« Noël, c’est se laisser rencontrer par Jésus »

1_0_751865« Noël n’est pas seulement une fête qui revient chaque année ou le souvenir d’une belle chose » , mais c’est « bien plus : nous allons sur ce chemin pour rencontrer le Seigneur. Noël est une rencontre. Et nous marchons pour Le rencontrer: Le rencontrer avec le cœur, avec la vie ; Le rencontrer vivant, comme Il l’est ; Le rencontrer avec foi. »

« Ce n’est pas facile de vivre avec la foi », a déclaré le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle Sainte Marthe, en ce premier lundi du temps de l’Avent. « Le Seigneur, dans le texte que nous avons écouté, a ajouté le Pape en commentant le passage de l’Evangile du jour – où le centurion romain demande avec foi a Jésus de guérir son esclave – fut émerveillé par ce centurion, par sa foi. Il avait fait du chemin pour rencontrer le Seigneur, et il l’avait fait avec foi. Et c’est pour cela que non seulement il a rencontré le Seigneur, mais il a aussi ressenti la joie d’être rencontré par le Seigneur. Et c’est ce genre de rencontre que nous voulons : la rencontre de la foi ».

« Mais plus qu’être nous à rencontrer le Seigneur, a souligné le Pape, il est important de se laisser rencontrer par Lui ». « Quand nous sommes seulement nous à rencontrer le Seigneur, nous sommes nous, pour ainsi dire, les patrons de cette rencontre ; mais quand nous nous laissons rencontrer par Lui, c’est Lui qui entre en nous, c’est Lui qui nous renouvelle, parce que c’est cela que signifie la venue du Christ : renouveler le cœur, l’âme, la vie, l’espérance, le chemin. Nous sommes en chemin avec foi, avec la foi de ce centurion, pour rencontrer le Seigneur principalement pour nous laisser rencontrer par Lui ».

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Pour le Pape, il nous faut « adorer Dieu » envers et contre tout

1_0_750716« Certains pouvoirs de ce monde » voudraient que la religion soit « une chose privée ». Mais Dieu doit être adoré « avec confiance et fidélité » jusqu’à la fin. Réflexion du Pape François ce jeudi matin lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. « Les chrétiens qui aujourd’hui sont persécutés, a déclaré le Pape, sont le signe qui annonce la victoire finale de Jésus ».

Partant du passage de l’Evangile qui parle de la profanation du temple, le Pape en a parlé comme de la « profanation de la foi » qui sera le cœur de l’« épreuve finale » : « l’abomination, la désolation de l’abomination. Qu’est-ce que cela signifie ? Ce sera comme le triomphe du prince de ce monde, la défaite de Dieu », a ajouté le Pape dans son homélie. Donc, « la désolation de l’abomination », a insisté le Pape, « porte un nom précis : l’interdiction d’adorer ». « On ne peut parler de religion, ce serait une chose privée ? Publiquement on ne parle pas de ça. Les symboles religieux sont enlevés. On devrait obéir aux ordres donnés par les pouvoirs de ce monde. On peut faire un tas de choses, de belles choses, mais pas adorer Dieu. Interdiction d’adorer. Voilà le centre de cette fin », a encore affirmé le Pape.

Les chrétiens persécutés sont une prophétie de la victoire de Jésus

« Et lorsque l’on arrive à la plénitude, au ‘kairos’ de cette attitude païenne, quand s’accomplit ce temps, alors oui, Il arrivera : ‘Ils verront le Fils de l’homme arriver sur des nuées avec une grande puissance et gloire’. Les chrétiens qui souffrent la persécution, qui doivent supporter l’interdiction d’adorer sont une prophétie de ce qui arrivera à tous », a déclaré le Pape. Pourtant, a-t-il conclu, à partir du moment où « le temps des païens est accompli », c’est alors le moment de se redresser parce que « la victoire de Jésus-Christ est proche » : « N’ayons pas peur, Il nous demande seulement fidélité et patience ».

« Cette semaine, a conclu le Pape, il est bon que nous pensions à cette apostasie générale, qui s’appelle interdiction d’adoration et que nous nous demandions : ‘Moi, j’adore le Seigneur ? Moi, j’adore Jésus-Christ, le Seigneur ? Ou moitié moitié, je fais aussi le jeu du prince de ce monde ?’ Adorer jusqu’à la fin, avec confiance et fidélité : c’est la grâce que nous devons invoquer cette semaine ».

Radio Vatican

Échos du Vatican 26 novembre 2013

« Si nous sommes miséricordieux, nous ne craignons pas la mort »

1_0_750361Une Place Saint-Pierre battue par un vent glacial, une température frôlant zéro degré ! Un temps à ne pas mettre un Pape dehors, ni même un pèlerin. Ils étaient pourtant des dizaines de milliers ce mercredi matin pour l’audience générale autour du Pape François, tout aussi emmitouflé qu’eux. Gros manteau, écharpe, pour résister au froid. Et c’est tout naturellement du temps que le Pape a tout d’abord parlé en félicitant cette foule si nombreuse pour son courage d’affronter ce froid glacial.

La douleur des innocents, la mort des enfants, la vision religieuse et athée de la mort, ont alors été au centre de la catéchèse. « Pourquoi les enfants souffrent-ils, pourquoi meurent-ils ? », a déclaré François au début de sa catéchèse sur le Credo. « Si on la pense comme la fin de tout, a-t-il souligné, la mort fait peur, terrorise, se transforme en une menace qui brise toute relation et interrompt tout cheminement. Cela arrive lorsque nous considérons notre vie comme un temps renfermé entre deux pôles, la naissance et la mort, quand nous ne croyons pas en un horizon, quand on vit comme si Dieu n’existait pas ».

L’existence n’est pas un cheminement vers le Néant

« Cette conception de la mort, a commenté le Pape, est typique de la pensée athée, qui interprète l’existence comme un cheminement vers le néant, mais il existe aussi un athéisme pratique, qui consiste à vivre seulement pour ses propres intérêts, seulement pour les choses terrestres : si nous nous laissons envahir par cette vision erronée de la mort, nous n’avons d’autre choix que celui de l’occulter, de la nier, de la banaliser, pour qu’elle ne nous fasse pas peur, mais face à cette une fausse solution le cœur de l’homme se rebelle, avec ce désir que nous avons tous d’infini, cette nostalgie que tous nous avons de l’éternel ». « Dans les moments les plus douloureux de notre vie, a ajouté le Pape, quand nous avons perdu un être cher, des parents, un ami, un enfant, nous nous apercevons qu’un instinct puissant nous dit que notre vie ne finit pas avec la mort ». [Read more…]

« Le moment est de l’homme, le temps est de Dieu »

1_0_750165L’homme peut se croire maître du moment mais le Christ est le seul maître du temps. C’est le message adressé par le Pape François lors de la messe célébrée ce mardi matin en la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le Pape a recommandé cette vertu de pouvoir discerner chaque moment de la vie et de l’espérance en Jésus pour voir la fin des temps.
Deux conseils pour comprendre le cours du présent et se préparer à la fin des temps : la prière et l’espérance .

La prière, avec le discernement, aide à déchiffrer chaque moment de la vie et à les orienter vers Dieu. L’espérance est le phare d’un long voyage qui illumine le dernier abordage, celui d’une seule vie et ensemble – au sens eschatologique – celui de la fin des temps . Le Pape François commente l’Évangile du jour dans lequel Jésus explique aux fidèles dans le Temple ce qui se passera avant la fin de l’humanité, en les rassurant sur le fait que même la pire des tragédies ne jettera pas le désespoir sur celui qui croit en Dieu. Le Pape observe : « Sur ce chemin vers la fin du voyage de chacun d’entre nous mais également de l’humanité, le Seigneur conseille deux choses, deux choses différentes, qui sont différentes selon la façon dont nous vivons car vivre le moment est différent de vivre le temps. »

La prière et le discernement

« Le chrétien est un homme ou une femme qui sait vivre le moment et vivre le temps. Le moment est celui que nous avons en main maintenant : mais ce n’est pas le temps, ça passe ! Peut-être pouvons-nous nous sentir maître du moment mais la ruse est de nous croire maître du temps : le temps n’est pas le nôtre, le temps appartient à Dieu ! Le moment est dans nos mains et aussi notre liberté sur la façon de le prendre. Et de plus : nous pouvons devenir maître du moment, mais pour le temps il y a un seul maître, un seul Seigneur, Jésus Christ ». Donc, avertit le Pape François en citant les paroles de Jésus, il ne faut pas nous laisser tromper par le moment car il y aura quelqu’un qui profitera de la confusion pour se présenter comme le Christ. « Le chrétien, qui est un homme ou une femme du moment, doit avoir, affirme-t-il, ces deux vertus, ces deux comportements pour vivre le moment : la prière et le discernement. » [Read more…]

Résumé de l’exhortation apostolique « Evangelii Gaudium »

1_0_750059« La joie de l’Evangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus »: c’est par ces mots que s’ouvre l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium dans laquelle le Pape François développe le thème de l’annonce de l’Evangile dans le monde actuel, en se basant, entre autres, sur la contribution offerte par les travaux du Synode qui s’est déroulé au Vatican du 7 au 28 octobre 2012 (« La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne »). Après l’encyclique Lumen Fidei, rédigée en collaboration avec Benoît XVI, Evangelii Gaudium est le premier texte entièrement de la main du Pape François. Je désire, écrit-il, « m’adresser aux fidèles chrétiens, pour les inviter à une nouvelle étape évangélisatrice marquée par cette joie et indiquer des voies pour la marche de l’Eglise dans les prochaines années « . Il s’agit d’un appel vibrant à tous les baptisés afin que, avec une ferveur et un dynamisme nouveaux, ils portent à leurs prochains l’amour de Jésus dans un « état permanent de mission », en évitant « le grand risque du monde d’aujourd’hui, celui de tomber dans « une tristesse individualiste ».

Le Pape invite à « retrouver la fraîcheur originale de l’Evangile », en cherchant « de nouvelles voies » et « des méthodes créatives », et à ne pas enfermer Jésus dans nos « schémas ennuyeux ». Il faut une « conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont » et une « réforme des structures » ecclésiales pour les rendre plus missionnaires. Le Souverain Pontife pense aussi à une « conversion de la papauté » pour qu’elle soit « plus fidèle à la signification que Jésus Christ entend lui donner et aux besoins actuels de l’évangélisation ». Le souhait que les Conférences épiscopales puissent offrir leur contribution afin que « le sentiment collégial se réalise concrètement ne s’est pas pleinement réalisé ». Il est nécessaire de procéder à une « décentralisation salutaire ». Dans ce processus de renouveau, il ne faut pas avoir peur de réviser certaines coutumes de l’Eglise qui ne sont pas « directement liées au cœur de l’Evangile…certains usages s’étant très enracinés dans le cours de l’histoire ».

Pour témoigner de l’accueil de Dieu, il faut « avoir partout des Eglises avec les portes ouvertes » afin que ceux qui cherchent ne rencontrent pas « la froideur d’une porte close ». « Même les portes des sacrements ne devraient pas se fermer pour n’importe quelle raison ». Ainsi, l’Eucharistie « n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un généreux remède et un aliment pour les faibles. Ces convictions ont aussi des conséquences pastorales que nous sommes appelés à considérer avec prudence et audace ». Le Pape réaffirme qu’il préfère une Eglise « accidentée, blessée et sale pour être sortie dans la rue, plutôt qu’une Eglise malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités. Je ne veux pas une Eglise préoccupée d’être le centre et qui finit renfermée dans un enchevêtrement de fixations et de procédures. Si quelque chose doit saintement nous préoccuper…c’est que tant de nos frères vivent » sans l’amitié de Jésus-Christ. [Read more…]

Le Pape à Sainte-Marthe : les chrétiens font des choix définitifs

1_0_749696Malgré les difficultés, même dans les situations les plus extrêmes, il ne faut pas hésiter à se confier à Dieu. C’est le message adressé par le pape François lors de la messe qu’il a célébrée ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Revenant sur les deux figures évoquées dans les lectures du jour, celles des Juifs esclaves à la cour de Nabuchodonosor, et la veuve qui va au Temple adorer le Seigneur, il a rappelé que les chrétiens sont appelés à des choix définitifs, comme nous l’enseignent les martyrs de chaque époque.

La veuve et les jeunes esclaves « ont choisi le Seigneur avec un cœur grand, sans intérêt personnel, sans mesquinerie. Et cela ils ne l’ont pas fait par fanatisme, non ; ils se sont confiés parce qu’ils savaient que le Seigneur est fidèle. »

« Quand nous entendons la vie des martyrs, quand nous lisons dans les journaux les persécutions contre les chrétiens, aujourd’hui nous pensons à ces frères et sœurs dans des situations limites, qui font ce choix. Eux sont un exemple pour nous et ils nous encouragent à jeter sur le trésor de l’Eglise tout ce que nous avons pour vivre » a ajouté le Pape.

Sans aller chercher des exemples de martyrs, il suffit de regarder autour de soi et de voir « toutes ces mamans, tous ces pères de famille qui chaque jour font des choix définitifs pour aller de l’avant avec leur famille, avec leurs enfants. Et cela, c’est un trésor dans l’Eglise. Eux, ils nous donnent un témoignage, et devant tant de personnes qui nous donnent ce témoignage, nous demandons au Seigneur la grâce du courage, du courage d’aller de l’avant dans notre vie chrétienne, dans les situations habituelles, communes, chaque jour et même dans les situations limites ».

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Le pape François conclut l’Année de la Foi

1_0_749554Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais; quand les hommes trouvent le courage de demander son pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la messe et placée à côté de l’autel. Après l’homélie, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze dans une attitude de recueillement et de prière.

Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan. Mais les pensées du pape François se sont également tournées en cette messe solennelle vers les chrétiens d’Orient, en particulier de Syrie et de Terre Sainte. Devant la foule des fidèles, quelque 60 000 personnes, le Saint-Père a invoqué le don de la paix et de la concorde pour ces hommes et ces femmes qui ont confession le nom du Christ avec une fidélité exemplaire et qui l’ont souvent payé cher.

Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de la messe solennelle marquant la conclusion de l’Année de la Foi. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. » [Read more…]

Le Pape et les catéchumènes, pour franchir la porte de la foi

1_0_749441Le dernier événement de l’Année de la Foi, avant la messe conclusive de dimanche, a été une rencontre du Saint Père ce samedi après-midi avec quelque 500 catéchumènes, en chemin vers le baptême, accompagnés de leurs catéchistes venus d’une cinquantaine de pays dont la Bosnie Herzégovine, l’Algérie, la Chine, Cuba ou encore le Kirghistan.

Sur le thème : « prêts à franchir la porte de la foi », la rencontre s’est déroulée dans la basilique Saint-Pierre sous la forme d’une Liturgie de la Parole rythmée par des lectures et des témoignages. Le pape François avait accueilli 35 des nouveaux catéchumènes à l’entrée de la basilique Saint-Pierre. Dans sa catéchèse le pape François est revenu sur la signification de la vie nouvelle en Jésus Christ à partir de l’Evangile de Jean.

Texte intégral de l’intervention du Pape

Chers catéchumènes ,

Ce point culminant de l’ Année de la foi vous réunit ici , avec vos professeurs et les membres de vos familles. Vous représentez aussi les nombreux autres hommes et femmes qui font , dans différentes parties du monde , le même chemin de foi . Vous venez de différents pays , de différentes traditions et expériences culturelles. Pourtant , ce soir, nous sentons que nous avons parmi nous beaucoup de choses en commun. Nous en avons surtout une : le désir de Dieu. Ce désir est évoqué par les paroles du Psalmiste : « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?» (Ps 42,2 à 3 ) . Il est très important de maintenir en vie ce désir , ce désir de rencontrer le Seigneur et de partager son expérience , son amour, sa miséricorde ! Si la soif du Dieu vivant vient à manquer, la foi risque de devenir un habitude , qui peut alors s’éteindre comme un feu qui ne sera pas rallumé. [Read more…]

« Allons au Temple non pour un rite mais pour adorer Dieu »

1_0_749026Le temple est un lieu sacré où ce qui importe le plus n’est pas la ritualité mais « adorer le Seigneur ». Le Pape François l’a affirmé, ce vendredi, lors de la Messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican. Le Pape a également mis l’accent sur l’être humain qui, « comme temple de l’Esprit Saint » est appelé à écouter Dieu qui est en lui, à lui demander pardon et à le suivre. Le temple est la maison de pierre où un peuple garde son âme devant Dieu. Mais le Temple sacré est aussi le corps d’un seul individu, à qui Dieu parle et dont le cœur écoute.

Le Pape François a développé son homélie en partant de ces deux dimensions, qui vont en parallèle dans la vie chrétienne. Le Pape François est parti de la lecture d’un passage de l’Ancien Testament où Judas Maccabée consacre à nouveau le Temple détruit par les guerres. « Le temple – observe le Pape – comme point de repère pour la communauté, comme point de repère pour le peuple de Dieu », où nous nous rendons pour divers motifs, parmi lesquels -explique t’il- l’un d’entre eux prime sur les autres : Le Temple est le lieu où la communauté va prier, louer le Seigneur, rendre grâce mais surtout, adorer : au temple, nous adorons le Seigneur. Et ça, c’est le point le plus important. Ceci est aussi valable pour les cérémonies liturgiques : dans cette cérémonie liturgique, qu’est-ce qui est le plus important ? Les chants, les rites ? Tout cela est bien beau. Mais le plus important est l’adoration : toute la communauté réunie regarde l’autel où l’on célèbre le sacrifice et où l’on adore. Mais moi je crois – je le dis humblement- que nous, les chrétiens, nous avons quelque peu perdu le sens de l’adoration et nous pensons : ‘nous allons au temple, nous nous réunissons comme des frères -celui-ci est bon, est beau !-. Mais le centre est là où se trouve Dieu. Et nous, nous adorons Dieu ». [Read more…]

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