La pastorale de la famille face à de nouveaux défis : réflexion sur l’Instrumentum Laboris (3e partie)

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Photo: courtoisie CatholicNewsService

Dans sa deuxième partie, l’Instrumentum Laboris, document préparatoire du Synode extraordinaire des évêques d’octobre 2014, fait le point sur les différents défis auxquels la famille est aujourd’hui confrontée dans sa mission évangélisatrice.

Dans un premier temps, le document se réfère aux différentes propositions en cours, que ce soit au niveau de la préparation au mariage que de l’accompagnement des familles de la part de l’Église. Ces deux moyens sont rapidement identifiés comme ayant leur légitimité bien que leur mode de réalisation doive être mis à jour. Par exemple, on mentionne que la préparation au mariage a subi à de nombreux endroits « un changement substantiel, passant d’un service orienté vers le seul Sacrement à une première annonce de la foi »[1]. Nous pourrions noter l’importance d’une telle approche dans les pays plus sécularisés où les adultes cheminant vers le mariage ne peuvent plus se contenter d’une catéchèse centrée sur ce seul sacrement compte tenu de leur manque de connaissances ou du refus d’adhérer à certains « enseignements fondamentaux de l’Église »[2]. Ainsi, on propose de réfléchir sur une préparation au mariage plus près de la réalité des jeunes qui désirent s’engager dans cette voie en les aidant, entre autres, « à sortir d’une vision romantique de l’amour [par une] éducation de l’affectivité » ainsi qu’en leur manifestant « qu’ils ne sont pas seuls à construire leur famille, car l’Église est à leurs côtés comme « famille des familles » »[3]. [Read more…]

«Seule la foi peut garantir une œuvre authentique de renouveau dans l’Église»

Lors d’une veillée pénitentielle à Rome mardi dernier, plusieurs évêques et supérieurs d’ordres religieux ont demandé pardon à Dieu pour le scandale des abus sexuels sur mineurs perpétrés par des membres de l’Église. Voici l’homélie du Cardinal Marc Ouellet prononcée lors de la veillée pénitentielle :

Homélie pour la Veillée pénitentielle
à l’occasion du Symposium « Vers la guérison et le renouvellement »
Église Saint-Ignace

Chers frères Évêques et prêtres, chers frères et sœurs dans le Christ,
Dans le contexte de la réflexion que nous effectuons au cours de ce Symposium « Vers la guérison et le renouvellement », nous nous rappelons que nous sommes ici ce soir non seulement comme croyants, mais aussi comme pénitents.

La tragédie de l’abus sexuel de mineurs perpétré par des chrétiens, spécialement lorsque commis par des membres du clergé, est une source de grande honte et un énorme scandale. C’est un péché contre lequel Jésus lui-même s’est prononcé : « Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu’on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d’entraîner au péché un seul de ces petits » (Lc 17, 2). L’abus est un crime qui en fait provoque une authentique expérience de mort pour des victimes innocentes, que Dieu seul peut réellement ressusciter à une vie nouvelle par la puissance de l’Esprit-Saint. Ainsi, avec une profonde conviction et conscience de ce que nous faisons présentement, nous nous tournons vers le Seigneur et nous l’implorons. [Read more…]

Colloque sur les abus sexuels dans l’Église catholique

Un colloque sur le thème « Trauma et transformation: l’Église catholique et la crise des abus sexuels » aura lieu les 14 et 15 octobre à l’Université McGill.

Organisé par le Centre de recherche sur la religion de l’Université McGill et de nombreux organismes religieux dont la Conférence des évêques catholiques du Canada, ce colloque rassemblera des chercheurs et des leaders religieux  et vise à engendrer une meilleure compréhension de la situation afin d’apprendre à mieux répondre aux traumatismes engendrés par les abus.

Il se déroulera en anglais avec possibilité de traduction.

Pour plus de renseignements : www.traumaandtransformation.org/français

Déclarations de la CECC et du Saint-Siège concernant Monseigneur Raymond Lahey

Le procès de Monseigneur Raymond Lahey a débuté ce matin. Il plaide coupable.
La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) vient de publier une déclaration :

« Monseigneur Raymond Lahey, ancien évêque d’Antigonish, a plaidé coupable de possession de pornographie juvénile. La Conférence des évêques catholiques du Canada condamne toute forme d’exploitation sexuelle, en particulier si elle implique des mineurs, et continue de travailler à prévenir de tels comportements et à apporter la guérison aux victimes et à leurs familles.
Conscients de la confusion et de la colère que cette affaire a suscitées chez les fidèles, nous tenons à témoigner notre sollicitude pastorale à ceux et celles que ces événements ont beaucoup fait souffrir. Nos pensées et nos prières vont notamment à la population du diocèse d’Antigonish et de toute la région de l’Atlantique.
L’Église catholique condamne depuis longtemps la possession, la distribution et l’utilisation de toute forme d’images de pornographie juvénile; nous réitérons cette condamnation et renouvelons notre détermination à faire tout ce que nous pouvons pour promouvoir la dignité et le respect de la personne humaine. »

Le Saint Siège a aussi déclaré:

« Monseigneur Raymond Lahey, ancien évêque d’Antigonish, a plaidé coupable de possession de pornographie juvénile.
L’Église catholique condamne l’exploitation sexuelle sous toutes ses formes, surtout quand elle est perpétrée auprès de jeunes mineurs.
Indépendamment du procès civil,  le Saint-Siège continue de suivre les procédures canoniques prévues en la matière, qui conduiront à des mesures disciplinaires ou pénales.

Benoît XVI demande pardon pour les scandales de pédophilie

Une messe rassemblant plus de 15 000 prêtres a conclu l’année sacerdotale ce matin à Rome. Il s’agissait du plus grand nombre de concélébrants jamais réunis en la Place Saint-Pierre pour une même célébration.

Au cours de son homélie, le Pape est revenue sur le scandale des abus sexuels qui a marqué cette année du prêtre:

[I]l est ainsi arrivé que, proprement au cours de cette année de joie pour le sacrement du sacerdoce, sont venus à la lumière les péchés des prêtres – en particulier l’abus à l’égard des petits, où le sacerdoce chargé de témoigner de la prévenance de Dieu à l’égard de l’homme se trouve retourné en son contraire. Nous aussi nous demandons avec insistance pardon à Dieu et aux personnes impliquées, alors que nous entendons promettre de faire tout ce qui est possible pour que de tels abus ne puissent jamais plus survenir ; promettre que dans l’admission au ministère sacerdotal et dans la formation délivrée au cours du parcours qui y prépare, nous ferons tout ce qui est possible pour examiner attentivement l’authenticité de la vocation et que nous voulons mieux encore accompagner les prêtres sur leur chemin, afin que le Seigneur les protège et les garde dans les situations difficiles et face aux dangers de la vie.

Aux yeux du Pape, l’année sacerdotale ne fut pas pour autant un échec, car elle nous a poussé de reconnaître notre faiblesse humaine:

Si l’Année sacerdotale avait du être une glorification de notre prestation humaine personnelle, elle aurait été détruite par ces événements. Mais il s’agissait pour nous exactement du contraire : devenir reconnaissant pour le don de Dieu, un don qui se cache « dans des vases d’argile » et qui toujours de nouveau, à travers toute la faiblesse humaine, rend concret son amour en ce monde. Nous considérons ainsi que ce qui est arrivé est un devoir de purification, un devoir qui nous porte vers l’avenir et qui, d’autant plus, nous fait reconnaître et aimer le grand don de Dieu. De cette façon, le don devient l’engagement de répondre au courage et à l’humilité de Dieu par notre courage et notre humilité. La parole du Christ, que nous avons chanté comme chant d’entrée dans la liturgie de ce jour, peut nous suggérer en cette heure ce que signifie devenir et être prêtre : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29).

Malgré cette faiblesse donc, Dieu a besoin de nous tous, et besoin d’hommes pour le servir à travers le sacerdoce:

Le sacerdoce n’est donc pas seulement une « charge », mais un sacrement : Dieu se sert d’un pauvre homme pour être, à travers lui, présent pour les hommes et agir en leur faveur. Cette audace de Dieu qui se confie à des êtres humains et qui, tout en connaissant nos faiblesses, considère les hommes capables d’agir et d’être présents à sa place – cette audace de Dieu est la réalité vraiment grande qui se cache dans le mot « sacerdoce ». Que Dieu nous considère capables de cela, que de cette manière il appelle les hommes à son service et qu’ainsi de l’intérieur il se lie à eux : c’est ce que, en cette année, nous voulions considérer et comprendre à nouveau. Nous voulions réveiller la joie que Dieu nous soit si proche, et la gratitude pour le fait qu’il se confie à notre faiblesse ; qu’il nous conduise et nous soutienne jour après jour. Nous voulions aussi ainsi montrer à nouveau aux jeunes que cette vocation, cette communion de service pour Dieu et avec Dieu, existe – et plus encore, que Dieu est en attente de notre « oui ».

Télévision Sel + Lumière a présenté en direct la messe de clôture de l’année sacerdotale et la représentera à 15h30HE en français.

À l’image de Paul, être des amis du Christ – BXVI aux jeunes maltais

Benoît XVI a rencontré huit victimes d’abus sexuels commis par des membres du clergé, ce dimanche, au cours de son voyage apostolique à Malte. L’une d’elles a affirmé « avoir fait la paix avec l’Église » et affirmé que le Pape avait les larmes aux yeux à la fin de la rencontre. Cette rencontre, marque un autre jalon dans le long processus de guérison souhaité par Benoît XVI.

Comme il l’avait fait aux Etats-Unis et en Australie en 2008, Benoît XVI a prié avec les victimes et a assuré, d’après le communiqué émis après la rencontre que « l’Église fait et continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour enquêter sur les allégations (d’abus sexuels, ndlr), remettre à la justice les personnes responsables d’abus et appliquer des mesures concrètes pour protéger à l’avenir les jeunes. »

Et justement, c’est avec les jeunes que Benoît XVI a terminé cette visite d’à peine 24h sur cette île de la Méditerranée.  Il leur a dit que l’Église, à la suite de Dieu et à l’exemple de saint Paul, ne rejette personne. Nous publions les paroles de Benoît XVI aux jeunes de Malte au Quai du Grand Portde la Valette ce dimanche.

Chers jeunes de Malte et de Gozo, je suis très heureux d’être avec vous,

Quelle joie c’est pour moi d’être avec vous aujourd’hui sur votre terre natale. En ce jubilé, remercions Dieu d’avoir envoyé l’Apôtre Paul vers ces îles qui ont été parmi les premières à recevoir la Bonne Nouvelle de notre Seigneur Jésus Christ.

(…)

Saint Paul, alors qu’il était jeune, a eu une expérience qui l’a changé pour toujours. Comme vous savez, pendant un temps il fut un ennemi de l’Église et il a tout fait pour la détruire. Alors qu’il était en route vers Damas, avec l’intention de traquer tout chrétien qu’il y aurait trouvé, le Seigneur lui apparut dans une vision. Une lumière aveuglante l’enveloppa et il entendit une voix lui dire : « Pourquoi me persécutes-tu ?… Je suis Jésus, celui que tu persécutes » (Ac 9, 4-5). Paul fut complètement bouleversé par cette rencontre avec le Seigneur et toute sa vie en fut transformée. Il devint un disciple jusqu’à devenir un grand apôtre et missionnaire. Ici à Malte, vous avez un motif particulier de rendre grâce pour les œuvres missionnaires de Paul, qui répandit l’Évangile en Méditerranée. [Read more…]

Abus sexuels: ce que l’Église fait et ce qu’elle devrait faire

Perspective hebdo – spéciale de Pâques, avec Mgr Paul-André Durocher, évêque d’Alexandria-Cornwall

Le passage mort-résurrection s’apparente-t-il à la crise que traverse l’Église présentement ? Comment envisager la résurrection ? L’évêque d’Alexandria-Cornwall aborde de front la délicate question des abus sexuels et les moyens qu’il faut se donner pour prévenir d’autres blessures. Selon lui, on ne peut laisser à chaque diocèse la liberté d’adopter un protocole lorsque des allégations d’abus sexuels à l’endroit d’un membre du clergé ou d’un agent de pastorale sont transmises à l’Église. Une entaille à l’autorité de l’évêque sur son diocèse serait donc nécessaire.

Au-delà de la crise, Mgr Durocher aborde la question de la maturité affective du prêtre et des grands défis auxquels sont confrontés ces hommes d’Église. De la mort sur la Croix surgit la Vie donnée par Amour. C’est dans cette optique qu’a été réalisée cette entrevue.


Vendetta et chemin de Croix

 

Ce midi le diocèse de Québec a émis un communiqué rappelant les mesures du diocèse de Québec pour les cas d’abus sexuels par des prêtres. On peut également lire un message du cardinal Marc Ouellet:

La question des abus sexuels commis par des prêtres est un drame innommable qui affecte tous les catholiques. Je suis moi-même profondément troublé à la confirmation de chaque cas.  Tel qu’étayé dans ce communiqué, je tiens fort à notre politique de tolérance zéro sur la question.

Je dénonce toutefois le procès d’intention véhiculé présentement par plusieurs médias visant à mêler le pape Benoît XVI à la dissimulation de cas d’abus sexuels. Le Saint-Père a toujours témoigné du même esprit de tolérance zéro à ce sujet, et ce lors de chacune de ses responsabilités menant à son pontificat. Prétendre le contraire, c’est se tromper profondément sur cet homme de compassion et de justice.

À l’aube de la Semaine sainte de cette Année sacerdotale, ma prière va à toutes les victimes de cas d’abus sexuels pour qui l’actualité rappelle de douloureux souvenirs. « Plus jamais », voilà mon plus grand souhait pour elles et notre Église.

Il y a une semaine, Mgr Pierre Morissette, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada et évêque de Saint-Jérôme, dénonçait déjà le procès d’intention fait à l’endroit de Benoît XVI. Sept jours plus tard, la situation ne s’est guère apaisée, au contraire. Si les propos du cardinal Ouellet sont d’abord pour les victimes d’abus par des prêtres, il prend clairement la défense du Pape qui, selon lui, aurait toujours été guidé par une politique de ‘tolérance zéro’. Tolérance zéro est la nouvelle politique des croyants en Église qui attendent que leurs évêques et leurs prêtres aient le leadership et l’intégrité qu’exige leur position.

La tempête médiatique aux allures de vendetta lancée par le New York Time depuis deux jours rend très difficile tout discernement ou toute réflexion.  Si l’Église institution se replie sur elle-même, qu’en sera-t-il de la confiance des croyants envers elle et les hommes qui la dirigent ? Il importe que l’institution, tout en étant la plus transparente possible, n’adopte pas une attitude défensive, même si elle est attaquée de toutes parts. Elle doit demeurer à l’écoute des signes des temps, à l’écoute des homme et des femmes qui, bien qu’ébranlés, cherchent toujours le chemin du bonheur et de la vie. Ce chemin, le Christ nous l’a montré par sa croix et continue de le faire à travers sa Parole.

À la veille de la Semaine Sainte, nous sommes appelés à accepter nos torts, demander pardon, pardonner, aller de l’avant et devenir meilleurs. Cela vaut pour chacun de nous. Cela vaut pour l’Église.

Lettre pastorale de Benoît XVI aux catholiques d’Irlande

(NDLR: Nous publions l’intégral de la lettre de Benoît XVI aux catholiques d’Irlande signée le 19 mars et rendue publique à Rome à midi samedi. Nous publions ici la version officielle en français. Le Vatican a également colligé des ressources et autres documents pontificaux liés au sujet des abus sexuels sur une page spéciale.)

Lettre pastorale du Saint-Père Benoît XVI aux catholiques d’Irlande

1. CHERS FRERES ET SŒURS DE L’EGLISE EN IRLANDE, c’est avec une profonde préoccupation que je vous écris en tant que Pasteur de l’Eglise universelle. Comme vous, j’ai été profondément bouleversé par les nouvelles apparues concernant l’abus d’enfants et de jeunes vulnérables par des membres de l’Eglise en Irlande, en particulier par des prêtres et des religieux. Je ne peux que partager le désarroi et le sentiment de trahison que nombre d’entre vous ont ressenti en prenant connaissance de ces actes scandaleux et criminels et de la façon dont les autorités de l’Eglise en Irlande les ont affrontés.

Comme vous le savez, j’ai récemment invité les évêques irlandais à une rencontre ici, à Rome, pour rendre compte de la façon dont ils ont affronté ces questions par le passé et indiquer les mesures qu’ils ont prises pour répondre à cette grave situation. Avec certains prélats de la Curie romaine, j’ai écouté ce qu’ils avaient à dire, tant individuellement qu’en groupe, tandis qu’ils présentaient une analyse des erreurs commises et des leçons apprises, et une description des programmes et des protocoles aujourd’hui mis en place. Nos réflexions ont été franches et constructives. Je nourris l’espoir que, par conséquent, les évêques se trouvent à présent dans une position plus forte pour accomplir le devoir de réparer les injustices du passé et pour affronter les thèmes plus vastes liés à l’abus des mineurs selon des modalités conformes aux exigences de la justice et aux enseignements de l’Evangile.

2. Pour ma part, compte tenu de la gravité de ces fautes, et de la réponse souvent inadéquate qui leur a été réservée de la part des autorités ecclésiastiques dans votre pays, j’ai décidé d’écrire cette Lettre pastorale pour vous exprimer ma proximité et vous proposer un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.

En réalité, comme de nombreuses personnes dans votre pays l’ont observé, le problème de l’abus des mineurs n’est pas propre à l’Irlande, ni à l’Eglise. Toutefois, le devoir qui se présente désormais à vous est celui d’affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination. Personne ne peut imaginer que cette situation douloureuse sera résolue dans de brefs délais. Des progrès positifs ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. La persévérance et la prière sont nécessaires, ainsi qu’une grande confiance dans la force de guérison de la grâce de Dieu. [Read more…]

Réaction du président de la CECC sur certains articles parus jeudi dans les médias

Anglophones ou francophones, les unes de certains journaux hier visaient certainement à faire réagir la population et la communauté catholique face à la crise que traversent l’Église catholique et son leadership. Le National Post accusait carrément le Pape d’avoir couvert les scandales d’abus sexuels, La Presse y allant tout aussi fort.

Ces propos ont fait réagir Mgr Pierre Morissette, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, qui déplore le ton de ces articles et défend la personne du Pape. Il rappelle également que les évêques canadiens ont publié un document en 1992 pour aider les évêques à répondre adéquatement aux allégations d’abus sexuels en offrant du soutien aux victimes et en respectant les autorités civiles.

La déclaration en format pdf est disponible sur le site de la CECC.

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