La totale pour le cardinal…

Le cardinal Turcotte et Edgar Fruitier à TLMEPVenu présenter le coffret des Grands classiques d’Edgar sur la musique sacrée, le cardinal Jean-Claude Turcotte s’attendait sûrement à quelques questions classiques de la part de gens qui croient que l’Église vit encore en 1950. Et il a eu la totale… le « mariage des prêtres, » la place des femmes, l’homosexualité, l’avortement… tout y est passé. Et notre éminence s’en est très bien tiré, surtout lorsque l’on sait que le bloc d’une quinzaine de minutes diffusé hier est un montage d’une entrevue qui a probablement durée le triple – ce qui est à peu près la règle. Il était un peu triste que l’on se serve de questions à M. Fruitier pour ensuite poser la question voulue au cardinal du genre: «M. Fruitier, quelle est la meilleure musique pour un mariage? (…) Parlant de mariage Mgr Turcotte…»

On reprochera au cardinal Turcotte de n’avoir rien dit de nouveau… ce fut bien difficile avec la cassette du Québécois libéré qui jouait à fond. Pourtant, l’archevêque de Montréal est parvenu a laisser un message d’amour et d’ouverture, celui que le Seigneur a apporté. Ce fut le cas lorsque le cardinal a parlé de toutes les oeuvres de charité, à Montréal et ailleurs, qui ont été fondées ou dans lesquelles sont impliquées des personnes de foi.

Quelques répliques de notre éminence ont pu rallier la foule: «Je reconnais que la religion catholique a des progrès à faire de ce côté-là [sur la place des femmes en Église ndlr]. On s’y emploie, mais c’est une grosse institution», admettait le cardinal avant de se tourner vers Guy A. Lepage et lancer: «Oui, l’église a beaucoup changé. Il faudrait peut-être sortir un peu pis y aller de temps en temps pour voir!»

Le cardinal Turcotte savait bien ce qui l’attendait. Il avait d’ailleurs dit à quel point il avait de la difficulté avec les médias qui cherchaient simplement la confrontation et le punch, lors de l’émission Témoin avec le père Thomas Rosica.

Le prétexte du coffret d’Edgar était certainement l’occasion idéale pour que notre éminence de Montréal accepte de participer à la ‘grand mess’ de la télé québécoise. C’est fait. L’excellent coffret de musique sacrée d’Edgar Fruitier se retrouvera sous bien des sapins de Noël et nos cardinaux recueilleront une petite redevance qui ira à leurs oeuvres. Puissent ces hymnes et ces morceaux de musique sacrés élever les âmes de tous ceux et celles qui l’écouteront.

20 ans plus tard: 14 vies que nous n’oublierons jamais

Elles s’appelaient Geneviève Bergeron, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Barbara Daigneault, Anne-Marie Edward, Maud Haviernick, Barbara Maria Kluznick, Maryse Laganière, Maryse Leclair, Anne-Marie Lemay, Sonia Pelletier, Michèle Richard, Annie St-Arneault et Annie Turcotte. Elles ont été tuées alors qu’elles étudiaient à l’intérieur de l’école polytechnique de Montréal, en fin d’après-midi, par un homme déséquilibré le 6 décembre 1989. Il s’est ensuite donné la mort. Son acte était prémédité, il l’explique dans une lettre. Il en voulait aux femmes qui veulent prendre la place des hommes.

20 années sont passées depuis ce jour dramatique.

Cette histoire m’a bouleversée et pareillement à cette année, le 6 décembre 1999, l’anniversaire tombait un dimanche et j’ai pu même participer à la messe présidée à l’église Notre Dame des Neiges par le frère prêtre d’une des victimes. Il nous a appelées au pardon et non à la haine tout en disant sa douleur de la perte de sa sœur pour lui et pour toute sa famille.

J’ai assisté aussi à l’inauguration du monument en la mémoire des quatorze victimes « nef pour quatorze reines » : une allée d’arbres, située en haut de la Côte de Neiges, place du 6 décembre 1989. Ce n’est pas un monument commémoratif habituel. Il n’est pas en hauteur mais à l’horizontal ; les quatorze plaques avec le nom de chaque victime, reparties en vis-à-vis sur sept rangs, reposent sur le sol; seule la première lettre du prénom est élevée en stèle.

Je suis plusieurs fois revenue marcher dans cette allée. Pour me souvenir et prier pour les victimes, les blessées, les familles, la mère de l’assassin. Pour prier pour lui aussi pour tous les hommes mal à l’aise devant la position de certaines femmes. [Read more…]

Musique sacrée: les grands classiques d’Edgar et de nos cardinaux…


Lors du lancement à Québec du dernier coffret des Grands classiques d’Edgar – ( La musique sacrée chez Octave Musique), nous avons demandé au cardinal Marc Ouellet et à Edgar Fruitier d’évoquer le rôle de la musique sacrée et sa signification pour nos vies.

Caméra et prise de son: ECDQ.tv          Réalisation et montage: Télévision Sel + Lumière

The Priests à Toronto ce vendredi

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The Priests

Les hommes en noir irlandais sont en pleine tournée dans le but de promouvoir leur dernier album – Harmony – sortie juste à temps pour les Fêtes. Télévision Sel + Lumière  ( Salt + Light Television) est heureuse de les accueillir de nouveau à Toronto pour un concert exclusif en la basilique St Paul le 4 décembre à 20h.

The Priests ont charmé les catholiques et la population en général avec leurs voix et leurs interprétations du répertoire populaire de la musique sacrée ou religieuse.

Salt + Light fait tirer billets et albums autographiés du trio. La page d’inscription est en anglais, mais facile à compléter… Pourquoi ne pas essayer?

Les pères Martin et Eugen O’Hagan et David Delargy ne parlent pas français mais qu’importe.  Tous les prêtres n’ont pas une voix de chanteur non plus et on ne cessera pas d’aller à la messe pour autant. À moins que je me trompe…

Le concert sera retransmis en direct sur internet ce vendredi et diffusé sur nos ondes le 20 décembre 20h30.

Environnement et Église au C du V ce soir

L’émission littéraire de Sel + Lumière est de retour ce soir à 20h et minuit.

Vêpres de l’Avent sur les ondes samedi soir

Pour commencer l’Avent 2009, nous diffuserons les premières vêpres du dimanche I de l’Avent depuis la basilique Saint-Pierre de Rome samedi 28 novembre à 19h30. La célébration présidée par le Pape sera commentée en français.

Que la louange de Dieu nous anime pendant tout ce temps d’attente joyeuse.

Un nouveau pasteur pour Antigonish

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Mgr Brian J. Dunn

Samedi matin, le Pape a nommé Mgr Brian J. Dunn évêque du diocèse d’Antigonish en Nouvelle-Écosse. Il était jusqu’à présent évêque du diocèse de Sault-Sainte-Marie en Ontario.

Le siège d’Antigonish était vacant depuis la démission surprise de Mgr Raymond Lahey en septembre. Quelques jours après, Mgr Lahey était accusé de possession et importation de pornographie juvénile. La cause qui devait être entendue le 4 novembre dernier fut reporté en début décembre pour permettre la recherche de preuves.

Natif de Saint-John à Terre-Neuve, Mgr Dunn est évêque depuis l’été 2008. Avec Mgr Noël Simard, il était l’un des deux évêques auxiliaires de Sault-Sainte-Marie, un vaste diocèse du Nord de l’Ontario, dirigé par Mgr Jean-Louis Plouffe.

Un an de ministère épiscopal ne prépare certes pas un homme à relever les défis qui se trouvent à Antigonish. Mais qu’est-ce qui a préparé Mgr Anthony Mancini, archevêque de Halifax, a faire face à la tempête sinon la foi au Christ? Rien n’aurait de sens sans cette foi en Celui qui est mort en croix.

Souhaitons bon courage à Mgr Dunn. Qu’il puisse regagner la confiance de ceux et celles qui ont été blessés et marqués par les égarements d’un homme visiblement malade et souffrant.

Sur l’éducation de la foi: le cardinal Turcotte

Le cardinal Jean-Claude Turcotte estime que le passage de l’éducation de la foi du milieu scolaire au milieu paroissial est l’une des plus grandes grâces qui soit arrivée à l’Église du Québec. Dans un entretien avec le père Thomas Rosica diffusé ce mercredi dans le cadre de l’émission Témoin, l’archevêque de Montréal croit difficile un retour en arrière sur cette question.

Celui qui est pasteur de l’Église catholique de Montréal depuis 1990 fait un retour sur son expérience en tant que prêtre et évêque en évoquant certaines figures qui ont marqué sa vie, dont le pape Jean-Paul II. Le cardinal se penche également sur le rôle des médias aujourd’hui et les défis qu’ils représentent pour l’Église.

L’émission de 30 minutes sera diffusée mercredi 18 et samedi 21 novembre à 19h30 et 23h30 et disponible sur le site de la chaîne dès jeudi.

Faire justice autrement

Comme chaque année au mois de novembre, c’est la semaine de la justice réparatrice. Le thème cette année est « Des collectivités à l’écoute des besoins humains ». J’ai découvert cette nouvelle manière de faire justice, grâce à l’une de ma communauté xavière, Sr Thérèse de Villette. Cette dernière s’est formée à l’université de Montréal en criminologie et a découvert cette manière différente de faire justice. Le but étant de réparer le lien social brisé par le crime et de redonner leur dignité humaine aux victimes et aux agresseurs. Au lieu de se baser sur la punition, l’accent est mis sur la réparation entre les différents agents.

Avec une équipe de médiateurs, Sr Thérèse a expérimenté la justice réparatrice en organisant un programme de cinq rencontres entre des détenus et des victimes au sein d’une prison. Deux conditions préalables, les personnes sont volontaires et ont eu un entretien individuel avec les médiateurs auparavant; elles ont donc en elles le désir de comprendre l’autre tout en étant conscientes de la difficulté de la démarche. Les rencontres suivent une progression; les participants s’expriment librement. Des gestes symboliques leur sont aussi proposés.

Son expérience a fait l’objet d’un livre paru cet été chez Médiaspaul « Faire Justice autrement: Le défi des rencontres entre détenus et victimes. » Il s’agit d’un livre plein de témoignages bouleversants : des agresseurs et des victimes osent se parler, dire leurs souffrances et se pardonner. Cet ouvrage peut changer notre regard sur les détenus et donner la parole aux victimes. Voici un extrait de la dernière rencontre entre détenus et victimes :

Dany, (médiateur), se lève et explique :
Vous avez devant vous la lumière de la vie…. Pour certains elle a eu du mal à prendre dès le début de leur existence. Il arrive que le mal vienne éteindre cette vie (Dany éteint la lumière qui est devant Amélie), c’est alors comme si la personne était sans vie. Mais avec le pardon il est possible de lui redonner vie. (Il rallume la petite bougie d’Amélie.) – p. 146

Pour en savoir plus, voyez ou revoyez Focus catholique «Justice Réparatrice: une voie pour le pardon», en rediffusion vendredi 20 et novembre à 19h30

Le cardinal Turcotte sur les médias


L’archevêque de Montréal s’entretient avec le père Thomas Rosica.

À voir ce mercredi 19h30 et 23h30.

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