ou Lettre à toi que j’ai vue ce matin
Je marchais vers le studio ce matin, comme tous les autres. Je traversais le quartier de la haute finance. Employés de bureau, gens d’affaires, banquiers, avocats, tous marchaient d’un bon pas sur les trottoirs de Bay Street. C’est alors que je t’ai vue. Jeune, branchée, à l’allure professionnelle, confiante avec une certaine nonchalance. Voilà. J’étais presque charmé quand je remarquai cet objet fumant au bout de tes doigts. Pourquoi?
Que fais-tu à ta beauté? Pourquoi cette course vers la mort? Que caches-tu pour chercher à tout prix à aspirer ce tube qui ne fera que t’enlaidir? Ton fardeau est-il plus grand que celui de Marie-Madeleine?
Bien sûr, tu t’en fous. «Tu es marié, me dis-tu.» Absolument, et j’ai marié la plus belle… Ce n’est toutefois pas une raison pour t’empoisonner!
À toi, blonde, brune, noire que j’ai croisée ce matin je dis : Dieu t’a créée si belle. Pourquoi cherches-tu à ruiner une telle création, un si grand chef d’œuvre? Lâche cette cigarette que je ne saurais voir et profite de l’été! C’est Dieu qui nous l’a donné.
Il fut une époque où la publication d’une encyclique, d’une encyclique à caractère social de surcroit, aurait eu une résonnance monstre sur toute la planète, spécialement dans les pays marqués d’une forte tradition chrétienne. La chose est moins évidente de nos jours. À l’ère de Twitter et de la nouvelle instantanée, il est de plus en plus difficile de se saisir d’un texte magistral, encore plus lorsqu’il s’inspire d’une Parole éternelle et d’une doctrine sociale qui se développe depuis plus d’un siècle. Caritas in Veritate ne déroge pas à cette ‘règle’. La troisième encyclique de Benoît XVI s’inscrit dans l’enseignement social de l’Église en mettant en évidence des éléments ou des balises qui peuvent aider à traverser la crise économique actuelle. Mais voilà, les pistes sont tellement nombreuses, que le lecteur peu finir par perdre le fil conducteur du document. En bref, quelques recommandations du Saint-Père:
Ce matin, Benoît XVI a nommé Mgr Richard Grecco nouvel évêque de Charlottetown à l’Île-du-Prince-Édouard. Il était évêque auxiliaire à Toronto depuis 2002. Le nouveau pasteur des catholiques de l’I.P.E. est licencié en théologie de l’Université grégorienne à Rome et docteur en Théologie de l’Université de St. Michael’s College. Originaire de St. Catharines en Ontario, il a été professeur de séminaire, curé et vicaire général de son diocèse d’origine avant d’être nommé évêque. Il avait remplacé en 2002 Mgr Nicholas Di Angelis, aujourd’hui évêque de Peterborough.