Aujourd’hui, vendredi 17 juin 2016, Sa Sainteté le pape François a nommé le Père Robert Kasun, C.S.B., évêque auxiliaire à l’archidiocèse de Toronto. Au moment de sa nomination, il était curé de la paroisse St. Alphonsus-St. Clare à Edmonton. L’évêque élu se joindra à Mgr John A. Boissonneau, Mgr Wayne Kirkpatrick et Mgr Vincent Nguyen, tous trois évêques auxiliaires à Toronto.
Mgr Robert Kasun est né le 20 décembre 1951 à Cudworth, en Saskatchewan. Après avoir obtenu un baccalauréat en anglais, il se joint aux pères basiliens. Après son noviciat, il poursuit ses études et obtient une maîtrise en divinité auSt. Michael College de l’Université de Toronto et par la suite un baccalauréat et un diplôme de maîtrise en éducation de l’Université de Toronto. Après son ordination en 1978, Mgr Kasun a commencé à enseigner dans des écoles administrées par les pères basiliens à Merrillville, Indiana, et en Ontario à Sudbury et au St. Michael College, Toronto. Il a également été directeur des vocations pour les pères basiliens à Rochester, New York, et enseignant l’école secondaire St. Francis du Conseil scolaire public catholique de Calgary.
Mgr Kasun a servi comme membre du Conseil général des Basiliens, de 1989 à 1997, à titre de représentant régional pour l’Ouest canadien, ainsi que vice-président de la région de l’Ouest à la Conférence religieuse canadienne. Toujours à Calgary, il a été vicaire et curé de la paroisse St. Pius X, curé de la paroisse St. Thomas More, membre du Conseil presbytéral du diocèse de Calgary et membre du Comité exécutif du Bureau des gouverneurs pour le St. Mary University College. Depuis 2009, il a été curé de la paroisse St. Alphonse-St. Clare dans l’archidiocèse d’Edmonton.
Selon l’Annuaire 2016 de la CECC, l’archidiocèse de Toronto compte 249 paroisses et missions. La population de 1 626 465 catholiques est desservie par 296 prêtres diocésains, 413 prêtres d’instituts de vie consacrée, 130 diacres permanents, 556 religieuses et 44 religieux également d’instituts de vie consacrée, de même que de 68 agents de pastorale laïcs.
(CECC-Ottawa)





Le Saint-Père François a pris cette décision justement dans le contexte du Jubilé de la Miséricorde pour signifier l’importance de cette femme qui a démontré un grand amour pour le Christ et fut par lui tellement aimée, comme l’affirme Raban Maur en parlant d’elle (« dilectrix Christi et a Christo plurimum dilecta » : De vita beatæ Mariæ Magdalenæ, Prologus) ainsi que saint Anselme de Cantorbéry (« electa dilectrix et dilecta electrix Dei » : Oratio LXXIII ad sanctam Mariam Magdalenam). Il est certain que la tradition ecclésiale en Occident, surtout après saint Grégoire le Grand, identifie dans la même personne: Marie de Magdala, ainsi que la femme qui a versé le parfum dans la maison de Simon le pharisien, et la sœur de Lazare et de Marthe. Cette interprétation s’est maintenue et a eu une influence chez les auteurs ecclésiastiques occidentaux, dans l’art chrétien et dans les textes liturgiques relatifs à la Sainte. Les Bollandistes ont amplement exposé le problème de l’identification des trois femmes et ont préparé la voie pour la réforme liturgique du Calendrier Romain. Avec la mise en œuvre de la réforme liturgique, les textes du Missale Romanum, de la Liturgia Horarum et du Martyrologium Romanum se réfèrent à Marie de Magdala. Il est certain que Marie Madeleine a fait partie du groupe des disciples de Jésus, elle l’a suivi jusqu’au pied de la croix et, dans le jardin où se trouvait le sépulcre, elle fut le premier “témoin de la miséricorde divine” (Grégoire le Grand, XL Hom. In Evangelia, lib. II, Hom. 25,10). L’Evangile de Jean raconte que Marie Madeleine pleurait, parce qu’elle n’avait pas trouvé le corps du Seigneur (cf. Jn 20, 11); et Jésus a eu de la miséricorde envers elle en se faisant reconnaître comme le Maître et en transformant ses larmes en joie pascale.


