
Père Thomas Rosica, c.s.b.,
Directeur général de Télévision Sel et Lumière
Connue de millions de personnes comme “la petite fleur”, Thérèse Martin est née dans une petite ville de Normandie en 1873. Après la perte de l’un de ses parents, elle persista, en dépit de toutes les règles contraires, et alla même jusqu’au Pape Léon XIII, en 1888, pour qu’il lui permettre de devenir une sœur Carmélite à l’âge de 15 ans. La plus jeune de cinq sœurs, elle venait d’un environnement familial protecteur pour entrer dans un monastère cloîtré de Carmélites. Renfermée dans son couvent cloîtré, Thérèse avait une intelligence, une âme et un cœur qui ne connaissaient pas de limites. Elle déclarait qu’elle devait être un cœur dans l’Église. Dans le cloître, elle était responsable de prendre soin des nouvelles soeurs qui entraient dans l’ordre.
Très tôt, dans la vingtaine, elle est devenue très malade en raison de la tuberculose. L’une des plus importantes épreuves de Thérèse, pendant sa maladie, fut la privation de recevoir l’eucharistie. La dernière fois qu’elle reçut le Corps de Christ l’eucharistie fut le 19 août, un peu plus d’un mois avant sa mort. Elle s’endormit dans l’espérance de la résurrection le 30 septembre 1897 à l’âge de 24 ans, après une longue lutte contre la tuberculose.
Quelques années après sa mort, en 1897, la ‘petite Thérèse’ devint très connue à travers le monde pour son chemin de simplicité, en faisant de petites choses et en s’acquittant des devoirs quotidiens. Elle est devenue un modèle de piété pour d’innombrable personnes ordinaires à travers le monde. Avec la publication de son manuscrit en 1956, la réelle image de Thérèse fut révélée; non pas l’image d’une piété sentimentale que son époque aurait pu suggérer, mais l’image d’un témoignage ardent pour la proclamation de l’Évangile. « Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. » Matthieu 5,8 [Read more…]

