Messe pour la paix sociale et le dialogue sincère

Ce lundi soir, 4 juin, aura lieu à Québec une célébration eucharistique pour la paix sociale et le dialogue sincère. La cérémonie, qui est ouverte à tous et à toutes, sera l’occasion de prier pour une solution adéquate au conflit sur les droits de scolarité universitaires qui polarise la population québécoise.

La célébration eucharistique aura lieu ce soir à 19h à la paroisse Saint-Sacrement, 1330 chemin Sainte-Foy, Québec.

Liberté religieuse au Canada: réfléchissons avec les évêques (3e partie)

Comment affirmer notre droit d’intervenir sur la place publique en tant que chrétiens ?

Continuons notre réflexion en examinant certains éléments explicitement proposés par nos évêques pour intervenir publiquement en tant que chrétiens. Dans le document de la CECC sur la liberté religieuse, ils insistent sur le fait que : « Jamais il n’aura été plus nécessaire pour les chrétiens engagés d’agir et d’intervenir publiquement dans la sphère de leur vie professionnelle » (no 12). Il convient donc de nous interroger sur des façons de vivre pleinement notre foi catholique dans le milieu du travail. En voici deux : l’exemple et la prise de parole.

L’opinion d’une personne produit toujours un effet chez d’autres que dans la mesure où cette personne est crédible. C’est parce que Steeve Job a su se démarquer par son ingéniosité qu’il a pu être crédible qu’en aux valeurs qui l’habitaient. Voilà pourquoi, à la fin de sa vie, il avait une grande influence au-delà de son domaine propre. De même, c’est en travaillant fort, avec attention, dans la bonne humeur, avec efficacité et professionnalisme que le chrétien d’aujourd’hui rayonnera autour de lui.  Et ainsi, il  suscitera la curiosité de ses collègues sur les raisons motivant une telle application. Pour ce faire, ils n’ont pas à réinventer la roue mais simplement redécouvrir le riche patrimoine de la sagesse catholique et de la mettre en pratique. En effet, en vivant les vertus chrétiennes, les hommes et les femmes œuvrant dans le monde professionnel ne manqueront pas d’attirer l’attention de leurs pairs.

Deux vertus me semblent particulièrement importantes pour arriver à établir cette crédibilité au travail: l’humilité et la magnanimité.

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Mémoire des évêques catholiques de l’Ontario soumis au Comité permanent de la politique sociale sur les projets de loi 13 et 14


L’Assemblée des évêques catholiques de l’Ontario est l’association des évêques catholiques romains de la province de l’Ontario, responsables des soins spirituels dispensés aux quelque 4 millions de citoyens catholiques romains de notre province.
L’intimidation et la manière d’y réagir
Les Ontariens ont tous pris davantage conscience ces derniers temps de la souffrance causée par l’intimidation. D’où un renouveau d’efforts pour veiller à ce que nos écoles deviennent des lieux où chaque élève soit accueilli et aimé, et que les jeunes ne soient plus soumis à ce fléau.
Les écoles catholiques sont résolues à offrir un milieu dans lequel chaque personne est traitée en enfant de Dieu et accueillie comme le Christ, conformément au message de l’Évangile, qui est le fondement spirituel de l’éducation catholique.
La seule façon vraiment efficace et durable de lutter contre l’intimidation et de créer des communautés d’apprentissage où tous soient accueillis comme le Christ, c’est d’appeler chaque personne à s’engager plus profondément à traiter les autres avec amour et respect. Cette bienveillance envers autrui ne peut être imposée par une loi, mais elle s’épanouira dans un contexte où toute la communauté scolaire est fermement enracinée dans les principes de l’Évangile. Les lois et les règlements ne sont pas inutiles pour autant. Il est bon que la législature ontarienne envisage de s’attaquer au grave problème de l’intimidation.

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Liberté religieuse au Canada: réfléchissons avec les évêques (2e partie)

Comment affirmer le droit de la religion d’intervenir sur la place publique?

 Le document sur la liberté religieuse publié par la Conférence des Évêques catholiques du Canada nous donne plusieurs pistes de réponses à cette question. D’abord, la CECC énonce clairement les dangers qui menacent ce droit inaliénable dans notre société d’aujourd’hui.  En effet, la CECC critique ouvertement l’attitude des laïcistes radicaux, présents dans notre société, et qui tentent de limiter « toute expression de croyance religieuse » stipulant qu’elle  « doit être reléguée dans la sphère privée : ils cherchent donc à priver la religion de la moindre influence sur la société » (no12).

Il n’est pas rare d’entendre aujourd’hui certaines personnes demander aux chrétiens de ne pas interférer dans les affaires de l’État sous prétexte que les croyances ne doivent pas être imposées à tous. Cet argument serait valable si les institutions publiques étaient utilisées à des fins de prosélytisme. Ce qui est rarement le cas. Retrancher de la place publique toute référence à la transcendance, et a fortiori, à une tradition religieuse qui a forgé l’identité d’une nation, n’est pas l’équivalent d’une neutralité religieuse. C’est trop souvent plutôt l’affirmation d’un système de croyance bien défini : l’athéisme et l’agnosticisme. En effet, « contraindre les croyants à garder pour eux leurs convictions tandis que les athées et les agnostiques ne sont soumis à aucune restriction de cette nature, c’est en fait une forme d’intolérance religieuse » (no12). Pourquoi l’absence de symboles religieux dans les lieux publics ne fait-elle pas l’objet de critique comme étant une imposition du système religieux athée et agnostique ? Ne pas avoir de crucifix sur un mur ou dans un endroit qui en comportait un auparavant, n’est-il pas la victoire d’une religion sur une autre ? L’absence de référence à Dieu n’est-elle pas le dogme d’un système particulier de croyance, en l’occurrence l’athéisme ?

 Face à ce danger qu’est  « la prédominance culturelle d’un laïcisme radical et d’un « relativisme subliminal qui pénètre tous les domaines de la vie -Benoît XVI- » (no8), les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté sont appelés à entreprendre des actions afin de réaffirmer le droit de tous les croyants, peu importe la religion, à intervenir dans l’espace public au nom même de leur croyance et, ce, dans les limites du bien commun.

 Une piste de solution en ce sens se trouve dans la capacité qu’ont les chrétiens d’émettre leur opinion dans les médias. En effet, les nouvelles technologies permettent à tous les citoyens de prendre la parole et d’avoir un certain auditoire. Facebook est un outil précieux que chaque citoyen peut utiliser pour échanger et partager son point de vue. Un autre moyen que peuvent utiliser les citoyens chrétiens afin de « jouer leur rôle dans la formulation des politiques publiques et apporter leur contribution à la société en mettant leur foi en pratique au quotidien » (no5) se trouve dans des initiatives de formation «d’apologétique médiatique ». Ces initiatives consistent en une formation, donnée par des professionnels, qui permet aux chrétiens d’apprendre comment bien défendre et proposer le message de l’Église dans les médias. Cette idée a été mise de l’avant déjà aux États-Unis ainsi que dans plusieurs pays d’Europe. Un exemple inspirant est celui du Royaume-Uni. En effet, l’organisme Catholic voices (www.catholicvoices.org.uk) s’est donné pour but, avant la visite du Pape en 2010, d’être des porte-parole éloquents de fidèles catholiques ayant leur foi à cœur et, surtout, voulant la partager de manière « claire, raisonnable, humaine, succincte et percutante » dans les débats publics, en entrevues, etc. Sans être des porte-parole officiels de l’Église, ces croyants engagés sont un véritable témoignage de la vérité et de la possibilité de vivre la vie chrétienne telle que proposée par l’Enseignement de l’Église.

 La semaine prochaine nous examinerons d’autres façons de réaffirmer cette liberté fondamentale que les évêques nous pressent de mettre en pratique.

Photo: courtoisie de Marsana.

Catéchèses du mois de mai par Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal

Tous les lundis du mois de mai, à 19h30, en la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, Mgr Christian Lépine nous invite à venir prier le chapelet. Il anime ensuite une catéchèse sur Jésus-Christ. Télévision Sel + Lumière est fière d’être partenaire de l’Eglise catholique de Montréal pour la captation vidéo. Les vidéos sont mises en ligne sur le compte Youtube du diocèse de Montréal et mises à jour sur ce blogue.

Liberté religieuse au Canada: réfléchissons avec les évêques

Le 14 mai dernier, la Conférence épiscopale canadienne a publié une «Lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion». Dans ce document, les Évêques du Canada s’interrogent sur ce que Mgr Smith appelle « l’érosion inquiétante de la liberté de conscience et de la liberté de religion ». Le texte a pour objectifs de :

– « Sensibiliser toutes les Canadiennes et tous les Canadiens à l’importance [des libertés de religion et de conscience] essentielles au bien commun. » (no1)
– « Encourager notamment ceux qui exercent des professions où ces droits pourraient être menacés, à les défendre avec courage. » (no1)

S’adressant à tous, la CECC réaffirme clairement certains principes fondamentaux en ce qui concerne l’identité même de ces libertés. Elle affirme en effet que la liberté de conscience consiste en « la capacité de choisir sa foi et de la pratiquer ouvertement, personnellement et collectivement, au sein de la société » (no3). De plus, puisque « la liberté religieuse se rattache directement à la liberté de conscience dans la mesure où la conscience, orientée vers la vérité, est formée par la foi religieuse », il est absolument essentiel, dans la mesure où notre société cherche le bonheur de ses citoyens, que ce droit soit respecté.

Dans un deuxième temps, la lettre met l’accent sur les fondements de ces droits. En effet, selon les Évêques canadiens, ces libertés « découle[ent] de la dignité unique de la personne humaine créée à l’image de Dieu (cf. Gn 1, 26-27) » (no 4). C’est donc dans la nature humaine que doit être cherché le fondement de ces droits. En effet, « de par sa nature même, la conscience est en relation avec la vérité objective, vérité qui est universelle et que nous devons tous et toutes rechercher » (no 4). La liberté de conscience et la liberté de religion sont donc des droits qui découlent de ce devoir naturel et fondamental de tout être humain de chercher la vérité et d’y adhérer. De cette vérité anthropologique, les Évêques en déduisent que « en plus d’être libre de toute contrainte extérieure, chacun doit pouvoir exercer librement le droit de choisir, de professer, de diffuser et de pratiquer sa propre religion en privé et en public » (no 5).

La CECC constate l’écart qui existe entre ces principes fondamentaux et leur application dans plusieurs pays du monde, le Canada ne faisant pas exception. De fait, selon un rapport récent « plus de 70% des pays du monde imposent des restrictions juridiques ou administratives qui annulent en pratique les droits individuels des croyants ou les droits collectifs de certains groupes religieux » . La CECC examine, avec un regard lucide, la situation canadienne et présente certaines pistes d’amélioration et c’est pourquoi elle insiste grandement sur l’importance de l’implication des fidèles laïcs dans la promotion et le respect de ces droits fondamentaux.

Je consacrerai une série d’articles portant sur les points sur lesquels les évêques demandent une plus grande implication des citoyens. En effet, la CECC demande que soit:

1) Réaffirmer le droit qu’a la religion d’intervenir sur la place publique
2) Préserver la qualité des relations entre l’Église et l’État
3) Former les consciences selon la vérité objective
4) Protéger le droit à l’objection de conscience

 
Ainsi, à partir des orientations de la CECC, nous réfléchirons sur certaines avenues s’offrant à notre société canadienne. Ces articles, je le souhaite, nous aideront à mieux comprendre ces enjeux qui nous touchent tous, même si nous n’en prenons pas toujours conscience.

Un nouveau visage venant tout droit de Québec

Nous avons la joie d’accueillir pour les quatre prochains mois, Francis Denis, séminariste de Québec, ville dont il est originaire.
Il est bien connu de Sel et Lumiere car il faisait partie de notre équipe aux JMJ de Madrid.

En 5e année au Grand séminaire pour le diocèse de Québec, Francis possède un Baccalauréat en Philosophie de l’Université Laval ainsi qu’un Baccalauréat en Théologie de l’Université Pontificale de la Sainte-Croix à Rome. Il terminera sa maitrise en théologie en janvier prochain.

Francis présentera régulièrement Perspectives, à commencer par lundi prochain et publiera des blogues.

Dans la beauté de la paix

La vie monastique témoigne du fait que certaines personnes trouvent leur plus grand bonheur en Dieu : les moines et les moniales, qui délaissent certains plaisirs ordinaires de la vie dans une recherche ardent de Dieu, trouvent au monastère une paix et une joie profonde. Au Canada, il y a des monastères qui permettent aux gens désireux d’une relation plus intime avec Dieu de rechercher la divinité avec le soutien d’une communauté.

L’abbaye Saint-Benoît-du-Lac, qui célèbre cette année le centième anniversaire de sa fondation, est un des monastères les plus connus au Canada. Pour souligner cet anniversaire important, un nouveau livre racontant l’histoire de l’abbaye Saint-Benoît-du-Lac vient d’être publié par Novalis. Intitulé Dans la beauté de la paix, ce livre raconte l’histoire de l’abbaye, tout en rendant hommage aux fondateurs qui ont surmonté de nombreux obstacles pour bâtir ce lieu de prière. Le livre rassemble plusieurs photos historiques et révèle aux lecteurs la vie des moines qui ont marqué l’histoire de cette communauté monastique.

Bien connue pour son architecture caractéristique, l’abbaye-Saint-Benoît-du-Lac accueille des milliers de visiteurs chaque année. Par leur fidélité à la règle de Saint-Benoît, les moines bénédictins de Saint-Benoît-du-Lac consacrent leurs vies à Dieu par la célébration de la liturgie, par l’oraison, et par le travail quotidien.

Le lancement officiel de Dans la beauté de la paix est prévu pour le 5 juin à 19h30 aux librairies paulines à Montréal. Quelques membres de la communauté de Saint-Benoît-du-Lac seront présents, dont dom René Salvas, auteur du livre, et dom André Laberge, abbé de Saint-Benoît-du-Lac.

Plus de détails concernant ce livre sont disponibles sur le site-web de Novalis à www.novalis.ca

Marche pour la vie

Aujourd’hui, comme chaque année à Ottawa des milliers de personnes ont participé à la Marche pour la Vie sur la colline Parlementaire pour faire réviser la loi canadienne en vigueur sur l’avortement.
Pour vous éclairer sur cette question de la conception de la vie,  voici la vidéo « Reconnaissance du fœtus humain» réalisée par ECDQ.TV. Cliquez ici pour voir cette vidéo.

 

Bienheureuse Marie-Léonie Paradis

La contribution de l’Église à l’éducation des membres de la société est bien documentée. L’éducation fut, pendant de nombreuses années, un des principaux champs de travail des religieuses et des religieux au Canada. C’est de l’importance de l’éducation dans la mission de l’Église que témoigne la vie de mère Marie-Léonie Paradis, fondatrice de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, dont l’Église célèbre la fête aujourd’hui.

Née le 12 mai 1840, à l’Acadie, au Bas-Canada, on la nomma Élodie, et elle fut fille unique d’une famille de six enfants. Avant même d’avoir atteint l’âge de 14 ans, Élodie entre au noviciat des sœurs marianites de Sainte-Croix, prenant le nom de sœur Marie-de-Sainte-Léonie. Elle prononça ses vœux le 22 août 1857.

Toute la vie de Marie-Léonie sera vouée à l’éducation. Après quelques années d’enseignement à Varennes, elle est envoyée à New York pour travailler dans un orphelinat et dans une école dirigée par les marianites pour les enfants pauvres. Huit ans plus tard, elle se déplace en Indiana pour enseigner le français et les travaux à l’aiguille aux sœurs en formation en enseignement.

Après avoir déjà travaillé plusieurs années dans l’enseignement, Marie-Léonie est appelée en 1874 à diriger un groupe de novices et de postulantes au Collège Saint-Joseph de Memramcook, au Nouveau-Brunswick, une expérience qui lui fait découvrir la vocation qu’elle estime être la sienne à ce moment. Reconnaissant le manque de personnel au collège, ainsi que le faible niveau d’instruction des acadiens, elle voit dans ce nouveau projet la mission d’être collaboratrice des pères de Sainte-Croix dans le travail de l’éducation des jeunes acadiens. Marie-Léonie fera partie de la fondation d’une nouvelle communauté. [Read more…]

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