Audience générale du mercredi 19 février 2014

1_0_774552« Quand vous êtes-vous confessés la dernière fois ? »

N’ayons pas honte de nous confesser. À chaque fois, c’est « une étreinte de Dieu ».
Le sacrement de la Réconciliation « est un sacrement de guérison ». Et le pardon qui en découle ne peut être donné que par Dieu, qui fait la fête à chaque fois qu’un pécheur le lui demande. Il faut donc se rapprocher de ce sacrement sans « peur » et sans « honte ». Ce sont certaines des pensées exprimées ce mercredi matin lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, devant plus de 20 mille personnes. Ci-dessous, des extraits de la catéchèse du Pape :

« À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l’eucharistie, l’homme reçoit la nouvelle vie dans le Christ. Maintenant, nous le savons tous, nous portons cette vie ‘dans des vases d’argile’ (2 Cor 4,7) nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et à cause du péché, nous pouvons même perdre notre nouvelle vie. C’est pour cela que le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut, même à ses propres membres, en particulier à travers le sacrement de la réconciliation et celui de l’union des infirmes qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrement de guérison ». « Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser et me guérir : me guérir l’âme, me guérir le cœur pour quelque chose que j’ai fait qui n’est pas bien. L’icône biblique qui les exprime au mieux, dans leur lien profond, c’est l’épisode du pardon et de la guérison du paralysé où le Seigneur Jésus se révèle en même temps médecin des âmes et médecin des corps. »

Le pardon se demande dans la confession

« Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation – que nous appelons aussi de la confession-provient directement du mystère des Pâques. En effet, le soir-même de Pâques, le Seigneur est apparu à ses disciples, enfermés dans le cénacle et après les avoir salué par ‘ Que la paix soit avec vous ! ‘, il souffla sur eux et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ‘ (Jean 20,21-23). Ce passage nous révèle la dynamique plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d’abord, le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose qu’on puisse se donner : je ne peux pas dire « Je me pardonne les péchés ». Le pardon se demande, se demande à quelqu’un d’autre et dans la confession, nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts mais c’est un cadeau, un don de l’Esprit Saint qui nous remplit d’un bain de miséricorde et de grâce qui jaillit incessamment du cœur béant du Christ crucifié et ressuscité. En deuxième lieu, il nous rappelle que seulement si nous nous réconcilions avec le Seigneur Jésus , avec le Père et avec les frères, nous pouvons vraiment être en paix (…) » [Read more…]

« Dieu n’est pas un sorcier »

1_0_773844La patience du peuple de Dieu qui supporte avec foi les épreuves quotidiennes de la vie est ce qui fait aller de l’avant l’Église. C’est ce qu’a affirmé ce lundi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican.

« Qui n’a pas de patience, veut tout, tout de suite, rapidement. Qui ne connait pas cette sagesse de la patience est une personne capricieuse comme les enfants qui sont capricieux. » « Une personne qui n’a pas de patience est une personne qui ne grandit pas, qui ne sait pas comment prendre la vie comme elle vient. Une autre tentation de ceux qui ne sont pas patients est l’omnipotence de vouloir quelque chose tout de suite, comme les pharisiens qui demandent à Jésus un signe du ciel : ils veulent un spectacle, un miracle. »

Suivre la musique de la patience

Or, a expliqué le Pape, « Dieu n’est pas un sorcier. Dieu a sa propre manière d’aller de l’avant. La vie chrétienne doit se dérouler sur cette musique de la patience, parce que c’est la musique de nos pères, du peuple de Dieu, de ceux qui ont cru la parole de Dieu, qui ont suivi le commandement que le Seigneur avait dit à notre père Abraham. »

« Combien est patient notre peuple. Quand nous allons dans les paroisses, nous trouvons ces personnes qui souffrent, qui ont des problèmes, qui ont un fils handicapé, ou qui ont une maladie et qui malgré tout vont de l’avant avec patience, sans demander des signes. »

Le Pape n’hésite pas ainsi à saluer ces personnes qui savent lire les signes et rencontrent ainsi Jésus, ces personnes qui « souffrent tant mais qui ne perdent pas le sourire de la foi. » « Ce sont ces gens qui font avancer l’Église, avec leur sainteté de tous les jours, de chaque jour, » a-t-il conclu.

Radio Vatican

Le Pape se rend de nouveau dans une paroisse de Rome

1_0_773745Ce dimanche après-midi, le Pape François a visité une paroisse romaine, la quatrième depuis le début de son pontificat : l’église Saint Thomas Apôtre a été construite il y a moins d’un an, dans un quartier résidentiel, pour remplacer une église des années 60, qui était devenue insuffisante. Le Saint-Père a célébré l’Eucharistie à 18h après avoir rencontré la communauté paroissiale, les enfants du catéchisme, ceux qui se préparent à recevoir la confirmation, les bébés baptisés dans l’année, les handicapés et les malades.

Quatre enfants lui ont posé des questions et ont échangé avec lui des gestes d’amitié comme le font les jeunes romains. Pour pouvoir aimer Jésus, leur a expliqué le Pape François, il faut se laisser aimer par Lui. Puis il a confessé cinq fidèles, avant de célébrer la messe. L’église ne pouvant accueillir que 400 personnes environ, des écrans géants avaient été installés à l’extérieur. Des personnes venues des paroisses environnantes s’étaient jointes à la communauté de Saint Thomas Apôtre. Plusieurs fidèles ont raconté avec émotion leur rencontre avec l’évêque de Rome, le ton chaleureux et familier de leur échange. Ils se sont dits frappés par sa simplicité et par sa bonne humeur. A l’offertoire, la communauté a remis au Pape François une aide concrète pour les pauvres.

Extirper le cléricalisme de l’Église

Dans son homélie, le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à porter un regard de vérité sur eux-mêmes, à analyser ce qui se trouve au fond de leur cœur si même si cela peut s’avérer difficile. Car nous n’aimons pas regarder au-dedans de nous. Et pourtant ce n’est pas de l’extérieur mais du profond de notre âme que vient le bien ou le mal. Il ne faut pas se tromper soi-même, a encore averti le Pape François. Reprenant ensuite une idée qu’il avait développée un peu plus tôt, à l’Angélus de midi, place Saint-Pierre, le Pape a souligné que les paroles pouvaient tuer, que la calomnie et la diffamation étaient des péchés graves.

Le Pape François a aussi estimé qu’il fallait extirper le cléricalisme de l’Église, car le cléricalisme est nuisible. Il a par ailleurs mis en garde contre les commérages et les médisances qui représentent, selon lui, le danger numéro un dans les institutions ecclésiales y compris, a-t-il dit, au sein de la Curie du Pape. Elles détruisent l’unité de l’Eglise.

La paroisse Saint Thomas Apôtre compte sur son territoire plusieurs centenaires et 11 maisons de repos. Elle accueille l’association Happy time, formée de jeunes handicapés et de leurs familles ; l’association saint Thomas, qui distribue des vêtements, ustensiles pour la maison et produits pour l’enfance aux plus démunis ; et les groupes Pi-Greco qui étudient les sectes et les nouveaux mouvements religieux et interviennent auprès des familles frappées par ces phénomènes.

Le Pape salué par les nombreux fidèles à son arrivée à la paroisse Saint Thomas Apôtre

Radio Vatican

Angélus : «Nous sommes invités à nous réconcilier avec nos frères avant de montrer notre dévotion au Seigneur»

1_0_773693Lors de la prière de l’angélus récitée sous un beau soleil, le Pape est revenu sur l’Évangile de ce dimanche qui relate le sermon de Jésus sur la montagne, tiré de Saint Matthieu, la « première grande prédication de Jésus » a précisé le Pape. Jésus n’est pas venu abolir la Loi, annuler les commandements que le Seigneur avait donnés à Moïse, mais il veut les porter à leur plénitude. Surtout, le Christ précise tout de suite après qu’un « achèvement» de cette loi existe, qui demande une justice supérieure : «Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.» dit Jésus.

Cet «achèvement» de la loi, a souligné le Pape, Jésus nous en parle à travers des exemples concrets, en particulier quand il reprend le cinquième commandement «tu ne tueras point »pour aller plus loin, expliquant que «Tout homme qui se met en colère contre son frère en répondra au tribunal. Si quelqu’un insulte son frère,il en répondra au grand conseil» Jésus nous rappelle ainsi que les paroles aussi peuvent tuer a expliqué le Saint-Père.

«Quand on dit qu’une personne est une langue de vipère, cela signifie que ses mots peuvent tuer!» a-t-il insisté en invitant longuement à se défaire de nos bavardages. «Ces bavardages peuvent sembler à première vue une chose agréable, comme s’il s’agissait d’un bonbon, a souligné le Pape, mais en réalité ils nous remplissent le cœur d’amertume, et finissent par nous empoisonner».

Dépasser le cadre de la loi pour faire appel au cœur 

«Je peux vous assurer, a repris François, que si chacun de nous avait l’intention d’éviter ces bavardages, à la fin il deviendrait saint !» Et le Pape d’inviter les pèlerins présents place Saint-Pierre à en finir avec les bavardages. Avec cet amour du prochain, auquel Jésus nous appelle, nous sommes ainsi invités à nous réconcilier avec nos frères avant de montrer notre dévotion au Seigneur dans la prière.

On comprend ainsi a conclu le souverain pontife que Jésus ne donne simplement de l’importance à la stricte observance disciplinaire ou à la conduite extérieure, mais il fait appel au cœur de l’homme, où ses actions, bonne ou mauvaises prennent leur origine. «Pour être bons et honnêtes, il faut savoir ainsi dépasser les strictes normes juridiques pour faire jaillir la sagesse de Dieu souvent cachée et qui peut être accueillie grâce à l’Esprit Saint.»

« Que le chrétien reste un agneau, et ne devienne jamais loup »

1_0_773183Que le chrétien soit toujours un agneau, qu’il vainque la tentation de se faire loup. Le chrétien ne s’arrête jamais, il va toujours au-delà des difficultés. C’est ce qu’a déclaré le Pape François lors de la messe célébrée ce matin à la chapelle de la maison Sainte-Marthe. En cette fête des saints patrons d’Europe, Cyrille et Méthode, le Pape s’est arrêté sur l’identité du disciple. L’Évangile, a-t-il averti, est annoncé avec joie car en se plaignant, nous ne rendons pas service au Seigneur. Et il a mis en garde contre la tentation de devenir un loup parmi les loups.

Comment doit-être le disciple de Jésus ? Le Pape François s’est inspiré des personnages de Cyrille et Méthode pour s’attarder sur l’identité du chrétien. Et en commentant la première lecture du jour tirée des Actes des Apôtres, il a toute de suite souligné que le chrétien est « envoyé ». Le Seigneur envoie ses disciples, leur demande d’aller de l’avant. « Et ceci, a-t-il observé, signifie que le chrétien est un disciple du seigneur qui chemine, qui va toujours de l’avant».

Un chrétien immobile, ce n’est pas normal

« Nous ne pouvons pas penser à un chrétien qui s’arrête : un chrétien qui reste immobile est malade, dans son identité chrétienne, il y a une maladie dans cette identité. Le chrétien est un disciple qui chemine, qui va de l’avant. Mais le Seigneur nous le dit aussi, à la fin- nous l’avons entendu dans le psaume : ‘Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile . Allez-y. Marchez.’ Voilà : la première attitude du chrétien est de marcher, d’aller de l’avant même s’il y a des difficultés, d’outrepasser les difficultés ». [Read more…]

« Il ne suffit pas qu’un mariage dure pour qu’il soit réussi »

1_0_773131Vingt mille fiancés rassemblés ce vendredi matin place Saint-Pierre sous un beau soleil, à l’invitation du Pape qui les a appelés à célébrer leur engagement dans le mariage à l’occasion de la Saint-Valentin. Le Conseil pontifical de la famille, qui avait proposé cette initiative inédite au Pape, intitulée « la joie du oui pour toujours », a été surpris lui-même par la participation : plus de 20 000 fiancés de 25 pays – même s’ils proviennent en majorité d’Italie – un jour de semaine. Quelque 150 couples sont venus de France. Les inscrits, des couples qui suivent une préparation au mariage catholique. Chacun des couples a reçu un petite coussinet blanc en soie sur lequel étaient imprimées les armoiries du Vatican et la signature de François.

A l’issue d’une messe et de témoignages, le pape les a retrouvés et s’est adressé à eux. « Il ne suffit pas qu’un mariage dure pour qu’il soit réussi, a déclaré François, ce qui est important c’est sa qualité : être ensemble et savoir s’aimer pour toujours représente le défi des époux chrétiens ». Le Pape a alors souligné combien les jeunes d’aujourd’hui avaient peur de faire des choix définitifs, pour toute la vie. « Cela semble impossible », a -t-il ajouté, «au point que cette mentalité porte ceux qui se préparent au mariage à penser ‘nous sommes ensemble tant que l’amour dure’. Mais qu’entendons-nous par le mot ‘amour’, s’est interrogé le Pape, seulement un sentiment, un état psychophysique ? Si ce n’est que cela, alors c’est clair qu’on ne peut rien construire de solide ».

Des jeunes veulent être à contre-courant

Cette célébration par le Vatican de la fête des amoureux, une fête laïque même si elle se réfère à une évêque et martyr du IIIe siècle, a été largement commentée, y compris au Vatican. « Le succès de l’initiative démontre qu’il a des jeunes à contre-courant qui désirent que leur amour dure pour toujours, même si le monde contemporain ne croit pas que les liens durent », s’est félicité le président du Conseil pontifical, l’Italien Vincenzo Paglia.

Le rassemblement est dans le droit fil du message lancé à deux millions de catholiques par François à la fin des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Rio en juillet: « il y a ceux qui disent que le mariage est démodé. (…) Qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie. Moi je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant: oui, de vous révolter contre cette culture du provisoire ! »

Rappelons que le Pape François consacrera à la famille traditionnelle un consistoire et deux synodes en l’espace d’un peu plus d’un an.

Radio Vatican

Bienheureuse Béatrice

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 13 février, Bienheureuse Béatrice.

beatrixBéatrice ou Béatrix est née au château du village d’Ornacieux en France (Isère) vers 1260. A 13 ans, étant de bonne lignée, elle entre chez les religieuses Chartreuses de Parménie dans le Dauphiné, adoptant ainsi la règle de vie de Saint Benoit. C’est là que se sanctifie la jeune Béatrix qui laissera un souvenir inoubliable dans la région. En 1300, un groupe de religieuses de Parménie est envoyé à Eymeu dans la Drôme pour fonder un monastère. Béatrice en fait partie ainsi que ses compagnes Louise Allemand et Marguerite de Sassenage. Elles y font construire la Chartreuse d’Eymeu.

Avec ses condisciples, Béatrice vit dans un dénuement le plus extrême. Pendant de nombreuses années, la moniale a des visions de la Vierge Marie, du Christ mais aussi du Diable. Elle alterne entre extases mystiques et persécutions du Malin. On dit de Béatrice qu’elle vit un grand amour de la croix.

 

Béatrice meurt le 25 novembre 1303 dans une grande pauvreté. Elle est enterrée auprès de ses compagnes Louise et Marguerite.

Béatrice est béatifiée par le pape Pie IX en avril 1869.

Audience : « l’Eucharistie n’est pas une parenthèse, c’est une action du Christ »

1_0_772522« L’Eucharistie doit vraiment toucher notre existence et notre cœur », le Pape l’a rappelé ce mercredi matin lors de l’audience générale. François poursuivait sa série de catéchèses sur les sacrements. Après le baptême et la confirmation, il a donc consacré pour la deuxième fois sa catéchèse à l’Eucharistie. « Elle ne doit pas être seulement comme une parenthèse qui ne transformerait pas notre vie, a-t-il souligné, l’Eucharistie est une action du Christ, elle est la source de la mission de l’Eglise ».

« Comment vivons-nous l’Eucharistie, que représente-t-elle pour nous ? » : le pape François, dans sa catéchèse, amène les fidèles à réfléchir au sens de ce sacrement et à la manière dont il se reflète dans leur vie. Le premier indice qui nous permet de comprendre si nous vivons l’Eucharistie de manière positive, indique le pape, réside dans « la manière de regarder et de considérer les autres.Tous, nous allons à la messe parce que nous aimons Jésus et que nous voulons participer à sa passion et à sa Résurrection, mais aimons-nous, comme Jésus voudrait que nous aimions nos frères et sœurs les plus nécessiteux ? ».

La grâce de se sentir pardonné

Le Pape François prend alors un exemple très concret. « A Rome ces jours-ci, affirme-t-il, nous avons vu tant de problèmes sociaux liés soit à la pluie qui a endommagé des quartiers entiers, soit au manque de travail. Quand je vais à la messe, comment est-ce que je vis cela ? Est-ce que je pense à soutenir ces personnes, est-ce que je prie pour elles ? Demandons à Jésus, Jésus que nous recevons dans l’Eucharistie, de nous aider à les aider ».

Le deuxième indice très important est la grâce de se sentir pardonné et prêt à pardonner, précise François : « Puisque le Christ s’est livré pour le pardon des péchés, la messe nous donne-t-elle la grâce de nous sentir pardonnés et de pardonner à notre tour ? Si chacun de nous ne ressent pas le besoin de la Miséricorde de Dieu mieux vaut qu’il n’aille pas à la messe ! » s’est exclamé le Pape. [Read more…]

Échos du Vatican

« Vivre le mystère de la présence de Dieu dans la Messe »

1_0_771830Redécouvrir le sens du sacré, le mystère de la présence de Dieu dans la Messe: c’est l’invitation du Pape François durant la célébration eucharistique présidée ce lundi matin en la Maison Sainte Marthe au Vatican.

La première Lecture du jour parle d’une théophanie de Dieu à l’époque du roi Salomon. Le Seigneur descend comme une nuée sur le Temple, qui est alors rempli de la gloire de Dieu. Le Seigneur, commente le Pape, parle à son Peuple de diverses manières : à travers les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les théophanies il parle d’une autre manière, «différente de la Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation. C’est Sa présence ». « Cela, ajoute le Pape,arrive lors de la célébration liturgique. La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose. Dans la liturgie, Dieu est présent », mais c’est une présence plus proche. Dans la Messe en effet, « la présence du Seigneur est réelle, tout à fait réelle » :

On ne va pas « entendre » la messe, on y participe

« Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à ce théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi nous ». [Read more…]

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