Église en sortie 27 mai 2016

Cette semaine à Église en sortie, nous vous présentons une entrevue avec Mgr Raymond Poisson, évêque de Joliette et membre de la Commission Justice & Paix de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Il nous parle des relations de l’Église catholique avec les autochtones. Nous nous rendons à la Marche Nationale pour la vie 2016 à Ottawa, le 12 mai dernier. Enfin, dans la troisième partie de l’émission nous nous entretenons avec Charles Le Bourgeois qui nous parle de son expérience à l’intérieur des deux synodes sur la famille au Vatican ainsi que de sa série documentaire « Charité Sans Frontières ».

Leçon de Manille

dans la rue

À Manille nous pensions prendre une gifle mais nous avons reçu un coup de poing. Une correction qui nous secoue à mesure que nous découvrons l’étendue de la misère. Dans le vacarme hurlant des jeepneys et des tricycles, dans les rues odorantes, au beau milieu de la pollution, la fourmilière s’agite. Il y a ceux qui partent au travail, et ceux qui restent sur le carreau. Là, laissés à l’abandon, sous les ponts et dans les caniveaux, des dizaines de milliers d’enfants sont blessés par l’injustice de la vie et meurtri par la violence de la rue. Ils manquent de tout, ne demandent rien, mais la fondation Anak-Tnk entend leur chagrin. Jours et nuits elle leur tend la main pour les aider à se reconstruire après une longue agonie. Un calvaire sur lequel les parents eux-mêmes ont parfois été les pires bourreaux. Dans la jungle des trottoirs de Manille, la peine de ces enfants est abyssale. Leur sourire est intact. Leur temoignage est édifiant. “Que demander de plus que l’amour du bon Dieu ?” lançait une fille après avoir vécue dans la rue  les pires horreurs. “Thanks for saving me” chuchotait encore une autre après avoir était prise en charge par l’association.

pere MatthieuPortée par le père Matthieu Dauchez, la fondation Anak-Tnk, nous fait découvrir à la fois l’ombre et le scandale de la misère, et la lumière et la joie de ces enfants qui cherchent à donner tout l’amour qu’ils n’ont jamais reçu ! Cela semble être pour eux le plus important.

Charles Le Bourgeois et Alexandre Saint Martin

Dans les rues de Manille, Anak-Tnk se mobilise jours et nuits

Enfants-des-ruesDe jour comme de nuit, dans la jungle des rues de Manille, les éducateurs spécialisés de la Fondation Anak-Tnk sillonnent les trottoirs à la rencontre des enfants des rues, livrés à eux-mêmes. Les travailleurs sociaux tentent ainsi  de les protéger de la violence, de la drogue et de la prostitution. Et en leur proposant le soutien de la Fondation, ils les aident à se reconstruite et à retrouver un avenir. Car dans la rue, les enfants sont en danger permanent.

 

Un bidonville dans une décharge

Dans les bidonvilles de ManilleÀ Manille des milliers de familles sont frappées par une grande précarité et s’entassent dans des bidonvilles. Dans celui d’Aroma (dont voici quelques photos) les logements de fortune se dressent au beau milieu d’une décharge. Les enfants y vivent pieds et mains dans les immondices, en faisant le tri des déchets pour tenter de gagner quelques sous, dans des conditions inacceptables. Pour leur venir en aide, la Fondation Anak-Tnk leur apporte le minimum vital en termes de soins et de nutrition.

 

Sortir les enfants de la misère des rues

Chaque soir de la semaine, la Fondation Anak-Tnk réalise des maraudes de nuit (Big Night) pour rejoindre les enfants des rues, et tenter de les tirer de la misère. Depuis la jungle des trottoirs, certains rejoignent donc un centre de la fondation où ils sont pris en charge. Malgré les blessures ces enfants tentent alors de reprendre un rythme de vie normal, et de se reconstruire…

Avant la Big Night

Après la Big Night

Au coeur d’un bidonville

La fondation Anak-Tnk dispose de 7 centres dans les bidonvilles de Manille pour venir en aide aux milliers de familles qui vivent dans des logements de fortune, sous des bâches trouées et des morceaux de tôles. Dans ces conditions misérables, les enfants sont livrés à eux-mêmes et n’ont accès ni aux soins ni à l’éducation. C’est dans ce contexte que l’association ouvre des écoles maternelles gratuites au coeur des bidonvilles, propose des repas équilibrés aux enfants, assure un suivi médical, et sensibilise les mères à la nutrition, aux soins et à l’enseignement.

Dans l’enfer des rues de Manille, l’espérance.

_IGP7165Sel et Lumière est enfin arrivé aux Philippines, à Manille, pour un reportage sur la fondation Anak-Tnk qui vient en aide aux enfants des rues et des bidonvilles. Alors que les enfants des rues, souvent loin de leur famille, sont victimes de violence, de drogue et de prostitution, Anak-Tnk leur offre des structures pour favoriser leur réhabilitation sociale. Du côté des bidonvilles, ce sont des milliers de familles, entassées, qui sont frappées par une grande précarité, et qui survivent dans des conditions inacceptables. Pour eux aussi la fondation apporte le minimum vital en termes de nutrition, de soins, et d’éducation.

 

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