi le bien de l’Église. Je voudrais rappeler tout ce que j’ai affirmé dans le passé : «L’édification de chaque famille chrétienne se situe dans le contexte de la famille plus vaste de l’Église, qui la soutient et la conduit avec elle… Et, réciproquement, l’Église est édifiée par les familles, ‘petites Églises domestiques’ » (Discours d’ouverture du Congrès ecclésial diocésain de Rome, 6 juin Insegnamenti di Benedetto XVI, I, 2005, p. 205). Prions le Seigneur pour que les familles soient toujours plus de petites Églises et que les communautés ecclésiales soient toujours plus une famille !
Chères familles croates, en vivant la communion de foi et de charité, soyez témoins de façon toujours plus transparente de la promesse que le Seigneur monté au ciel fait à chacun de nous : « …je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt, 28, 20). Chers chrétiens croates, sentez-vous appelés à évangéliser par toute votre vie ; écoutez avec force la parole du Seigneur : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19). Que la Vierge Marie, Reine des croates, accompagne toujours votre chemin. Amen ! Loués soient Jésus et Marie ! »

Le Pape s’adresse aux jeunes de Zagreb

Benoit XVI s’est adressé aux jeunes de Zagreb les incitant à construire leur vie en s’appuyant sur le Christ ; le Pape les attend à Madrid pour la Journée mondiale de la jeunesse.

Voici son discours en totalité:

« Chers jeunes,

Je vous salue tous avec beaucoup d’affection ! Je suis particulièrement heureux d’être avec vous sur cette place historique qui est le cœur de la ville de Zagreb. C’est un lieu de rencontres et d’échanges, où prévalent souvent les bruits et les mouvements de la vie quotidienne. Maintenant, votre présence la transforme presqu’en un « temple », dont la voûte est le ciel lui-même qui, ce soir, semble se pencher sur nous. Dans le silence, nous voulons accueillir la Parole de Dieu qui a été proclamée afin qu’elle illumine nos esprits et réchauffe nos cœurs.

Je remercie vivement Mgr Srakić, Président de la Conférence Épiscopale, de ses paroles pour introduire à notre rencontre ; et, de façon particulière, je salue et je remercie les deux jeunes, qui nous ont offert leurs beaux témoignages. L’expérience que Daniel a vécue rappelle celle de saint Augustin : c’est l’expérience de la recherche de l’amour « au-dehors » puis de la découverte qu’il est plus proche de moi que moi-même, qu’il me « touche » en mon for intérieur et me purifie… Mateja, par contre, nous a parlé de la beauté de la communauté, qui ouvre le cœur, l’esprit et le caractère… Merci à tous les deux !

Dans la Lecture qui a été proclamée, saint Paul nous a invités à être « toujours dans la joie du Seigneur » (Ph 4, 4). C’est une parole qui fait vibrer l’âme, si nous considérons que l’Apôtre des nations écrit cette Lettre aux chrétiens de Philippes alors qu’il est en prison, en attente d’être jugé. Il est enchaîné, mais l’annonce et le témoignage de l’Évangile ne peuvent être emprisonnés. L’expérience de saint Paul révèle qu’il est possible, dans notre cheminement, de conserver la joie même dans les moments d’obscurité. À quelle joie se réfère-t-il ? Nous savons tous que dans le cœur de tout homme demeure un fort désir de bonheur. Toute action, tout choix, toute intention renferme en soi cette exigence intime et naturelle. Toutefois, très souvent, nous nous rendons compte que nous avons mis notre confiance en des réalités qui ne satisfont pas ce désir, bien plus, qui montrent toute leur précarité. Et c’est en ces moments que nous expérimentons le besoin de quelque chose qui va « au-delà », qui donne un sens à notre vie quotidienne.

Chers amis, votre jeunesse est un temps que le Seigneur vous donne pour découvrir le sens de l’existence ! C’est le temps des grands horizons, des sentiments vécus avec intensité, mais aussi des peurs pour les choix qui engagent et qui sont durables, des difficultés dans les études et dans le travail, des interrogations sur le mystère de la douleur et de la souffrance. Plus encore, ce temps merveilleux de votre vie porte en lui une aspiration profonde, qui n’annule pas tout le reste mais l’élève pour lui donner sa plénitude. Dans l’Évangile de Jean, Jésus dit en s’adressant à ses premiers disciples : « Que cherchez-vous ? » (Jn 1, 38). Chers jeunes, cette parole, cette question franchit le temps et l’espace, elle interpelle tout homme et toute femme qui s’ouvre à la vie et cherche la juste route… Et voici ce qui est surprenant : la voix du Christ vous répète à vous aussi : « Que cherchez-vous ? ». Jésus vous parle aujourd’hui à travers l’Évangile et l’Esprit Saint, il est votre contemporain. C’est lui qui vous cherche, encore avant que vous ne le cherchiez ! Respectant pleinement votre liberté, il s’approche de chacun de vous et il se propose comme la réponse authentique et décisive à cette aspiration qui vous habite, au désir d’une vie qui vaille la peine d’être vécue. Laissez-le vous prendre par la main ! Laissez-le s’introduire toujours plus comme un ami et un compagnon de route ! Faites-lui confiance, il ne vous décevra jamais ! Jésus vous fait connaître de près l’amour de Dieu le Père, il vous fait comprendre que votre bonheur se réalise dans l’amitié avec lui, dans la communion avec lui, parce que nous avons été créés et sauvés par amour et c’est uniquement dans l’amour, celui qui veut et recherche le bien de l’autre, que nous expérimentons vraiment le sens de la vie et que nous sommes contents de la vivre, même dans les difficultés, les épreuves, les déceptions, en allant aussi à contre-courant.

Chers jeunes, enracinés dans le Christ, vous pourrez vivre pleinement ce que vous êtes. Comme vous le savez, c’est sur ce thème que j’ai écrit mon Message pour la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse, qui nous réunira en août à Madrid et vers laquelle nous sommes en marche. Je suis parti d’une expression incisive de saint Paul : « Soyez enracinés en lui, construisez votre vie sur lui ; restez fermes dans la foi » (Col 2, 7). En grandissant dans l’amitié avec le Seigneur, à travers sa Parole, l’Eucharistie et par votre appartenance à l’Église, avec l’aide de vos prêtres, vous pourrez témoigner à tous votre joie d’avoir rencontré Celui qui vous accompagne constamment et vous appelle à vivre dans la confiance et dans l’espérance. Le Seigneur Jésus n’est pas un Maître qui leurre ses disciples : il dit clairement que marcher avec lui requiert engagement et sacrifice personnel, mais cela en vaut la peine ! Chers jeunes amis, ne vous laissez pas désorienter par des promesses alléchantes de succès faciles, de styles de vie qui privilégient le paraître au détriment de l’intériorité. Ne cédez pas à la tentation de mettre votre confiance entière dans l’avoir, dans les choses matérielles, en renonçant à découvrir la vérité qui va au-delà, comme une étoile haut dans le ciel, là où le Christ veut vous conduire. Laissez-vous conduire vers les hauteurs de Dieu !

Durant le temps de votre jeunesse, le témoignage de nombreux disciples du Seigneur qui, à leur époque, ont vécu en portant dans leur cœur la nouveauté de l’Évangile, vous soutient. Pensez à François et Claire d’Assise, à Rose de Viterbe, à Thérèse de l’Enfant-Jésus, à Dominique Savio : combien de jeunes saints et saintes dans la grande assemblée de l’Église ! Mais ici, en Croatie, nous pensons, vous et moi, au Bienheureux Ivan Merz. Un jeune homme brillant, pleinement inséré dans la vie sociale qui, après la mort de la jeune Greta, son premier amour, entreprend le chemin universitaire. Durant la Première Guerre mondiale, il se trouve face à la destruction et à la mort, mais tout cela le modèle et le forge, lui faisant surmonter des moments de crise et de combat spirituel. La foi d’Ivan se renforce à tel point qu’il se consacre à l’étude de la Liturgie et commence un apostolat intense parmi les jeunes eux-mêmes. Il découvre la beauté de la foi catholique et comprend que la vocation de sa vie c’est de vivre et de faire vivre l’amitié avec le Christ. De combien d’actes de charité, de bonté, qui étonnent et émeuvent, est rempli son chemin ! Il meurt le 10 mai 1928, alors qu’il n’a que 32 ans, après quelques mois de maladie, en offrant sa vie pour l’Église et pour les jeunes.

Cette jeune existence, donnée par amour, exhale le parfum du Christ et est pour tous une invitation à ne pas avoir peur de s’en remettre au Seigneur, tel que nous le contemplons, de façon particulière en la Vierge Marie, la Mère de l’Église, qui est ici vénérée et aimée sous le titre de « Majka Božja od Kamenutih vrata » [« Mère de Dieu de la Porte de Pierre »]. Ce soir, je veux lui confier chacun de vous, pour qu’elle vous accompagne de sa protection et surtout pour qu’elle vous aide à rencontrer le Seigneur et à trouver en lui le plein sens de votre existence. Marie n’a pas eu peur de se donner tout entière au projet de Dieu. En elle, nous voyons le but auquel nous sommes appelés : la pleine communion avec le Seigneur. Notre vie entière est une marche vers l’Unité et Trinité d’Amour qu’est Dieu. Nous pouvons vivre en étant certains de n’être jamais abandonnés. Chers jeunes croates, je vous embrasse tous comme des fils et des filles ! Je vous porte dans mon cœur et je vous donne ma Bénédiction. « Soyez toujours dans la joie du Seigneur » ! Que sa joie, la joie du véritable amour, soit votre force. Amen. Que Jésus et Marie soient loués ! »

Benoît XVI en Croatie

Si la visite d’un pape donne l’occasion de célébrer l’Église universelle, elle est davantage l’occasion pour souligner la façon particulière dont une église locale incarne l’Évangile. Dans le cas de la Croatie, qui accueillera le pape Benoît XVI cette fin de semaine, la culture de ce petit pays de l’Europe de l’Est sera mise en avant-plan.
Deux évènements vont donner le ton à cette brève visite en Croatie du Pape :
– la Journée nationale des Familles catholiques croates, rassemblement qui donnera l’opportunité au président du Conseil pontifical de la famille, le cardinal Ennio Antonelli, d’accompagner le Pape. Toujours soucieux des besoins des familles, Benoît XVI va offrir des paroles de soutien aux familles participant à cette célébration.
– l’entrée imminente de la Croatie dans l’Union Européenne, permettra à Benoît XVI de parler d’un des thèmes les plus préoccupants: la relation entre la foi chrétienne et la culture européenne. Depuis de nombreuses années, Joseph Ratzinger n’a pas hésité à souligner la contribution importante de la foi chrétienne à la culture des pays d’Europe. On pourrait même dire que pour Ratzinger, les valeurs de l’universalité, la tolérance, et les droits de l’homme, toutes des valeurs fortement privilégiés par les européens, sont indissociables du christianisme qui leur a donné naissance. En visitant ce pays chrétien pour la troisième fois, la première comme Pape, Benoît XVI va rappeler aux croates la contribution positive de la foi chrétienne à leur propre culture. Lors de la visite au Vatican du nouvel ambassadeur de la Croatie le 11 avril dernier, le pape a encouragé les croates à « ne pas avoir peur de revendiquer avec détermination le respect de sa propre histoire et de sa propre identité religieuse et culturelle. »

Pour mieux souligner son message, Benoît XVI va évoquer quelques grandes figures croates qui ont contribué de façon exceptionnelle à l’avancement de la culture. Roger Joseph Boskovic (1711-1787), jésuite, scientifique qui a eu beaucoup d’influence dans les domaines des mathématiques, la physique, l’astronomie, l’architecture et la philosophie. Il a parcouru les grandes villes européennes en partageant ses idées avec les scientifiques de son époque. Le pape parlera aussi de Ivan Merz (1896-1928), jeune laïc cultivé, qui fut un universitaire. Né en 1896 dans une famille libérale mais peu catholique, Merz commence des études de droit et de philosophie à l’université de Vienne avant d’être envoyé au front comme soldat lors de la Première Guerre mondiale. Après la guerre, il continua ses études, cette fois-ci en Lettres, à Vienne et ensuite à Paris, à la Sorbonne et à l’Institut catholique. Il obtient son doctorat à Zagreb avec une thèse intitulée : L’influence de la liturgie sur les écrivains français, de Chateaubriand à nos jours. Passionné pour la culture française, Merz contribua beaucoup à répandre les valeurs de cette culture en Croatie. À l’âge de vingt-sept ans, Merz fait vœu de chasteté et se consacre à l’enseignement de la jeunesse croate pendant son temps libre. Le pape Jean-Paul II parlait de Merz comme « l’apôtre des jeunes d’aujourd’hui ». Avec des figures comme Boskovic et Merz évoquant le souvenir de la contribution de la Croatie à la culture d’Europe, Benoît XVI encouragera les jeunes croates à apprécier et à partager les richesses de leur culture, toujours en s’efforçant de répondre aux questions inspirées par leur foi chrétienne.

En plus de nombreuses rencontres, le Pape participera à deux grands rassemblements:
samedi en après-midi, Benoît XVI rencontrera des représentants de la société, de la culture, ainsi que des membres d’autres confessions chrétiennes.
Le soir, Benoît XVI sur la grande place de Zagreb participera a une grande veillée avec des jeunes. Après les lectures bibliques et témoignages, le Pape s’adressera aux jeunes. La soirée se terminera par un temps d’adoration.
Dimanche matin sera un des grands moments de la visite : la grande messe pour la Journée nationale des Familles présidée par Benoît XVI à l’hippodrome, un stade qui peut accueillir des milliers de personnes. Le soir, le Pape présidera les vêpres avec les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses, et les séminaristes de la Croatie.
Cette visite apostolique de Benoît XVI dans un pays très majoritairement catholique (90%) mettra donc l’accent sur le rôle des familles dans la transmission de la foi et interpellera tous les chrétiens désireux de vivre pleinement l’évangile dans le monde contemporain.

Télévision Sel + Lumière retransmettra la veillée de prière samedi 4 juin à 16h30 et la messe dimanche 5 juin à 15h30.

L’obligation de remplir le formulaire long: essentielle selon les évêques

Le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, Mgr Pierre Morissette, a écrit au ministre de l’Industrie Tony Clement pour demander que le gouvernement fédéral revienne sur sa décision à ce que le fait de remplir le formulaire long du recensement canadien ne soit plus obligatoire.

Les données reccueillies sont essentielles pour connaître la population à désservir et donc orienter les services en fonction des besoins. Tel est le cas pour toutes les religions et pour de nombreux organismes sociaux fondés et gérés par celles-ci.

Nous publions ici la lettre de Mgr Morissette dans son intégralité:

L’Honorable Tony Clement, M.P, P.C.
Ministre de l’Industrie
Ministère de l’Industrie
Édifice C.D. Howe
235, rue Queen
Ottawa, Ontario  K1A 0H5

Monsieur le Ministre,

Au nom des évêques catholiques du Canada, je vous demande de reconsidérer votre position au sujet du recensement et de continuer d’exiger que certains citoyens remplissent le « formulaire long ». Beaucoup de renseignements obtenus à partir des données recueillies par Statistique Canada sont d’une grande utilité pour tous les groupes religieux. [Read more…]

L’Église au foot: un but pour tout le monde

L’Afrique du Sud va être le point de mire des médias pendant un mois.

La coupe du monde a été lancée hier à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Le cardinal se prépare pour la coupe du monde de soccerUne grande première : c’est le premier pays d’Afrique à recevoir cet événement planétaire, controversé car il engage de grosses dépenses dans un pays contrasté,  marqué par une grande richesse et une grande pauvreté.

L’Église catholique s’est préparée. Les évêques ont créé un site: churchontheball. « Que le football soit davantage un moyen d’enseigner les valeurs d’honnêteté, de solidarité et de fraternité, spécialement parmi les jeunes générations. ».

Les reliques de Ste Thérèse seront à Johannesburg et dans ses environs entre le 27 juin au 12 juillet. Ce sont des jeunes qui ont pris l’initiative car cette jeune sainte leur parle.

Les chrétiens se sont aussi engagés contre la traite humaine que ces grands rassemblements suscitent.

Le film « Invictus » raconte comment Nelson Mandela élu en 1994, premier président noir de son pays, après 27 ans en prison, a pris le rugby comme élément fédérateur entre noirs et blancs. Ayant subi l’injustice du régime de l’Apartheid, Nelson Mandela a résisté à la violence, misant sur la capacité de l’être humain à changer, ayant une vision non basée sur la haine et la peur des autres, mais sur le pardon et le respect humain.

Les membres des églises catholiques et protestantes ont joué un grand rôle pour faire tomber ce régime de l’Apartheid.

Ce pays se relève peu à peu et a besoin de temps pour changer.

Beaucoup de missionnaires canadiens œuvrent en Afrique du Sud. Ils travaillent dans les bidonvilles de Johannesburg au péril de leur vie, car la pauvreté suscite de la violence. Bâtissant des centres d’apprentissage, un centre Emmaüs de récupération, atelier de menuiserie, potager, des centres médicaux, ils sont témoins de paix et vérité et continuent d’être instruments de paix malgré la violence et la corruption. Plusieurs ont donné leur vie.

Souhaitons à tous ceux et celles qui s’inspirent de l’exemple de Nelson Mandela de continuer sans se décourager  à prôner la réconciliation et la dignité humaine contre vents et marées. Puissent la paix et la réconciliation se frayer un chemin comme un ballon qui marque un but après une course effrénée.

Nous aimons jouer, nous avons envie de gagner….

Aujourd’hui espérons qu’à nouveau le sport permette de rapprocher une nation et la rendre fiers.

Le cap des tourmentes, des tempêtes est devenu le cap de Bonne Espérance…

Que la Nation Arc en Ciel porte son nom.

Benoît XVI demande pardon pour les scandales de pédophilie

Une messe rassemblant plus de 15 000 prêtres a conclu l’année sacerdotale ce matin à Rome. Il s’agissait du plus grand nombre de concélébrants jamais réunis en la Place Saint-Pierre pour une même célébration.

Au cours de son homélie, le Pape est revenue sur le scandale des abus sexuels qui a marqué cette année du prêtre:

[I]l est ainsi arrivé que, proprement au cours de cette année de joie pour le sacrement du sacerdoce, sont venus à la lumière les péchés des prêtres – en particulier l’abus à l’égard des petits, où le sacerdoce chargé de témoigner de la prévenance de Dieu à l’égard de l’homme se trouve retourné en son contraire. Nous aussi nous demandons avec insistance pardon à Dieu et aux personnes impliquées, alors que nous entendons promettre de faire tout ce qui est possible pour que de tels abus ne puissent jamais plus survenir ; promettre que dans l’admission au ministère sacerdotal et dans la formation délivrée au cours du parcours qui y prépare, nous ferons tout ce qui est possible pour examiner attentivement l’authenticité de la vocation et que nous voulons mieux encore accompagner les prêtres sur leur chemin, afin que le Seigneur les protège et les garde dans les situations difficiles et face aux dangers de la vie.

Aux yeux du Pape, l’année sacerdotale ne fut pas pour autant un échec, car elle nous a poussé de reconnaître notre faiblesse humaine:

Si l’Année sacerdotale avait du être une glorification de notre prestation humaine personnelle, elle aurait été détruite par ces événements. Mais il s’agissait pour nous exactement du contraire : devenir reconnaissant pour le don de Dieu, un don qui se cache « dans des vases d’argile » et qui toujours de nouveau, à travers toute la faiblesse humaine, rend concret son amour en ce monde. Nous considérons ainsi que ce qui est arrivé est un devoir de purification, un devoir qui nous porte vers l’avenir et qui, d’autant plus, nous fait reconnaître et aimer le grand don de Dieu. De cette façon, le don devient l’engagement de répondre au courage et à l’humilité de Dieu par notre courage et notre humilité. La parole du Christ, que nous avons chanté comme chant d’entrée dans la liturgie de ce jour, peut nous suggérer en cette heure ce que signifie devenir et être prêtre : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).

Malgré cette faiblesse donc, Dieu a besoin de nous tous, et besoin d’hommes pour le servir à travers le sacerdoce:

Le sacerdoce n’est donc pas seulement une « charge », mais un sacrement : Dieu se sert d’un pauvre homme pour être, à travers lui, présent pour les hommes et agir en leur faveur. Cette audace de Dieu qui se confie à des êtres humains et qui, tout en connaissant nos faiblesses, considère les hommes capables d’agir et d’être présents à sa place – cette audace de Dieu est la réalité vraiment grande qui se cache dans le mot « sacerdoce ». Que Dieu nous considère capables de cela, que de cette manière il appelle les hommes à son service et qu’ainsi de l’intérieur il se lie à eux : c’est ce que, en cette année, nous voulions considérer et comprendre à nouveau. Nous voulions réveiller la joie que Dieu nous soit si proche, et la gratitude pour le fait qu’il se confie à notre faiblesse ; qu’il nous conduise et nous soutienne jour après jour. Nous voulions aussi ainsi montrer à nouveau aux jeunes que cette vocation, cette communion de service pour Dieu et avec Dieu, existe – et plus encore, que Dieu est en attente de notre « oui ».

Télévision Sel + Lumière a présenté en direct la messe de clôture de l’année sacerdotale et la représentera à 15h30HE en français.

Lettre de Mgr Pierre Morissette: une parole d’espérance dans un tourbillon médiatique

Évêque de Saint-Jérôme et président de la CECC, Mgr Pierre Morissette a rendu public à la fin de la semaine dernière une « Courte réflexion sur un sujet difficile ». Ce sujet est bien entendu l’avortement. S’adressant d’abord à ses prêtres et ses diocésains, la réflexion de Mgr Morissette nous dit qu’au-delà des principes qui nous guide, nos gestes doivent parler d’eux-mêmes. Sa réflexion qui mérite d’être lue, se veut certe une parole d’espérance, selon le veut même de l’évêque, mais aussi un appel aux membres de la communauté chrétienne de se regarder eux-mêmes et de voir comment il est possible, au nom de cette communauté, de poser des gestes concrets sans nécessairement attendre que le gouvernement le fasse à notre place. Voici la réflexion dans son intégralité.

COURTE RÉFLEXION SUR UN SUJET DIFFICILE

L’intervention de M. Le Cardinal Ouellet à une Campagne Québec-Vie à Québec a remis l’avortement à l’avant-plan de l’actualité. Déjà, la décision du gouvernement Harper de ne pas inclure l’avortement dans son plan pour la santé maternelle femmes au Tiers-Monde avait fait jaser dans les chaumières au Canada.

Une fois de plus, on peut constater jusqu’à quel point ce sujet est difficile à aborder publiquement et comment les émotions montent rapidement à la surface.

La position de l’Église catholique est bien connue : l’Église est « pour la vie ». C’est probablement d’ailleurs l’un des aspects les plus connus sur l’enseignement moral. C’est une position que l’Église partage avec bien d’autres intervenants d’horizons divers dans notre société; elle n’est donc pas isolée dans sa position « pour la vie ».

Mais que veut dire « être pour la vie »? Cela signifie, dans un premier temps, avoir des principes qui nous guident dans une position en faveur de la vie. Mais cela veut dire aussi poser des gestes qui aident à protéger la vie là où elle est particulièrement menacée :

  • Que faire pour cette jeune fille de 15 ans qui se découvre enceinte, qui craint la réaction de ses parents et qui subit toutes sortes de pressions qui la poussent vers l’avortement
  • Quel soutien apporter à cette jeune femme que son conjoint quitte dès qu’il apprend qu’elle est enceinte?
  • Quelle porte ouvrir à cette jeune mère de famille qui se retrouve enceinte alors qu’elle a déjà trois autres bouches à nourrir et qu’elle ne sait plus comment joindre les deux bouts?

Ces exemples nous rappellent qu’il ne suffit pas, dans notre position « pour la vie », de rappeler les principes. Il faut offrir des alternatives à celles qui ne voient plus comme option que l’avortement. Nous connaissons bien les paroles de Jésus rapportées en Mt.26 :
« J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire… »
Peut-être ajouterait-il aujourd’hui :
« J’étais enceinte et paniquée et vous m’avez accompagnée ».

Un tel agir se situe dans la longue tradition de l’Église, tradition qui consiste à répondre aux besoins concrets des personnes. Dans les époques et les sociétés où l’on ne s’occupe pas des malades, l’Église ouvre des hôpitaux. Dans les époques et les sociétés où l’éducation des enfants importe peu, l’Église ouvre des écoles. Dans notre monde où, pour certaines femmes, l’avortement apparaît comme la seule option possible pour sortir d’une situation difficile, que peut faire l’Église? La charité des chrétiens et des chrétiennes est sans doute assez inventive pour trouver des réponses de compassion, que ce soit par l’écoute, l’accompagnement personnel et même de ressources institutionnelles comme cela existe dans certains milieux.

+Pierre Morissette
Évêque de Saint-Jérôme

L’Assemblée des évêques du Québec lance un appel au calme et au dialogue respectueux

Toute femme enceinte doit être accompagnée, aidée et aimée, affirme Mgr Veillette.

Nous publions le communiqué du président des évêques catholiques du Québec:

Lundi 17 mai 2010

La question de l’avortement est une des plus difficiles et des plus douloureuses que notre société ait à affronter. Elle évoque tellement de drames humains et de déchirements des consciences que les passions se déchaînent très rapidement dès que le sujet est évoqué. L’actualité récente l’a de nouveau illustré.  L’âpreté des échanges sur cette question, comme sur celle de l’euthanasie, montre à l’évidence qu’il y a chez nous des divergences profondes sur la façon de concevoir l’être humain.

Il faut de toute urgence recréer un climat de sérénité et de respect pour un dialogue public rationnel. Il serait extrêmement dommageable pour notre collectivité de laisser perdurer une ambiance où dominent la malveillance et le jugement à l’emporte-pièce.

Là où tous devraient s’entendre, « pro-vie » comme « pro-choix », c’est sur la nécessité absolue de mettre en place des mesures pour que toute femme enceinte en détresse puisse être accompagnée, aidée, entourée et aimée. Il ne faut jamais que ce soient la détresse, la misère ou le désespoir qui acculent des femmes à considérer  une option aussi grave que l’avortement. De fait, à nos yeux, aucun vrai choix n’est possible, en conscience, s’il n’y a pas vraiment deux options possibles et si l’avortement est la seule voie envisagée ou envisageable.

La conviction fondamentale de l’Église catholique dans ce domaine est bien connue. Jean-Paul II l’avait clairement rappelée  en 1995 dans son encyclique L’Évangile de la vie: dès notre conception dans le sein de notre mère, nous sommes déjà tous et toutes un être personnel, infiniment précieux, qui est l’objet de l’amour inconditionnel de Dieu.  Mais nous savons bien que cette conviction n’est pas partagée par tous nos concitoyens et concitoyennes. Il nous faut donc, comme société, trouver le moyen de vivre et de cheminer dans l’écoute et le respect mutuels.

+ Martin Veillette
Évêque de Trois-Rivières
Président, Assemblée des évêques catholiques du Québec

Les évêques canadiens passent au web 2.0

ceccweb2La conférence des évêques catholiques du Canada a lancé vendredi son nouveau site internet. Plus attrayant sur le plan visuel, le site se veut aussi beaucoup plus fonctionnel. La CECC lance du même coup le blogue des évêques. Ceux-ci pourront en tout temps alimenter ce blogue de leurs réflexions et leurs points de vue. Seront-ils pour autant plus accessibles? Espérons qu’un grand nombre d’entre eux y contribuent.

L’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast, est l’un des plus redoutables blogueurs de l’Église catholique au Canada. The Journey of a bishop (Parcours d’un évêque) est constamment mis à jour par son auteur, surtout dans la langue de Shakespeare.

À la veille de la 44e Journée mondiale des communications sociales, le président de la CECC, Mgr Pierre Morissette, y va d’un message vidéo pour présenter le nouveau site. Fait à noter, les évêques du Canada furent les premiers à avoir un site web. C’était en 1996.  www.cecc.ca

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