(NDLR: Nous publions une réflexion de Blandine Gilloteaux, bénévole et collaboratrice de Sel + Lumière depuis plus d’un an. Femme de foi et de conviction, elle apporte beaucoup à celles et ceux qui sont mis sur sa route. Nous sommes privilégiés de bénéficier de son enthousiasme.)
La fin juillet approche, bon nombre d’entre nous sont déjà en vacances. Symbole de repos ? Symbole de stress avec toute l’organisation que ça suscite ? Peur de se retrouver face à soi-même, sans nos innombrables activités ? Angoisse de se retrouver avec tout le clan familial et devoir gérer les caractères et susceptibilités des uns et des autres ? Se retrouver face a son conjoint que finalement on a un peu mis de cote durant l’année, entre le travail, les enfants, tout le quotidien a organiser, qui frôle plutôt la capacité de jongler!
Nous ne sommes jamais indifférents au mot vacances. Elles sont déterminées par notre âge, par la période de notre vie, par notre entourage aussi.
Nous devons composer avec nos envies, nos budgets, les désirs de ceux qui nous entourent. Chose pas toujours évidente car si souvent déjà, le reste de l’année, nous devons faire en fonction d’autres personnes, de notre emploi, etc…
Le but : recharger ses batteries pour l’année qui se présente
Savoir lâcher du lest, tout comme les blackberry, les ordinateurs. Mettons un peu de côté les ipods pour écouter le souffle du vent, les gens autour de nous, le silence. Prendre le temps de s’asseoir au côté de son conjoint, et lui demander comment il ou elle va, ou a côté d’un parent, frère ou sœur… Prendre le temps de téléphoner au lieu du courriel rédigé à la va vite, envoyé à 40 personnes, ou encore mieux, le texto fait de quelques syllabes. Arrêter de courir. S’imprégner des couleurs qui nous entourent, des odeurs. Essayons de retrouver des sensations authentiques. Mettons de côté notre vie trépidante, avec nos activités qui remplissent nos journées.
Certains n’ont pas le choix, ils aimeraient se poser mais malheureusement l’époque veut que si tu t’assois trop longtemps tu es vite dépassé, voire remplacé.
Je ne m’occupe pas du monde qui va continuer à tourner, mais des gens que j’aime et de moi-même. Je n’ai pas toujours les yeux rivés sur ma montre. Ca peut être l’occasion de se tourner un peu plus qu’un simple bonjour a la famille qui vit a côté, ou a la petite dame d’en face qui à priori n’a pas beaucoup d’intérêt pour nous. Mais nous avons une capacité naturelle en tant qu’être humain à donner, à aimer notre prochain. Nous avons besoin des uns et des autres. Du simple sourire, au souper tous ensemble. Arrêtons de jauger la personne en face de nous. Accueillons-la avec ses richesses, et ses faiblesses.
« Je n’ai pas le temps de prier », « j’aimerais bien mais vraiment là je n’ai pas le temps » Et si Dieu ou la Vierge Marie nous disait « revient plus tard, là je n’ai pas le temps », « maman, qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Désolée les enfants il n’y a rien à manger, je n’ai pas eu le temps ! »…Faisons des priorités. Dieu est ma priorité. 15 minutes de sommeil en moins, on le fait bien pour finir un film, ou faire encore quelque recherche sur cette voiture qui nous tente bien.
J’ai lu un jour, moins tu as de temps, plus tu dois prier. Et bien, je vous assure que c’est un bienfait assuré ! Retrouver le goût de la contemplation. Seigneur ce paysage est magnifique, merci ! Seigneur, merci pour le sourire que l’on vient de me faire !
Voilà ! Bonne vacances a tous ! Bonnes baignades, barbecues, fêtes en famille ou amis, randonnées, lectures et j’en passe !