Quand la COVID prendra-t-elle fin? Préparer le terrain pour la vie après la pandémie

(Image: Courtoisie de Unsplash)

Quand la COVID prendra-t-elle fin? Nous sommes fatigués de cette question! Pourquoi ne pas la formuler différemment? Quel genre de monde voulons-nous après la pandémie? 

Quel genre de vie voulons-nous après la COVID? Quel type de relations voulons-nous cultiver? Quel type de vie sociale voulons-nous raviver? À quel type de société rêvons-nous? Quelle Église voulons-nous être?

Avons-nous envie de revenir en arrière, ou désirons-nous un monde meilleur, un nouveau printemps pour l’humanité? Un monde plus juste, plus humain, plus solidaire, plus aimant? Un monde de plus grande fraternité et de plus grande compassion? Et si l’expérience de souffrir ensemble à travers cette pandémie mondiale nous rendait plus attentifs aux besoins et aux vulnérabilités des uns et des autres? Et si cela nous aidait à considérer nos semblables comme des frères et sœurs, même s’ils vivent à l’autre bout de la planète?

Dans le feu de la pandémie, il peut être facile de s’éloigner les uns des autres, d’ostraciser les personnes qui ne sont pas d’accord avec nous et d’être pris par nos propres problèmes en ignorant ceux des autres. Le moment est venu de rêver, de planifier et de mettre en place le type de vie et le type de monde que nous souhaitons pour que l’humanité se relève et fasse un nouveau pas en avant. Alors que nous attendons avec impatience le jour où la COVID ne fera plus la une des journaux, nous pouvons d’ores et déjà nous concentrer sur la différence que chacun d’entre nous peut faire pour contribuer au genre de monde que nous voulons voir. C’est aujourd’hui qu’il faut activement semer les grains de demain et ouvrir la voie à un avenir plus radieux qu’avant l’apparition de la COVID.

Si le virus menace notre santé physique, nous devons aussi penser à notre santé mentale, spirituelle et relationnelle. L’isolement, la solitude, le fait de ne pas aller à l’église, d’être séparé de nos proches, tout cela nuit à la qualité de nos relations, à notre sentiment d’accomplissement et à la santé de nos cœurs, de nos esprits et de nos âmes. 

Le moment est venu de construire des ponts. C’est le moment de se respecter et de se tendre la main, malgré nos nombreuses différences et nos difficultés. Il est temps de défendre la dignité de chaque personne humaine et de ne pas dénigrer ceux qui pensent ou ressentent les choses différemment de nous. Le moment est venu de défaire les nœuds de l’injustice. Il est temps de faire jaillir ce qu’il y a de meilleur en nous en tant qu’êtres humains: notre aptitude à l’espérance, la résilience, la persévérance et l’amour, et notre désir d’un monde meilleur. 

Notre vie politique,  économique et médiatique reflète-elle ces idéaux qui renforcent notre unité et font s’élever l’esprit humain? Nous pouvons nous sentir impuissants, mais l’avenir de notre monde est entre nos mains. Les choix que nous faisons au quotidien façonnent le type d’humanité dans lequel nous vivons. Quel type de société, d’Église et de vie allons-nous construire à la suite de la pandémie? Quelle est votre contribution unique au monde auquel nos cœurs aspirent? 

Que Dieu nous éclaire et nous guide alors que nous préparons le terrain pour le printemps qui viendra après ce long hiver pandémique. 

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