Saint Etienne

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 26 décembre, Saint Etienne.

saint_etienneSaint Etienne, de son nom grec Stephanos c’est-à-dire « le couronné » est le premier de tous les martyrs. Il est aussi l’un des sept diacres, « sept hommes, de bonne réputation, remplis d’Esprit Saint et de sagesse » (Actes des Apôtres, 6, 3-4), choisis par les premiers apôtres pour assurer le « service des tables ». Un service complémentaire de celui de la Parole, assumé par les Douze. Grand prédicateur, habité par le Saint Esprit, Etienne proclame avec sagesse l’Évangile de Jésus. Lui, le Messie, le Serviteur qui a livré sa vie par amour des hommes.

Accusé de paroles blasphématoires contre Dieu, Moïse et la Loi, Etienne est arrêté et amené devant le Sanhédrin. Tous écoutent le discours enflammé que l’on retrouve dans les Actes des Apôtres (chapitre 7) jusqu’à ce qu’il termine par une vision divine: « Voici que je contemple les cieux ouverts et le Fils de l’Homme debout à la droite de Dieu » (Actes des Apôtres, 7, 56). C’en est trop ! Ils se jettent alors sur lui, le mènent en dehors de Jérusalem et le lapide à mort sous les yeux d’un certain Saul qui se convertira sur la route de Damas et deviendra Saint Paul ! A l’image du Christ, Saint Etienne meurt en pardonnant à ses persécuteurs, exultant de joie. Sa mort est estimée en l’an 34 après Jésus-Christ.

Représenté sous les traits d’un diacre avec pour attributs des pierres, la palme et le Livre, Saint Etienne est le saint patron du diaconat permanent.

Réaction des jésuites pour la canonisation de Pierre Favre, s.j.

Faber_cropA toute la Compagnie

Chers frères et amis dans le Seigneur,

Avec une joie profonde je m’adresse à toute la Compagnie le jour où le Pape François proclame « saint » Pierre Favre, « le compagnon silencieux » de la première génération de jésuites. En cette date qui se trouve être aussi l’anniversaire du Saint Père, celui-ci a voulu faire à l’Eglise universelle un cadeau qui est pour lui hautement significatif et précieux.

La canonisation de Pierre Favre coïncide avec un autre grand événement de notre chemin, ou kairos, jésuite : le bicentenaire du rétablissement de la Compagnie en 1814. Sans aucun doute, nous pouvons trouver en notre cher compagnon savoyard stimulation et énergie pour une restauration dynamique, personnelle et collective, de notre vie de jésuites, jamais achevée, toujours en pèlerinage. La foi transparente et spontanée, presque celle d’un enfant, qui animait Favre, doit nous aider à demeurer  « compagnons en Sa Compagnie », pleins de foi, selon la manière ignatienne, en « Celui qui est et qui fait tout en tous, Celui par qui tous les êtres ont l’existence et le mouvement, et Celui en qui tous les êtres subsistent » (Mémorial 245).

Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits. Ce début du Psaume 102 est le verset choisi par Pierre Favre pour ouvrir secrètement la porte de son cœur, dans son Mémorial. Il résume en quelques mots l’attitude profonde de Favre devant la vie et devant Dieu : bénédiction, mémoire et gratitude. [Read more…]

Saint Urbain V

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 19 décembre, Saint Urbain V

urbainVGuillaume de Grimoard est né en 1310 dans le sud-est de la France. Il fait des études en Lettres et dans les Sciences mais rapidement répond à l’appel de la vie religieuse. Dévoué à la Vierge Marie, studieux et rigoureux, le moine bénédictin présente de grandes appétences pédagogiques. Ses supérieurs lui proposent alors d’enseigner le droit canon dans différentes villes de France. En 1352, il devient abbé de Saint-Germain d’Auxerre, puis de Saint-Victor, près de Marseille. Rapidement il est transféré à Naples (Italie) en tant que nonce apostolique. En 1362, à la mort du pape Innocent VI, il est élu Souverain Pontife. Il est le 200ème pape et prend le nom d’Urbain V à la mémoire des saints papes ayant porté ce nom.

Dans ces périodes troubles de l’histoire de l’Eglise et dès son arrivée sur le trône de Pierre, le pape Urbain V lance un triple projet : ramener le siège papal d’Avignon à la Ville Sainte de Rome, réformer les mœurs, rétablir l’unité de l’Eglise. Devant la corruption de la curie romaine et après seulement trois ans passés à Rome, il est contraint de retourner en Avignon. Il y meurt trois mois après son retour en 1370. Ayant toujours conservé une vie monastique faite de jeûne et d’oraison, le pape Urbain V, au moment de mourir, demande à être transporté dans une simple maison, ouverte à tous. Témoignant ainsi qu’un pape pouvait mourir sans faste extérieur.

Il fut béatifié en 1870 par le pape Pie IX. Sans être canonisé, le pape Urbain V est considéré comme saint dans le nouveau calendrier liturgique publié par le pape Paul VI.

Le pape François proclame saint le jésuite Pierre Favre, l’un de ses modèles

On s’y attendait et c’est désormais officiel : le jésuite français Pierre Favre, ami de Saint Ignace de Loyola, vient d’être inscrit dans le catalogue des saints. C’est le pape François lui-même qui l’a décidé par une procédure extraordinaire et personnelle. Homme de dialogue, Pierre Favre est l’un des modèles avoués du Souverain Pontife, lui-même issu de la Compagnie de Jésus. Béatifié par Pie IX en 1872, le cofondateur de la Compagnie de Jésus sera désormais honoré par l’Eglise universelle.

220px-Pierre_Favre_(1506-1546)_Moins connu que Saint François-Xavier ou Saint Ignace de Loyola, Pierre Favre fait partie des co-fondateurs de la Compagnie de Jésus. Berger d’origine savoyarde né en 1506, ce prêtre jésuite du XVIe siècle a parcouru l’Europe entière. En 1525, Pierre Favre arrive à Paris pour étudier au collège Ste Barbe, il y rencontre François-Xavier et Ignace de Loyola et suit fidèlement les Exercices spirituels de ce dernier. Après la fondation de la Compagnie de Jésus en 1537 et sa reconnaissance par le pape Paul III trois ans plus tard, Pierre Favre est ensuite envoyé par le Vatican en Allemagne, à Ratisbonne puis à Cologne, au moment de la Réforme protestante luthérienne. Sa route missionnaire prend aussi la direction du Portugal ou en Espagne, avant de participer au Concile de Trente, dont il ne verra pas la fin : il meurt à l’âge de 40 ans en 1546. Plus de trois siècles plus tard, il est reconnu Bienheureux par Pie IX en 1872.

Un modèle avoué du pape François
Dans son entretien à la revue jésuite Etudes en septembre 2013, le Pape décrivait ainsi Pierre Favre : « le dialogue avec tous, même avec les plus lointains et les adversaires de la Compagnie ; la piété simple, une certaine ingénuité peut-être, la disponibilité immédiate, son discernement intérieur attentif, le fait d’être un homme de grandes et fortes décisions, capable en même temps d’être si doux ».

Que retenir de la biographie de Pierre Favre ?
Au début, Pierre Favre a été considéré comme le premier compagnon de Saint-Ignace, avant même Saint François-Xavier. Dans cette petite « trinité des Compagnons de Jésus », Pierre Favre est vraiment le second de Saint-Ignace. Ensuite, Pierre Favre est envoyé en mission : d’abord au nord de l’Italie, puis en Allemagne, autour de Cologne, qui est déjà très marquée par le protestantisme et par le luthéranisme. [Read more…]

Saint Jean de la Croix

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 14 décembre, Saint Jean de la Croix.

Juan est né en Espagne en 1542 dans une famille pauvre. A 21 ans, il entre au noviciat des Pères Carmes. Pour poursuivre ses études, il est envoyé à l’Université de Salamanque. Il est ordonné prêtre en 1567.

st jeanRapidement Jean aspire à retrouver la règle primitive de l’Ordre, faite d’austérité et de prière. Devant les nombreux refus de réforme, il songe à changer d’ordre religieux lorsqu’il rencontre pour la première fois Sainte Thérèse d’Avila. Une rencontre décisive lors de la célébration de sa première messe. Réformatrice de l’Ordre du Carmel, Sainte Thérèse d’Avila demande au jeune prêtre de prendre en charge la réforme de l’Ordre masculin des Carmes. Avec trois autres compagnons, Jean fonde ainsi l’Ordre des Carmes déchaussés, première communauté masculine réformée. En renouvelant sa foi selon la Règle primitive, il prend le nom de Jean de la Croix.

Commence alors une grande complicité spirituelle entre Sainte Thérèse d’Avila et Saint Jean de la Croix.

Mais les autorités de l’Ordre refusent sa réforme, l’enlèvent en 1577 et le tiennent en captivité durant des mois, lui infligeant un traitement physique et moral très dur. Dans sa souffrance, il écrit de nombreux poèmes et notamment le Cantique spirituel qui deviendra un véritable traité spirituel.

Il s’enfuit en 1578 et de retour en Castille, poursuit sa mission de réforme et occupe d’importantes responsabilités au sein des carmes déchaussés.

1124jean1Quelques années plus tard, il est mis au ban de sa communauté et meurt en décembre 1591 en prononçant ces derniers mots « Aujourd’hui je vais chanter l’Office au ciel ».

Saint mystique, poète lyrique de la littérature espagnole, Saint Jean de la Croix est souvent nommé le « Saint du Carmel ». Il est canonisé en 1726 par le pape Benoît XIII et est proclamé « docteur de l’Église » en 1926.

Saint François-Xavier

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Cette semaine, nous fêtons Saint François-Xavier le 3 décembre.

St Francois Xavier.jpg1François-Xavier est né en 1506 près de Pampelune (Espagne) dans une famille noble de Navarre. Il fait des études de théologie à la Sorbonne à Paris, où il partage sa chambre avec un étrange étudiant. Ignace de Loyola. Les deux hommes, habités par la Foi, se lient vite d’amitié et prononcent ensemble des vœux religieux le 15 août 1534 à Montmartre. Avec d’autres compagnons, des « amis dans le Seigneur », ils créent la Compagnie de Jésus, les Jésuites. Il a alors 28 ans. Il est ordonné prêtre 3 ans plus tard.

L’Eglise ayant besoin de missionnaires, François-Xavier répond favorablement à l’appel du pape Paul III. Il part alors pour l’Inde en 1541, dans la ville de Goa, évangéliser les habitants de ce comptoir portugais. L’ardeur de son apostolat conduit à de nombreuses conversions et à la création du collège Saint-Paul de Goa, la première école dirigée par des Jésuites.

Sa vocation de missionnaire le mène en Malaisie à Malacca, à Ceylan ou encore au Japon en 1549. Sa grande soif de faire connaitre Jésus et de convertir l’Orient le pousse vers la Chine. st_francois-xavier

Malade, il meurt sur l’île de Sancian en décembre 1552, aux portes de la côte chinoise.

Béatifié en 1619, il est canonisé en 1622 par le pape Grégoire XV. Son corps est ramené à Goa et repose aujourd’hui dans la basilique du Bon Jésus.

Avec Sainte Thérèse de Lisieux, il est le protecteur des missionnaires.

Sainte Catherine Labouré

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Nous fêtons aujourd’hui, 28 novembre, Sainte Catherine Labouré.

catherine laboureHuitième d’une famille de dix enfants, Catherine est née en 1806 en France. Sa mère meurt lorsqu’elle a 9 ans. Elle prend alors la Vierge Marie comme maman. Catherine prend en main la vie de la ferme et celle de la famille. Obligée de travailler, elle rejoint son frère à Paris pour être servante dans son restaurant populaire. Elle y découvre la pauvreté des ouvriers et le travail à l’usine des jeunes enfants. De là vient sa vocation de toujours servir les pauvres. En 1830, son père accepte enfin son entrée en tant que novice à la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris. Elle a 24 ans.

Le 19 juillet 1830, en pleine nuit, sœur Catherine est appelée par un enfant mystérieux vêtu de blanc. La Sainte Vierge l’attend. « Je n’ai fait qu’un saut auprès d’elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge ».

Marie apparait une deuxième fois à Catherine dans la nuit du 27 novembre 1830 et lui confie la mission de faire frapper une médaille sur le modèle de cette apparition : la Vierge écrasant un serpent et tendant les mains d’où jaillissent des rayons de lumière, portant l’invocation suivante : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous« . Les personnes qui porteront cette médaille recevront de grandes grâces et jouiront d’une protection spéciale.

Miraculous_medalCatherine demande à ce que jamais ses visions ne soient révélées tandis que la médaille dite désormais « miraculeuse », suite à une épidémie de choléra, continue de répandre ses grâces. Affectée dans un faubourg déshérité de Paris, Sœur Catherine se met au service des plus pauvres. Elle finira sa vie dans l’incognito le plus total. Elle meurt le 31 décembre 1876 dans la paix: « Je m’en vais au ciel… voir Notre-Seigneur, sa Mère et saint Vincent. »

Catherine Labouré est béatifiée en 1933, à cette occasion son corps est retrouvé intact dans le caveau de la chapelle de Reuilly. Il sera transféré dans celle de la rue du Bac à Paris sous l’autel de la Vierge au Globe. Elle est canonisée en 1974 par Paul VI.

François parle du Bienheureux Jean XXIII

John-23

Pèlerinage du diocèse italien de Bergame pour le 50e anniversaire de la mort du bienheureux pape Jean XXIII

Basilique vaticane

Lundi 3 juin 2013

Chers amis du diocèse de Bergame,

Je suis heureux de vous souhaiter la bienvenue ici, sur la tombe de l’apôtre Pierre, dans ce lieu où tout catholique se sent chez lui. Je salue avec affection votre évêque, Mgr Francesco Beschi, et je le remercie pour les paroles courtoises qu’il m’a adressées au nom de tous. Il y a de petites choses à ajouter, mais il s’en chargera.

Il y a exactement cinquante ans, à cette heure précise, le bienheureux Jean XXIII quittait ce monde. Qui, comme moi, a un certain âge, conserve le vif souvenir de l’émotion qui se répandit partout en ces jours-là : la place Saint-Pierre était devenue un sanctuaire à ciel ouvert, accueillant jour et nuit des fidèles de tous les âges et conditions sociales, angoissés et en prière pour la santé du Pape. Le monde entier avait reconnu dans le Pape Jean un pasteur et un père. Pasteur parce que père. Qu’est-ce qui l’avait rendu tel ? Comment avait-il pu arriver au cœur de personnes si différentes, même de beaucoup de non-chrétiens ? Pour répondre à cette question, nous pouvons nous référer à sa devise épiscopale, Oboedientia et pax : obéissance et paix. « Ces mots — notait Mgr Roncalli à la veille de sa consécration épiscopale — sont un peu mon histoire et ma vie » (Journal de l’âme, Retraite de préparation pour la consécration épiscopale, 13-17 mars 1925). Obéissance et paix. [Read more…]

Homélie du pape François à Assise lors de la messe célébrée place Saint-François

1378101_563594257040055_1007124270_n« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

Paix et bien à tous ! Par cette salutation franciscaine je vous remercie d’être venus ici, sur cette place chargée d’histoire et de foi, pour prier ensemble.

Aujourd’hui, moi aussi, comme beaucoup de pèlerins, je suis venu proclamer la louange du Père pour tout ce qu’il a voulu révéler à l’un de ces « tout-petits » dont nous parle l’Évangile : François, fils d’un riche commerçant d’Assise. La rencontre avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante, pour épouser « Dame Pauvreté » et vivre en vrai fils du Père qui est aux cieux. Pour saint François, ce choix indiquait une manière radicale d’imiter le Christ, de se revêtir de Celui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2 Co8, 9). Dans toute la vie de François l’amour pour les pauvres et l’imitation du Christ pauvre sont deux éléments inséparablement unis, les deux faces d’une même médaille.

Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? Que nous dit-il, non par ses paroles – cela est facile – mais par sa vie ? [Read more…]

Sainte Thérèse de Lisieux: guéris-nous et prie pour nous, pendant que tu passes ton ciel a faire du bien sur la terre!

Père Thomas Rosica, c.s.b.,
Directeur général de Télévision Sel et Lumière

Connue de millions de personnes comme “la petite fleur”, Thérèse Martin est née dans une petite ville de Normandie en 1873. Après la perte de l’un de ses parents, elle persista, en dépit de toutes les règles contraires, et alla même jusqu’au Pape Léon XIII, en 1888, pour qu’il lui permettre de devenir une sœur Carmélite à l’âge de 15 ans. La plus jeune de cinq sœurs, elle venait d’un environnement familial protecteur pour entrer dans un monastère cloîtré de Carmélites. Renfermée dans son couvent cloîtré, Thérèse avait une intelligence, une âme et un cœur qui ne connaissaient pas de limites. Elle déclarait qu’elle devait être un cœur dans l’Église. Dans le cloître, elle était responsable de prendre soin des nouvelles soeurs qui entraient dans l’ordre.

Très tôt, dans la vingtaine, elle est devenue très malade en raison de la tuberculose. L’une des plus importantes épreuves de Thérèse, pendant sa maladie, fut la privation de recevoir l’eucharistie. La dernière fois qu’elle reçut le Corps de Christ l’eucharistie fut le 19 août, un peu plus d’un mois avant sa mort. Elle s’endormit dans l’espérance de la résurrection le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans, après une longue lutte contre la tuberculose.

Quelques années après sa mort, en 1897, la ‘petite Thérèse’ devint très connue à travers le monde pour son chemin de simplicité, en faisant de petites choses et en s’acquittant des devoirs quotidiens. Elle est devenue un modèle de piété pour d’innombrable personnes ordinaires à travers le monde. Avec la publication de son manuscrit en 1956, la réelle image de Thérèse fut révélée; non pas l’image d’une piété sentimentale que son époque aurait pu suggérer, mais l’image d’un témoignage ardent pour la proclamation de l’Évangile. « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. » Matthieu 5,8 [Read more…]

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