Homélie du pape François au Sanctuaire Marial de Madhu

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Le Sri Lanka a depuis ce matin son premier saint. Joseph Vaz, un maître, un modèle… La messe de canonisation a rassemblé plus de 500 000 personnes, dans une atmosphère de grande joie et de grande paix.

Embrassant d’un regard le paysage conduisant au nord du pays, le Pape a ensuite effectué les près de 250 km séparant Colombo à Madhu en hélicoptère, accompagné de sa délégation. Un petit groupe de journalistes, représentant tout type de media a suivi, eux aussi héliportés.

A son arrivée, François a trouvé, là encore, une foule enthousiaste, colorée, joyeuse mais calme. Plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le Pape a reçu un collier de larges fleurs violettes. Des fanions aux couleurs du Saint-Siège étaient suspendus tout au long du parcours en papamobile. En descendant de la jeep blanche, François a embrassé des enfants. Il a gravi les quelques marches conduisant à l’entrée du sanctuaire, et ouvert le temps de prière.

Chers frères et sœœurs,

Nous nous trouvons dans la demeure de notre Mère. Ici, elle nous souhaite la bienvenue dans sa maison. Dans ce sanctuaire de Notre-Dame de Madhu, chaque pèlerin peut se sentir chez lui, puisqu’’ici Marie nous introduit en la présence de son Fils Jésus. Ici, des Sri Lankais, Tamouls et  Singalais viennent tous comme membres d’’une authentique famille. À Marie, ils confient leurs joies et leurs souffrances, leurs espérances et leurs nécessités. Ici, dans sa maison, ils se sentent en sécurité. Ils savent que Dieu est très proche ; ils sentent son amour ; ils connaissent sa tendre miséricorde. [Read more…]

Homélie de la messe et canonisation de saint Joseph Vaz

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Colombo – Galles Face Green
14 janvier 2015

«Tous les confins de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Is 52, 10).

C’’est la magnifique prophétie que nous avons entendue dans la première lecture de ce jour. Isaïe prédit l’annonce de l’Évangile de Jésus-Christ jusqu’’aux confins de la terre. Cette prophétie à une signification particulière pour nous qui célébrons la canonisation du grand missionnaire de l’’Évangile, saint Joseph Vaz. Comme de très nombreux autres missionnaires dans l’’histoire de l’’Église, il a répondu au commandement du Seigneur ressuscité de faire de toutes les nations des disciples (cf. Mt 28, 19). Par ses paroles, mais, plus important, par l’’exemple de sa vie, il a conduit le peuple de cette nation à la foi qui nous donne « l’’héritage parmi tous les sanctifiés » (Ac 20, 32).

Nous voyons chez saint Joseph un signe éloquent de la bonté et de l’’amour de Dieu pour le peuple du Sri Lanka. Mais nous voyons aussi en lui une incitation à persévérer sur la voie de l’’Évangile, à grandir nous-mêmes en sainteté, et à témoigner du message évangélique de réconciliation auquel il a consacré sa vie.

Prêtre oratorien, saint Joseph Vaz est arrivé, de sa Goa natale, dans ce pays, inspiré par un zèle missionnaire et par un grand amour de ces gens. En raison de la persécution religieuse en cours, il s’’habillait comme un mendiant, accomplissait ses devoirs sacerdotaux en rencontrant en secret les fidèles, souvent de nuit. Ses efforts ont donné une force spirituelle et morale à la population catholique assiégée. Il eut un désir particulier de servir les malades et les personnes souffrantes. Pendant une épidémie de variole à Kandy, son ministère envers les malades fut tellement appréciée par le roi, qu’’une plus grande liberté lui fut accordée dans son ministère. De Kandy il put rejoindre d’’autres zones de l’île. Il se consuma dans le travail missionnaire et il mourut à l’’âge de cinquante-neuf ans, vénéré pour sa sainteté. [Read more…]

Épiphanie : « Les Mages nous indiquent la route à suivre dans notre vie »

Le folklore italien de l’Epiphanie était au rendez-vous ce mardi matin autour de la place Saint-Pierre : tambours, jongleurs de drapeaux, figurants en costume d’époque ont défilé le long de l’avenue de la Conciliazione entre deux haies de touristes et de curieux, jusqu’à la place Saint-Pierre où des milliers de fidèles s’étaient massés pour l’Angélus.

Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a célébré à 10h la messe de la solennité de l’Epiphanie. Le Saint-Père était entouré des cardinaux et évêques de la chapelle pontificale. Son homélie était consacrée à la symbolique des Mages, venus d’Orient. Les Mages représentent les hommes et les femmes à la recherche de Dieu dans les religions et dans les philosophies du monde entier : « une recherche qui n’a jamais de fin. Ils cherchaient la véritable Lumière ; ils nous indiquent la route sur laquelle marcher dans notre vie ».

Cet Enfant, né à Bethléem de la Vierge Marie, est venu non seulement pour le peuple d’Israël, représenté par les bergers de Bethléem, mais aussi pour l’humanité entière, représentée aujourd’hui par les Mages, venant d’Orient. Et c’est justement sur les Mages et sur leur chemin à la recherche du Messie que l’Église nous invite aujourd’hui à méditer et à prier.

Ces Mages venant d’Orient sont les premiers de cette grande procession dont nous a parlé le prophète Isaïe dans la première lecture (cf. 60, 1-6) : une procession qui depuis lors ne s’interrompt plus, et qui, à toutes les époques, reconnaît le message de l’étoile et trouve l’Enfant qui nous indique la tendresse de Dieu. Il y a toujours de nouvelles personnes qui sont éclairées par la lumière de son étoile, qui trouvent le chemin et arrivent jusqu’à Lui. [Read more…]

Le Pape François rappelle la dimension maternelle de l’Église

Comme le Pape Paul VI en avait instauré la tradition au Vatican, le Pape François a présidé ce jeudi matin une messe pour la Paix, à l’occasion de la Solennité de Marie, Mère de Dieu. Cette messe en présence de l’ensemble des cardinaux de la Curie marque aussi non pas le début de l’année liturgique, qui commence le premier dimanche de l’Avent, mais le lancement de l’année civile.

Dans son homélie, le Pape François s’est appuyé sur les paroles d’Elisabeth à Marie. « Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de ton sein ! » (Lc 1, 14).  Il a rappelé que cette séquence de l’Evangile de Luc se pose « en continuité avec la bénédiction sacerdotale que Dieu avait suggéré à Moïse pour qu’il la transmette à Aaron et à tout le peuple. « Que le Seigneur te bénisse et te garde. Que le Seigneur fasse resplendir pour toi son son regard et te fasse grâce. Que le Seigneur ramène à toi son regard et te concède la paix. » (Nb 6) »

Voici le texte intégral:

Les paroles par lesquelles Elisabeth prononça sa bénédiction sur la Vierge Sainte nous reviennent aujourd’hui à l’esprit : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni ! D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?» (Lc 1, 42-43)

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Homélie du pape François pour la messe de la nuit de Noël

Célébrée par le pape François, en la basilique Saint-Pierre de Rome, la messe de la nuit de Noël invite à fêter la naissance du Christ et à être en communion avec l’Église universelle. Voici le texte de son homélie en intégralité.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi » (Is 9, 1). « L’ange du Seigneur se présenta devant eux [les pasteurs] et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière » (Lc 2, 9). C’est ainsi que la liturgie de cette sainte nuit de Noël nous présente la naissance du Sauveur : comme une lumière qui pénètre et dissout l’obscurité la plus dense. La présence du Seigneur au milieu de son peuple efface le poids de la défaite et la tristesse de l’esclavage, et instaure la joie et l’allégresse.

Nous aussi, en cette nuit sainte, nous sommes venus dans la maison de Dieu en traversant les ténèbres qui enveloppent la terre, mais guidés par la flamme de la foi qui éclaire nos pas et animés par l’espérance de trouver la ‘‘grande lumière’’. En ouvrant notre cœur, nous avons, nous aussi, la possibilité de contempler le miracle de cet enfant-soleil qui éclaircit l’horizon en surgissant d’en-haut.

L’origine des ténèbres qui enveloppent le monde se perd dans la nuit des temps. Repensons au moment obscur où a été commis le premier crime de l’humanité, quand la main de Caïn, aveuglé par la jalousie, a frappé à mort son frère Abel (cf. Gn 4, 8). Ainsi, le cours des siècles a été marqué par des violences, des guerres, la haine et des abus. Mais Dieu, qui avait placé ses propres attentes en l’homme fait à son image et à sa ressemblance, attendait. Il a attendu tellement longtemps que peut-être à un certain moment il aurait dû renoncer. Mais il ne pouvait renoncer, il ne pouvait pas se renier lui-même (cf. 2 Tm 2, 13). C’est pourquoi, il a continué à attendre avec patience face à la corruption des hommes et des peuples. [Read more…]

Homélie du pape François : avoir confiance en Dieu, en toute circonstance

L’importance du passé et la confiance dans le Seigneur sont les deux enseignements à tirer des lectures du jour selon le Pape François. Dans son homélie quotidienne prononcée pendant la messe célébrée à la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape a conseillé de faire confiance à Dieu dans les moments d’obscurité, même si parfois nous ne comprenons pas ce qui se passe. C’est toujours quelque chose de salutaire selon lui.

« Dieu a toujours voulu nous sauver, notre salut n’est pas aseptisé, il est historique. Dieu a parcouru le chemin de l’histoire avec son peuple. Il n’y a pas de salut sans histoire. Pour arriver à la situation actuelle, il y a eu une très longue histoire » a observé François. Pour le Pape, « quand nous nous trompons, Dieu corrige l’histoire et nous porte en avant, plus loin, toujours en marchant à nos côtés. Et si cela n’est pas clair pour nous, nous ne comprendrons jamais Noel, ni l’Incarnation du Verbe ! »

L’exemple de Joseph

Dans cette histoire commune, le Pape François distingue les envoyés de Dieu, choisis par Lui « pour aider son peuple à aller de l’avant », comme Abraham, Moïse, Elie. Pour eux, il y a eu des moments difficiles, sombres, qui dérangent. Parfois, certains voulaient mourir mais finalement ils ont eu confiance en Dieu. Ils voulaient peut-être vivre tranquilles mais « le Seigneur dérange. Il le fait pour réaliser l’histoire ! Il nous fait avancer sur tant de routes que nous ne voulons pas emprunter » a constaté le Pape.

Dans l’Evangile du jour, Joseph découvre que Marie, la femme qui lui est promise, est enceinte. C’est un moment dur pour Joseph, les « on-dit » le font souffrir. Même s’il ne comprend pas, il sait que Marie « est incapable d’infidélité ». Pour le Pape, l’exemple de Joseph montre que « dans ces moments durs, ces élus de Dieu, pour continuer l’histoire, doivent prendre le problème sur eux, sur leurs épaules, sans comprendre. C’est comme ça que Dieu fait l’histoire ».

« Faire l’histoire avec son peuple signifie pour Dieu marcher et mettre à l’épreuve ses élus » a précisé François, mais à la fin, il nous sauve. « Souvenons-nous toujours, avec confiance, aussi dans les moments les plus durs, dans la maladie, quand nous nous rendrons compte que nous devrons demander l’extrême onction, car il n’y aura pas d’autre issue, de dire « Seigneur, l’histoire n’a pas commencé avec moi et ne finira pas avec moi. Va de l’avant, je suis prêt ». Et ainsi se mettre dans les mains du Seigneur » a conclu le Pape.

Radio Vatican

Homélie du pape François : « le salut vient d’un cœur humble qui fait confiance à Dieu »

Dieu sauve « le cœur repenti » alors que celui qui ne lui fait pas confiance attire sur soi la « condamnation » : voilà l’affirmation du Pape François lors de son homélie prononcée ce mardi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

« L’humilité sauve l’homme aux yeux de Dieu, l’orgueil le perd. La clef se trouve dans le cœur, conseille le Pape, celui de l’homme humble est ouvert, il sait se repentir, accepter la correction et faire confiance à Dieu. Celui de l’homme orgueilleux est à l’opposé : arrogant, fermé, qui ne connaît pas la honte et qui est imperméable à la voix de Dieu ». Le passage du prophète Sophonie et celui de l’Évangile suscitent au Pape François une réflexion en parallèle : « les deux textes parlent d’un « jugement » dont dépend le salut et la condamnation » observe-t-il.

L’humilité est l’unique voie

La situation décrite par le prophète Sophonie est celle d’une ville rebelle où réside cependant un groupe repenti de ses propres péchés : le Pape souligne qu’il constitue le « peuple de Dieu » qui a en lui « trois caractéristiques » : l’humilité, la pauvreté et la confiance dans le Seigneur.

Mais dans la ville, il y a aussi ceux qui, comme le dit le Pape François, « n’ont pas accepté de correction et ne font pas confiance au Seigneur ». Ceux-ci seront frappés par la condamnation selon le Saint-Père. En revanche, le Seigneur dit « Je laisserai subsister au milieu de toi, un peuple petit et pauvre : il fera confiance dans le nom du Seigneur pour toute la vie ». Le Pape abonde en ce sens : le « saint peuple de Dieu qui est humble, dont les richesses sont dans la foi et la confiance portée au Seigneur, ce peuple humble et pauvre est sauvé. Et l’Eglise doit emprunter ce même chemin, (…) pas l’autre chemin qui ne considère pas la voix du Seigneur, qui n’accepte pas les corrections et qui ne fait pas confiance au Seigneur ». [Read more…]

«Un cœur faible et rigide ne s’ancre pas dans le Christ»

Lors de son homélie dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ce lundi matin, le Pape est revenu sur l’hypocrisie des chefs des prêtres du Temple dans lequel Jésus était rentré, et qui lui demandaient d’où il tenait son autorité. «La vérité ne les intéressait pas, a souligné le Pape, ils cherchaient juste leur intérêt et allaient dans le sens du vent, comme des girouettes. Ces chefs des prêtres négociaient tout : la liberté intérieure, la foi, la patrie, tout sauf les apparences, a poursuivi François, c’étaient des opportunistes à qui importait de toujours bien se sortir des situations difficiles».

Le Pape a expliqué que ces personnes étaient fortes, montraient leurs vertus d’observance de la loi,  mais seulement de l’extérieur. En réalité, ils ne savaient pas en quoi croire et avaient un cœur faible, qui allait d’un côté comme de l’autre. «Jésus au contraire  nous enseigne que le chrétien doit avoir un cœur fort, solide, un cœur qui grandit sur le roc qui est le Christ, et qui avance avec prudence. On ne négocie pas le cœur, on ne négocie pas ce roc qui est le Christ !»

Jésus n’a jamais négocié son cœur de Fils, a poursuivi le Saint-Père, son cœur était si ouvert aux gens, de trouver un chemin pour les aider. Mais les chefs des prêtres répondaient que la doctrine, la discipline empêchaient de le faire, selon eux la loi était sacrée. Pour illustrer ses propos, le Pape a pris l’exemple de son prédécesseur Pie XII qui a assoupli la règle du jeûne eucharistique : «Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être : on ne pouvait même pas boire une goutte d’eau !  Mais quand Pie XII a changé la discipline, tant de pharisiens ont crié à l’hérésie, se sont scandalisés ! En réalité, Pie XII a fait comme Jésus, il avait vu le besoin des gens.» [Read more…]

Le Pape : « Il y a tant de saints de la vie quotidienne ! »

Beaucoup de chrétiens superficiels s’effondrent aux premières tentations, parce qu’ils ont construit sur le sable. Par contre, il existe tellement de saints, et ils ne sont pas tous nécessairement canonisés, tellement de saints -hommes et femmes confondus- qui mettent en pratique l’amour de Jésus, qui ont construit la maison sur le rocher qu’est le Christ ». Voilà en résumé l’idée développée par le Pape François ce jeudi matin durant la messe célébrée en la chapelle Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François a invité son auditoire à « penser aux plus petits, aux malades qui offrent leurs souffrances pour l’Eglise et pour les autres, à toutes les personnes âgées seules, qui prient, à toutes les mères et à tous les pères de famille qui subviennent avec beaucoup d’efforts aux besoins de leurs familles, à l’éducation de leurs enfants, en travaillant dur chaque jour, qui font face aux problèmes mais avec l’espérance en Jésus. Qui ne sont pas en train de se pavaner, mais font ce qu’il peuvent. Ils sont les saints de la vie quotidienne ! » s’est exclamé le Pape.

« Pensons aussi à tous ces prêtres qui travaillent humblement dans leurs paroisses avec tant d’amour : la catéchèse aux enfants, le soin aux personnes âgées, aux malades, la préparation au mariage, tous les jours les mêmes choses. Mais ils ne s’ennuient pas parce qu’au fond d’eux-mêmes se trouve le rocher qu’est Jésus et qui offre la sainteté à l’Eglise et de l’espérance.»

Radio Vatican

Le Pape : « Seul un cœur humble connaît Jésus, la théologie s’apprend à genoux »

Celui qui étudie le mystère de Dieu doit se mettre à genoux car Dieu se révèle plus volontiers à un cœur humble. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de l’homélie célébrée ce matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

Les yeux d’un pauvre sont plus adéquats pour voir le Christ et à travers lui, apercevoir le profil de Dieu. Les autres qui prétendent sonder ce mystère par leur propre intelligence doivent d’abord se mettre «  à genoux », dans un comportement d’humilité car sinon, « ils ne comprendront rien ». Le Pape François répète la vérité et le paradoxe du mystère de la Bonne Nouvelle : le Règne de son Père appartient aux « pauvres d’esprit ». La réflexion du Pape suit les traces de l’Évangile selon Saint-Luc proposée par la liturgie, dans le passage le Christ loue et remercie son Père parce qu’il a décidé de se révéler à ceux qui ne comptent en rien pour la société et ceux qui comptent quelque peu mais qui savent se faire « tout petit » dans l’âme :

“ Il nous fait connaître le Père, il nous faut connaître sa vie intérieure. Et à qui révèle-t-il ce Père ? A qui donne-t-il cette grâce ? Je te loue, Oh Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, parce que tu as dissimulé ces choses-là aux érudits et aux savants et tu les a révélé aux plus petits ». Seulement ceux qui ont un cœur semblable à celui des plus petits sont capables de recevoir cette révélation. Un cœur humble, doux, qui ressent le besoin de prier, de s’ouvrir à Dieu, qui se sent pauvre. Seulement ceux qui vont de l’avant avec la première Béatitude : les pauvres d’esprit ». [Read more…]

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