Kateri Tekakwitha: la sainteté en sol nord-américain

Bonne nouvelle pour les catholiques de l’Amérique du Nord: un miracle de la bienheureuse Kateri Tekakwitha, une laïque amérindienne qui a vécu au XVIIe siècle, vient d’être approuvé par Benoît XVI. Ce miracle ouvre la porte à son éventuelle canonisation.

Kateri Tekakwitha est née d’un père agnier et d’une mère Algonquine. À l’âge de quatre ans, sa mère et son père lui sont enlevés par une épidémie de petite vérole. Kateri échappe à la mort, mais elle est affaiblie par la maladie.

Kateri manifeste dès sa jeunesse le désir de devenir chrétienne. Elle reçoit le baptême à l’âge de vingt-ans et, à cause de ce fait, est exclue de son village. En 1679, elle prononce un vœu de virginité. Elle consacre ses jours à la prière et à aider les pauvres et les malades. Kateri a été connue pour sa douceur, son humilité et sa bonne humeur qui lui ont permis de gagner le cœur de beaucoup de gens.

Elle a été béatifiée par Jean-Paul II en 1980. Elle est la patronne des écologistes et de l’environnement.

Bienheureuse Marie-Rose Durocher, de St-Antoine-sur-Richelieu au monde entier

Bienheureuse Marie-Rose Durocher, de St-Antoine-sur-Richelieu au monde entier

Les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie célèbrent le bicentenaire de l’anniversaire de naissance de leur fondatrice, Marie-Rose Durocher, béatifiée par Jean-Paul II en 1982.

Notre nouveau focus catholique donne l’occasion de découvrir la fécondité de la vie de cette bienheureuse dans le monde.

A ne pas manquer ce soir

Vendredi 25 novembre 19h30 et 23h30 HE
et Dimanche 27 novembre 19h30 et 23h30 HE

Premier anniversaire de la canonisation de Saint frère André

Pour nous préparer à l’anniversaire de la canonisation de Saint frère André, dans l’action de grâces

Dimanche 16 octobre

10h rediffusion de la messe présidée par le cardinal Jean-Claude Turcotte à St Andrea della Valle

15h30 rediffusion de la messe au Stade olympique de Montréal. (aussi le lundi 17 octobre 16h)

Lundi 17 octobre

19h35 cérémonie du premier anniversaire de la canonisation du saint Frère André  en la basilique de l’Oratoire Saint-Joseph

21h Portier de Dieu, notre documentaire réalisé par Sébastien Lacroix

 

 

 

Saint Jérôme : un saint qui montre le vrai visage de la sainteté

Un moine instruit avec une personnalité agaçante, les histoires à propos de saint Jérôme fascinent.  Saint Jérôme était célèbre à son époque pour sa grande science : pendant plusieurs années, il a reçu des lettres de la part des grandes figures dans l’Église (dont saint Augustin) qui lui demandaient son avis sur des interprétations de textes bibliques.

En dépit de sa grande réputation, saint Jérôme n’était pas un homme agréable. Il entrait facilement dans des disputes avec d’autres penseurs de son époque, souvent en créant de véritables conflits par son langage provocant.

Mais n’est-ce pas en vertu de sa personnalité difficile qu’il nous rappelle le vrai visage de la sainteté ? La sainteté n’est pas d’abord et avant tout un honneur réservé à ceux et celles qui suivent toutes les règles et qui sont polis en toutes circonstances. En m’inspirant de saint Jérôme et d’autres saints qui, comme lui, avaient des personnalités difficiles, il me semble que la sainteté est plutôt une affaire du désir, le désir ardent de servir le Seigneur et nos frères et sœurs jusqu’au bout. Ce moine irascible est aussi le moine qui a consacré toute sa vie à l’étude biblique et à la traduction de la Bible en latin, une traduction qui a marqué la vie liturgique de l’Église pour plus d’un millénaire.

Pour entreprendre et accomplir l’immense projet de fournir une traduction accessible de toute la Bible au peuple chrétien, il fallait une personnalité telle que celle de saint Jérôme pour persévérer dans la traduction de l’immense texte de la Bible. C’est souvent les personnes hors norme qui nous rendent des services extraordinaires.

Que saint Jérôme nous rappelle qu’il y a toujours des personnes dans l’Église et dans la société qui méritent notre patience car elles mettent en œuvre leurs talents et leurs personnalités uniques, reçus du Seigneur.

Une sainte famille d’Alençon. Homélie de S.Exc. Mgr Luigi Ventura, Nonce apostolique en France–Samedi 9 juillet 2011

Basilique de Notre-Dame de l’Assomption à Alençon

15e dimanche du temps ordinaire, Année A

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est avec joie que je me trouve parmi vous, et je tiens à remercier le Père Thierry Henault-Morel et Mgr Bernard Lagoutte pour la possibilité qu’ils m’ont offerte de participer au Pèlerinage en l’honneur de la famille Martin : un foyer de sainteté. Je remercie le Vicaire général, le Père Christian Roullé pour les aimables expressions qu’il m’a adressées et le prie de transmettre mes fraternelles salutations à Mgr Jacques Habert, Évêque de Séez, qui est empêché d’être avec nous ce soir. J’adresse mes salutations distinguées à Monsieur Joaquim Pueyo, Maire d’Alençon, qui honore de sa présence cette célébration.

Oui, je viens parmi vous aujourd’hui comme représentant du Saint-Père en France, pour exprimer l’affection du Pape Benoit XVI et sa participation spirituelle à cette célébration. Mais je viens aussi en tant que pèlerin, en tant que quelqu’un qui a été profondément touché par le message si simple et si profond de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, le plus jeune Docteur de l’Église, et par le grand témoignage de la sainteté au quotidien donné par Zélie et Louis Martin.

Ce soir nous rendons grâce à Dieu en cette église paroissiale de Notre-Dame, dédiée à Marie en son Assomption et élevée par le pape Benoît XVI, le 6 juin 2009, au rang de basilique mineure. Cette élévation au rang de basilique marque la reconnaissance d’une dimension internationale, elle a une valeur symbolique pour la communauté chrétienne, en raison de la mémoire qu’elle renferme, et ce titre d’honneur veut signifier le lien tout particulier avec le siège de l’Évêque de Rome, qui exprime l’unité et la communion dans la profession de la foi, proclamée par l’Apôtre Pierre à Capharnaüm. [Read more…]

Joie et recueillement

Joie et recueillement, ce sont les mots qui me viennent à  l’esprit après avoir suivi les célébrations de la béatification du pape Jean-Paul II.  Cérémonies rassemblant plus d’un million de personnes venues de tous les continents, joyeuses et silencieuses tour à tour.

Appel à s’engager à faire respecter la dignité de tout être humain, en cette fête de St Joseph travailleur et du dimanche de la Divine miséricorde; cette béatification de Jean-Paul II en ce 1er mai 2011 sera inoubliable pour l’Eglise universelle.

« Il nous a redonné la force de croire au Christ ! « 

La joie et l’action de grâce étaient au rendez-vous Place Saint-Pierre ce dimanche 1er main. Ils étaient venus de partout, par centaines de milliers, jeunes et moins jeunes. Nous publions ici l’intégrale de l’homélie prononcée par Benoît XVI ce matin.

Chers frères et sœurs. Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles de Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu’une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier. Cette grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon bien-aimé prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération envers lui. C’est pourquoi j’ai voulu, tout en respectant la réglementation de l’Eglise, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé. Il est promptement arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur. Jean-Paul II est bienheureux! Je désire adresser mes cordiales salutations à vous tous qui, pour cette heureuse circonstance, êtes venus si nombreux à Rome de toutes les régions du monde, aux Cardinaux, Patriarches des Eglises orientales catholiques, à nos confrères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, aux Délégations officielles, aux Ambassadeurs et autres autorités, aux personnes consacrées et fidèles laïcs, ainsi qu’à tous ceux qui nous sont unis à travers la radio et la télévision.

Ce dimanche est le deuxième dimanche de Pâques, que le bienheureux
Jean-Paul II a dédié à la divine Miséricorde. C’est pourquoi ce jour a été
choisi pour cette cérémonie, car, par un dessein providentiel, mon
prédécesseur a rendu l’âme justement la veille au soir de cette fête.
Aujourd’hui, de plus, c’est le premier jour du mois de mai, le mois de
Marie, et c’est aussi la mémoire de saint Joseph travailleur. Ces éléments
contribuent à enrichir notre prière et ils nous aident, nous qui sommes
encore pèlerins dans le temps et dans l’espace, tandis qu’au Ciel, la fête
parmi les anges et les saints est bien différente ! Toutefois unique est
Dieu, et unique est le Christ Seigneur qui, comme un pont, relie la terre et
le Ciel, et nous, en ce moment, nous nous sentons plus que jamais proches,
presque participants de la Liturgie céleste. Heureux ceux qui n’ont pas vu
et qui ont cru, rapporte Jean. Dans l’Evangile de ce jour, Jésus prononce
cette béatitude de la foi. Elle nous frappe de façon particulière parce que
nous sommes justement réunis pour célébrer une béatification, et plus encore
parce qu’aujourd’hui a été proclamé bienheureux un Pape, un Successeur de
Pierre, appelé à confirmer ses frères dans la foi. Jean-Paul II est
bienheureux pour sa foi, forte et généreuse, apostolique. Et, tout de suite,
nous vient à l’esprit cette autre béatitude:  Tu es heureux, Simon fils de
Jonas, car cette révélation t’est venue, non de la chair et du sang, mais de
mon Père qui est dans les cieux. Qu’a donc révélé le Père céleste à Simon?
Que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Grâce à cette foi, Simon
devient Pierre, le rocher sur lequel Jésus peut bâtir son Eglise. [Read more…]

Jean-Paul II sera béatifié le 1er mai 2011

Jean-Paul II  sera béatifié le dimanche 1er mai 2011, 6 ans et 1 mois après sa mort. C’est ce qu’a indiqué le Bureau de presse du Saint-Siège le 14 janvier, peu après que Benoît XVI eut autorisé la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant le miracle dû à l’intercession du pape polonais, lors d’une audience accordée au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère.

Le procès avait été ouvert le 28 juin 2005, moins de 3 mois après la mort de celui qui a été pape pendant 27 ans (1978-2005).

« Les Québécois reconnaissent le rôle de l’Église dans la célébration du saint frère André »

[NDLR : Nous publions le discours du Premier ministre du Québec, Jean Charest, suite à la messe d’action de grâces pour la canonisation de saint frère André au Stade olympique, le 30 octobre 2010, à Montréal]

Premier ministre du Québec Jean Charest (Photo : DI MATTEO)

Premier ministre du Québec Jean Charest (Photo : DI MATTEO)

Votre Éminence Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal,
Monseigneur Pedro Lopez Quintana, nonce apostolique au Canada,
L’Honorable Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur du Québec, et son épouse madame Ginette Lamoureux,
Monsieur le Premier Ministre du Canada, Stephen Harper,
Monsieur Gérald Tremblay, maire de Montréal, et madame Suzanne Tailleur,
Monsieur Raymond Bachand, député du comté d’Outremont et ministre responsable de Montréal …
Père Claude Grou, recteur de l’Oratoire Saint-Joseph,
Les représentants de la congrégation de Sainte-Croix,

C’est avec beaucoup d’émotion que les Québécois ont accueilli cette merveilleuse décision nous venant du Vatican, de reconnaître et de canoniser le frère André. J’en profite pour féliciter le père Mario Lachapelle, qui a été le vice-postulateur de la cause du frère André et qui a fait ce travail pendant sept longues années. …

Ce qui nous a beaucoup impressionnés de cette expérience des dernières semaines, c’est à quel point le frère André est rassembleur. J’ai été étonné, disons-le franchement, de la réaction de certaines personnes qui voyaient cette forte mobilisation de la société québécoise pour la canonisation, parce que paraît-il qu’au Québec, on est devenu, oui, très laïcs, et la religion et l’Église nous intéressent moins, d’après certaines personnes. Je pense qu’il y a des gens qui avaient oublié, qui avaient perdu de vue le rôle qu’a joué l’Église au Québec depuis les 400 dernières années, et en particulier dans les 350 premières années de notre vie, de notre peuple.

L’Église a été au centre de la société québécoise et on ne peut pas effacer le rôle qu’elle a joué. Au contraire, ce que les Québécois nous ont dit, dans cette célébration de la vie du frère André, c’est que nous voulons reconnaître le rôle de l’Église catholique, que nous voulons aujourd’hui exprimer notre gratitude aux femmes et aux hommes qui, pendant des centaines d’années, ont été des leaders de la société québécoise, et qu’on ne doit jamais oublier leur extraordinaire contribution.

Monseigneur Turcotte, vous avez parlé d’un homme et d’une société qui aime bien ceux et celles qui se battent. Nous nous reconnaissons dans ces propos. Nous sommes, en Amérique du Nord, un peuple qui ne fait que 2 à 3 pourcent de la population. Pourtant, notre langue est vivante, elle est rayonnante. On est partout sur la planète, parce qu’on a toujours su reconnaître les hommes et femmes qui savaient se battre contre les plus grands obstacles. C’est l’histoire de notre peuple. Le frère André incarne cette histoire-là. Et en plus il incarne cette histoire dans une institution qui a joué un rôle clé dans ce que nous sommes aujourd’hui.

Alors, mesdames et messieurs, au nom de tous les Québécois, et à vous monsieur le recteur, qui êtes responsable de cette magnifique œuvre que nous lègue le frère André, je veux exprimer la gratitude du peuple québécois : pour l’œuvre du frère André, et surtout envers les hommes et les femmes d’Église, pour tout ce que vous avez fait pour le Québec. Merci.

La Toussaint 2010 inclut un saint bien de chez-nous

MONTRÉAL – Un nouveau saint canadien fera partie de ceux et celles pour qui les catholiques rendront grâces à Dieu et qu’ils prieront en la fête de la Toussaint, cette année.

Saint Frère André, qui a fondé l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, a été canonisé par le pape Benoît XVI à Rome, le 17 octobre dernier, et depuis lors, l’enthousiasme suscité par cette canonisation ne s’est pas démenti.

Le 30 octobre dernier en sol canadien, au Stade Olympique de Montréal, le grand rassemblement pour le frère André a attiré près de 50 000 personnes venues de partout à travers le Canada et les États-Unis.
cardinal homily sm
Le Stade Olympique abrite habituellement les joutes de football et les foires commerciales de tous genres. En cette occasion, il a fait office de plus grand lieu de rassemblement liturgique au pays. À la fois empreinte de piété et de joie enthousiaste, la célébration de deux heures comportait une foule d’éléments en lien avec la vie et l’œuvre de l’humble frère de la communauté de Sainte-Croix.

FOULE EXUBÉRANTE

Principalement en langue française, la célébration a débuté par le tintement de la cloche originale de la première chapelle construite par le frère André pour honorer saint Joseph.

Winston McQuade, ancien animateur à la télévision de Radio-Canada, tenait le rôle de maître de cérémonie et a présenté la populaire Québécoise Chantal Pary, qui a interprété la chanson Le Miracle de la Montagne qu’elle avait composée pour la béatification du frère André, en 1982. La foule a applaudi avec enthousiasme alors qu’elle l’entraînait dans le refrain bien connu

Chantal Pary était accompagnée par le réputé violoniste Alexandre Da Costa et l’ensemble à vents du Collège Notre-Dame, l’établissement scolaire où le frère André a été portier pendant plus de vingt ans

La cloche a à nouveau retenti pour indiquer le début de la célébration et l’assemblée s’est levée pour se joindre aux Petits Chanteurs du Mont-Royal, la chorale de jeunes de l’Oratoire, pour le chant d’entrée [Read more…]

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