Concert bénéfice de Noël: Venite Adoremus 2012

Le 6 décembre prochain  aura lieu un magnifique concert de Noël pour soutenir le travail de la Fondation catholique Sel et Lumière. Venite Adoremus 2012, présente The Priests, un groupe de trois chanteurs d’Irlande très acclamé. Ils seront accompagnés des chanteurs Amabile de London, Ontario et de la soprano Rosanna Riverso, récipiendaire du prix de la meilleure chanteuse 2012 (Hamilton Music Award).

Le concert se tiendra au Centre Telus for Performance and Learning à Toronto, à 20h. Assister au concert c’est une belle façon de passer un beau moment tout en supportant La Fondation catholique Sel et Lumière. Pour  tout renseignement ou pour l’achat de billets visitez notre site web ou téléphonez-nous.

http://saltandlighttv.org/christmasconcert/

 

 

Message Urbi et Orbi du pape Benoît XVI pour Noël 2011

Voici le message Urbi et Orbi prononcé par le Pape, le jour de Noël.

« Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier !

Le Christ est né pour nous ! Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. Qu’à tous parvienne l’écho de l’annonce de Bethléem, que l’Église catholique fait retentir dans tous les continents, au-delà de toute frontière de nationalité, de langue et de culture. Le Fils de la Vierge Marie est né pour tous, il est le Sauveur de tous.

Une antique antienne liturgique l’invoque ainsi : « O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, viens, Seigneur, viens nous sauver ! » Veni ad salvandum nos ! Viens nous sauver ! C’est le cri de l’homme de tous les temps, qui se sent incapable de surmonter tout seul difficultés et périls. Il a besoin de mettre sa main dans une main plus grande et plus forte, une main qui de là-haut se tende vers lui. Chers frères et sœurs, cette main c’est Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie. Il est la main que Dieu a tendue à l’humanité, pour la faire sortir des sables mouvants du péché et la faire reprendre pied sur le roc, le roc solide de sa Vérité et de son Amour (cf. Ps 39 [40], 3).

Oui, voici le sens du nom de cet Enfant, le nom que, par volonté de Dieu, lui ont donné Marie et Joseph : il s’appelle Jésus, c’est-à-dire « Le-Seigneur-sauve » (cf. Mt 1, 21 ; Lc 1, 31). Il a été envoyé par Dieu le Père pour nous sauver surtout du mal profond, enraciné dans l’homme et dans l’histoire : ce mal qui est la séparation d’avec Dieu, l’orgueil et la présomption d’agir par soi-même, de se mettre en concurrence avec Dieu et de se substituer à Lui, de décider ce qui est bien et ce qui est mal, d’être le maître de la vie et de la mort (cf. Gn 3, 1-7). C’est le grand mal, le grand péché, dont nous les hommes, nous ne pouvons pas nous sauver si nous ne nous en remettons pas à l’aide de Dieu, si nous ne crions pas vers Lui : « Veni ad salvandum nos ! –Viens nous sauver ! »

Le fait même d’élever vers le Ciel cette invocation, nous met déjà dans la juste condition, nous met dans la vérité de nous-mêmes : en effet, nous sommes ceux qui ont crié vers Dieu et qui ont été sauvés (cf. Est [grec] 10, 3f). Dieu est le Sauveur, nous sommes ceux qui sont en danger. Il est le médecin, nous sommes les malades. Le reconnaître est le premier pas vers le salut, vers la sortie du labyrinthe dans lequel nous nous enfermons nous-mêmes par notre orgueil. Lever les yeux vers le Ciel, tendre les mains et demander de l’aide c’est la voie de sortie, pourvu qu’il y ait Quelqu’un qui écoute, et qui peut venir à notre secours.

Jésus Christ est la preuve que Dieu a écouté notre cri. Pas seulement ! Dieu nourrit pour nous un amour si fort qu’Il ne peut pas rester en Lui-même, qu’Il sort de Lui-même et vient en nous, partageant au plus profond notre condition (cf. Ex 3, 7-12). La réponse que Dieu a donnée en Jésus au cri de l’homme dépasse infiniment notre attente, atteignant une solidarité telle qu’elle ne peut être seulement humaine, mais divine. Seul le Dieu qui est amour et l’amour qui est Dieu pouvait choisir de nous sauver par cette voie, qui est certainement la plus longue, mais qui est celle qui respecte sa vérité et la nôtre : la voie de la réconciliation, du dialogue, de la collaboration.

C’est pourquoi, chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, en ce Noël 2011, tournons-nous vers l’Enfant de Bethléem, vers le Fils de la Vierge Marie, et disons : « Viens nous sauver ! ». Nous le répétons en union spirituelle avec tant de personnes qui vivent des situations particulièrement difficiles, et en nous faisant la voix de celui qui n’a pas de voix.

Ensemble, invoquons l’aide divine pour les populations de la Corne de l’Afrique qui souffrent de la faim et de la famine, souvent aggravées par une situation persistante d’insécurité. Que la Communauté internationale ne prive pas de son aide les nombreux réfugiés provenant de cette Région, durement éprouvés dans leur dignité.

Puisse le Seigneur donner du réconfort aux populations de l’Asie du sud-est, particulièrement de la Thaïlande et des Philippines, qui sont encore dans de graves situations de souffrance à cause des récentes inondations.

Puisse le Seigneur secourir l’humanité blessée par de nombreux conflits qui, aujourd’hui encore, ensanglantent la planète. Lui, qui est le Prince de la Paix, qu’il donne paix et stabilité à la Terre qu’il a choisie pour venir dans le monde, encourageant la reprise du dialogue entre Israéliens et Palestiniens. Qu’il fasse cesser les violences en Syrie, où beaucoup de sang a déjà été versé. Qu’il favorise la pleine réconciliation et la stabilité en Irak et en Afghanistan. Qu’il donne une vigueur renouvelée, pour l’édification du bien commun, à toutes les composantes de la société dans les Pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.

Puisse la naissance du Sauveur soutenir les perspectives de dialogue et de collaboration au Myanmar, pour la recherche de solutions partagées. Que la Nativité du Rédempteur garantisse la stabilité politique aux Pays africains de la Région des Grands Lacs et accompagne l’engagement des habitants du Sud-Soudan pour la sauvegarde des droits de tous les citoyens.

Chers frères et sœurs, tournons notre regard vers la Grotte de Bethléem : l’Enfant que nous contemplons est notre salut ! Il a apporté au monde un message universel de réconciliation et de paix. Ouvrons-lui notre cœur, accueillons-le dans notre vie. Répétons-lui avec confiance et espérance : « Vieni ad salvandum nos ! ».

L’Avent: un temps d’espérance

 

Le temps de l’Avent oriente le regard vers l’avenir en anticipation de l’arrivée de Noël. La liturgie en particulier nous oriente vers l’avenir, par les lectures du livre d’Isaïe, ce qui a pour effet d’augmenter en nous le désir de réaliser un avenir qui sera caractérisé par la paix et la justice.

Noël est l’occasion pour les chrétiens de célébrer dans le Christ, l’accomplissement de l’idéal de communion.

Il me semble qu’il faut toutefois savoir comment vivre l’attente qui caractérise l’Avent. Il est tellement facile de vivre une espérance sans engagement réel: on accueille l’arrivée de l’enfant Jésus seulement en chantant des hymnes et en participant à  la messe de Noël. Mais nous croyons que l’arrivée du Christ a déjà eu lieu. Alors, l’idéal de paix et de justice dont parlaient les prophètes doit déjà être réalisé.

Cela nous renvoie à un autre programme pour l’Avent, non pas un programme d’attente passive, mais celui d’un travail actif pour réaliser avec le Christ le monde de paix et de justice que le Seigneur a déjà commencé à accomplir à Bethléem.

L’Avent nous invite à exercer une attente active qui découle de l’espérance qui nous habite.

Photo courtoisie de CNS

Premières vêpres de l’Avent sous le signe de la Vie

C’est sous le signe de la vie que débute le temps de l’Avent cette année.
Benoît XVI invite les catholiques du monde entier à une vigile de prière pour la vie naissante, pour une culture de la vie et de l’amour, samedi prochain 27 novembre.

Plusieurs diocèses et paroisses au Canada répondront à l’appel du Saint-Père. À Montréal, le cardinal présidera ces vêpres à la cathédrale Marie-Reine-du-Monde alors que Mgr Gérard Cyprien Lacroix sera à la cathédrale Notre-Dame de Québec. Les deux célébrations débutent à 19h30.

À Rome, Benoît XVI présidera les Premières vêpres de l’Avent et la vigile de prière pour la vie naissante en la basilique Saint-Pierre.

Samedi 27 novembre
Télévision Sel + Lumière retransmettra la célébration en français
Premières vêpres 15h30
Vigile de prière pour la vie naissante 16h

Vêpres de l’Avent sur les ondes samedi soir

Pour commencer l’Avent 2009, nous diffuserons les premières vêpres du dimanche I de l’Avent depuis la basilique Saint-Pierre de Rome samedi 28 novembre à 19h30. La célébration présidée par le Pape sera commentée en français.

Que la louange de Dieu nous anime pendant tout ce temps d’attente joyeuse.

Le sens de l’Avent

Par Benoît Lévêque

En ce temps de l’Avent, je vous propose une lettre pastorale écrite par saint Charles Borromée alors qu’il était archevêque de Milan.  Saint Charles Borromée est le fils cadet d’une noble famille italienne et le neveu d’un pape, on lui confie très jeune des missions au service de l’Église. Créé cardinal à 22 ans, il collabore efficacement à la reprise du Concile de Trente, interrompu depuis huit ans. Au moment de la mort subite de son frère aîné, alors qu’il pourrait quitter l’Eglise pour la charge de chef d’une grande famille, il demande à devenir prêtre. Devenu archevêque de Milan, il crée des séminaires pour la formation d’une nouvelle génération de prêtres. Il construit des hôpitaux et destine les richesses de sa famille au service des pauvres ; il défend les droits de l’Église contre les puissants et il soigne lui-même les pestiférés quand la peste ravage Milan en 1576. Il meurt dans son diocèse en 1584, à 46 ans, épuisé par les fatigues et les austérités.

Voici, mes bien-aimés, ce temps célébré avec tant de ferveur, et, comme dit l’Esprit Saint, temps de la faveur divine, période de salut, de paix et de réconciliation temps jadis désiré très ardemment par les voeux et les aspirations instantes des anciens prophètes et patriarches, et qui a été vu enfin par le juste Siméon avec une joie débordante! Puisqu’il a toujours été célébré par l’Église avec tant de ferveur, nous-mêmes devons aussi le passer religieusement dans les louanges et les actions de grâce adressées au Père éternel pour la miséricorde qu’il a manifestée dans ce mystère.

Oui, par cet avènement de son Fils unique, en vertu de son immense amour pour nous, pécheurs, il l’a envoyé alors pour nous délivrer de la tyrannie et de l’empire du démon, nous inviter à aller au ciel, nous faire pénétrer dans les mystères célestes, nous montrer la Vérité en personne, nous former à la pureté des moeurs, nous donner les germes des vertus, nous enrichir des trésors de sa grâce et enfin nous adopter pour ses fils et pour héritiers de la vie éternelle.

Du fait que ce mystère est revécu chaque année par l’Église, nous sommes exhortés à rappeler sans cesse le souvenir de tant d’amour envers nous. Cela nous enseigne aussi que l’avènement du Christ n’a pas profité seulement à ceux qui vivaient à l’époque du Sauveur, mais que sa vertu devait être communiquée aussi à nous tous; du moins si nous voulons, par le moyen de la foi et des sacrements, accueillir la grâce qu’il nous a méritée et diriger notre vie selon cette grâce en lui obéissant.

L’Église nous demande encore de comprendre ceci: de même qu’il est venu au monde une seule fois en s’incarnant, de même, si nous enlevons tout obstacle de notre part, il est prêt à venir à nous de nouveau, à toute heure et à tout instant, pour habiter spirituellement dans nos coeurs avec l’abondance de ses grâces.

Aussi l’Église, comme une mère très affectueuse et très préoccupée de notre salut, à l’occasion de ce temps, nous enseigne, par des hymnes, des cantiques, et par toutes les paroles et les rites que lui a inspirés le Saint-Esprit, comment accueillir avec gratitude un si grand bienfait et comment nous enrichir de ses fruits. Ainsi notre âme se disposera à l’avènement du Christ avec autant de soin que s’il devait encore venir au monde, et de la manière même dont les pères de l’Ancien Testament, par leurs paroles comme par leurs exemples, nous ont appris à les imiter.

Saint Charles Borromée

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