Le Concile des jeunes: pour lancer l’été du bon pied

Du 26 au 29 juin, la Famille Marie-Jeunesse accueillera plus de 300 ados et jeunes adultes pour le 20e Concile des jeunes. Sans vous expliquer en détail de quoi il s’agit,  je peux simplement vous dire que j’avais 16 ans lorsque j’ai participé à mon premier Concile…  et que ça ne pouvait arriver à un meilleur moment de ma vie.  Ce rassemblement est une véritable retraite pour les jeunes, ponctuée d’humour, de prières et de réflexions. Les jeunes qui y participent y vont pour toutes sortes de raisons. Ils repartent tous avec quelque chose dans le cœur et le sourire aux lèvres…

Toronto: intervention papale requise

dechets-dans-la-ville-2002Les éboueurs de la ville de Toronto pourraient déclencher une grève légale à partir du 22 juin prochain. C’est donc l’histoire qui se répète. Il y a sept ans presque jour pour jour, les employés municipaux avaient cessé la collecte des ordures pendant plus de deux semaines et ce, alors que Jean-Paul II allait débarquer en ville avec des centaines de jeunes du monde entier. Les sacs verts jonchaient les entrées des parcs et les bordures de rues: ces images avaient fait le tour du monde. La tension et l’impatience des Torontois et des organisateurs de la 17e JMJ étaient à son comble lorsque, quelques jours avant l’arrivée du Pape, le gouvernement ontarien ordonnait le retour au travail des employés municipaux qui, sans faire trop de vague, avaient bien obtempéré. Le 22 juillet 2002, Toronto avait retrouvé son lustre.

Cette fois-ci, le Saint-Père n’est pas attendu à Toronto. Il n’y aura pas de grande messe au Parc Downsview, pas de messe catholique à tout le moins, et University Avenue ne sera pas le théâtre du plus grand chemin de Croix jamais réalisé.

En ressassant leurs souvenirs de l’été 2002, les Torontois pourront faire une prière pour que les employés municipaux n’aillent pas jusqu’à ruiner la réputation d’une ville, encore moins mettre en danger la santé des citoyens. Et espérer que le bon sens prévaudra.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Vendredi dernier 5 juin 2009 était la Journée mondiale de l’environnement. L’Union des Supérieurs Majeurs nous invitait à prier et à réfléchir sur cette question. Ce même jour le film « Home », était diffusé gratuitement dans de nombreuses villes de la planète, nous faisant faire un tour de monde absolument inoubliable.

home-le-filmLe photographe français, Yann Arthus Bertrand, amoureux de la planète, célèbre pour son livre « La Terre vue du Ciel » l’avait programmé pour cette date. Il a l’habitude de filmer du ciel, ce qui permet de prendre de la hauteur dans tous les sens du terme.
Au début, je me suis demandée si le réalisateur ne se prenait pas pour Dieu le Père contemplant la planète qu’il a confiée à ses enfants. Puis, j’ai compris que le propos de Yann Arthus Bertrand était de nous partager ce qu’il a vu depuis des années et les  préoccupations et les espoirs qu’il porte.

Il nous explique le processus de la vie qui est un miracle et comment l’air, l’eau, le vivant sont liées. Que sur terre est en équilibre précaire, que l’humus est le manteau fertile qui unit. Il nous démontre comment l’homme a cherché à se nourrir. «Le génie de l’homme est de prendre conscience de sa faiblesse et de s’aider des animaux.» Il nous résume les  tournants de l’histoire de la planète.
– Le 1er : l’invention de l’agriculture par l’homme qui n’est plus nomade, avec pour conséquence directe le surplus.
– Le 2e : la découverte du pétrole « poche de soleil » avec pour conséquence la production démesurée. La population planétaire a triplé. Le confort est apparu.
Au milieu du film, le propos prend tout son sens. Avec cette accélération, nous sommes en train de casser le cycle d’une vie qui nous était offerte.

 «On n’a pas changé de modèle.» L’homme cherche toujours à produire plus pour sa survie. Mettant toutes ces changements en perspective, ce film nous montre que le but premier de l’agriculture depuis le début des temps, de nourrir les habitants de la planète, n’est plus honoré.

Plusieurs leitmotivs ponctuent ce film  «Tout est lié, l’air, la terre et le vivant», «Tout s’accélère ». «Il est trop tard pour être pessimiste.» S’appuyant sur la théorie de la destruction par l’épuisement des ressources, (exemple de l’Ile de Paque), Yann Arthus Bertrand fait le compte des changements économiques, agricoles et humains depuis 1950 avec des chiffres dont le plus parlant est celui-ci : 20 % des humains consomment 80% des ressources de la planète. En effet, de nombreux pays plein de ressources, (exemple du Nigeria), ne permettent qu’à un nombre restreint de leurs habitants de vivre.

Allant d’un continent à un autre, ce réalisateur nous invite à produire avec mesure, intelligence et partage. Il nous montre le comportement suicidaire dans lequel de nombreuses sociétés sont embarquées et d’autres voies possibles quand des pays, des personnes cherchent des solutions équitables (exemple du Costa Rica).

Ce film a le courage de dresser un bilan, d’appeler à notre intelligence responsable et d’offrir des changements dans les 10 ans à venir. Il peut permettre de prendre conscience que nous avons comme chrétiens à poser des gestes qui soient cohérents avec nos responsabilités. Dieu nous a confié cette planète et nous devons en prendre soin et faire en sorte que chaque personne puisse se nourrir, être éduqué et vivre en paix. Les évêques du Canada nous ont d’ailleurs interpellés récemment à ce sujet. Cherchons ensemble et montrons qu’il est possible de vivre sans démesure et en étant reliés les uns aux autres. Soyons de ceux et celles-là.

Il est possible de regarder Home sur Youtube jusqu’au 14 juin.

Une prière pour l’Environnement

Aujourd’hui 5 juin, nous célébrons la journée mondiale de l’Environnement. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une fête liturgique, car nous célébrons aujourd’hui saint Boniface, mais tout de même, cette journée décrétée par l’ONU devrait nous concerner tous. À cet effet, l’union des supérieurs généraux propose une prière que les religieux et religieuses du monde peuvent réciter en communauté. En voici un extrait:

Dieu de Bonté, nous nous rassemblons aujourd’hui avec des gens de partout pour célébrer la journée Mondiale de l’Environnement.

Tu nous appelles à être en solidarité – par la prière et l’action – avec les personnes défavorablement affectées par le changement climatique

Nous reconnaissons que la Terre sera seulement notre demeure dans la mesure où nous apprenons à respecter et à prendre soin de toute la communauté de vie et où nous apprenons l’humilité quant à notre place en elle, où nous agissons en sorte de protéger et de restaurer l’intégrité des systèmes de vie et où nous travaillons en vue d’un développement durable pour tous.

Change nos coeurs. Remplis nos coeurs d’un désir brûlant pour ton «Royaume» où tu vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.

C’est à cause de la crise…

20-propositionsDepuis 6 mois, cette expression ponctue la plupart de nos conversations. De quoi nous donner un sentiment d’impuissance. Cependant, de nombreuses personnes chrétiennes du secteur financier ne baissent pas les bras.

Parmi celles-ci, une équipe pluridisciplinaire européenne, réunie par Gaël Giraud, s.j., et Cécile Renouard, r.a., a élaboré plusieurs propositions concrètes pour contribuer à une réforme du capitalisme en profondeur. Cette initiative a abouti un livre, sorti en France récemment : 20 propositions pour réformer le capitalisme.

Ce livre porte la conviction que la crise peut être une occasion de refondation du système économique capitaliste pour faire face désormais aux défis de plus en plus pressants de la lutte contre la pauvreté, du changement climatique, de l’épuisement des ressources naturelles et de la mise en place d’un développement humain soutenable. Surtout « cet ouvrage est avant tout une invitation à la réflexion partagée » afin de susciter un débat. Vous pouvez y contribuer grâce au site : http://www.20propositions.com/

Émission spéciale à 17h: Cérémonie inter-religieuse pour les passagers du vol AF447

Sel + Lumière ajuste sa programmation pour laisser place à la cérémonie qui s’est déroulée cet après-midi en la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’intention des 228 victimes du vol AF447 liant Rio à Paris. C’est une cérémonie inter-religieuse et multilingue, avec des lectures en français, anglais et portugais et des chants en latin, allemand et français. 

L’hôte de cette cérémonie, préparée conjointement avec Air France, est le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.  Une forte présence inter-religieuse caractérise ce moment de recueillement avec la présence du Grand Rabbin Haïm Korsia, de  M. Mohammed Moussaoui, président du Conseil Français du Culte Musulman, du Métropolite Emmanuel, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, du Pasteur Claude Baty, Président de la Fédération protestante de France, ainsi que des aumôniers catholiques, protestants et musulmans de l’aéroport Roissy. Le président français Nicolas Sarkozy y est également présent. 

La musique prend une part importante de ce moment de prière, avec des extraits des requiems de Duruflé et Verdi, le Da nobis pacem de Mendelssohn et un choral de Bach. La cérémonie comprend également la lecture d’un extrait du Livre des lamentations de Jérémie et du poème Des pas sur le sable du Brésilien Ademar de Barros.

Le moment fort de cette cérémonie: 228 bougies allumées devant l’autel par les proches des victimes, symbolisant chacun et chacune des disparus.

Prions pour chacun d’entre eux.

Cette cérémonie, captée par l’équipe de KTO, sera diffusée sur nos ondes aujourd’hui à 17h.

En tant que nouvel actionnaire de GM*

gmNous n’avions pas d’autre choix, de dire notre premier ministre. Dix milliards de dollars pour préserver près de 9000 emplois au Canada, en comptant les employés de GM, mais aussi ceux de ses fournisseurs, cela signifie qu’il nous en coûte plus ou moins un million pour sauver un emploi. Ce matin, plusieurs payeurs de taxes se posent des questions.

Qu’est-il arrivé à l’économie de marché dont on vantait les mérites, fanfares et trompettes? Au capitalisme monté en doctrine, qui prône la loi de l’offre et de la demande? Les raisons de la crise de l’automobile américaine sont nombreuses mais reposent tout de même sur le seul élément qui importe: le produit offert. Et, si l’on suit la logique du marché, lorsqu’un produit, dans ce cas-ci une voiture, n’a plus la cote auprès des acheteurs potentiels, la compagnie qui fabrique ce produit est appelée à s’ajuster ou à disparaître. GM n’a pas voulu s’adapter. La compagnie qui a acheté des chemins de fer américains pour les détruire et acquis des compagnies de tramway pour les démanteler il y a plusieurs décennies, la compagnie qui a forgé un nouveau mode de vie en Amérique du Nord, la banlieue, dont le développement repose essentiellement sur l’automobile, cette compagnie, aujourd’hui victime d’elle-même, devrait disparaître. La culture de l’automobile n’étant pas prête de changer, d’autres constructeurs occuperaient le vide laissé par le géant de fer.

L’Église catholique se dit en faveur de l’économie de marché, mais pas à n’importe quelle condition :

Un vrai marché concurrentiel est un instrument efficace pour atteindre d’importants objectifs de justice: modérer les excès de profit des entreprises; répondre aux exigences des consommateurs; réaliser une meilleure utilisation et une économie des ressources; récompenser les efforts des entreprises et l’habileté d’innovation et faire circuler l’information de façon qu’il soit vraiment possible de confronter et d’acquérir les produits dans un contexte de saine concurrence. (Compendium de la doctrine sociale de l’Église, 347)

La position de l’Église quant au rôle de l’État est plutôt nuancée. Si elle est en faveur du  libre marché, l’Église reconnaît qu’il revient à l’État de définir la direction du développement économique tout en intervenant le moins possible dans celui-ci de manière directe. Il ne doit pas se substituer à l’action des individus (no 354).

Mais voilà, est-ce que nos gouvernements, et spécialement le gouvernement américain, ont laissé déraper la situation avant d’intervenir à coup de dizaines de milliards? Comment est-on parvenu à un tel déséquilibre? Je ne parle même pas ici de la faillite et du sauvetage de plusieurs banques de la planète. Lors de la rencontre des dirigeants des grandes puissances pour un sauvetage économique, le Président français souhaitait une réflexion pour un nouveau capitalisme, une économie de marché qui verrait, et j’interprète ici son propos,  à un « développement global et solidaire de l’homme et de la société au sein de laquelle il vit et travaille (no 334).» Les dirigeants occidentaux sont très peu intéressés à cette question. Le coût en dollars du sauvetage actuel est certes élevé, mais le coût humain de la crise n’est pas encore assez grand pour une refonte des bases de notre économie.

D’ici à ce que cela se produise, des milliers d’employés du secteur automobile et leurs familles ont besoin d’aide. La faute de PDG et de politiciens mous influencés par des lobbyings crasseux nous dégoûtent, mais ne doivent pas nous faire perdre de vue l’angoisse et la souffrance de familles et de communautés entières. Pour cette raison, je suis soulagé d’être aujourd’hui actionnaire de GM. Cela ne m’incitera toutefois pas à me procurer l’une de leurs voitures.

* Les gouvernements canadien et ontarien fournissent 10,6 milliards de dollars pour aider GM à se restructurer. Par ce geste, les contribuables canadiens détiennent désormais près de 12% de cette compagnie dont 16% de la production nord-américaine est réalisé au Canada. Ce geste précipite les deux gouvernements dans des déficits plus élevés que prévus.

Marche pour la vie 2009 – Émission spéciale le 1er juin 20h

 

Le 14 mai dernier, des milliers de Canadiens ont convergé vers la colline parlementaire à Ottawa pour défendre la vie. Pour plusieurs d’entre eux, la journée avait débuté par une messe à la cathédrale Notre-Dame, présidée par l’archevêque du diocèse, Mgr Terrence Prendergast, sj. Il était accompagné d’une douzaine de ses confrères qui s’étaient donné le mot pour être présents, surtout que la marche de cette année soulignait le 40e anniversaire de la loi omnibus qui avait placé l’enfant à naître dans un vide juridique et décriminalisé l’avortement. Par leur présence remarquée, les évêques ont signifié qu’ils étaient de retour en force sur la place publique pour s’engager dans les grands débats de l’heure, ceux qui font les manchettes et ceux dont on parle moins. Le respect de la vie et la question de l’avortement font partie de cette dernière catégorie.

La participation de l’épiscopat canadien à la Marche pour la vie 2009 ne cachait pas moins la faible présence francophone. Le diocèse de Québec avait nolisé deux autobus pour l’occasion et assurait du coup la présence du plus large contingent francophone à avoir participé à ce ralliement annuel. Malgré cela, la disproportion francophones/anglophones était saisissante. J’ai bien rencontré quelques gens de Montréal ici, une dame de Gatineau là, mais la petite délégation québécoise donnait des munitions aux participants du reste du Canada qui croient dur comme fer que le Québec est en perdition et est gangréné par une culture de la mort. Pourtant, il existe au Québec plusieurs mouvements qui promeuvent une culture de la vie en venant en aide aux jeunes mères et aux familles. En donnant les bons outils, en accueillant et en informant ces personnes sur les réalités de l’avortement et les options possibles, on peut sauver bien des vies, bébés ET adultes. Quant aux raisons qui expliqueraient l’absence de Québécois à la Marche nationale pour la vie, il faut peut-être regarder ailleurs.

Le mouvement national qui organise ce ralliement annuel, Campaign Life Coalition (CLC), est un organisme catholique unilingue, ce qui, il va sans dire, donne une teinte particulière à la Marche. Cela nous amène à poser une question. En ce qui a trait aux enjeux de la vie, et de l’organisation de cette marche en particulier, comment a-t-on tenté de rejoindre les non-catholiques, afin qu’eux aussi marchent pour la vie? J’ai pu interviewer un évêque anglican de l’Ouest du Canada. Pour lui, il est essentiel que les anglicans soient avec leurs frères et sœurs catholiques parce que le droit à la vie n’est pas un enjeu exclusivement catholique. Une prière récitée par un ministre protestant n’y change rien. Si la Marche pour la vie doit se répéter dans l’avenir, ce qui semble assuré, la CLC devrait trouver d’autres partenaires qui aideraient à planifier cette marche et qui inviteraient ainsi des gens d’autres églises, confessions et même des non-croyants.  
 
Peu importe notre langue, notre credo ou notre allégeance politique, nous sommes appelés à reconnaître la dignité et la valeur intrinsèque de chaque vie humaine de sa conception jusqu’à sa mort naturelle du fait que nous faisons partie de cette famille humaine. Dépolariser cet enjeu pourrait permettre aux hommes et aux femmes ad extra de la droite religieuse chrétienne de se sentir concernés.

L’émission spéciale «Exode 2009» fera le point sur la Marche nationale pour la vie et relatera les moments forts de cette journée.

Lundi 1er juin 20h
Mardi 2 juin 00h00 et 12h30
Samedi 6 juin 19h30 et 23h30.

Robert Lebel accompagné par le Village des Sources mardi sur nos ondes

Le grand spectacle-témoignage « On naît plein d’bonté, wow ! », enregistré lors du Congrès eucharistique international 2008, sera diffusé pour la première fois au petit écran, le mardi 2 juin prochain à 19h35 et 23h35 et le samedi 20 juin 19h30 et 23h30. Cela fait partie de notre programmation entourant le 1er anniversaire de ce grand événement. J’ai eu la chance de travailler à l’adaptation télévisuelle de la captation de ce concert et j’ai été particulièrement touché par la belle communion entre Robert Lebel et les jeunes du groupe « Chanter la vie » du Village des Sources. L’instigateur de ce projet est un frère du Sacré-Cœur, Jean-Guy Gendron,  et il a de quoi être vraiment fier…

Voici la promo de ce concert d’une durée de 1 h 45 qui vaut vraiment le détour.

Pour découvrir divers types d’accompagnements spirituels

Avez-vous entendu parler d’accompagnement spirituel? Souhaitez-vous être accompagné, accompagnée spirituellement ? A l’heure actuelle, de plus en plus de laïcs, religieux, religieuses et prêtres accompagnent des personnes dans leur cheminement spirituel.

Cette semaine,  Focus catholique apporte un éclairage sur ce moyen bien utile de la tradition chrétienne, pour grandir spirituellement. Il explique ce qu’est l’accompagnement spirituel, son enracinement biblique et humain.

Des membres des équipes des deux centres de formation à l’accompagnement spirituel au Québec : le Centre de spiritualité Manrèse à Québec et le Centre Le Pèlerin à Montréal nous partagent leurs approches et les offres qu’ils proposent.

Ce Focus catholique sera diffusé ce vendredi 29 et dimanche 31 mai à 19h30 et 23h30.

Secured By miniOrange