Les religieux invités à rejeter rigidité et fermeture pour être ouvert à la voix de Dieu

1_0_769522Des chandelles bénies par le Pape illuminent la basilique Saint-Pierre. Le chœur chante « O lumière radieuse, splendeur éternel du Père » lorsque avancent dans la nef 25 femmes et 25 hommes de diverses congrégations religieuses venant de tous les continents. Une procession de 50 religieux a ainsi ouvert la messe célébrée ce dimanche 2 février par le Pape pour la XVIII° Journée mondiale de la Vie Consacrée.

Que Jésus soit toujours au centre de la vie des religieux : ce fut le souhait formulé par François. Ce dimanche, la fête de la présentation de Jésus au Temple évoque le jour où les jeunes mariés Marie et Joseph amènent l’enfant Jésus au Temple, et y rencontrent deux personnes âgées, Anne et Syméon. A cette occasion, le Pape a affirmé dans son homélie que la rencontre entre jeunes et anciens, entre l’observance et la prophétie, sans esprit de fermeture et de rigidité était fondamentale pour l’Eglise.

Jésus vient à notre rencontre à travers le charisme fondateur d’un institut

La présentation au Temple fut « une rencontre au sein de l’histoire d’un peuple », celle entre Jésus et son peuple. Ce fut également, a expliqué le Pape, une rencontre entre jeunes et anciens, « une rencontre particulière entre l’observance des jeunes » qui suivent, « pleins de joie » la Loi du Seigneur, et la prophétie des anciens qui viennent souvent au Temple « guidés par l’Esprit Saint, pleins de vie parce qu’animés par Lui, dociles à son action et sensibles à son appel ». [Read more…]

Saint Jean Bosco

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 31 janvier, Saint Jean Bosco.

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Giovanni Bosco, appelé également Don Bosco, est né en 1815 dans le Piémont (Italie) dans une famille paysanne. D’une grande intelligence d’esprit et de cœur, le jeune Jean Bosco joue d’une influence positive sur les adolescents de son entourage. Il organise des tours d’acrobatie pour occuper sainement les garçons du village !

 

BoscoGrâce à l’aide de bienfaiteurs et à force de travail pour payer ses études, il est ordonné prêtre en 1841 et se consacre d’emblée à l’éducation des jeunes défavorisés des faubourgs populaires de Turin. Il ouvre un centre d’accueil offrant le gîte et le couvert. Devant l’ampleur de la tâche et le succès de son foyer, Jean Bosco fonde en 1854 la Société de Saint François de Sales, Société de prêtres éducateurs plus connus sous le nom de Salésiens. Cette Congrégation a pour mission d’éduquer les jeunes défavorisés car l’éducation intellectuelle, spirituelle et professionnelle permet de les éloigner de la délinquance. La Société de Saint François de Sales sera approuvée en 1869 par le pape Pie IX.

En 1872, Don Bosco, infatigable, fonde l’Institut des filles de Marie-Auxiliatrice, dites les Salésiennes.

Ce grand éducateur meurt en janvier 1888 à Turin tandis que son œuvre rayonne dans le monde entier. Jean Bosco est le saint patron des apprentis, des éditeurs et des prestidigitateurs. Il est canonisé en 1934 par le pape Pie XI.

Audience générale du mercredi 29 janvier 2014 avec le pape François

Le Pape : « baptiser les enfants, mais les confirmer aussi »

1_0_768329Le Pape François ce mercredi lors de l’audience générale a poursuivi son cycle de catéchèses sur les sacrements, en parlant du sacrement de la Confirmation. « Il est important d’avoir à cœur que nos enfants reçoivent le Sacrement de la Confirmation ». Voilà le souhait exprimé par le Pape. « Tous nous nous préoccupons de baptiser les enfants, et c’est bien, a souligné le Pape, mais peut-être que nous n’avons pas le même souci qu’ils soient confirmés : ils restent ainsi à la moitié du chemin et ne reçoivent pas l’Esprit Saint qui est si important pour la vie chrétienne parce qu’il nous donne la force d’aller de l’avant. »

« Nous devons nous vraiment nous préoccuper que nos enfants reçoivent la Confirmation : c’est important. Et si chez vous vous avez des enfants qui ne l’ont pas reçue et sont en âge de la recevoir, il faut tout faire pour compléter cette initiation chrétienne et qu’ils reçoivent la force de l’Esprit Saint ». Pour le Pape il est par ailleurs important « que ceux qui veulent recevoir la Confirmation reçoivent une bonne préparation qui doit viser à les mener vers une adhésion personnelle à la foi en Christ et à un réveil en eux de leur sens d’appartenance à l’Eglise. »

« Le sacrement de la Confirmation est lié à celui du Baptême. Avec l’Eucharistie, ils forment un unique événement salvifique : l’“initiation chrétienne”, qui fait de nous des créatures nouvelles et des membres de l’Église. Par l’huile de l’onction, dans la puissance de l’Esprit, nous sommes configurés à Jésus Christ. Ce sacrement fait croître la grâce baptismale : il nous unit plus solidement au Christ, il porte à son accomplissement notre lien avec l’Église et il nous donne la force de l’Esprit pour répandre et défendre la foi, confesser le nom du Christ et ne jamais avoir honte de sa croix. La Confirmation est une œuvre de Dieu qui nous modèle à l’image de son Fils, pour nous rendre capables d’aimer comme lui. Puissions-nous accueillir l’Esprit Saint et le laisser agir, pour qu’à travers nous le Christ lui-même prie, pardonne, répande espérance et consolation, crée la communion et sème la paix! » [Read more…]

Échos du Vatican

Oui aux soins palliatifs accessibles à tous, mais non à l’euthanasie présentée sous le nom d’«aide médicale à mourir».

L’Assemblée des évêques catholique du Québec a publié le 23 janvier une déclaration s’opposant fermement au projet de loi 52 qui légaliserait l’euthanasie sous l’appellation d’aide médicale à mourir.
Oui aux soins palliatifs accessibles à tous, mais non à l’euthanasie présentée sous le nom d’«aide médicale à mourir». 
Nos députés seront bientôt appelés, à l’Assemblée nationale, à voter sur le projet de loi 52. Ce projet de loi, s’il était adopté, légaliserait l’euthanasie sous l’appellation d’«aide médicale à mourir». L’acte de donner la mort serait considéré au Québec comme un «soin» qui pourrait être offert et «administré» aux malades en fin de vie.
Ce projet de loi ne doit pas être adopté.
Donner la mort à un malade, ce n’est pas le soigner. Donner une injection mortelle, ce n’est pas un traitement. L’euthanasie n’est pas un soin.
Nous avons déjà le droit de refuser l’acharnement thérapeutique. Nous avons déjà le droit de ne pas voir notre vie prolongée artificiellement en étant branchés à toutes sortes d’appareils. C’est un acquis: nous n’avons pas besoin d’une nouvelle loi pour l’assurer. Ce dont il est question dans le projet de loi 52, c’est de permettre aux médecins
de causer directement la mort. Cela irait à l’encontre des valeurs humaines les plus fondamentales et contredirait le but même de la médecine: donner la mort à un patient n’est pas un geste médical.
Ce qu’il nous faut, au Québec, c’est une véritable aide aux mourants, et non l’euthanasie redéfinie par une loi comme «aide médicale».
Une véritable aide aux mourants, c’est aider la personne qui arrive à la fin de son existence à vivre avec humanité et dignité cette étape ultime de sa vie. C’est lui fournir tout le soutien possible en employant les meilleurs moyens disponibles pour soulager sa souffrance, en l’entourant d’affection et de tendresse et en l’aidant à faire sereinement les adieux, les réconciliations, les bilans de vie et les détachements nécessaires. C’est aussi, si elle y consent, lui présenter l’amour, la miséricorde et le pardon de Dieu, et lui offrir le réconfort spirituel de la foi et de l’espérance en la vie éternelle.
Le Comité exécutif de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, au nom de l’Assemblée
Mgr Pierre-André Fournier, archevêque de Rimouski, président
Mgr André Rivest, évêque de Chicoutimi, vice-président
Mgr Louis Dicaire, évêque auxiliaire à Saint-Jean-Longueuil
M. le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal
Mgr Gilles Lussier, évêque de Joliette
Mgr Dorylas Moreau, évêque de Rouyn-Noranda
Mgr Yvon-Joseph Moreau, évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
23 janvier 2014
Source: Germain Tremblay, Service des communications, 514 274 4323, poste 227

« Merci à tous ces prêtres saints qui offrent leur vie en silence »

1_0_767686L’Eglise n’est pas une simple organisation humaine, la différence vient de l’onction qui donne aux évêques et aux prêtres la force de l’Esprit pour servir le peuple de Dieu : voilà ce qu’a déclaré le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée ce lundi matin à la Maison Sainte Marthe. Le Pape François a remercié tous les saints prêtres qui donnent leur vie dans l’anonymat de leur service quotidien.

Commentant la première lecture du jour, qui parle des tribus d’Israël qui choisissent David comme roi, le Pape explique la signification spirituelle de l’onction. « Sans cette onction, a affirmé le Pape, David n’aurait été que le ‘chef d’une entreprise’, d’une ‘société politique, qui était le Règne d’Israël », il n’aurait été qu’un simple « organisateur politique ». Par contre, «après l’onction, l’Esprit du Seigneur » descend sur David et reste en lui. Et les Ecritures disent : « David grandissait en puissance et le Seigneur Dieu des armées était avec lui ». « Voilà, a souligné le Pape François, toute la différence de l’onction ». La personne ointe est une personne choisie par le Seigneur. Et c’est pareil dans l’Eglise pour les évêques et les prêtres :

« Les évêques ne sont pas seulement élus pour diriger une organisation, qui s’appelle Eglise particulière, ils sont oints, ils reçoivent l’onction et l’Esprit du Seigneur est avec eux. Mais tous les évêques, tous nous sommes des pêcheurs, tous ! Mais nous sommes oints. Mais tous nous voulons être de plus en plus saints chaque jour, plus fidèles à cette union. C’est justement ce qui fait l’Eglise, ce qui donne l’unité à l’Eglise, c’est la personne de l’évêque, au nom de Jésus-Christ, parce que oint, et non pas parce qu’il a été voté à la majorité. Parce qu’il est oint. C’est dans cette onction qu’une Eglise particulière tient sa force. Et par participation, les prêtres sont oints. » [Read more…]

Angélus : le Pape lance un appel au dialogue en Ukraine

Capture d’écran 2014-01-26 à 08.15.39Le pape François a appelé dimanche à la fin des violences et au dialogue en Ukraine.
« Je souhaite un dialogue constructif entre les institutions et la société civile et que, sans usage de la force, l’esprit de la paix et la recherche du bien commun prévalent dans les coeurs de tous » a déclaré le pape François. Le Saint-Père s’est dit « proche de l’Ukraine, en particulier de ceux qui ont perdu la vie et de leur famille ».

Le souverain pontife a également évoqué le terrible meurtre de Coco Campolongo, un enfant calabrais de 3 ans, probablement lié à une vengeance mafieuse. Un fait divers qui a bouleversé l’Italie. « Cet acharnement sur un enfant semble être sans précédant dans l’histoire de la criminalité » a dénoncé le Pape, qui a demandé à prier pour Coco, qui « assurément, aujourd’hui, est au Ciel avec Jésus ». Le Pape qui a aussi demandé de prier « pour ceux qui ont commis ce crime, se repentent et se convertissent au Seigneur ».

François a également évoqué la journée mondiale contre la lèpre commémorée ce dimanche. « Bien qu’en recul, cette maladie touche encore malheureusement tant de personnes qui vivent dans la misère. Il est important de maintenir vive la solidarité avec ces frères et sœurs » a dit le Pape, demandant de prier pour eux ainsi que pour toutes les personnes qui se dévouent auprès de ces malades.

Le Souverain Pontife qui a enfin salué les nombreux jeunes, garçons et filles, présents place Saint-Pierre et membre de l’Action Catholique de Rome qui achevaient une caravane de la paix. Deux d’entre eux ont rejoint le Pape à la fenêtre des appartements pontificaux pour lire un message de paix et lancer des colombes.  [Read more…]

Homélie du pape François aux Vêpres pour la fête de la conversion de saint Paul – Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs

Résumé vidéo de Radio Vatican

Intégrale de la célébration par KTO

Capture d’écran 2014-01-26 à 08.05.50Chers frères et soeurs,

« Le Christ, est-il divisé ? » (1 Co 1, 13). Le vigoureux rappel que saint Paul place au début de sa Première lettre aux Corinthiens, et qui a résonné dans la liturgie de ce soir, a été choisi par un groupe de frères chrétiens du Canada, comme piste pour notre méditation durant la Semaine de Prière de cette année.

L’Apôtre a appris avec grande tristesse que les chrétiens de Corinthe sont divisés en plusieurs factions. Il y a celui qui affirme : “Moi, je suis à Paul”; un autre dit : “ Et moi, à Apollos”; un autre : “Et moi, à Céphas”; et à la fin il y a aussi celui qui soutient : “Et moi, au Christ” (cf. v. 12). Pas même ceux qui entendent se référer au Christ ne peuvent être loués par Paul, parce qu’ils utilisent le nom de l’unique Sauveur pour prendre leurs distances avec d’autres frères à l’intérieur de la communauté. Autrement dit, l’expérience particulière de chacun, la référence à quelques personnes significatives de la communauté, deviennent la norme du jugement de la foi des autres.

Dans cette situation de division, Paul exhorte les chrétiens de Corinthe, « par le nom de notre Seigneur Jésus Christ », à être tous unanimes dans la façon de parler, pour qu’entre eux il n’y ait pas de divisions, mais une parfaite union d’esprit et de sentiments (cf. v. 10). La communion que l’Apôtre invoque, cependant, ne peut être le fruit de stratégies humaines. La parfaite union entre les frères, en effet, est possible seulement en référence à la pensée et aux sentiments du Christ Jésus (cf. Ph 2, 5). Ce soir, alors que nous sommes réunis ici en prière, nous sentons que le Christ, qui ne peut être divisé, veut nous attirer à lui, vers les sentiments de son coeur, vers son abandon total et confiant dans les mains du Père, vers son dépouillement radical par amour de l’humanité. Lui seul peut être le principe, la cause, le moteur de notre unité. [Read more…]

Saint François de Sales

A la découverte des Saints et Saintes…

Nous fêtons aujourd’hui, 24 janvier, Saint François de Sales.

St_Francois_de_Sales_2GFrançois de Sales est né en août 1567 dans une grande famille savoyarde (France). Très jeune, il demande à ses parents de devenir prêtre, mais ces derniers le destinent plutôt à une brillante carrière juridique. C’est au cours de ses études à Paris que François découvre la théologie de la prédestination soulevée par Calvin. Au début de l’année 1587, il traverse alors une profonde crise spirituelle, se croyant prédestiné à l’enfer. A force de prière, il retrouve la paix intérieure et l’amour divin. Il poursuit ses études à Padoue : en Droit pour plaire à ses parents et en théologie pour son plaisir personnel.

 

SaintFrancoisDesSallesDe retour en Savoie, François est ordonné prêtre en 1593 contre la volonté de son père et devient évêque de Genève en 1602, bastion des calvinistes. C’est pourquoi, il est basé à Annecy. Le prélat se lance alors dans la reconquête de Genève. Grand prédicateur, il ramène à la religion catholique une partie des reformés et devient une grande figure de la Contre-Réforme. Prédications, catéchèses, voyages apostoliques, publications périodiques… François de Sales s’engage énergiquement dans l’annonce de l’Evangile et dans la conversion des calvinistes.

Devenu père spirituel de sainte Jeanne de Chantal, il aide celle-ci à la fondation de l’ordre de la Visitation en 1610. Un ordre contemplatif consacré à Dieu, au service des plus pauvres et à la dévotion.

Le prélat meurt à Lyon en 1622. Il est canonisé en 1665 par le pape Alexandre VII et est déclaré Docteur de l’Eglise en 1877, le seul de langue française. Saint François de Sales est le saint patron des écrivains et des journalistes ayant publié de nombreux écrits imprimés, sorte de gazettes placardées dans les lieux publics, à destination des calvinistes qu’il ne peut atteindre. Une innovation importante en terme de communication pour l’époque ! Une partie de ses sermons est regroupée sous le titre « Les controverses ». Ce Docteur de l’Eglise est souvent représenté en habits épiscopaux, chauve et barbu.

« Les jalousies et les commérages divisent nos communautés chrétiennes »

1_0_766564Que les chrétiens ferment les portes aux jalousies, aux commérages qui divisent et détruisent nos communautés : voilà l’exhortation lancée par le Pape François, ce jeudi matin, durant la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe, au sixième jour de prière pour l’unité des chrétiens. La réflexion du Pape est partie de la première Lecture du jour qui parle de la victoire des israélites sur les philistins grâce au courage du jeune David. La joie de la victoire se transforme vite en tristesse et jalousie pour le roi Saül face aux femmes qui louent David pour avoir tué Goliath.

Alors « cette grande victoire, affirme le Pape François, commence à devenir défaite dans le cœur du roi » où elle s’insinue, comme cela arrive à Caïn, le « ver de la jalousie et de l’envie ». Et comme Caïn avec Abel, le roi décide de tuer David. «Voilà ce que crée la jalousie dans nos cœurs, souligne le Pape, c’est une méchante inquiétude, qui ne tolère nullement qu’un frère ou une sœur ait quelque chose que je n’ai pas ». Saül, « au lieu de louer Dieu, comme le faisaient les femmes d’Israël, pour cette victoire, préfère s’enfermer en soi-même », « se désoler » et « cuisiner ses sentiments dans le bouillon de l’amertume » :

« La jalousie porte au meurtre. L’envie porte au meurtre. C’est cette porte, la porte de l’envie, par laquelle le diable est entré dans le monde. La Bible dit : ‘Par l’envie du diable, le mal est entré dans le monde’. La jalousie et l’envie ouvrent les portes à toutes les mauvaises choses. Et cela divise la communauté. Une communauté chrétienne, quand elle souffre – certains de ses membres – d’envie, de jalousie, finit par être divisée : l’un contre l’autre. C’est un poison très puissant. Un poison que nous trouvons dans les premières pages de la Bible avec Caïn. » [Read more…]

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