La miséricorde est la voie de la paix dans le monde

1_0_782104Pardonner pour être miséricordieux, c’est le chemin qui porte la paix dans nos cœurs et dans le monde : voilà en résumé ce qu’a déclaré le Pape François ce lundi matin dans l’homélie de la messe qu’il a célébrée en la chapelle Sainte Marthe au Vatican. « Soyez miséricordieux comme Votre Père est miséricordieux ». Le Pape a commenté l’exhortation de Jésus, en affirmant d’emblée « qu’il n’est pas aisé de comprendre cette attitude de la miséricorde » parce que nous sommes habitués à juger : « nous ne donnons pas naturellement un peu d’espace à la compréhension et à la miséricorde ». « Pour être miséricordieux, a précisé le Pontife, deux attitudes sont nécessaires. »

La première c’est « la connaissance de soi-même ». « Savoir que nous avons fait un tas de mauvaises choses : nous sommes des pécheurs ! » Et face à la repentance, « la justice de Dieu se transforme en miséricorde et en pardon ». Mais pour le Pape, c’est bien clair qu’il faut avant tout se repentir, « avoir honte devant Dieu ». « Cela semble simple, mais c’est si difficile à dire : ‘J’ai péché’. » Le Pape a ensuite tenu à expliquer que souvent nous justifions nos péchés en reportant la faute sur les autres, comme l’ont fait Adam et Eve.

Elargir son coeur, avoir un coeur généreux

La deuxième attitude pour être miséricordieux, a affirmé le Pape, « c’est d’élargir son cœur », car « un cœur petit et égoïste est incapable de miséricorde ». « Qui suis-je pour juger cette personne? Qui suis-je pour mal parler de telle autre ? Qui suis-je pour ? Le Seigneur nous dit : ‘ Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ! Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés ! Pardonnez et vous serez pardonnés ! Donnez et on vous donnera ! Cette générosité du coeur est essentielle. Si tu as le coeur large, grand, tu peux recevoir plus. » «

Le cœur grand, a ajouté le Pape, ne condamne pas, mais pardonne, oublie » parce que « Dieu a oublié mes péchés. Dieu a pardonné mes péchés. Il faut être miséricordieux ». « Si nous tous étions miséricordieux, a conclu le Pape, si les peuples, les personnes, les familles, les quartiers avaient cette attitude de la miséricorde, nous aurions tellement plus de paix dans le monde, dans nos cœurs ! Parce que la miséricorde nous porte à la paix. Rappelez-vous donc toujours de cette phrase : ‘Qui suis-je pour juger ?’ Et rappelons-nous d’avoir honte et d’élargir notre cœur. Que le Seigneur nous donne cette grâce ».

Radio Vatican

Mercredi des Cendres : le Pape invite à ouvrir les cœurs à la conversion

1900176_10152300923513055_433039917_nL’Église catholique entame ce mercredi, premier jour de Carême, l’un des moments forts de l’année liturgique, pour 40 jours de recueillement. Ce temps de conversion repose sur la prière, la pénitence et le partage.

Le Pape François, comme le veut la tradition, a célébré ce mercredi la messe du mercredi des Cendres depuis la basilique Sainte-Sabine sur la colline de l’Aventin, à Rome. Juste auparavant, il avait présidé, entouré des cardinaux, des évêques, des moines bénédictins et des pères dominicains, la procession pénitentielle au chant des litanies depuis l’église bénédictine Saint-Anselme, située à quelques pas de Sainte Sabine.

Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé quel est le sens du Carême, en invitant à une ouverture des cœurs et non seulement de l’apparence. Pour François « la conversion ne se réduit pas à des formes extérieures, à de vagues propositions, mais doit transformer l’existence entière à partir du centre de la personne, de la conscience.»

Nous ne sommes pas Dieu

Le Pape le précise : « Nous vivons dans un monde toujours plus artificiel, dans une culture du faire, de l’utile, dans laquelle nous excluons Dieu de notre horizon. Le Carême nous appelle à nous souvenir que nous sommes de simples créatures, que nous ne sommes pas Dieu, a souligné François qui n’a alors pas hésité à sortir de son texte pour déclarer avec fermeté:
Quand je vois quelques luttes de pouvoir dans mon petit environnement quotidien, je me dis que ces personnes jouent à vouloir être Dieu alors qu’elles ne le sont pas! » [Read more…]

Ne pas condamner ceux qui font l’expérience de l’échec de leur propre amour

1_0_777369Derrière la casuistique, il y a toujours un piège dressé contre nous et contre Dieu. C’est ce qu’a affirmé ce vendredi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le Pape, en commentant l’Évangile du jour, s’est arrêté sur la beauté du mariage et a prévenu qu’il faut accompagner et non pas condamner ceux qui connaissent l’échec de leur propre amour. Il a répété que le Christ est l’époux de l’Église et que donc, on ne peut pas comprendre l’un sans l’autre.

Les docteurs de la loi cherchent à piéger Jésus pour « lui enlever l’autorité morale ». Le Pape François a pris appui sur l’Évangile du jour pour offrir une catéchèse sur la beauté du mariage. Les pharisiens, a-t-il observé, se présentent chez Jésus avec le problème du divorce. Leur style, a-t-il relevé, est toujours le même : « La casuistique ». Est-ce licite ou pas ? »

Derrière la casuistique se trouve toujours un piège

« C’est toujours une petite affaire. Et c’est le piège : derrière la casuistique, derrière la pensée casuistique, il y a toujours un piège. Toujours ! Contre les gens, contre nous et contre Dieu, toujours ! Mais est-ce licite de faire ceci ? Répudier sa propre femme ? Et Jésus répondit, en leur demandant ce que disait la loi et en expliquant pourquoi Moise a établi cette loi ainsi. La référence au Seigneur est tellement belle : ‘depuis le début de la création, Dieu les fit homme et femme, pour cela, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme et ils deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne seront plus deux mais une seule chair ‘ ».  [Read more…]

« Des enfants affamés dans les camps et des fabricants d’armes à la fête »

1_0_776367Des enfants affamés dans les camps de réfugiés, alors que les fabricants d’armes font la fête dans les salons mondains. C’est l’image forte que le Pape François a évoquée lors de la messe célébrée ce mardi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Toute l’homélie du Souverain Pontife était un appel fort pour la paix et contre toute guerre, dans le monde comme au sein des familles. Le Pape a répété que la paix ne peut pas être seulement « une parole » et a exhorté tous les chrétiens à ne pas « s’habituer » au scandale de la guerre.

D’où proviennent les guerres et les disputes entre vous ? Le Pape François s’est inspiré de la lettre de l’apôtre Jacques, dans la première lecture, pour condamner fortement toutes les guerres. Et en commentant les querelles entre les apôtres voulant savoir à tout prix lequel d’entre eux était le plus grand, le Pape a tout de suite mis en évidence que lorsque « les cœurs s’éloignent, la guerre naît ». « Chaque jour, sur les journaux, nous trouvons des guerres– a-t-il constaté avec amertume- à cet endroit, ils se sont divisés en deux, cinq morts », à un autre endroit, d’autres victimes :

Nous ne pouvons nous habituer à la guerre

« Et les morts semblent faire partie d’une comptabilité quotidienne. Nous sommes habitués à lire ces choses ! Et si nous avions la patience d’énumérer toutes les guerres qu’il y a en ce moment dans le monde, nous aurions sûrement des pages et des pages écrites. Il semble que l’esprit de la guerre se soit emparé de nous. On pose des actes pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre, tant de millions de morts…Et nous sommes tous scandalisés ! Mais aujourd’hui, il se passe la même chose ! Au lieu d’une grande guerre, de petites guerres, partout, des peuples divisés…Et pour défendre leur propre intérêt, ils se tuent entre eux ». [Read more…]

« Chaque pardon nous fait revenir vers notre famille, l’Eglise »

1_0_775987Dans l’Evangile « quand Jésus va au milieu des gens et guérit quelqu’un, il ne le laisse jamais seul. Jésus n’est pas un magicien, ni un sorcier, ni un guérisseur qui va et guérit, et puis poursuit son chemin : il fait retourner chacun à sa place, et ne laisse personne dans la rue. Ce sont de beaux gestes du Seigneur ».

C’est par ces mots que le Pape François a commenté, durant la messe de ce lundi à Sainte Marthe, l’épisode d’un garçon pris de convulsions qui se roule par terre, au milieu d’une foule bouleversée. Et son père qui s’agrippe à Jésus, en l’implorant de libérer son fils possédé par le diable.

Un drame que le Pape François analyse point par point : les jacasseries des gens présents, qui discutent sans intervenir, Jésus qui arrive et s’informe, le bruit qui diminue dès lors, le père angoissé qui émerge de la foule et décide contre toute espérance de croire en Jésus. Et Jésus, qui pris de pitié face à la foi si pure de ce père, chasse l’esprit et puis se penche avec douceur sur le jeune homme, qui semble mort, en l’aidant à se relever ». « Tout ce désordre, cette discussion, souligne le Pape, finit par un geste : Jésus qui se baisse, prend l’enfant. Ces gestes de Jésus nous font réfléchir ».

L’Evangile, rappelle François, « est parsemé de ces gestes : la résurrection de Lazare, la vie rendue à la fille de Jaïre et au fils d’une veuve. Mais aussi la brebis perdue ramenée à la bergerie ou la monnaie perdue et retrouvée par la femme ». Tout cela « parce que Jésus n’est pas seulement venu du Ciel, il est Fils d’un peuple. Jésus est la promesse faite à un peuple et son identité est aussi appartenance à ce peuple, qui depuis Abraham marche vers la promesse. Et ces gestes de Jésus nous enseignent que toute guérison, chaque pardon nous font toujours revenir à notre peuple, à notre famille, qui est l’Eglise ». [Read more…]

Homélie du Pape : un cardinal « entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour »

1_0_775791Le Pape François a présidé ce dimanche matin la messe en la basilique Saint-Pierre, au Vatican, entouré des nouveaux cardinaux créés la veille. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé qu’ « être saints n’est pas un luxe, c’est nécessaire pour le salut du monde ». Il a également souligné qu’un cardinal « entre dans l’Église de Rome, il n’entre pas dans une cour ».

« Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour : intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences ». Le Pape a ainsi invité à faire « un travail de conversion des cœurs ». Conversion a-t-il dit « que nous tous, en particulier vous les cardinaux et moi-même, nous devons faire ».

Traduction de l’homélie en français

« Que ton aide, Père miséricordieux, nous rende toujours attentifs à la voix de l’Esprit ». (Collecte)
Cette prière, prononcée au début de la Messe, nous appelle à une attitude fondamentale : l’écoute de l’Esprit Saint, qui vivifie l’Église et l’anime. Par sa force créatrice et rénovatrice, l’Esprit soutient toujours l’espérance du Peuple de Dieu en marche dans l’histoire, et soutient toujours, comme Paraclet, le témoignage des chrétiens.  [Read more…]

Homélie du Pape François pour le Consistoire

consistory1Un Consistoire ordinaire public présidé par le Pape François pour la création de 19 nouveaux cardinaux s’est déroulé ce samedi matin en la Basilique Saint-Pierre, en présence du Pape émérite Benoît XVI. L’un des nouveaux cardinaux, l’ancien secrétaire de Jean XXIII, Loris Capovilla, était absent à cause de son grand âge. Une cérémonie sera organisée le 1er mars prochain à Sotto il Monte, une église très symbolique puisque le « bon Pape » en posa la première pierre. Dans la basilique, étaient présentes les délégations officielles évidemment des 15 nations d’origine des cardinaux, en présence notamment des présidents du Brésil et d’Haïti, Dilma Rousseff et Michel Martelly.

Durant la cérémonie, chaque nouveau cardinal s’est approché du pape, s’agenouillant devant lui pour recevoir la barrette (coiffe rouge à quatre bords), l’anneau cardinalice et son titre, chaque nouvel élu recevant en effet symboliquement la charge d’une des centaines d’églises de l’agglomération romaine. De Ouagadougou, d’Abidjan, des Cayes en Haïti, de Cotabato aux Philippines, de Managua, de Castries (Sainte-Lucie) aux Antilles, de Pérouse au centre de l’Italie, plusieurs des nouveaux cardinaux sont venus de villes des « périphéries », comme aime à le définir le pape François.

Seize nouveaux électeurs (moins de 80 ans, en cas de Conclave) entrent au Sacré collège, et trois autres sont des nouveaux cardinaux émérites sans droit de vote, à l’issue de ce premier consistoire du pape François, élu le 13 mars dernier.
Le Pape François avait auparavant tenu une très belle homélie sur la mission des cardinaux. En voici le texte intégral en français:

« Jésus marchait devant eux… » (Mc 10,32)

Jésus marche devant nous aussi, en ce moment. Il est toujours devant nous. Il nous précède et nous ouvre la voie… Et c’est notre confiance et notre joie : être ses disciples, demeurer avec lui, marcher derrière lui, le suivre… [Read more…]

« Pour suivre Jésus, connaître le catéchisme n’est pas suffisant »

1_0_774909Pour répondre à la question posée par le Christ lui-même sur ce qu’Il est pour chacun de nous « ce que nous avons appris et étudié dans le catéchisme n’est pas suffisant, même s’il reste important d’étudier et de savoir, mais ce n’est pas suffisant ». Le Pape François , ce jeudi matin, dans l’homélie de la messe célébrée à la Maison Sainte Marthe, rappelait ainsi l’importance du « cœur » dans le rapport des croyants avec Jésus.

Commentant la lecture de l’Evangile du jour, le Pape a souligné que « pour connaître Jésus il est nécessaire de parcourir le chemin de Pierre », qui « après l’humiliation que lui a fait subir Jésus qui le compare à Satan, à cause de sa manière de raisonner ‘selon les hommes’, « a suivi Jésus, a vu les miracles que Jésus accomplissait, a vu son pouvoir, puis a payé les taxes, comme Jésus le lui avait dit, a péché un poisson, et vu tellement de miracles de ce genre.» « Mais, à un certain moment, a ajouté le Pape François, Pierre a renié Jésus, il a trahi Jésus, et il a appris cette si difficile science, ou mieux, cette sagesse des larmes et des pleurs ».

Il faut adopter un parcours de disciple

« Cette première question : ‘Qui suis-je pour vous, pour toi ?’ adressée à Pierre, peut se comprendre seulement chemin faisant, après une longue route, faite de grâce et de péché, un parcours de disciple. Jésus à Pierre et à ses disciples n’a pas dit : ‘Fais ma connaissance’, non il a dit ‘Suis-moi’. C’est en suivant Jésus que l’on peut connaître Jésus. Pour suivre Jésus avec nos vertus, mais aussi nos péchés, mais suivre toujours Jésus, ce n’est pas étudier les choses que nous avons besoin mais bien d’une vie de disciple ».

« Connaître Jésus, a encore déclaré le Pape, est un don du Père. C’est Lui qui nous fait connaître Jésus ; c’est une œuvre de l’Esprit Saint, qui est un grand travailleur. Ce n’est pas un syndicaliste, c’est un grand travailleur et il travaille en nous, toujours. Il réalise ce travail de nous expliquer le mystère de Jésus, et de nous donner ce sens du Christ. Regardons Jésus, Pierre, les apôtres, et entendons dans notre cœur cette question :’Qui suis-je pour toi ? ‘ ».

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« Dieu n’est pas un sorcier »

1_0_773844La patience du peuple de Dieu qui supporte avec foi les épreuves quotidiennes de la vie est ce qui fait aller de l’avant l’Église. C’est ce qu’a affirmé ce lundi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican.

« Qui n’a pas de patience, veut tout, tout de suite, rapidement. Qui ne connait pas cette sagesse de la patience est une personne capricieuse comme les enfants qui sont capricieux. » « Une personne qui n’a pas de patience est une personne qui ne grandit pas, qui ne sait pas comment prendre la vie comme elle vient. Une autre tentation de ceux qui ne sont pas patients est l’omnipotence de vouloir quelque chose tout de suite, comme les pharisiens qui demandent à Jésus un signe du ciel : ils veulent un spectacle, un miracle. »

Suivre la musique de la patience

Or, a expliqué le Pape, « Dieu n’est pas un sorcier. Dieu a sa propre manière d’aller de l’avant. La vie chrétienne doit se dérouler sur cette musique de la patience, parce que c’est la musique de nos pères, du peuple de Dieu, de ceux qui ont cru la parole de Dieu, qui ont suivi le commandement que le Seigneur avait dit à notre père Abraham. »

« Combien est patient notre peuple. Quand nous allons dans les paroisses, nous trouvons ces personnes qui souffrent, qui ont des problèmes, qui ont un fils handicapé, ou qui ont une maladie et qui malgré tout vont de l’avant avec patience, sans demander des signes. »

Le Pape n’hésite pas ainsi à saluer ces personnes qui savent lire les signes et rencontrent ainsi Jésus, ces personnes qui « souffrent tant mais qui ne perdent pas le sourire de la foi. » « Ce sont ces gens qui font avancer l’Église, avec leur sainteté de tous les jours, de chaque jour, » a-t-il conclu.

Radio Vatican

« Que le chrétien reste un agneau, et ne devienne jamais loup »

1_0_773183Que le chrétien soit toujours un agneau, qu’il vainque la tentation de se faire loup. Le chrétien ne s’arrête jamais, il va toujours au-delà des difficultés. C’est ce qu’a déclaré le Pape François lors de la messe célébrée ce matin à la chapelle de la maison Sainte-Marthe. En cette fête des saints patrons d’Europe, Cyrille et Méthode, le Pape s’est arrêté sur l’identité du disciple. L’Évangile, a-t-il averti, est annoncé avec joie car en se plaignant, nous ne rendons pas service au Seigneur. Et il a mis en garde contre la tentation de devenir un loup parmi les loups.

Comment doit-être le disciple de Jésus ? Le Pape François s’est inspiré des personnages de Cyrille et Méthode pour s’attarder sur l’identité du chrétien. Et en commentant la première lecture du jour tirée des Actes des Apôtres, il a toute de suite souligné que le chrétien est « envoyé ». Le Seigneur envoie ses disciples, leur demande d’aller de l’avant. « Et ceci, a-t-il observé, signifie que le chrétien est un disciple du seigneur qui chemine, qui va toujours de l’avant».

Un chrétien immobile, ce n’est pas normal

« Nous ne pouvons pas penser à un chrétien qui s’arrête : un chrétien qui reste immobile est malade, dans son identité chrétienne, il y a une maladie dans cette identité. Le chrétien est un disciple qui chemine, qui va de l’avant. Mais le Seigneur nous le dit aussi, à la fin- nous l’avons entendu dans le psaume : ‘Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile . Allez-y. Marchez.’ Voilà : la première attitude du chrétien est de marcher, d’aller de l’avant même s’il y a des difficultés, d’outrepasser les difficultés ». [Read more…]

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