La terre est le berceau de notre première enfance et de notre dernier sommeil…
La Terre nous parle de Toi. Elle murmure ton nom et chante ta présence. O Seigneur notre Dieu qu’il est grand ton nom par tout l’univers….
Elle n’est pas Dieu mais elle est l’oeuvre de Dieu… Elle est le témoin de sa grandeur et de sa bonté. Plusieurs psaumes en parlent …. elle nous dit que tout vient de Dieu.
Ces paroles sont tirées du livre d’André Beauchamp, théologien, L’eau et la terre me parlent d’ailleurs, Une spiritualité de l’environnement. p. 51-54
Elles me sont venues à l’esprit ce matin en cette « journée de la terre » qui est célébrée depuis quarante ans et au moment de l’équinoxe du printemps où la nuit et le jour ont la même durée.
J’ai commencé ma journée en prenant une marche dans le parc de High Park de Toronto, pour contempler la nature en fleurs, à ce moment du printemps et plus particulierement les cerisiers du Japon.
Tout en marchant j’ai repensé au passage de l’encyclique de Benoît XVI, Caritas In Veritate :
Nous devons cependant avoir conscience du grave devoir que nous avons de laisser la terre aux nouvelles générations dans un état tel qu’elles puissent elles aussi l’habiter décemment et continuer à la cultiver. Cela implique de s’engager à prendre ensemble des décisions… en vue de renforcer l’alliance entre l’être humain et l’environnement, qui doit être le reflet de l’amour créateur de Dieu…
De nombreuses communautés religieuses se sont engagées en ce sens.
À Pâques j’ai eu l’occasion de découvrir le sanctuaire des semences traditionnelles à Kingston chez les sœurs de la Providence. Une équipe d’agriculteurs a entrepris de sauvegarder des semences à pollinisation libre qui conservent leurs caractères d’une génération à l’autre, ceci afin de lutter contre la domination du commerce des semences hybrides et transgéniques qui sont très souvent stériles.
Pour nous aider à vivre en respectant la terre, voici un site du Québec qui regroupe des spécialistes chrétiens en éducation en environnement dont beaucoup s’inspirent de la tradition franciscaine, notamment: www.gardienscreation.org
Vous y trouverez une mine d’actions.
La Terre et la vie qu’elle engendre sont des dons d’une valeur inestimable de Dieu, maintenant menacés par les changements climatiques et l’exploitation écologique.
En ce jour de la terre, rappelons-nous que nous en sommes les intendants et non les maîtres.

Le Pape Benoît XVI effectue un voyage apostolique les samedi et dimanche 17 et 18 avril, à Malte, à l’occasion du 1950e anniversaire du naufrage de l’apôtre Paul sur cette île.
L’essentiel n’est plus, pour l’Église, de sauver un imaginaire religieux. Il est d’apprendre à lire les signes que nous fait le Souffle de Jésus-Christ dans notre histoire et de chercher comment y répondre. Ces signes sont assez nombreux, de nos jours, pour comprendre que nos fragiles réponses demeurent toujours une participation à la croix de notre frère et Seigneur car la libération de tous et de toutes est à ce prix. Mais il y a aussi cet étonnement de retrouver sans cesse le goût de se remettre debout, ce que veut dire ressusciter, et d’aider nos compagnons et nos compagnes de route à en faire autant. Il fut un temps où nous pensions glorifier Dieu en humiliant tout ce qui était humain. Le concile vient nous rappeler qu’il s’agit désormais de sauver l’humanité qui nous est commune car elle est lourde d’une promesse qui nous dépasse.
Ce lundi saint a un caractère particulier cette année, car aujourd’hui l’Église commémore l’anniversaire de la mort de Jean-Paul II, quelques jours plus tôt que la date réelle ; en effet, celui-ci est décédé le 2 avril 2005 mais cette année, la date coïncidant avec le vendredi saint, cet anniversaire est célébré aujourd’hui à Rome.
Alors que le cardinal Turcotte comparait la canonisation de l’humble frère à une médaille d’or, j’ose pousser le parallèle un peu plus loin: la canonisation du deuxième saint canadien et de cinq autres personnes et les Jeux olympiques avec des athlètes s’étant illustrés en recevant quatorze médailles d’or.
Au jour le jour d’autres religieux à divers niveaux comme dans les analyses des placements éthiques et interpellant leurs banques dans le placement de leurs actions.