Homélie du pape François pour la messe de la nuit de Noël

Célébrée par le pape François, en la basilique Saint-Pierre de Rome, la messe de la nuit de Noël invite à fêter la naissance du Christ et à être en communion avec l’Église universelle. Voici le texte de son homélie en intégralité.

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi » (Is 9, 1). « L’ange du Seigneur se présenta devant eux [les pasteurs] et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière » (Lc 2, 9). C’est ainsi que la liturgie de cette sainte nuit de Noël nous présente la naissance du Sauveur : comme une lumière qui pénètre et dissout l’obscurité la plus dense. La présence du Seigneur au milieu de son peuple efface le poids de la défaite et la tristesse de l’esclavage, et instaure la joie et l’allégresse.

Nous aussi, en cette nuit sainte, nous sommes venus dans la maison de Dieu en traversant les ténèbres qui enveloppent la terre, mais guidés par la flamme de la foi qui éclaire nos pas et animés par l’espérance de trouver la ‘‘grande lumière’’. En ouvrant notre cœur, nous avons, nous aussi, la possibilité de contempler le miracle de cet enfant-soleil qui éclaircit l’horizon en surgissant d’en-haut.

L’origine des ténèbres qui enveloppent le monde se perd dans la nuit des temps. Repensons au moment obscur où a été commis le premier crime de l’humanité, quand la main de Caïn, aveuglé par la jalousie, a frappé à mort son frère Abel (cf. Gn 4, 8). Ainsi, le cours des siècles a été marqué par des violences, des guerres, la haine et des abus. Mais Dieu, qui avait placé ses propres attentes en l’homme fait à son image et à sa ressemblance, attendait. Il a attendu tellement longtemps que peut-être à un certain moment il aurait dû renoncer. Mais il ne pouvait renoncer, il ne pouvait pas se renier lui-même (cf. 2 Tm 2, 13). C’est pourquoi, il a continué à attendre avec patience face à la corruption des hommes et des peuples. [Read more…]

Message de Noël du Nonce apostolique : « Accueillir et partager l’abondance de Dieu »

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Archevêque Luigi Bonazzi,
Nonce apostolique au Canada

Nous sommes au seuil de Noël, événement important qui peut, si nous l’accueillons, changer nos vies. Une histoire de Tolstoï que j’ai connue grâce au pape Benoît XVI m’aide à transmettre la lumière et la vie qui jaillissent de Noël.

L’auteur russe Léon Tolstoï raconte le récit d’un tyran qui demande à ses prêtres et aux sages de lui enseigner une manière de voir Dieu. Malheureusement, ces hommes, bien qu’intelligents, furent incapables de satisfaire son désir. C’est seulement après ce premier essai qu’un berger, revenant à peine des champs, se présenta, prétendant être à la hauteur de cette tâche précédemment confiée aux sages et aux savants. Ainsi, le berger apprit au roi que ses yeux n’étaient pas assez bons pour voir Dieu. Le tyran répliqua qu’il voulait savoir au moins ce que Dieu faisait. « Pour être en mesure de répondre à votre question » affirma le berger, « nous devons échanger nos vêtements ».

Hésitant mais tout de même intrigué et curieux devant les renseignements tant attendus, le roi consentit à donner au berger sa robe royale et se vêtit lui-même des sobres habits du pauvre homme. Ainsi vint la réponse : « Voilà ce que Dieu fait » : le Fils de Dieu, Dieu né du vrai Dieu, a échangé sa divine splendeur « il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » (Philippiens 2, 7-8)

À Noël, Dieu a effectué son sacrum commercium, son échange sacré. Il a pris sur Lui ce qui était nôtre pour que nous puissions recevoir ce qui était sien. Tout cela pour nous rendre semblables à Dieu. Désormais, l’exclamation qui résonnera dès le premier siècle de l’ère chrétienne sera : « Chrétiens, reconnaissez votre dignité maintenant que vous participez de la nature même de Dieu. Laissez tomber le péché qui vous ramène à votre vieille condition (Extrait d’une homélie de Noël du pape saint Léon le Grand).

Bonazzi2Quelle est cette dignité ? C’est d’avoir reçu l’habit de Dieu. Or, le vêtement de Dieu c’est l’amour : « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8). Devenant homme, ce qui est le mystère central de Noël, Dieu a habillé toute l’humanité de son propre vêtement. Il a mis son amour en nous. Oui, en nous, en moi ! Ne réside pas en nous seulement cette capacité humaine d’aimer qui, parfois, peut devenir égoïsme et haine. Précisément, le sens de Noël nous rappelle qu’en assumant notre nature humaine et devenant l’un de nous, Dieu a montré à chacun l’abondance de son amour. Cet amour de Dieu qui peut vaincre toutes les batailles, surmonter toutes les difficultés, nous rendre capables de vivre en paix avec Dieu, avec nous-mêmes et les autres. Comment pourrais-je ne pas pardonner mon prochain si l’amour de Dieu est en moi, cet amour qui a la force de la miséricorde de Dieu ?

Il est vrai que les pauvres, ceux qui se contentent d’un budget serré pour finir le mois sont très nombreux. L’abondance économique n’est pas donnée à tous. Mais il y a une abondance que nous avons tous et qui ne coûte pas un sou. Qui a la plus grande valeur et qui est disponible à tous. C’est l’abondance de l’amour. Cet amour que Dieu nous donne et que nous pouvons nous partager les uns les autres.

O Seigneur, en ce temps de Noël, aide-nous à être conscients de l’abondance de l’amour que tu as placée entre nos mains ! Cette capacité de nous donner nous-mêmes en apportant la cordialité, la joie et le bonheur chez nos frères et sœurs. Chacun d’entre nous est une personne riche puisque nous transportons en nous l’abondance de l’amour qui peut être distribué aux autres. Le monde est pauvre et souffre beaucoup du fait que cet amour n’est ni donné, ni partagé. « Se donner nous-mêmes » résume ce que signifie célébrer Noël. Seigneur, aide-nous à nous vêtir de cet habit que tu nous donnes en partageant ton amour.

Ainsi, chaque jour sera comme à Noël, un beau Noël.

Messie de Händel à la cathédrale de Montréal le 24 décembre à 20h00

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Le 6 décembre dernier, avait lieu à la Basilique Cathédrale Marie-Reine-du-Monde, à Montréal, l’interprétation du Messie de Georg Friedrich Händel par le Chœur polyphonique de Montréal et l’Orchestre Symphonique des Jeunes de Montréal sous la direction de Louis Lavigueur, C.Q. Ce magnifique concert, réalisé sous l’égide de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, fut un grand succès ayant affiché complet.

Le réseau Sel + Lumière était très heureux d’apporter sa contribution en réalisant la télédiffusion de l’événement. Cette réalisation majeure d’une qualité exceptionnelle sera diffusée sur nos ondes le 24 décembre prochain en la veille de la solennité de la Nativité de Jésus. Nous remercions tout spécialement l’apport de la cathédrale de Montréal et la belle collaboration entre le père Thomas Rosica et l’abbé Alain Vaillancourt ptre, curé de la cathédrale.

Pour l’occasion, le père Thomas Rosica nous offre une magnifique réflexion sur le sens profond de cette œuvre monumentale :

 « Le Messie est une œuvre de langue anglaise composée en 1741 par George Friedrich Händel à partir de textes de l’Écriture rassemblés par Charles Jennens dans la version « King James » de la Bible et de la version des psaumes se trouvant dans le « Book of Common Prayer ». La musique fut écrite et complétée en 24 jours en l’an 1741. Elle a été interprétée pour la première fois à Dublin en Ireland, le 13 avril 1742 et fut présentée à Londres presqu’un an plus tard. Après un premier accueil initial que l’on pourrait qualifier de modeste, l’œuvre a gagné peu à peu en popularité pour finalement devenir une des pièces les plus connues interprétées par les chorales du monde occidental. [Read more…]

«Un cœur faible et rigide ne s’ancre pas dans le Christ»

Lors de son homélie dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe ce lundi matin, le Pape est revenu sur l’hypocrisie des chefs des prêtres du Temple dans lequel Jésus était rentré, et qui lui demandaient d’où il tenait son autorité. «La vérité ne les intéressait pas, a souligné le Pape, ils cherchaient juste leur intérêt et allaient dans le sens du vent, comme des girouettes. Ces chefs des prêtres négociaient tout : la liberté intérieure, la foi, la patrie, tout sauf les apparences, a poursuivi François, c’étaient des opportunistes à qui importait de toujours bien se sortir des situations difficiles».

Le Pape a expliqué que ces personnes étaient fortes, montraient leurs vertus d’observance de la loi,  mais seulement de l’extérieur. En réalité, ils ne savaient pas en quoi croire et avaient un cœur faible, qui allait d’un côté comme de l’autre. «Jésus au contraire  nous enseigne que le chrétien doit avoir un cœur fort, solide, un cœur qui grandit sur le roc qui est le Christ, et qui avance avec prudence. On ne négocie pas le cœur, on ne négocie pas ce roc qui est le Christ !»

Jésus n’a jamais négocié son cœur de Fils, a poursuivi le Saint-Père, son cœur était si ouvert aux gens, de trouver un chemin pour les aider. Mais les chefs des prêtres répondaient que la doctrine, la discipline empêchaient de le faire, selon eux la loi était sacrée. Pour illustrer ses propos, le Pape a pris l’exemple de son prédécesseur Pie XII qui a assoupli la règle du jeûne eucharistique : «Certains d’entre vous s’en souviennent peut-être : on ne pouvait même pas boire une goutte d’eau !  Mais quand Pie XII a changé la discipline, tant de pharisiens ont crié à l’hérésie, se sont scandalisés ! En réalité, Pie XII a fait comme Jésus, il avait vu le besoin des gens.» [Read more…]

Le Pape François invite à attendre le Seigneur dans la joie

Ce 14 décembre à midi, en ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape François a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à attendre dans la joie la venue du Christ. « Depuis déjà deux semaines le temps de l’Avent nous a invité à la vigilance spirituelle pour préparer la voie au Seigneur, le Seigneur qui vient. Dans ce troisième dimanche la liturgie nous propose une autre attitude intérieure avec laquelle vivre cette attente du Seigneur, c’est-à-dire la joie. (…) Mais quelle est la joie que le chrétien est appelé à vivre et à témoigner ? C’est celle qui vient de la proximité de Jésus, de sa présence dans notre vie. Depuis que Jésus est entré dans l’histoire, avec sa naissance à Bethléem, l’humanité a reçu les semences du Royaume de Dieu, comme un terrain qui reçoit le semis, promesse de le future récolte. »

Pour le Pape François il ne doit pas s’agir d’une joie différée, qui renverrait l’espérance vers l’Au-delà. Non, Dieu s’est incarné dans le monde terrestre, dans l’histoire des hommes et dans leur présent. « Il ne faut plus chercher ailleurs ! Jésus est venu apporter la joie à tous et pour toujours. Il ne s’agit pas d’une joie seulement espérée ou renvoyée au paradis – « ici sur la terre nous sommes tristes mais au paradis nous serons joyeux » – non, ce n’est pas cela, mais une joie déjà réelle et expérimentable maintenant, parce que jésus lui-même est notre joie. (…) Il est vivant, il est le Ressuscité, il oeuvre en nous et entre nous spécialement avec la Parole et les sacrements. »

De cette présence du Seigneur découle cet appel universel à la sainteté souvent rappelé par le Pape François, dans la lignée de ses prédecesseurs. «Nous tous, baptisés, fils de l’Eglise, nous sommes appelés à accueillir toujours de nouveau la présence de Dieu au milieu de nous et à aider les autres à la découvrir, ou à la redécouvrir si nous l’avions oubliée. Il s’agit d’une très belle mission, similaire à celle de Jean-Baptiste : orienter les gens vers le Christ – et non vers nous-mêmes. Parce que c’est Lui que tend le cœur de l’homme quand il cherche la joie et le bonheur. » [Read more…]

Le Pape : « Il y a tant de saints de la vie quotidienne ! »

Beaucoup de chrétiens superficiels s’effondrent aux premières tentations, parce qu’ils ont construit sur le sable. Par contre, il existe tellement de saints, et ils ne sont pas tous nécessairement canonisés, tellement de saints -hommes et femmes confondus- qui mettent en pratique l’amour de Jésus, qui ont construit la maison sur le rocher qu’est le Christ ». Voilà en résumé l’idée développée par le Pape François ce jeudi matin durant la messe célébrée en la chapelle Sainte-Marthe au Vatican.

Le Pape François a invité son auditoire à « penser aux plus petits, aux malades qui offrent leurs souffrances pour l’Eglise et pour les autres, à toutes les personnes âgées seules, qui prient, à toutes les mères et à tous les pères de famille qui subviennent avec beaucoup d’efforts aux besoins de leurs familles, à l’éducation de leurs enfants, en travaillant dur chaque jour, qui font face aux problèmes mais avec l’espérance en Jésus. Qui ne sont pas en train de se pavaner, mais font ce qu’il peuvent. Ils sont les saints de la vie quotidienne ! » s’est exclamé le Pape.

« Pensons aussi à tous ces prêtres qui travaillent humblement dans leurs paroisses avec tant d’amour : la catéchèse aux enfants, le soin aux personnes âgées, aux malades, la préparation au mariage, tous les jours les mêmes choses. Mais ils ne s’ennuient pas parce qu’au fond d’eux-mêmes se trouve le rocher qu’est Jésus et qui offre la sainteté à l’Eglise et de l’espérance.»

Radio Vatican

Message de Noël du pape François : « Laissons notre coeur s’émouvoir pour construire la paix »

Urbi-et-Orbi-533x300Gloire et paix : ce sont les deux axes majeurs du message de Noël que le Pape François vient de lire depuis le balcon de la Loggia centrale de la basilique Saint-Pierre en ce jour de Noël devant une foule immense rassemblée place Saint-Pierre.

Le message du Pape fut donc d’abord et avant un message de paix, ou d’espoir de paix pour des peuples et des régions en guerre ou en crise. Tous les grands dossiers d’actualité ont ainsi été abordés. Expliquant avant tout que « la paix est un engagement de tous les jours, qu’on fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ ».
Les premières pensées du Pape François vont aux « enfants qui sont les victimes les plus fragiles des guerres, aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades ».

La Syrie, un conflit sans fin, qui a trop duré

Au niveau international, le premier pays cité est la Syrie, préoccupation majeure pour le Pape depuis son élection en mars dernier. « Le conflit en Syrie a trop brisé de vies ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. » Le Pape François a fait référence à la veillée de prière qu’il a organisé en septembre au plus fort des tensions internationales concernant l’usage d’armes chimiques par le régime syrien.

Outre la Syrie, le Pape François a évoqué le Proche-Orient, priant Dieu qu’il bénisse « la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens ». « Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats ». [Read more…]

Homélie du pape François à la Messe de Minuit

christmas-eve-e13879284671921. «Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Is 9,1).
Cette prophétie d’Isaïe ne finit jamais de nous émouvoir, spécialement quand nous l’écoutons dans la Liturgie de la Nuit de Noël. Et ce n’est pas seulement un fait émotif, sentimental ; elle nous émeut parce qu’elle dit la réalité profonde de ce que nous sommes : nous sommes un peuple en chemin, et autour de nous – et aussi en nous – il y a ténèbres et lumière. Et en cette nuit, tandis que l’esprit des ténèbres enveloppe le monde, se renouvelle l’évènement qui nous émerveille toujours et nous surprend : le peuple en marche voit une grande lumière. Une lumière qui nous fait réfléchir sur ce mystère : mystère du marcher et du voir.

Marcher. Ce verbe nous fait penser au cours de l’histoire, à ce long chemin qu’est l’histoire du salut, à commencer par Abraham, notre père dans la foi, que le Seigneur appela un jour à partir, à sortir de son pays pour aller vers la terre qu’il lui indiquerait. Depuis lors, notre identité de croyants est celle de personnes en marche vers la terre promise. Cette histoire est toujours accompagnée par le Seigneur ! Il est toujours fidèle à son alliance et à ses promesses. Parce qu’il est fidèle, « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5). De la part du peuple, au contraire, alternent des moments de lumière et de ténèbres, de fidélité et d’infidélité, d’obéissance et de rébellion ; moments de peuple pèlerin et moments de peuple errant.

Dans notre histoire personnelle aussi, alternent des moments lumineux et obscurs, lumières et ombres. Si nous aimons Dieu et nos frères, nous marchons dans la lumière, mais si notre cœur se ferme, si l’orgueil, le mensonge, la recherche de notre intérêt propre dominent en nous, alors les ténèbres descendent en nous et autour de nous. « Celui qui a de la haine contre son frère – écrit l’apôtre Jean – est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres, sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle » (1 Jn 2, 11). Peuple en marche, mais peuple pèlerin qui ne veut pas être peuple errant. [Read more…]

Angélus : « un Noël d’espérance, de justice et de fraternité »

1_0_757977A l’occasion de la prière de l’Angélus, ce dimanche, devant des milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre et dont le flot ne tarit pas depuis l’élection de François, le Pape a tourné ses pensées vers les familles qui n’ont pas de logement et lancé un appel en faveur de la paix sociale en Italie.

Une banderole a attiré l’attention du Saint-Père : « Les pauvres ne peuvent pas attendre » pouvait-on lire. Sortant de son texte, le Pape François a tourné ses pensées vers toutes ces familles qui n’ont pas de maison, qui ne l’ont jamais eue ou qui l’ont perdue. « Il est difficile, a-t-il lancé, de faire vivre une famille sans avoir une maison ». D’où ce nouvel appel : « en cette période de Noël, je vous invite tous, individus, structures sociales, autorités, à faire tout ce qui est possible pour que chaque famille puisse avoir une maison ».

La figure inspiratrice de Joseph

Ce dimanche, le Souverain Pontife avait voulu le placer sous le signe de Saint Joseph, un homme bon, fidèle et juste, confronté à une dure épreuve et qui s’efforce d’accomplir la volonté de Dieu. Commentant l’Evangile du jour, il a relevé que Joseph ne s’obstine pas à suivre son propre projet de vie : il accepte sans amertume la mission que Dieu lui confie et préfère croire en Dieu plutôt que d’écouter les voix du doute et de l’orgueil humain. En renonçant à posséder sa propre existence pour se plier au dessein de Dieu, Joseph devient encore plus libre et il nous montre le chemin. Le Pape François a appelé les fidèles à ne pas se laisser empoisonner par des sentiments de haine, de dépit ou d’antipathie. [Read more…]

Comme un enfant au pied de la crèche

Comme un enfant au pied de la crèche

Nous voilà en marche vers Noël. Profitons de ce temps de l’Avent pour nous mettre en route et partager la Joie de Noël. Comme un enfant au pied de la crèche, confions au Seigneur nos prières intimes, les demandes les plus essentielles comme les tracas de la vie quotidienne. WOODEN CRECHE SEEN ON DISPLAY IN GIFT SHOP AT NEW YORK CATHEDRAL

Quel merveilleux endroit que la crèche pour prier ! Prier en famille, prier en cœur à cœur avec Jésus. Soyons humbles devant la crèche de notre Seigneur Tout Puissant. Si puissant qu’Il est venu au monde pour sauver le Monde, qu’Il a pris le visage d’un nouveau-né.

J’aime particulièrement l’image de la crèche, depuis toujours, enfant et aujourd’hui mère de famille. Admirer les santons, ces simples de cœur, prendre la route vers l’étable pour fêter un enfant. Qu’a en tête ce petit personnage ? Pourquoi prend-il son bâton de pèlerin pour aller adorer un nouveau-né ? C’est cela Noël, se mettre en route, purifier son cœur jusqu’à la naissance de Jésus. Et faire rentrer la Joie de Noël dans nos maisons. « Il vous est né aujourd’hui un Sauveur qui est le Christ Seigneur… Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime », nous dit l’Evangile de Saint Luc (2, 11-14).

Cette année, je vous invite à faire votre crèche dans un esprit tout particulier de joie, d’humilité, d’émerveillement… comme un enfant.

Prière des enfants devant la crèche

« Petit Jésus de Bethléem,

je vous adore et je vous aime.

Petit Enfant, petit Agneau,

prenez mon cœur pour votre berceau. »

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