Christ, le cœur de la famille : Troisième Chapitre d’Amoris Laetitia

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Jésus Christ est le cœur de la famille. Seule la lumière de son amour peut vraiment manifester l’ardeur de l’amour à laquelle la famille est appelée. Voilà le message du Pape François dans le troisième chapitre d’Amoris Laetitia puisqu’il consiste en « une synthèse de l’enseignement de l’Église sur le mariage et la famille. » Se plaçant dans la perspective du « regard de Jésus », le Pape François appelle toute l’Église à regarder et à suivre le chemin du Seigneur, qui « a regardé avec amour et tendresse les femmes et les hommes qu’il a rencontrés, en accompagnant leurs pas avec vérité, patience et miséricorde, tout en annonçant les exigences du Royaume de Dieu » (Amoris Laetitia, no. 60).

Jésus dans le mariage et dans la famille

Jésus est la clé pour comprendre la profondeur de la vie familiale puisque « le mystère de la famille chrétienne ne peut pas non plus se comprendre pleinement si ce n’est à la lumière de l’amour infini du Père manifesté dans le Christ qui s’est donné jusqu’au bout et qui est vivant parmi nous » (no. 59). De cette perspective christocentrique, le Pape examine la beauté de la vie maritale et de la famille comme fruit de la propre fécondité du Christ. En effet, en Jésus Christ, Dieu est entré dans l’histoire et le drame humains. En la personne de Jésus, l’amour humain et l’amour divin se sont embrassés comme jamais auparavant. Dieu est descendu afin de transformer l’amour humain et le rendre capable d’atteindre les hauteurs de l’amour divin. Dieu s’est fait chair, l’Amour même s’est incarné. Nous réalisons donc que, « de la grâce du sacrement…jaillit du mystère de l’Incarnation et de la Pâque, où Dieu a exprimé tout son amour pour l’humanité et s’est uni intimement à elle. Ils ne seront jamais seuls, réduits à leurs propres forces pour affronter les défis qui se présentent » (no. 74). En d’autres termes, au milieu du mariage chrétien, Dieu est toujours présent, fortifiant l’amour de chacun des époux par la puissance de Son amour pour chacun d’entre eux.

Puisque la grâce de Dieu œuvre dans le sacrement de mariage, l’union sexuelle de l’homme et de la femme devient un chemin de sainteté pour les mariés (no. 74). C’est ainsi car à travers le sacrement, le Christ sanctifie l’union amoureuse de la femme et de l’homme. « Ce n’est qu’en fixant le regard sur le Christ que l’on connaît à fond la vérité sur les rapports humains. En réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné… ». Le mariage chrétien est alors « l’aide mutuelle sur le chemin vers une amitié plus pleine avec le Seigneur » (no. 77).

L’approche du Pasteur

Avec cette vision merveilleusement christocentrique, le Pape François demeure toujours conscient des réalités « imparfaites » des familles et des mariages d’aujourd’hui, tant chrétiens que non chrétiens. Puisque la lumière du Christ « éclaire tout homme », le Pape souligne que « le regard du Christ » doit inspirer la pastorale de l’Église non seulement aux familles saines et heureuses, mais également, et surtout, aux « fidèles qui vivent en concubinage ou qui ont simplement contracté un mariage civil ou encore qui sont des divorcés remariés » (no. 78). Dans leur ministère pastoral « face aux situations difficiles et aux familles blessées », le Pape François exhorte les prêtres et les évêques à « éviter des jugements qui ne tiendraient pas compte de la complexité des diverses situations », « tout en exprimant clairement la doctrine » (no. 79). De plus, pour les pasteurs « il est également nécessaire d’être attentifs à la façon dont les personnes vivent et souffrent à cause de leur condition » (no. 79).

Il ne faut pas que les pasteurs soient rebutés par l’odeur de leurs brebis ! Au contraire, ils sont appelés à prendre soin de leurs brebis, en cherchant surtout celles qui sont les plus éloignées et en danger. En ce sens, le Pape François réaffirme le principe que Saint Jean Paul II a décrit dans son exhortation apostolique Familiaris Consortio : « Les pasteurs doivent savoir que, par l’amour de la vérité, ils ont l’obligation de bien discerner les diverses situations » (no. 79 ; FC 84). Le principe typiquement ignacien de discernement émerge ainsi en tant qu’élément clé de l’approche pastorale du Pape François face à la famille.

L’Unité de la Vie et de l’Amour

Le Saint Père se prononce également sur les questions liées à la vie émergeant du mystère de l’amour familial, en particulier celui de la contraception et des moyens artificiels de procréation. En effet, il affirme que « la sexualité est ordonnée à l’amour conjugal de l’homme et de la femme, ». Ainsi, le Pape souligne le fait que la réalité même de cette union conjugale est ordonnée « par sa nature même » à la procréation. « L’enfant ne vient pas de l’extérieur s’ajouter à l’amour mutuel des époux ; il surgit au cœur même de ce don mutuel, dont il est un fruit et un accomplissement ». Ici le Pape exprime la vérité que, « Dès le départ, l’amour rejette toute tendance à s’enfermer sur lui-même, et s’ouvre à une fécondité qui le prolonge au-delà de sa propre existence ». Le Pape François conclut que l’embrassement sexuel des époux doit toujours rester ouvert à la possibilité de la vie, « même si pour diverses raisons il ne peut pas toujours de fait engendrer une nouvelle vie » (no. 80).

En ce sens, la nouvelle vie trouve, dans le contexte de l’amour entre l’homme et la femme, le lieu le plus approprié pour son apparition. « L’enfant demande à naître de cet amour, et non de n’importe quelle manière, puisqu’il n’est pas un dû, mais un don, qui est le fruit de l’acte spécifique de l’amour conjugal de ses parents » par lequel « l’homme et la femme participent à l’œuvre de [la] création » de Dieu (no. 81). Ainsi, la fermeture à la vie enlève à l’union sexuelle son sens le plus profond. Enlever à l’origine de la vie le berceau de l’amour humain l’éloigne de sa vraie identité. L’amour de l’homme et de la femme est destiné à manifester l’amour de Dieu qui n’est jamais fermé sur lui-même. Au contraire, il est appelé à faire jaillir de son cœur même la beauté d’une vie nouvelle.

Ainsi, l’amour – surtout l’amour entre un homme et une femme – peut être comparé à l’eau qui déborde d’une coupe. Il est de la nature même de l’amour que de déborder. Si l’amour cesse de se répandre, peu importe la quantité d’eau à l’intérieur de la coupe, elle deviendra stagnante et s’évaporera éventuellement jusqu’à s’assécher. En ce sens, l’amour doit toujours être branché la source de vie, qui coule naturellement au-delà d’elle-même.

Dieu a destiné le couple marié à être la fontaine de laquelle l’amour est appelé à déborder en donnant la vie. Dieu lui-même est la Source de cet amour qui donne la vie éternelle. Avec Jésus Christ, l’Amour incarné, en son cœur, la famille peut devenir ce lieu d’où, malgré toutes les difficultés, l’amour et la vie jaillissent en abondance.

Une pastorale positive : réflexion sur le deuxième chapitre d’Amoris Laetitia

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« Pendant longtemps, nous avons cru qu’en insistant seulement sur des questions doctrinales, bioéthiques et morales, sans encourager l’ouverture à la grâce, nous soutenions déjà suffisamment les familles, consolidions le lien des époux et donnions un sens à leur vie commune. Nous avons du mal à présenter le mariage davantage comme un parcours dynamique de développement et d’épanouissement, que comme un poids à supporter toute la vie… Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles… Cependant, nous avons souvent été sur la défensive, et nous dépensons les énergies pastorales en multipliant les attaques contre le monde décadent, avec peu de capacité dynamique pour montrer des chemins de bonheur. » (Amoris Laetitia, nos. 37-38)

Par ces phrases puissantes, le Pape François propose une approche envers les familles modernes qui est à la fois positive et pastorale. Dans le deuxième chapitre d’Amoris Laetitia intitulé « La réalité et les défis de la famille », le Pape commence son propos en notant que : « Le bien de la famille est déterminant pour l’avenir du monde et de l’Église » (no. 31). Ainsi, il considère d’abord la réalité concrète et les problèmes contemporains auxquels les familles d’aujourd’hui font face pour ensuite exhorter l’Église à contribuer de manière constructive aux solutions plutôt que de rappeler uniquement leurs lacunes.

Le Pape François avoue courageusement que : « Beaucoup ne sentent pas que le message de l’Église sur le mariage et la famille est un reflet clair de la prédication et des attitudes de Jésus, qui, en même temps qu’il proposait un idéal exigeant, ne renonçait jamais à une proximité compatissante avec les personnes fragiles, comme la Samaritaine ou la femme adultère » (no. 38). La réflexion du Pape se fonde sur le constat suivant : notre époque moderne, très influencée par les technologies, augmente les défis de la formation des familles puisqu’elle propose une « culture du provisoire ». Une culture où nous passons rapidement d’une relation à l’autre, en nous connectant et en nous déconnectant, en nous « bloquant », nous « jetant ». Une culture qui finit par « utiliser » les autres comme s’ils étaient des objets, rendant « les personnes incapables de regarder au-delà d’elles-mêmes » (no. 39). La solitude est un autre obstacle à la vie familiale, « fruit de l’absence de Dieu dans la vie des personnes et de la fragilité des relations » (no. 43). Cela exacerbe une culture de la promiscuité qui prive les gens du véritable sens de la rencontre et empêche de mener à terme des relations significatives. Dans un tel milieu culturel, « nous devons trouver les mots, les motivations et les témoins qui nous aident à toucher les fibres les plus profondes des jeunes, là où ils sont le plus capables de générosité, d’engagement, d’amour et même d’héroïsme, pour les inviter à accepter avec enthousiasme et courage le défi du mariage » (no. 40).

Le Pape n’est pas aveugle aux vrais problèmes auxquels les familles font face à travers le monde. Le chômage et l’obsession du travail, la pauvreté et le manque de logements abordables, la polygamie et l’abus des femmes, les dépendances et l’abus de substance, la migration causée par les conflits politiques et l’instabilité économique – tout cela menace l’épanouissement de la famille et peut même mener ces dernières à se briser par le divorce ou la séparation. « Dans les situations difficiles que vivent les personnes qui sont le plus dans le besoin, l’Église doit surtout avoir à cœur de les comprendre, de les consoler, de les intégrer, en évitant de leur imposer une série de normes, comme si celles-ci étaient un roc, avec pour effet qu’elles se sentent jugées et abandonnées précisément par cette Mère qui est appelée à les entourer de la miséricorde de Dieu. Ainsi, au lieu de leur offrir la force régénératrice de la grâce et la lumière de l’Évangile, certains veulent en faire une doctrine, le transformer en « pierres mortes à lancer contre les autres » » (no. 49).

Ainsi, le pape François manifeste son désir d’une Église à l’image « d’un hôpital de campagne au milieu d’un champ de bataille » par opposition à une enclave élitiste de personnes pieuses et parfaites. Au contraire, l’Église doit guérir les blessures et prescrire ce médicament qu’est la miséricorde. Elle doit rencontrer les personnes là où elles sont et ne pas simplement leur montrer où « il faut » qu’elles soient. Elle doit mener les personnes à Dieu au lieu de se lamenter d’une présumée impiété. Ainsi, le Pape François propose l’approche que Jésus nous offre en nous donnant les Béatitudes : transcender les commandements de la négation (« Tu ne … pas ») afin de lancer un appel positif à la sainteté et au bonheur qui bénit sans jugement. Avec le Pape réveillons « une créativité missionnaire » et disons « une parole de vérité et d’espérance » (no. 57). Ainsi, avec la charité du Christ et la grâce de l’Évangile nous transformerons ce monde en crise.

(CNS Photo/Paul Haring)

Entre deux trinités : Premier chapitre d’Amoris Laetitia

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Réflexion sur le Premier chapitre de l’Exhortation apostolique du Pape François sur l’Amour dans la Famille

La récente exhortation apostolique du Pape François sur l’amour dans la famille, Amoris Laetitia (« La joie de l’amour »), est un trésor dans lequel la beauté de la vie familiale resplendit. Dans ses paragraphes d’introduction, le Saint-Père utilise l’image d’un « magnifique polyèdre » (no. 4) pour décrire les deux Synodes des évêques sur la famille qui ont précédé la publication de ce document. Cette expression manifeste la richesse des dimensions, des questions et des soucis exprimés par les Pères Synodaux. Pour moi, il est évident que ce document est une véritable pierre précieuse et nous mettrons des années à en approfondir le contenu ! Pendant les semaines à venir, je vous propose d’amorcer une réflexion en profondeur sur le contenu de l’exhortation, un chapitre à la fois.

Le Pape François commence le premier chapitre d’Amoris Laetitia, intitulé « À la lumière de la Parole », avec « une ouverture inspirée par les Saintes Écritures, qui donne un ton approprié » (no. 6). Le Pape François déterre la sagesse biblique provenant de la riche tradition des enseignements de l’Église sur la famille. Il révèle ainsi le lien profond entre la vie de la famille et la vie de la Trinité. Bien que Dieu soit complètement transcendant – au-delà de tout et en chaque aspect – Il a néanmoins désiré nous créer et nous inviter à partager Sa vie et Son « travail » c’est-à-dire à réfléchir sur Sa propre nature (no. 10). Comme Saint Jean-Paul II l’a merveilleusement proclamé dans son enseignement sur « La Théologie du corps », nous ne sommes pas seulement créés à l’image et à la ressemblance de Dieu individuellement, mais également dans notre communion les uns avec les autres, spécialement dans l’union de l’homme et de la femme.

« Le couple qui aime et procrée est la vraie « sculpture » vivante… capable de manifester le Dieu créateur et sauveur. C’est pourquoi, l’amour fécond arrive à être le symbole des réalités intimes de Dieu » (no. 11). L’amour n’existe pas dans la solitude ; nous ne pouvons pas aimer ou être aimé dans un vacuum ! L’amour est par sa nature même don de soi : un don partagé entre les personnes. C’est le cas de la Trinité et c’est aussi le cas de chaque famille humaine. Comme le Pape François écrit : « Le Dieu Trinité est communion d’amour et la famille est son reflet vivant. » Dieu s’est révélé dans l’amour de l’homme et de la femme et Sa vie comme Trinité de trois Personnes est réfléchie dans la communauté que le couple constitue autour d’eux : la famille. « La famille, en effet, n’est pas étrangère à l’essence divine même » (no. 11).

Quelle révélation ! De même que la vie de Dieu est une vie partagée entre le Père, le Fils, et le Saint Esprit, nous avons été créés pour partager notre vie avec d’autres puisque nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Être créés à l’image et à la ressemblance de Dieu c’est être créés pour vivre ensemble et ce partage de la vie est le reflet de la vie partagée avec Dieu Lui-même !

Ensuite, le Pape François manifeste le contraste de cette appartenance pour laquelle nous sommes créés avec la solitude vécue par Adam avant la création d’Ève (no. 12). Il souligne les causes « obscures » de cette solitude dans notre monde aujourd’hui – notamment les problèmes et les disputes de famille, les tragédies et la violence, les rivalités entre les frères et les sœurs et entre les parents, et le divorce (nos. 19, 20). Jésus n’est pas aveugle à ces vrais luttes et défis de la vie familiale contemporaine. Il « connaît les angoisses et les tensions des familles qu’il introduit dans ses paraboles » (no. 21). Devant ces souffrances, la solution offerte par le pape est une vertu qui caractérise bien le ministère et l’enseignement du Christ, « quelque peu ignorée en ces temps de relations frénétiques et superficielles : la tendresse » (no. 28).

Holy FamilyComme est évidente cette vertu de tendresse lorsque nous contemplons la famille dans laquelle Dieu Lui-même a habité. Ici nous voyons une autre « trinité » que chaque famille est appelée à imiter : la Sainte Famille de Jésus, de Marie et de Joseph. Le Père aurait pu envoyer Son Fils unique parmi nous de tant de façons différentes. En effet, Dieu aurait pu entrer dans l’humanité par d’autres moyens. Pourtant, comme le Pape François l’a affirmé lors de la Rencontre mondiale des familles à Philadelphie, « Où est-ce qu’Il a envoyé Son Fils – dans un palais ? dans une cité ? Non. Il l’a envoyé dans une famille. Dieu l’a envoyé au milieu d’une famille. » Ainsi, la famille est un endroit où l’amour de Dieu peut habiter, c’est-à-dire où Dieu Lui-même peut habiter puisque la famille est le reflet de la communion d’amour entre Dieu le Père, le Fils, et le Saint Esprit.

Par ce premier chapitre d’Amoris Laetitia, le Pape François appelle toutes les familles à devenir des lieux où Dieu peut habiter, à faire resplendir son identité d’être à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dans la joie d’être aimés et de nous aimer les uns les autres, nous en viendrons à connaître la joie d’aimer et d’être aimés par Dieu.

(CNS Photo/Paul Haring)

Perspectives 31 juillet 2013

Aujourd’hui: la fête de Saint Ignace de Loyola avec un pape jésuite, un nouveau site pour l’IOR, des statistiques de Rio, une réflexion de Mgr. Richard Smith aux pèlerins canadiens des JMJ.

Perspectives JMJ – 20 juillet 2013

 

Aujourd’hui : trois jours au début de la JMJ! Deux visites spéciales du Pape François, la semaine missionaires des jeunes pèlerins, et un aperçu du grand pays du Brésil.

Perspectives – 17 juillet 2013

Aujourd’hui : un mémorial à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic et un avant-goût de l’esprit de la Journée mondiale de la Jeunesse à Rio.

Avant-première de la JMJ Rio ! Perspectives 1 juillet 2013

Bonne Fete du Canada! Aujourd’hui: emission speciale de Perspectives! Un prevue des evenements et l’esprit de JMJ Rio!

Perspectives 19 juin 2013

Aujourd’hui: l’Audience générale avec le Pape Francois; Saint Joseph est ajouté au Missel romain; un grand événement pour célébrer le 50e anniversaire de Sacrosanctum concilium, premier document de Concile Vatican II;  et un nouveau directeur de l’Office national de liturgie.

Perspectives 12 juin 2013

Aujourd’hui : le Pape parle à propos du Peuple de Dieu et du travail des mineurs; le 200e anniversaire de la naissance du Bx. Frédéric Ozanam; et l’ouverture d’une saison de la prière à Québec.

Perspectives 5 juin 2013

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Aujourd’hui : l’audience générale avec le Pape François, une lettre de la CECC aux nations de G8, la fête de Saint Boniface, et la solidarité du Pape avec les Syriens.

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