Nomination d’un archevêque à Winnipeg

Weisgerber JamesCECC – Ottawa… Aujourd’hui, Sa Sainteté le pape François a accepté la démission de Mgr V. James Weisgerber à titre d’archevêque de Winnipeg, et a nommé Mgr Richard Gagnon pour lui succéder. Au moment de sa nomination, l’archevêque-élu était évêque de Victoria. Mgr Weisgerber a été à la tête de l’archidiocèse pendant les 13 dernières années. Il a soumis sa démission au Saint-Père lorsqu’il a atteint 75 ans, conformément au Code de droit canon.

Gagnon RichardNé en 1948 à Lethbridge en Alberta, Mgr Gagnon a étudié en philosophie, en histoire et en anglais à l’Université Simon Fraser de Vancouver, en plus d’avoir obtenu un brevet d’enseignement. Après des études séminaires au Pontifical Beda College à Rome, il a été ordonné prêtre en 1983 pour l’archidiocèse de Vancouver. Il a assumé plusieurs rôles à l’archidiocèse, notamment celui de pasteur, vicaire général, conseiller archidiocésain, directeur du bureau de l’enseignement religieux, et membre du conseil presbytéral. Il a été nommé évêque de Victoria en 2004. Mgr Gagnon a siégé au Conseil permanent de la Conférence des évêques du Canada (CECC) de 2007 à 2008. Il est actuellement membre de la Commission pour la liturgie et les sacrements du Secteur anglais, et a été membre de l’ancienne Commission pour les communications sociales du même Secteur. Il siège au sein du conseil d’administration de Catholic Missions in Canada depuis 2009.

Avant sa nomination à l’archidiocèse de Winnipeg, Mgr Weisgerber avait été prêtre de l’archidiocèse de Regina et, par la suite, évêque de Saskatoon de 1996 à 2000. De 1990 à 1996, il a été secrétaire général de la CECC. En tant qu’évêque et membre de la CECC, Mgr Weisgerber a siégé à la Commission pour les affaires sociales (maintenant connu sous le nom de Commission pour la justice et la paix) et en est ensuite devenu son président. Il a aussi été membre de la Commission pour la liturgie du Secteur anglais (tel qu’elle était appelée à l’époque). Après avoir été élu au Conseil permanent de la CECC en tant que représentant du Secteur anglais en 2003, il a été élu cotrésorier de la CECC par les autres membres du Conseil. En 2005, les membres de la Conférence l’ont élu vice-président, et de 2007 à 2009, président. En 2001, il était un délégué de la CECC à l’Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques sur L’évêque : Serviteur de l’Évangile de Jésus-Christ pour l’espoir du monde. De 2001 à 2002, il a été nommé par le Saint-Siège au International Methodist and Roman Catholic Dialogue. Mgr Weisgerber a joué un rôle important dans l’organisation de la délégation de représentants de l’Assemblée des Premières Nations et de l’Église catholique au Canada qui a été reçue par le Pape Benoît XVI le 29 avril 2009. C’est à cette occasion que le Saint-Père avait exprimé ses regrets pour l’angoisse causée par « la conduite déplorable de certains membres de l’Église » qui avaient exploité et géré les pensionnats indiens.

Selon l’Annuaire 2013 de la CECC, l’archidiocèse de Winnipeg compte 89 paroisses et missions, avec une population de 158 095 catholiques, desservies par 61 prêtres diocésains, 23 prêtres qui sont membres d’une communauté religieuse, 111 sœurs et frères, également membres d’une communauté religieuse, et 18 diacres permanents.

Message du pape François pour le 30e anniversaire du Centre de télévision du Vatican

francis_crop« Converger au lieu d’être en concurrence »: le pape François indique cette «  stratégie » aux media catholiques, dans un message adressé au directeur du Centre de télévision du Vatican (CTV), Mgr Dario Edoardo Vigano, à l’occasion du 30e anniversaire de ce service.
Voici notre traduction intégrale, de l’italien, de ce message, que le pape situe dans le sillage du décret conciliaire sur les media « Inter mirifica ».

À l’attention de Mgr Dario Edoardo Viganò, directeur du Centre de télévision du Vatican

Je désire adresser mes salutations cordiales à toutes les personnes présentes au congrès qui a pour but, non seulement de faire mémoire des trente années d’existence du Centre de télévision du Vatican, mais surtout de réfléchir aux perspectives d’un service toujours plus attentif et qualifié. Je salue les intervenants et les invités, en particulier Mgr Claudio Maria Celli et les membres du Conseil d’administration.

1. Je voudrais avant tout souligner que votre travail est un service rendu à l’Évangile et à l’Église. L’anniversaire du CTV se situe dans le cadre d’une autre célébration importante : les cinquante ans de l’approbation du décret conciliaire Inter mirifica, qui inclut, parmi les dons merveilleux de Dieu, les instruments de la communication sociale, y compris, justement, la télévision. Les paroles des Pères conciliaires nous apparaissent prophétiques ; ils soulignaient justement l’importance que revêt l’utilisation de ces moyens afin que « comme le sel et la lumière, ils fécondent et illuminent le monde », en apportant la lumière de Jésus-Christ et en contribuant au progrès de toute l’humanité.

Dans ces décennies, la technologie a évolué très rapidement, créant des réseaux de connexion inattendus. Il est nécessaire de maintenir une perspective évangélique dans cette sorte d’« autoroute globale de la communication », en ayant toujours à l’esprit la finalité que le bienheureux Jean-Paul II avait voulu imprimer lorsqu’il a lancé le CTV : favoriser « une action plus efficace de l’Église en ce qui concerne les communications sociales… afin d’offrir de nouveaux instruments pour accomplir dans le monde la mission universelle de l’Église » (Rescrit du 22 octobre 1983). [Read more…]

« La foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit »

Statue-of-Our-Lady-of-Fatima« Bienheureuse, parce que tu as cru » : tel est le thème des deux journées mariales organisées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation dans le cadre de l’Année de la foi voulue par Benoît XVI. Ce samedi matin, les fidèles étaient invités à se rendre en pèlerinage sur la tombe de Saint Pierre au Vatican, avant de participer en début de soirée à une célébration place Saint-Pierre. Une prière mariale en 7 stations, reprenant la « Via Matris », les 7 stations de la douleur de Marie. Le pape a ensuite prononcé une catéchèse sur la Vierge Marie avant de bénir les fidèles, une catéchèse centrée sur la foi de Marie.
Comment a été la foi de Marie ? Pour répondre à cette question et selon son habitude, le Pape choisit trois caractéristiques pour en parler aux fidèles. D’abord, la foi de Marie dénoue le nœud du péché commis par la désobéissante et incrédulité d’Eve. Qu’est-ce que cela signifie ? Le Pape prend l’exemple d’un enfant qui désobéit et ment à ses parents. Alors, leur relation a besoin d’être assainie de cette faute. L’enfant s’excuse, pour qu’il y ait de nouveau harmonie et confiance. « Quelque chose de semblable advient dans notre relation avec Dieu », explique le Pape. En effet quand nous ne l’écoutons pas, explique François, nous ne suivons pas sa volonté, nous manifestons un manque de confiance en lui et c’est cela le péché.

La foi de Marie dénoue les « noeuds » du péchés

Il se forme comme un nœud dangereux qui ôte la paix et la sérénité. Mais heureusement poursuit le Pape « à la miséricorde de Dieu rien n’est impossible ! Même les nœuds les plus emmêlés se dénouent avec sa grâce. Et Marie, qui, par son « oui », a ouvert la porte à Dieu pour dénouer le nœud de l’ancienne désobéissance, est la mère qui, avec patience et tendresse, nous conduit à Dieu »

Ensuite, deuxième caractéristique, la foi de Marie donne chair humaine à Jésus. Dieu n’a pas voulu se faire homme en ignorant notre liberté, ainsi Il a voulu passer par le libre assentiment de Marie, son « oui » pour prendre chair humaine. Ce qui s’est produit dans la Vierge Mère de manière unique, insiste le Pape, se réalise aussi sur plan spirituel en nous quand nous accueillons la Parole de Dieu avec un cœur bon et sincère et que nous la mettons en pratique. Sommes-nous conscients de cela ? s’interroge le Pape ? Croire en Jésus signifie lui offrir notre chair, avec l’humilité et le courage de Marie.

La foi de Marie, petite flamme dans la nuit de la Passion

Enfin dernier point : la foi de Marie est comme une marche : toute sa vie, elle a suivi son Fils : c’est lui la route, c’est lui le chemin. Marie nous précède, nous accompagne et nous soutient dans la progression de notre foi. Un pèlerinage spirituel qui n’est autre que suivre Jésus ; et mettre nos pieds dans ses attitudes mêmes : humilité, miséricorde, proximité, mais aussi ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie. Et à l’heure de la Passion, la foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit… Et nous ? « Comme Marie la tenons-nous allumée même aux moments difficiles » Ce samedi soir, le Pape a prié et remercié Marie, La mère, dit-il de notre foi.

Homélie du pape François – Dimanche 13 octobre 2013

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« Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles » (Ps 97, 1). Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur : Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur. En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois réalités : Dieu nous surprend, Dieu nous demande la fidélité, Dieu est notre force.
1, La première : Dieu nous surprend. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi d’Aram, est singulier : pour guérir de la lèpre, il s’adresse au prophète de Dieu, Élisée, qui n’accomplit pas de rites magiques, ni ne lui demande des choses extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se plonger dans l’eau du fleuve ; non pas cependant dans l’eau des grands fleuves de Damas, mais du petit fleuve Jourdain. C’est une demande qui laisse Naaman perplexe, surpris : quel Dieu peut être celui qui demande quelque chose d’aussi simple ? Il veut faire marche arrière, mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il guérit immédiatement. Voici, Dieu nous surprend ; il est vraiment dans la pauvreté, dans la faiblesse, dans l’humilité qui se manifeste et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous ayons confiance en Lui.

C’est l’expérience de la Vierge Marie : devant l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement. C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à Lui, même si elle ne comprend pas tout : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! Aujourd’hui demandons-nous tous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, dans mes projets ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ? [Read more…]

François parle du Bienheureux Jean XXIII

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Pèlerinage du diocèse italien de Bergame pour le 50e anniversaire de la mort du bienheureux pape Jean XXIII

Basilique vaticane

Lundi 3 juin 2013

Chers amis du diocèse de Bergame,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue ici, sur la tombe de l’apôtre Pierre, dans ce lieu où tout catholique se sent chez lui. Je salue avec affection votre évêque, Mgr Francesco Beschi, et je le remercie pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées au nom de tous. Il y a de petites choses à ajouter, mais il s’en chargera.

Il y a exactement cinquante ans, à cette heure précise, le bienheureux Jean XXIII quittait ce monde. Qui, comme moi, a un certain âge, conserve le vif souvenir de l’émotion qui se répandit partout en ces jours-là : la place Saint-Pierre était devenue un sanctuaire à ciel ouvert, accueillant jour et nuit des fidèles de tous les âges et conditions sociales, angoissés et en prière pour la santé du Pape. Le monde entier avait reconnu dans le Pape Jean un pasteur et un père. Pasteur parce que père. Qu’est-ce qui l’avait rendu tel ? Comment avait-il pu arriver au cœur de personnes si différentes, même de beaucoup de non-chrétiens ? Pour répondre à cette question, nous pouvons nous référer à sa devise épiscopale, Oboedientia et pax : obéissance et paix. « Ces mots — notait Mgr Roncalli à la veille de sa consécration épiscopale — sont un peu mon histoire et ma vie » (Journal de l’âme, Retraite de préparation pour la consécration épiscopale, 13-17 mars 1925). Obéissance et paix. [Read more…]

Que veut le Pape François? (Editions spéciales de KTO)

Diffusé le 05/10/2013 / Durée 52 mn

KTO reçoit le cardinal André Vingt-Trois : à partir des propos du Pape à Assise et de témoignages sur les attentes qu’il suscite, nous essaierons de mieux comprendre ce que dit le pape François au monde, et ce qu’il veut pour l’Eglise d’aujourd’hui.

Homélie du pape François à Assise lors de la messe célébrée place Saint-François

1378101_563594257040055_1007124270_n« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

Paix et bien à tous ! Par cette salutation franciscaine je vous remercie d’être venus ici, sur cette place chargée d’histoire et de foi, pour prier ensemble.

Aujourd’hui, moi aussi, comme beaucoup de pèlerins, je suis venu proclamer la louange du Père pour tout ce qu’il a voulu révéler à l’un de ces « tout-petits » dont nous parle l’Évangile : François, fils d’un riche commerçant d’Assise. La rencontre avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante, pour épouser « Dame Pauvreté » et vivre en vrai fils du Père qui est aux cieux. Pour saint François, ce choix indiquait une manière radicale d’imiter le Christ, de se revêtir de Celui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2 Co8, 9). Dans toute la vie de François l’amour pour les pauvres et l’imitation du Christ pauvre sont deux éléments inséparablement unis, les deux faces d’une même médaille.

Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? Que nous dit-il, non par ses paroles – cela est facile – mais par sa vie ? [Read more…]

Le C8! « Ce discernement requiert du temps… »

The Pope's CouncilLe pape François entouré du Conseil des cardinaux se réunit à huis-clos pour étudier un projet de révision de la Constitution apostolique, et réformer la Curie romaine. Photo prise le 1er octobre dans la librairie de l’appartement papal, dans le palais apostolique au Vatican (Catholic News Service, photo/L’Osservatore Romano via Reuters)

« Ce discernement requiert du temps. Nombreux sont ceux qui pensent que les changements et les réformes peuvent advenir dans un temps bref. Je crois au contraire qu’il y a toujours besoin de temps pour poser les bases d’un changement vrai et efficace. Ce temps est celui du discernement. Parfois, au contraire, le discernement demande de faire tout de suite ce que l’on pensait faire plus tard. C’est ce qui m’est arrivé ces derniers mois. Le discernement se réalise toujours en présence du Seigneur, en regardant les signes, en étant attentif à ce qui arrive, au ressenti des personnes, spécialement des pauvres. Mes choix, même ceux de la vie quotidienne, comme l’utilisation d’une voiture modeste, sont liés à un discernement spirituel répondant à une exigence qui naît de ce qui arrive, des personnes, de la lecture des signes des temps. Le discernement dans le Seigneur me guide dans ma manière de gouverner. »

« Je me méfie en revanche des décisions prises de manière improvisée, de la première qui me vient à l’esprit. En général, elle est erronée. Je dois attendre, évaluer intérieurement, en prenant le temps nécessaire. La sagesse du discernement compense la nécessaire ambiguïté de la vie et fait trouver les moyens les plus opportuns, qui ne s’identifient pas toujours avec ce qui semble grand ou fort. »

Mardi 17 septembre 2013

Entretien avec le pape François

Écrit par Antonio Spadaro

Revue Choisir – Suisse

 

Le Pape François, sa vision de l’Eglise et du monde

Pope arrives to lead general audience in St. Peter's Square at VaticanToute l’attention des médias se porte sur les trois jours de rencontres prévus à partir de ce mardi entre le Pape François et le Conseil des huit cardinaux qu’il a institué pour l’épauler dans la gouvernance de l’Eglise et entamer une réforme de la Curie. Et cela n’a pas échappé au Saint-Père qui, dans un long entretien publié ce mardi matin par le quotidien italien La Repubblica, aborde sans tabou ces questions avec le fondateur du quotidien Eugenio Scalfari.

Le Pape estime d’emblée que s’ouvrir à la modernité est un devoir, et qu’en repartant du Concile Vatican II, il faut ouvrir l’Eglise à la culture moderne. Le Concile Vatican II, remarque-t-il, « a décidé de regarder l’avenir avec un esprit moderne. Les pères conciliaires savaient qu’ouvrir à la culture moderne signifiait oecuménisme religieux et dialogue avec les non croyants. Depuis, bien peu a été accompli dans cette direction. J’ai l’humilité et l’ambition de vouloir le faire ». Pour François, le prosélytisme est « une bêtise magistrale », car l’essentiel est de « se connaître et de s’écouter, et de faire connaître le monde qui nous entoure ».

A deux reprises, François cite le cardinal jésuite italien Carlo Maria Martini, chef de file des réformistes dans l’Eglise, mort en 2012. Interrogé sur sa pensée et ses saints préférés, il admet qu’il n’est pas très mystique et dit sa prédilection pour Saint-Augustin: « ce saint a traversé beaucoup de réalités et a changé plusieurs fois de position doctrinaire ». Quant à François d’Assise, « il est très grand parce qu’il est tout à fois: un homme qui veut faire, construire, fonde un ordre et ses règles, est un missionnaire intinérant, poète, prophète, qui a constaté le mal en lui et en est sorti. » [Read more…]

Sainte Thérèse de Lisieux: guéris-nous et prie pour nous, pendant que tu passes ton ciel a faire du bien sur la terre!

Père Thomas Rosica, c.s.b.,
Directeur général de Télévision Sel et Lumière

Connue de millions de personnes comme “la petite fleur”, Thérèse Martin est née dans une petite ville de Normandie en 1873. Après la perte de l’un de ses parents, elle persista, en dépit de toutes les règles contraires, et alla même jusqu’au Pape Léon XIII, en 1888, pour qu’il lui permettre de devenir une sœur Carmélite à l’âge de 15 ans. La plus jeune de cinq sœurs, elle venait d’un environnement familial protecteur pour entrer dans un monastère cloîtré de Carmélites. Renfermée dans son couvent cloîtré, Thérèse avait une intelligence, une âme et un cœur qui ne connaissaient pas de limites. Elle déclarait qu’elle devait être un cœur dans l’Église. Dans le cloître, elle était responsable de prendre soin des nouvelles soeurs qui entraient dans l’ordre.

Très tôt, dans la vingtaine, elle est devenue très malade en raison de la tuberculose. L’une des plus importantes épreuves de Thérèse, pendant sa maladie, fut la privation de recevoir l’eucharistie. La dernière fois qu’elle reçut le Corps de Christ l’eucharistie fut le 19 août, un peu plus d’un mois avant sa mort. Elle s’endormit dans l’espérance de la résurrection le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans, après une longue lutte contre la tuberculose.

Quelques années après sa mort, en 1897, la ‘petite Thérèse’ devint très connue à travers le monde pour son chemin de simplicité, en faisant de petites choses et en s’acquittant des devoirs quotidiens. Elle est devenue un modèle de piété pour d’innombrable personnes ordinaires à travers le monde. Avec la publication de son manuscrit en 1956, la réelle image de Thérèse fut révélée; non pas l’image d’une piété sentimentale que son époque aurait pu suggérer, mais l’image d’un témoignage ardent pour la proclamation de l’Évangile. « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. » Matthieu 5,8 [Read more…]

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