Être nomade fait partie de la vie religieuse apostolique …

Notre petite communauté de quatre sœurs vient de déménager.

La maison était trop petite pour recevoir du monde ; nous désirions pouvoir accueillir des personnes pour prier, réfléchir et se rencontrer.

Nous avons pris le temps de nous dire les critères que nous voulions pour vivre notre mission dans cette maison ; nous en avons changé certains au fur et à mesure des différentes visites. Le choix d’un lieu calme s’est imposé, l’emportant sur la proximité du centre ville et la durée des transports.

Cette recherche d’une nouvelle maison à louer a été l’occasion de découvrir d’autres quartiers de Toronto, de nous immerger davantage dans la culture d’ici et de vivre une expérience de confiance en Dieu.
Nous allions visiter les maisons deux par deux ou toutes ; nous passions par des périodes d’enthousiasme puis de découragement, échafaudant des projets, étudiant les plans de la ville, calculant les distances etc.

C’est le 25 mars, fête de l’Annonciation que nous l’avons trouvée. Signe réconfortant de confirmation. Dieu nous donnait un coup de main!
Même si nous restons dans le même quartier, cela m’a fait quelque chose de quitter cette maison qui a vu les débuts de notre fondation à Toronto.

Une famille voisine était triste de nous voir partir, évoquant les rencontres dans le métro, les nouvelles des enfants, les recettes de cuisines échangées, bref le quotidien d’une vie ordinaire…

Les liens tissés au cours des trois années vont perdurer car nous habitons quelques rues plus loin. Nous restons donc en contact.

Cette maison est plus spacieuse ; nous pourrons donc accueillir des personnes pour prier et pour échanger. A nous d’être inventives.
Notre enracinement se fait peu à peu….

Les phrases percutantes de notre fondatrice Claire Monestès me poussent à aller de l’avant : «Adaptons-nous perpétuellement » « Être à la disposition de l’Esprit Saint c’est là que réside la force des Xavières.»

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