Le miracle de la naissance face à l’infertilité

Voici le témoignage de notre réalisateur Khoi qui après 11 ans de mariage et d’attente a reçu la grâce d’accueillir son premier enfant peu après Noël 2022. Bonne écoute !

C’est la peur qui nous empêche de vivre dans l’amour et dans la joie

Nous entrons maintenant dans la période de l’Avent, ce temps avant Noël où plusieurs croyants de foi chrétienne se préparent intérieurement à la célébration. J’ai fait quelques recherches pour en savoir plus sur l’Avent et au fil de mes découvertes, j’ai réalisé que la période de l’Avent coïncide bien avec ma situation actuelle.

Récemment, j’ai été appelée, une fois de plus, à faire autrement : c’est-à-dire d’agir à la façon chrétienne. Ça n’a vraiment pas été facile. C’est avec la grâce de Dieu que j’y suis arrivée et le résultat fût bénéfique. Je vous raconte mon histoire dans quelques instants.

Dans les textes que j’ai trouvés sur l’Avent, on parle beaucoup de comment on peut se préparer intérieurement à la venue du Christ, par exemple : en travaillant sur nous-mêmes pour ressembler davantage au Christ et en appliquant les valeurs chrétiennes dans notre vie au quotidien. Moi, j’ai dû appliquer les valeurs chrétiennes dans un conflit. Voici mon histoire:

Appliquer les valeurs chrétiennes dans un conflit 

Mon conjoint et moi, comme tout autre couple, avons nos propres conflits. Nos opinions, façons de faire et de penser parfois s’opposent et provoquent des chicanes. Après tout, nous avons une culture, une éducation, une expérience de vie et des désirs différents, donc il est tout à fait normal d’en arriver à cela. Même avec l’âme-sœur on ne peut y échapper. Mais cette fois- ci notre chicane s’est élevée à un niveau supérieur, supérieur à ce à quoi nous étions habitués à vivre. Pendant quelques jours nous évitions de nous parler, nous ne communiquions que le strict minimum et ce, avec une froideur qui faisait mal au cœur. Tous les deux nous n’étions pas bien dans cette façon
de gérer la situation. Ce silence me rendait triste, et lui, ça le rendait malade, mais personne n’avait le courage de briser ça.

Je m’étais déjà excusée, à ma façon, dès le premier jour de notre conflit, comme j’avais l’habitude de le faire, mais cette fois-ci mon excuse n’avait pas provoqué la réaction attendue. Il ne semblait pas avoir accepté mes excuses ou du moins, cela ne semblait pas avoir été suffisant pour se réconcilier.  Je ne voyais pas ce que je pouvais faire de plus. Après tout, lui aussi était coupable dans cette chicane, lui aussi devait s’excuser. Ne sachant pas quoi faire de plus et n’ayant pas envie d’en faire plus, je décidais de me résigner à son silence et de jouer au jeu, mais ce jeu nous faisait mal et nous tourmentait tous les deux.

Un soir, durant la période où nous étions toujours en conflit, je suis allée à l’église pour la catéchèse des parents dont les enfants vont faire la première communion. Le message du prêtre ce jour-là m’a totalement inspiré, c’est comme si Dieu voulait répondre à mon problème et me donner la première étape de la solution. En fait, Dieu, à travers le message du prêtre, m’a parlé.
Le message du prêtre était le suivant : « Ce qui nous empêche de vivre les valeurs chrétiennes et de vivre de l’amour du Christ dans notre vie au quotidien c’est la peur. « La peur de mourir ». La peur de mourir se traduit aussi par toutes les peurs. La peur de perdre la face, la peur de perdre sa
dignité, sa fierté, la peur de perdre un moment de plaisir, la peur de l’inconnu, la peur de ne pas avoir assez, la peur de ci, la peur de ça, la peur, la peur, la peur.
Toutefois, avec le Christ, quand on se donne au Christ, quand on Lui demande de nous aider et de nous transformer au quotidien, de nous aider à vivre dans son amour, c’est là qu’on est capable de vivre et de donner de cet amour ».

Dans l’exemple de la chicane de couple cette attitude d’amour peut se refléter ainsi : Au lieu de continuer à vouloir garder son point de vue, sa fierté et de rester dans la tension, la frustration ou l’abandon ; on est capable au contraire de pardonner, et de demander pardon, de continuer à démontrer de l’amour un envers l’autre et ainsi de continuer la route ensemble et de cheminer vers de véritables solutions voir même des transformations.

Après avoir été touchée par ce message, le soir même, je suis allée retrouver mon conjoint, je l’ai embrassé et je lui ai demandé de me pardonner. Demander pardon : j’ai senti que c’était la chose à faire dans cette situation et c’est ce que j’ai fait. Je ne me suis pas posée plein de questions, le pourquoi et le comment, je l’ai juste fait. Juste avant de le faire, j’ai demandé à Dieu de m’aider à le faire. Maintenant nous avons enfin brisé le jeu du silence et nous avons retrouvé une joie. Est-ce que nous avons réglé la source du conflit?

Non, pas encore, nous allons devoir y revenir et en discuter au moment opportun, mais pour le moment nous savons que nous voulons le faire avec une attitude positive, en gardant l’espoir et la confiance que nous allons tout faire pour passer à travers, avec l’aide de Dieu, oui AVEC l’aide de Dieu, car seulement LUI peut nous aider à faire ce qui nous paraît impossible et nous donner ce qui nous semble inaccessible.

Les 4 chandelles de l’Avent qui sont allumées à tour de rôle au cours des quatre dimanches précédant Noël, représentent l'espérance, la foi, la joie et la paix. Durant cette période de l’Avent, pourquoi ne pas essayer de vivre davantage de l’amour du Christ dans vos tâches et activités quotidiennes. Je pense que vous verrez de beaux fruits comme résultat et qui sait, peut-être que Noël prendra un tout autre sens pour vous cette année !

Que Dieu nous guide en cette période de l’Avent.

O Rex Gentium: Encore une reflection en prime

Viens, Roi de l’univers, pierre angulaire de l’Église!
À l’homme que tu as pétri de la terre viens apporter le salut.

 

Dieu se fait pauvre pour rencontrer notre pauvreté

« Jésus est le Roi de l’univers ». N’est-ce pas un peu présomptueux ? Après tout, Jésus n’est pas un monarque comme les autres. D’ailleurs, comment prétendre être un roi universel quand tout le monde n’est pas chrétien ?

Cette ancienne prière de l’Église, dans les derniers jours avant Noël, nous met devant la question : quel type de roi est Jésus et quelle est sa relation au monde entier ?

Regardons d’abord la manière par laquelle Jésus est entrer dans notre monde. Il n’est pas né dans un palais. Son trône était une humble mangeoire : là où mangent des animaux. Durant sa vie, il ne se promenait pas en calèche mais emprunter un âne quand il en avait besoin. Finalement, il n’a pas eu l’honneur des funérailles d’État, mais il a été exécuté comme un criminel aux mains d’un gouverneur romain. 

Paradoxalement, la royauté de Jésus se manifeste dans sa pauvreté. Et c’est exactement cela qui fait de lui le roi des nations. Si Jésus était pauvre – du début de sa vie jusqu’à la fin – c’était car il est venu embrasser notre pauvreté. Ce qui lie toutes les nations de la terre, c’est la pauvreté qui habite chaque cœur humain. Certes, il y a une grande diversité au niveau de notre pauvreté ou richesse matérielle. Mais ce que nous avons tous en commun, c’est la pauvreté intérieure dont nous faisons tous et toutes l’expérience, même inconsciemment. 

Chaque être humain a soif d’amour, de sens, d’espérance et de paix. Ce sont des choses que nous ne pouvons pas procurer pour nous-mêmes. Elles ne sont pas à vendre ; elles sont en rupture de stock au magasin. C’est en ce sens que nous sommes pauvres : nous avons besoin que quelqu’un d’autre vient nous combler, nous guérir et nous sauver.

Dieu est devenu pauvre précisément pour venir nous combler dans notre pauvreté. C’est ainsi que Jésus est le roi de toutes les nations. C’est le mystère dans lequel nous entrons pendant le temps de Noël. Cette période de l’année, c’est l’occasion pour chacun d’entre nous de reconnaitre notre besoin de Dieu, notre soif du Christ, et de nous ouvrir pour qu’il vienne nous combler. 

Jésus, Roi des nations, comble-nous de ta pauvreté royale. Ouvre tous les peuples de la terre pour faire rayonner en nous la lumière de ton royaume. Amen.

O Rex Gentium

 

Viens, Roi de l’univers, pierre angulaire de l’Église!

À l’homme que tu as pétri de la terre viens apporter le salut.

Viens Roi de l’univers, Toi a qui toute créatures a été soumises dès l’origine des univers visibles et invisibles, Toi la pierre angulaire.
Mais qu’est-ce que ta Royauté, Roi de l’Univers ? et qui es-Tu pour être notre Pierre angulaire ?
Celui qui vient est Roi c’est-à-dire celui à qui appartient la domination sur toute chaire certes, mais il est aussi, Pierre Angulaire, c’est-à-dire la condition sine qua non de toute existence, le ce sans quoi rien n’a de sens autrement dit, celui qui donne sens à toutes choses et à toute existence.

En effet la royauté de celui qui vient ne peut se comprendre qu’à la lumière de l’incarnation du Christ. Mieux à la contemplation du Christ, fragile et désarmé de toute agressivité comme nous laisse comprendre la scène de la nativité (Luc 2). Cette Royauté peut encore se comprendre dans le prisme des béatitudes en l’occurrence de la béatitude des pauvres qui proclame haut et fort : « Heureux les pauvres de cœurs, ils recevront le Royaume des Cieux.». (Mt5,3-12).

De ces deux allusions aux écritures, les considérations qui suivent sur la royauté du Messie peuvent être émises.
Il est Roi car il est Doux, Tendre et désarmé de toute violence. Aussi, la douceur qui est l’opposée de la violence et de la domination nous permet de comprendre le mode sous lequel s’exerce sa royauté. S’exerçant dans la douceur, la royauté du Messie est destinée à une catégorie de personnes connue sous le vocable de pauvre de cœur c’est-à-dire celles et ceux qui sont dans l’attente du Salut promis par le Messie qui vient.

Ensuite, l’antienne mentionne qu’il est la Pierre Angulaire. L’image de la pierre angulaire située comme son nom l’indique à l’angle de deux murs d’un bâtiment, est celle qui donne au bâtiment sa solidité. La métaphore désignant le Messie comme Pierre Angulaire de l’église nous donne d’envisager et de considérer celui qui vient comme l’élément fondamental de nos vies. S’il règne sur nous par sa douceur, il aimerait être celui qui donne sens à nos existences.

Dans l’attente du Messie qui vient, puissions-nous nous ouvrir à sa plénitude. Oui il vient pour nous les femmes et les hommes de ce temps, nous donner le salut si nous osons lui demander avec insistance en ce 22 décembre 2022 la grâce d’un cœur pauvre d’un cœur désarmé de toute violence, de toutes rancunes et rancœurs.

Ainsi sera-t-il la Pierre Angulaire de nos vies qui exerce royauté sous forme de tendresse et qui fait de nous des personnes rayonnantes de sa Gloire.

Se préparer à la fête en cultivant son désir

Dimanche prochain le 2 décembre 2018, l’Église francophone du Canada vivra deux changements importants. Dans un premier temps, nous entrerons, comme l’ensemble de l’Église universelle, dans le temps de l’Avent. Un deuxième changement nous concerne aussi tout particulièrement. En effet, ce dimanche et ce pour la première fois, nous utiliserons une nouvelle traduction de la prière dominicale, le Notre-Père.

Pour conserver les plaisirs de la vie

Dans la liturgie latine, le temps de l’Avent (qui signifie avènement) met l’accent sur la dimension eschatologique de la foi ou, en d’autres termes, sur l’espérance du but ultime de notre vie et du monde qu’est le retour glorieux du Christ et la récapitulation de toutes choses en Lui. Bien évidemment tout cela est certes mystérieux et semble bien loin de notre expérience quotidienne. C’est pourquoi à chaque année, la liturgie nous invite à prendre le temps de souligner et méditer cette attente constitutive de notre foi.

On dit également de l’Avent qu’il s’agit d’un temps de préparation à Noël, ce temps de l’année où nous célébrons le Mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu parmi nous. Cette emphase est particulièrement bien adaptée à notre nature humaine. En effet, nous faisons tous l’expérience d’une tension entre le plaisir et le désir. Plus nous désirons quelque chose, plus notre plaisir sera intense. Au contraire, lorsque nous ne désirons pas vraiment, nous n’avons pas beaucoup de plaisir, a fortiori lorsque nous ne désirons pas du tout ! Notre société de consommation nous a trop souvent convaincus que nous devons  tout avoir tout de suite, sans effort ni… désir. Cela est contradictoire et explique pourquoi les gens qui ont tout ce qu’ils désirent sont souvent blasés et à la recherche de toujours plus d’émotions fortes.

Si nous voulons conserver le plaisir, il nous faut donc apprendre à cultiver le désir. C’est ce que permet le temps liturgique de l’Avent. En nous recentrant sur l’essentiel de la venue du Christ à Noël, nous sommes invités à cultiver notre désir intérieur de pouvoir enfin le contempler dans la crèche. Ainsi, parce que nous aurons, à la fois, appris à attendre et à la fois compris ce qui est véritablement essentiel, toute notre vie se transformera et nous pourrons apprécier dans leur plénitude les plaisirs célestes et terrestres.

Un « Notre-Père » clarifié

Ce dimanche, les fidèles francophones du Canada vivront un autre changement majeur. En effet, pour la première fois, nous devrons réciter différemment la prière du Notre Père. Alors que nous étions habitués à dire : « Ne nous soumets pas à la tentation », nous dirons dorénavant : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». La raison n’en est pas que la précédente formulation était absolument erronée, l’Église n’aurait pu tolérer que les fidèles invoquent Dieu d’une manière théologiquement fausse. C’est plutôt pour éviter toutes les éventuelles mauvaises interprétations qui pouvaient en émerger.

En effet, la version précédente pouvait faire penser que Dieu désirait directement que nous soyons tentés. Or, puisque Dieu ne peut vouloir directement le péché, il ne pouvait désirer la tentation. Dans le livre de Job, nous voyons clairement que le tentateur n’est pas Dieu mais Satan. Il est donc plus approprié de demander à Dieu de ne pas nous laisser « entrer en tentation » c’est-à-dire de ne pas laisser Satan s’approcher de nous et nous laisser être séduits par les mensonges de cet ange déchu.

En ce sens, il est très opportun que cette nouvelle formulation du Notre-père advienne durant le temps de l’Avent. En effet, comme nous l’avons dit plus haut, cette période de l’année nous invite à l’attente persévérante de l’Avènement du Christ. Cette attente ne doit non pas nous porter vers l’immobilisme du « divan » mais plutôt nous revigorer dans la dimension combattante de la vie spirituelle. Comme le dit le pape François : « La lutte contre les projets habiles de destruction et de déshumanisation menés par le démon est une réalité quotidienne ». L’Avent, ce « petit carême », nous invite à cette purification de notre propre vie intérieure en cultivant ce désir des joies de Noël par des privations et des actes d’amour de toutes sortes. En ce sens, le changement de formulation du Notre-Père est donc plus que bienvenu.

Comme un enfant au pied de la crèche

Comme un enfant au pied de la crèche

Nous voilà en marche vers Noël. Profitons de ce temps de l’Avent pour nous mettre en route et partager la Joie de Noël. Comme un enfant au pied de la crèche, confions au Seigneur nos prières intimes, les demandes les plus essentielles comme les tracas de la vie quotidienne. WOODEN CRECHE SEEN ON DISPLAY IN GIFT SHOP AT NEW YORK CATHEDRAL

Quel merveilleux endroit que la crèche pour prier ! Prier en famille, prier en cœur à cœur avec Jésus. Soyons humbles devant la crèche de notre Seigneur Tout Puissant. Si puissant qu’Il est venu au monde pour sauver le Monde, qu’Il a pris le visage d’un nouveau-né.

J’aime particulièrement l’image de la crèche, depuis toujours, enfant et aujourd’hui mère de famille. Admirer les santons, ces simples de cœur, prendre la route vers l’étable pour fêter un enfant. Qu’a en tête ce petit personnage ? Pourquoi prend-il son bâton de pèlerin pour aller adorer un nouveau-né ? C’est cela Noël, se mettre en route, purifier son cœur jusqu’à la naissance de Jésus. Et faire rentrer la Joie de Noël dans nos maisons. « Il vous est né aujourd’hui un Sauveur qui est le Christ Seigneur… Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime », nous dit l’Evangile de Saint Luc (2, 11-14).

Cette année, je vous invite à faire votre crèche dans un esprit tout particulier de joie, d’humilité, d’émerveillement… comme un enfant.

Prière des enfants devant la crèche

« Petit Jésus de Bethléem,

je vous adore et je vous aime.

Petit Enfant, petit Agneau,

prenez mon cœur pour votre berceau. »

Attente de soldes ou attente en solde

Black Friday aux Etats-Unis hier: vendredi noir. Noir de monde dans les magasins. Les Américains sont invités à consommer, consommer et consommer encore. Et désormais, plus besoin d’attendre à vendredi pour profiter des soldes. Certaines chaînes ont tout simplement décidé de zapper l’Action de grâce : au diable la dinde et le temps en famille, allons faire la queue dehors tout de suite ou passons la soirée à faire nos achats en ligne.

De l’Action de grâce américaine nous passons au temps de l’Avent. Enfants, mon frère et moi avions chacun notre calendrier pour compter les jours avant Noël. On ouvrait notre petite porte le soir, seulement si on avait été sage. Et pas de chocolat pour nous, non ! Un dessin, une image, un signe qui nous montrait que la fête approchait, que quelque chose de grand se préparait. Et chaque dimanche avant souper, l’un de nous allumait les chandelles de la couronne de l’Avent. Ainsi défilait le temps avant Noël et nous forçait à être patient, à savoir attendre et à nous préparer du mieux possible pour accueillir cadeaux, parents et amis certes, mais pour accueillir et comprendre la Raison de notre attente.

logo-apple« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » lira-t-on dans Isaïe à la veille de Noël. Surprise : cette lumière n’était pas un logo corporatif en forme de pomme. Pourtant, on nous fait croire que nous avons besoin du dernier bidule pour communiquer, sinon sentir qu’on est quelqu’un, passer son temps et créer son univers virtuel.

Dimanche dernier, l’archevêque de New York, Timothy Dolan, racontait avoir vu une foule de gens en file sur la 5e Avenue à Manhattan. Deux pâtés de maison de gens qui attendaient pour entrer… chez Abercrombie & Finch (boutique mode). « Wow, se disait-il, il n’y pas de file de gens pour entrer dans la cathédrale St. Patrick, et le trésor qui s’y trouve a une valeur éternelle. Que puis-je faire pour aider nos gens à reconnaître cette grande tradition ? »

L’Avent est une occasion pour s’arrêter, éteindre la télé, laisser le iphone et le ipad pour s’intéresser à ceux et celles qui sont autour de nous. Ce sont, il va sans dire, ceux qui ont moins que nous, mais cela ne peut-il pas être aussi la personne que nous côtoyons à tous les jours, un collègue, un ami que nous prenons pour acquis, un conjoint que nous avons négligé, peut-être, des enfants…

Cet Avent, je prends le temps de redécouvrir l’autre qui est près de moi et qui se trouvait dans mon angle mort. À travers cet autre, je prends conscience que Dieu a préparé sa venue, qu’il s’est fait nôtre pour nous montrer ce qu’est l’amour. Cliché me direz-vous. Peut-être. Vrai. Certainement.

Bon temps de l’Avent.

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