Pape François : « Dieu chemine avec nous ! »

1_0_75635677ème anniversaire du Pape François ce mardi. Comme à son habitude, le Pape a célébré la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. A cette occasion, il a souhaité avoir autour de lui le personnel de cette maison, de manière à recréer une ambiance familiale à laquelle il tient tout particulièrement. A ses côtés pour concélébrer la messe, était présent le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice.

Fidèle à lui-même, le Pape François a accueilli lors de cette messe quatre sans-abris vivant près du Vatican. Ils ont été présentés par son aumônier Mgr Krajewski. Aux côtés de Mgr Parolin, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, venu lui aussi présenter ses vœux au Pape, tous sont allés prendre le petit-déjeuner dans le réfectoire de la Maison Sainte-Marthe. Les précisions de Xavier Sartre : RealAudioMP3 

Auparavant, dans son homélie, le Pape est revenu sur la généalogie de Jésus, au centre de l’Êvangile de ce jour : « J’ai entendu un jour quelqu’un dire : “mais cet extrait de l’Êvangile, on dirait l’annuaire téléphonique”. Et non, c’est tout autre chose. Cet extrait de l’Êvangile est une vraie histoire et traite d’un sujet important. Dieu a envoyé son Fils. Et Jésus est consubstantiel au Père, Dieu, mais aussi consubstantiel à la Mère. Dieu s’est fait histoire, Dieu a voulu se faire histoire. Il est avec nous. »

Et cette marche a été entamée avec Abraham, puis a été poursuivie par Isaac, Jacob et Judas. Dieu chemine avec nous tous, y compris les pécheurs, même les plus grands. Et de se demander : quel est le nom de Dieu ? « C’est nous, s’est exclamé le Pape. Il prend notre nom pour en faire le sien ». A l’approche de Noël, il a invité les fidèles à laisser Dieu écrire notre histoire, c’est-à-dire celle de la sainteté. « Que le Seigneur écrive ton histoire et que toi, tu le laisses écrire la tienne » a-t-il conclu.

Photo : les sans-abris reçus par le Pape François lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe le 17 décembre 2013, jour de son anniversaire

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« Noël, c’est se laisser rencontrer par Jésus »

1_0_751865« Noël n’est pas seulement une fête qui revient chaque année ou le souvenir d’une belle chose » , mais c’est « bien plus : nous allons sur ce chemin pour rencontrer le Seigneur. Noël est une rencontre. Et nous marchons pour Le rencontrer: Le rencontrer avec le cœur, avec la vie ; Le rencontrer vivant, comme Il l’est ; Le rencontrer avec foi. »

« Ce n’est pas facile de vivre avec la foi », a déclaré le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la chapelle Sainte Marthe, en ce premier lundi du temps de l’Avent. « Le Seigneur, dans le texte que nous avons écouté, a ajouté le Pape en commentant le passage de l’Evangile du jour – où le centurion romain demande avec foi a Jésus de guérir son esclave – fut émerveillé par ce centurion, par sa foi. Il avait fait du chemin pour rencontrer le Seigneur, et il l’avait fait avec foi. Et c’est pour cela que non seulement il a rencontré le Seigneur, mais il a aussi ressenti la joie d’être rencontré par le Seigneur. Et c’est ce genre de rencontre que nous voulons : la rencontre de la foi ».

« Mais plus qu’être nous à rencontrer le Seigneur, a souligné le Pape, il est important de se laisser rencontrer par Lui ». « Quand nous sommes seulement nous à rencontrer le Seigneur, nous sommes nous, pour ainsi dire, les patrons de cette rencontre ; mais quand nous nous laissons rencontrer par Lui, c’est Lui qui entre en nous, c’est Lui qui nous renouvelle, parce que c’est cela que signifie la venue du Christ : renouveler le cœur, l’âme, la vie, l’espérance, le chemin. Nous sommes en chemin avec foi, avec la foi de ce centurion, pour rencontrer le Seigneur principalement pour nous laisser rencontrer par Lui ».

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Pour le Pape, il nous faut « adorer Dieu » envers et contre tout

1_0_750716« Certains pouvoirs de ce monde » voudraient que la religion soit « une chose privée ». Mais Dieu doit être adoré « avec confiance et fidélité » jusqu’à la fin. Réflexion du Pape François ce jeudi matin lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican. « Les chrétiens qui aujourd’hui sont persécutés, a déclaré le Pape, sont le signe qui annonce la victoire finale de Jésus ».

Partant du passage de l’Evangile qui parle de la profanation du temple, le Pape en a parlé comme de la « profanation de la foi » qui sera le cœur de l’« épreuve finale » : « l’abomination, la désolation de l’abomination. Qu’est-ce que cela signifie ? Ce sera comme le triomphe du prince de ce monde, la défaite de Dieu », a ajouté le Pape dans son homélie. Donc, « la désolation de l’abomination », a insisté le Pape, « porte un nom précis : l’interdiction d’adorer ». « On ne peut parler de religion, ce serait une chose privée ? Publiquement on ne parle pas de ça. Les symboles religieux sont enlevés. On devrait obéir aux ordres donnés par les pouvoirs de ce monde. On peut faire un tas de choses, de belles choses, mais pas adorer Dieu. Interdiction d’adorer. Voilà le centre de cette fin », a encore affirmé le Pape.

Les chrétiens persécutés sont une prophétie de la victoire de Jésus

« Et lorsque l’on arrive à la plénitude, au ‘kairos’ de cette attitude païenne, quand s’accomplit ce temps, alors oui, Il arrivera : ‘Ils verront le Fils de l’homme arriver sur des nuées avec une grande puissance et gloire’. Les chrétiens qui souffrent la persécution, qui doivent supporter l’interdiction d’adorer sont une prophétie de ce qui arrivera à tous », a déclaré le Pape. Pourtant, a-t-il conclu, à partir du moment où « le temps des païens est accompli », c’est alors le moment de se redresser parce que « la victoire de Jésus-Christ est proche » : « N’ayons pas peur, Il nous demande seulement fidélité et patience ».

« Cette semaine, a conclu le Pape, il est bon que nous pensions à cette apostasie générale, qui s’appelle interdiction d’adoration et que nous nous demandions : ‘Moi, j’adore le Seigneur ? Moi, j’adore Jésus-Christ, le Seigneur ? Ou moitié moitié, je fais aussi le jeu du prince de ce monde ?’ Adorer jusqu’à la fin, avec confiance et fidélité : c’est la grâce que nous devons invoquer cette semaine ».

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« Le moment est de l’homme, le temps est de Dieu »

1_0_750165L’homme peut se croire maître du moment mais le Christ est le seul maître du temps. C’est le message adressé par le Pape François lors de la messe célébrée ce mardi matin en la Chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le Pape a recommandé cette vertu de pouvoir discerner chaque moment de la vie et de l’espérance en Jésus pour voir la fin des temps.
Deux conseils pour comprendre le cours du présent et se préparer à la fin des temps : la prière et l’espérance .

La prière, avec le discernement, aide à déchiffrer chaque moment de la vie et à les orienter vers Dieu. L’espérance est le phare d’un long voyage qui illumine le dernier abordage, celui d’une seule vie et ensemble – au sens eschatologique – celui de la fin des temps . Le Pape François commente l’Évangile du jour dans lequel Jésus explique aux fidèles dans le Temple ce qui se passera avant la fin de l’humanité, en les rassurant sur le fait que même la pire des tragédies ne jettera pas le désespoir sur celui qui croit en Dieu. Le Pape observe : « Sur ce chemin vers la fin du voyage de chacun d’entre nous mais également de l’humanité, le Seigneur conseille deux choses, deux choses différentes, qui sont différentes selon la façon dont nous vivons car vivre le moment est différent de vivre le temps. »

La prière et le discernement

« Le chrétien est un homme ou une femme qui sait vivre le moment et vivre le temps. Le moment est celui que nous avons en main maintenant : mais ce n’est pas le temps, ça passe ! Peut-être pouvons-nous nous sentir maître du moment mais la ruse est de nous croire maître du temps : le temps n’est pas le nôtre, le temps appartient à Dieu ! Le moment est dans nos mains et aussi notre liberté sur la façon de le prendre. Et de plus : nous pouvons devenir maître du moment, mais pour le temps il y a un seul maître, un seul Seigneur, Jésus Christ ». Donc, avertit le Pape François en citant les paroles de Jésus, il ne faut pas nous laisser tromper par le moment car il y aura quelqu’un qui profitera de la confusion pour se présenter comme le Christ. « Le chrétien, qui est un homme ou une femme du moment, doit avoir, affirme-t-il, ces deux vertus, ces deux comportements pour vivre le moment : la prière et le discernement. » [Read more…]

Le Pape à Sainte-Marthe : les chrétiens font des choix définitifs

1_0_749696Malgré les difficultés, même dans les situations les plus extrêmes, il ne faut pas hésiter à se confier à Dieu. C’est le message adressé par le pape François lors de la messe qu’il a célébrée ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Revenant sur les deux figures évoquées dans les lectures du jour, celles des Juifs esclaves à la cour de Nabuchodonosor, et la veuve qui va au Temple adorer le Seigneur, il a rappelé que les chrétiens sont appelés à des choix définitifs, comme nous l’enseignent les martyrs de chaque époque.

La veuve et les jeunes esclaves « ont choisi le Seigneur avec un cœur grand, sans intérêt personnel, sans mesquinerie. Et cela ils ne l’ont pas fait par fanatisme, non ; ils se sont confiés parce qu’ils savaient que le Seigneur est fidèle. »

« Quand nous entendons la vie des martyrs, quand nous lisons dans les journaux les persécutions contre les chrétiens, aujourd’hui nous pensons à ces frères et sœurs dans des situations limites, qui font ce choix. Eux sont un exemple pour nous et ils nous encouragent à jeter sur le trésor de l’Eglise tout ce que nous avons pour vivre » a ajouté le Pape.

Sans aller chercher des exemples de martyrs, il suffit de regarder autour de soi et de voir « toutes ces mamans, tous ces pères de famille qui chaque jour font des choix définitifs pour aller de l’avant avec leur famille, avec leurs enfants. Et cela, c’est un trésor dans l’Eglise. Eux, ils nous donnent un témoignage, et devant tant de personnes qui nous donnent ce témoignage, nous demandons au Seigneur la grâce du courage, du courage d’aller de l’avant dans notre vie chrétienne, dans les situations habituelles, communes, chaque jour et même dans les situations limites ».

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Le pape François conclut l’Année de la Foi

1_0_749554Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais; quand les hommes trouvent le courage de demander son pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Pour la première fois, les reliques attribuées au Prince des Apôtres ont été exposées publiquement à la vénération des fidèles. Elles avaient été portées en procession avant la messe et placée à côté de l’autel. Après l’homélie, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze dans une attitude de recueillement et de prière.

Autre geste inédit : une collecte spéciale a été effectuée au profit des sinistrés des Philippines, ravagées par le typhon Ayan. Mais les pensées du pape François se sont également tournées en cette messe solennelle vers les chrétiens d’Orient, en particulier de Syrie et de Terre Sainte. Devant la foule des fidèles, quelque 60 000 personnes, le Saint-Père a invoqué le don de la paix et de la concorde pour ces hommes et ces femmes qui ont confession le nom du Christ avec une fidélité exemplaire et qui l’ont souvent payé cher.

Une homélie sous le signe de la centralité du Christ dans nos vies

C’est une homélie pleine d’espoir que le Pape a délivré lors de la messe solennelle marquant la conclusion de l’Année de la Foi. Il tenu d’abord à rendre hommage à son initiateur, Benoît XVI « pour qui, a déclaré François, nous avons maintenant une pensée pleine d’affection et de reconnaissance. Avec cette initiative providentielle, il nous a donné la possibilité de redécouvrir la beauté de ce chemin de foi qui a débuté le jour de notre Baptême, qui nous a faits fils de Dieu et frères dans l’Église. Un chemin qui a pour objectif final la pleine rencontre avec Dieu, et au cours duquel l’Esprit Saint nous purifie, nous élève, nous sanctifie, pour nous faire entrer dans le bonheur auquel aspire notre cœur. » [Read more…]

« Allons au Temple non pour un rite mais pour adorer Dieu »

1_0_749026Le temple est un lieu sacré où ce qui importe le plus n’est pas la ritualité mais « adorer le Seigneur ». Le Pape François l’a affirmé, ce vendredi, lors de la Messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe au Vatican. Le Pape a également mis l’accent sur l’être humain qui, « comme temple de l’Esprit Saint » est appelé à écouter Dieu qui est en lui, à lui demander pardon et à le suivre. Le temple est la maison de pierre où un peuple garde son âme devant Dieu. Mais le Temple sacré est aussi le corps d’un seul individu, à qui Dieu parle et dont le cœur écoute.

Le Pape François a développé son homélie en partant de ces deux dimensions, qui vont en parallèle dans la vie chrétienne. Le Pape François est parti de la lecture d’un passage de l’Ancien Testament où Judas Maccabée consacre à nouveau le Temple détruit par les guerres. « Le temple – observe le Pape – comme point de repère pour la communauté, comme point de repère pour le peuple de Dieu », où nous nous rendons pour divers motifs, parmi lesquels -explique t’il- l’un d’entre eux prime sur les autres : Le Temple est le lieu où la communauté va prier, louer le Seigneur, rendre grâce mais surtout, adorer : au temple, nous adorons le Seigneur. Et ça, c’est le point le plus important. Ceci est aussi valable pour les cérémonies liturgiques : dans cette cérémonie liturgique, qu’est-ce qui est le plus important ? Les chants, les rites ? Tout cela est bien beau. Mais le plus important est l’adoration : toute la communauté réunie regarde l’autel où l’on célèbre le sacrifice et où l’on adore. Mais moi je crois – je le dis humblement- que nous, les chrétiens, nous avons quelque peu perdu le sens de l’adoration et nous pensons : ‘nous allons au temple, nous nous réunissons comme des frères -celui-ci est bon, est beau !-. Mais le centre est là où se trouve Dieu. Et nous, nous adorons Dieu ». [Read more…]

« La globalisation nous fait courir le risque d’une uniformité hégémonique »

1_0_747611La « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette « racine perverse de la mondanité » a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.

Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .

« C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement, « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger ».

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Le Pape : « La prière de l’homme est la faiblesse de Dieu »

1_0_747227Le Seigneur écoute les souffrances de son peuple, et il incombe aux hommes d’Eglise de les présenter au Seigneur à travers la prière ». En effet, « lorsque le Seigneur prend la défense de son peuple, il est un guerrier implacable ». Mais la souffrance du peuple doit être ressentie au fond du cœur, comme Dieu l’a fait pour le peuple guidé par Moise. C’est autour de ce thème que le Pape François a développé l’homélie de ce samedi matin, lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte Marthe, en présence d’un groupe de chanoines de Saint-Pierre, basilique, a tenu à rappeler le Pape, « où arrivent toutes les prières du monde ».

Au cœur de l’homélie, l’Evangile où Jésus invite à prier sans se fatiguer, en racontant la parabole de la veuve qui demande avec insistance à un juge inique d’obtenir justice. « Ainsi, a affirmé le Pape, Dieu fait et fera justice pour ses élus, qui crient jour et nuit vers Lui », comme cela est arrivé avec Israël guidé par Moise en dehors de l’Egypte. « Quand Moise appelle, il dit : ‘J’ai entendu la plainte, la lamentation de mon peuple ‘. Le Seigneur écoute. Et dans la première Lecture nous avons entendu ce qu’a fait le Seigneur, cette parole toute puissante’. Quand le Seigneur prend la défense de son peuple, il est ainsi : un guerrier implacable qui sauve son peuple. Il sauve, et renouvelle tout : ‘Toute la Création fut modelée de nouveau dans sa propre nature comme avant’. ‘ La Mer Rouge devint une route sans obstacles, et ceux que ta main protégeait, passèrent avec tout le peuple’ ». [Read more…]

Homélie du pape François – Dimanche 13 octobre 2013

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« Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles » (Ps 97, 1). Aujourd’hui nous sommes devant une des merveilles du Seigneur : Marie ! Une créature humble et faible comme nous, choisie pour être Mère de Dieu, Mère de son Créateur. En regardant justement Marie, à la lumière des lectures que nous avons écoutées, je voudrais réfléchir avec vous sur trois réalités : Dieu nous surprend, Dieu nous demande la fidélité, Dieu est notre force.
1, La première : Dieu nous surprend. L’épisode de Naaman, chef de l’armée du roi d’Aram, est singulier : pour guérir de la lèpre, il s’adresse au prophète de Dieu, Élisée, qui n’accomplit pas de rites magiques, ni ne lui demande des choses extraordinaires, mais d’avoir seulement confiance en Dieu et de se plonger dans l’eau du fleuve ; non pas cependant dans l’eau des grands fleuves de Damas, mais du petit fleuve Jourdain. C’est une demande qui laisse Naaman perplexe, surpris : quel Dieu peut être celui qui demande quelque chose d’aussi simple ? Il veut faire marche arrière, mais ensuite il fait le pas, il se plonge dans le Jourdain et il guérit immédiatement. Voici, Dieu nous surprend ; il est vraiment dans la pauvreté, dans la faiblesse, dans l’humilité qui se manifeste et nous donne son amour qui nous sauve, nous guérit et nous donne force. Il demande seulement que nous suivions sa parole et que nous ayons confiance en Lui.

C’est l’expérience de la Vierge Marie : devant l’annonce de l’Ange, elle ne cache pas son étonnement. C’est la stupeur de voir que, pour se faire homme, Dieu l’a vraiment choisie, elle, une simple jeune fille de Nazareth, qui ne vit pas dans les palais du pouvoir et de la richesse, qui n’a pas accompli des exploits, mais qui est ouverte à Dieu, sait se fier à Lui, même si elle ne comprend pas tout : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Dieu nous surprend toujours, il rompt nos schémas, bouleverse nos projets, et nous dit : fais-moi confiance, n’aie pas peur, laisse-toi surprendre, sors de toi-même et suis-moi ! Aujourd’hui demandons-nous tous si nous avons peur de ce que Dieu pourrait me demander ou de ce qu’il me demande. Est-ce que je me laisse surprendre par Dieu, comme a fait Marie, ou est-ce que je m’enferme dans mes sécurités, dans mes projets ? Est-ce que je laisse vraiment Dieu entrer dans ma vie ? Comment est-ce que je lui réponds ? [Read more…]

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