Importante contribution de Sel et Lumière au Vatican

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Greg Burke, conseiller en communication au Vatican, et le père Rosica discutant du prochain conclave, sur la terrasse de la Secrétairerie d’Etat au Vatican. Avec la basilique Saint-Pierre en  arrière-plan.

En ce moment unique dans la vie de l’Église, Sel et Lumière joue un rôle clé. Le père Thomas Rosica a été sollicité par le Vatican pour seconder le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Federico Lombardi, sj,  en donnant des conférences de presse en anglais les prochaines semaines. Notre collègue Sébastien Gomes, du département anglophone, est également à Rome pour assister le père Rosica. Sel et Lumière prévoit une couverture massive, en français et en anglais, des prochains événements à Rome.

Sainte Kateri, modèle pour les jeunes d’aujourd’hui

Le 21 octobre dernier, l’Église catholique célébrait la canonisation de Kateri Tekakwitha. Sainte Kateri, jeune, courageuse, bienveillante et déterminée à suivre Jésus malgré les obstacles. Elle est aussi patronne de l’écologie et de l’environnement. Nous avons besoin de modèle comme Kateri pour nous encourager et nous accompagner dans notre foi, et dans notre poursuite de la sainteté. Heureusement, différentes initiatives sont prises pour faire connaître sainte Kateri auprès de la jeunesse. Ce soir à Focus catholique, vous découvrirez certaines de ces initiatives et constaterez à travers des témoignages de jeunes comment son histoire les rejoint et les encourage.

«  Sainte Kateri, modèle pour les jeunes d’aujourd’hui »

Ce vendredi 8 février 2013, 19h30 et en reprise à 23h30. Émission aussi diffusée sur notre site web.

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Unité entre les chrétiens

C’est ce vendredi  18 janvier que débute la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Cette année le thème est inspiré des paroles du prophète Michée (Mi 6, 6-8): « Qu’est-ce que le Seigneur exige de nous ». Un thème qui nous provient des chrétiens de l’Inde. En effet c’est le Mouvement des Étudiants chrétiens de l’Inde qui a été invité à préparer des éléments pour les célébrations. Ils se sont aussi associés à la Fédération universitaire catholique indienne et le Conseil national des Églises en Inde pour faire cette préparation. Ensemble ils ont décidé de donner une attention particulière à la communauté dalite. En Inde, les Dalits sont considérés comme impures. Socialement, ils sont mis à l’écart, politiquement ils sont sous-représentés, et économiquement ils sont exploités. Parfois même, on les exclut de leur propre foi.

Rappelons-nous que la Semaine de prière pour l’unité chrétienne vise à encourager les chrétiens de toutes les Églises du monde entier à se rassembler, à organiser conjointement des activités dans la communauté, à se rencontrer et surtout,  à glorifier Dieu et à prier ensemble. Prier afin que nous devenions un dans le Christ, tel que Jésus nous le demande: « Qu’ils soient un pour que le monde croie» (Jean 17, 20-26). La semaine de prière pour l’unité chrétienne aura lieu du 18 au 25 janvier.  Des ressources pour vous aider à préparer des célébrations sont disponibles sur le site du Conseil canadien des Églises. (www.conseildeseglises.ca et www.oikoumene.org).

Des célébrations sont prévues  dans les diocèses. En voici quelques unes:

A Montréal,  la soirée de Retrouvailles chrétiennes à l’Oratoire St-Joseph du Mont-Royal,  dimanche 20 janvier  à 19h.

Dans le diocèse de St Jérôme à Boisbriand: prière œcuménique à l’église Notre Dame de Fatima  jeudi 24 janvier 19h;  voir le site www.diocesestj.ca

Dans le diocèse de Québec, plusieurs célébrations auront lieu notamment, une prière de Taizé vendredi 25 janvier au Montmartre Chrétien à 19h30 et une messe selon le rite byzantin dimanche 27 janvier à 9h,à l’église Ste Genevieve de Ste Foy; pour plus amples informations, voir le site www.beta.ecdq.org

Bonne semaine de l’unité

 

 

 

 

 

 

Humaniser à travers les barreaux

Nous avons tendance à exclure ceux et celles que nous trouvons différents et, surtout, menaçants. Parfois, l’exclusion est justifiée, mais le résultat est toujours le même : des hommes et des femmes sont mis à l’écart de la société, la communauté humaine se trouve divisée.
Pourtant, l’Évangile invite les chrétiens à surmonter les divisions, à rétrécir la distance qui nous sépare afin de former une communauté durable. En réponse à cet appel, il y a eu, depuis le début de l’Église, des hommes et des femmes qui travaillent pour la réconciliation. Un des exemples frappants de cet engagement ce sont les aumôniers de prisons, qui franchissent les grands murs des prisons afin d’accompagner des personnes par leur présence.
Ce soir à 19h30, notre nouveau Focus catholique, Humaniser à travers les barreaux présente le témoignage de deux aumôniers de prisons qui nous partagent leurs motivations et témoignent de la bonté et de l’humanité qui se trouvent derrière les murs. Surtout, il nous montre l’importance du pardon, puisque les plus grandes divisons ne se trouvent pas entre nous, mais à l’intérieur de nous.

Lettre au Premier ministre du Canada en vue de sa renconte avec le Chef national de l’Assemblée des Premières Nations

Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada a fait parvenir une lettre au Premier ministre Stephen Harper et au Chef national Shawn A-in-chut Atleo, en prévision de la rencontre du 11 janvier 2013 dans laquelle les leaders discuteront des préoccupations actuelles en matière d’éducation, de logement, d’eau potable, d’accès aux soins de santé et d’occupation des terres, sujets cruciaux pour les membres des Premières Nations.

Dans sa lettre Mgr Smith mentionne que depuis les débuts du pays, l’Église catholique travaille avec la population autochtone, et les évêques ont fait savoir qu’ils sont « décidés à appuyer les conversations et la collaboration qui doivent contribuer à garantir et à protéger les droits et les responsabilités des Premières Nations, des Inuits et des Métis. » Au cours des vingt dernières années, le pays et l’Église ont vécu plusieurs changements positifs dans les situations qu’expérimentent les autochtones mais de graves questions attendent encore une solution, notamment en ce qui a trait à l’autodétermination et à un développement social, économique et constitutionnel authentique. Pour les catholiques, la canonisation de Kateri Tekakwitha, confirme l’importance qu’il y a en ce moment pour notre pays et pour notre Église à renouveler et à approfondir nos relations et notre partenariat avec la population autochtone.

Ci-dessous, l’intégralité de la lettre du président de la Conférence des évêques catholiques du Canada.

Le 9 janvier 2013

Le Très Honorable Stephen Harper, C.P., M.P.
Premier Ministre du Canada
Bureau du Premier Ministre
80, rue Wellington
Ottawa (Ontario) K1A 0A2

Le Chef national Shawn A-in-chut Atleo
Chef national de l’Assemblée des Premières Nations
Édifice Trebla
473, rue Albert – Bureau 900
Ottawa (Ontario) K1R 5B4

Monsieur le Premier Ministre Harper, Monsieur le Chef national Atleo,

Au nom des évêques catholiques de notre pays, je tiens à vous assurer l’un et l’autre, ainsi que le ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord canadien et la délégation de dirigeants des Premières Nations, de nos prières et de nos encouragements pour la rencontre du 11 janvier prochain. Vos échanges, nous n’en doutons pas, permettront d’engager un processus qui répondra aux préoccupations de toutes les populations autochtones du Canada – Premières Nations, Inuits et Métis.

Nous espérons que votre rencontre et le processus qui en résultera recevront l’appui de tous les Canadiens et de leurs leaders politiques, ainsi que celui des membres et des dirigeants des communautés autochtones. Le moment est important : il s’agit de tabler sur la bonne volonté et les efforts accomplis dans le passé pour que notre pays trouve dans la concertation des façons constructives de résoudre certains problèmes de fond. Les préoccupations actuelles en matière d’éducation, de logement, d’eau potable, d’accès aux soins de santé et d’occupation des terres sont cruciales et urgentes pour les Premières Nations. Ces préoccupations sont aussi le symptôme d’enjeux économiques, politiques et sociaux encore plus profonds, qui concernent tous les autochtones. Les manifestations quotidiennes sporadiques organisées par des membres des Premières Nations en divers points du pays ne disent pas seulement combien cette rencontre arrive à point nommé : elles sont aussi le signe encourageant d’un regain de détermination chez les autochtones à jouer un rôle déterminant pour résoudre leurs problèmes et leurs frustrations. Il est de la plus haute importance que les autochtones et leurs chefs continuent de s’engager pour être les sujets actifs et responsables de leur propre développement culturel, économique et social.

Depuis les débuts du pays, l’Église catholique travaille avec la population autochtone. En tant qu’évêques, nous avons fait savoir que nous sommes décidés à appuyer les conversations et la collaboration qui doivent contribuer à garantir et à protéger les droits et les responsabilités des Premières Nations, des Inuits et des Métis. La longue histoire de nos rapports avec les communautés autochtones et notre souci constant de leur bien-être et de leur droit à l’autodétermination ressortent du mémoire que notre Conférence a présenté à la Commission royale sur les peuples autochtones en 1994, La justice comme un fleuve puissant (le texte en est disponible sur la page Internet dédiée aux peuples autochtones par notre Conférence). Au cours des vingt dernières années, notre pays et notre Église ont vécu plusieurs changements positifs dans les situations qu’expérimentent les autochtones. Néanmoins, un certain nombre de graves questions attendent encore une solution, notamment en ce qui a trait à l’autodétermination et à un développement social, économique et constitutionnel authentique. Dans son message pour la Journée mondiale de la paix 2013, le pape Benoît XVI décrit en ces termes le défi qui se pose à nous : le « développement intégral, social, communautaire, entendu comme un droit et un devoir […] fait partie du dessein de Dieu sur l’homme » et constitue donc « un principe moral fondamental » (Heureux les artisans de paix, n° 1, 1er janvier 2013).

Monsieur le Premier Ministre, vous avez fait preuve de créativité et de leadership en renouvelant le partenariat de notre pays avec les autochtones lorsque vous avez présenté les excuses du Gouvernement du Canada aux anciens élèves des pensionnats indiens en juin 2008. Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Chef national, vous avez tous les deux participé, en janvier 2012, à la rencontre historique entre la Couronne et les Premières Nations. Les évêques catholiques du Canada vous encouragent l’un et l’autre, ainsi que tous les ordres de gouvernement au Canada, et toutes les institutions civiles, sociales et culturelles de notre pays, à tirer tout le parti possible du contexte actuel, afin de renouveler de manière concertée les efforts à faire en vue du développement humain et social des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Bien des engagements ont été pris par les générations qui nous ont précédés et les questions en suspens essentielles au progrès futur ont déjà été identifiées par la Commission royale ainsi que par les agences autochtones, fédérales et autres. Ce qu’il faut maintenant, c’est que ces différentes initiatives bénéficient « du support d’une nouvelle pensée, d’une nouvelle synthèse culturelle, pour dépasser les approches purement techniques et harmoniser les multiples tendances politiques en vue du bien commun » (Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix 2013, n° 6).

Pour les catholiques, la canonisation en octobre dernier de Kateri Tekakwitha, première autochtone nord-américaine déclarée sainte catholique, confirme l’importance qu’il y a en ce moment pour notre pays et pour notre Église à renouveler et à approfondir nos relations et notre partenariat avec la population autochtone. Puisse son exemple à titre de « protectrice du Canada » qui a vécu à une époque de tensions et d’incompréhension, contribuer à inspirer et à promouvoir le respect, le dialogue et la patience lors de votre rencontre du 11 janvier, pour ainsi porter les fruits d’une véritable espérance.

En vous offrant, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Chef national, l’assurance de mes prières pour demander la bénédiction divine sur vos travaux et sur le témoignage que vous donnez, je demeure sincèrement uni à vous en Notre Seigneur.

+ Richard W. Smith
Archevêque d’Edmonton et
Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

c.c. : L’honorable John Duncan
Ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord Canada

Au retour du Synode sur la nouvelle évangélisation

Le synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne s’est tenu à Rome en octobre 2012. Un moment particulièrement important pour l’Église qui fêtait alors les cinquante ans de l’ouverture du Concile Vatican II. Pendant trois semaines, ce sont 262 pères synodaux, venus du monde entier, qui étaient réunis pour contribuer à cette grande réflexion. Parmi eux, quatre évêques canadiens, dont Mgr François Lapierre, évêque de Saint-Hyacinthe. Il revient pour nous sur son expérience du synode. Démonstration de l’universalité de l’Église.
C’est un entretien réalisé par Charles Le Bourgeois.

Je me prépare à Noël

Pendant cette période de l’Avent, je lis un petit livret intitulé : Le Petit livre bleu, dans lequel on retrouve des réflexions quotidiennes  sur les évangiles dominicaux de l’année C. Qu’est-ce que l’année C?  Bien, tel qu’expliqué dans mon petit livret : l’Église catholique utilise un cycle de lecture des écritures sur trois ans lors de la messe. Ces cycles sont identifiés par les lettres A, B et C.  L’année A est centrée sur l’Évangile de St Mathieu, l’année B sur St Marc, et l’année C sur St Luc. Cette année nous sommes dans le cycle C, donc l’année C, alors les lectures de l’Évangile proviennent surtout de saint Luc.

Si vous regardez dans le Prions en Église, vous verrez qu’au cours de la messe du dimanche, l’église fait trois lectures : une provenant de l’Ancien testament, une du Nouveau testament et une des Évangiles. Un psaume est également attribué à chaque messe, suite à la 1ere lecture.

Revenons maintenant à cette période de l’Avent, il nous reste plus que 5 jours ! Dans ce livret que je lis quotidiennement on nous pose des questions qui nous amènent à réfléchir sur notre vie, sur nous et sur notre relation avec Dieu. Des questions de bases très intéressantes.  En voici quelques exemples.

–          Qu’est-ce qui  m’est vraiment cher dans ma vie? Qu’est-ce qui est réellement important à mes yeux?

–          Quelle est ma destination, où est-ce que je veux aller ?

–          Qu’est-ce qui dure dans vie, qu’est-ce qui est éternel? Quelles sont les choses éternelles auxquelles je peux me consacrer?

–          Qu’est-ce que j’aimerais faire, accomplir, dire, arranger, avant d’être sur mon lit de mort, avant de me retrouver devant Dieu? Est-ce qu’il y a des choses que je peux faire maintenant pendant cette période de l’Avent? Par exemple, me réconcilier avec quelqu’un…

–          A quelles occasions je ne suis pas libre? De quoi suis-je prisonnier? Suis-je prisonnier de mon passé? De mes peurs et mes doutes? Pourquoi ne pas recevoir le don de liberté que me donne le Messie.

–          Quels sacrifices puis-je faire pendant cette période de l’Avent pour mieux recevoir le Christ?

Voilà des questions sur lesquelles vous pouvez réfléchir et essayez de répondre pendant l’Avent, afin d’arriver à Noël avec de nouvelles réponses, le cœur ouvert et plus léger.

Bonne période de l’Avent!

Source du Petit livre bleu: Little Books of the Diocese of Saginaw, Inc. www.littlebooks.org

 

Cérémonie interreligieuse suite à la fusillade à Newtown: un rassemblement inspirant

J’ai été agréablement surprise par la cérémonie religieuse oecuménique organisée hier à Newtown, Connecticut, suite au massacre qui a eu lieu à l’école élémentaire Sandy Hook. Quel beau geste. Les différents leaders religieux de la communauté de Newtown ont présenté leurs prières et mots d’encouragements aux victimes et à toute la communauté. Juifs, musulmans, protestants, catholiques, bahá’ís et autres se sont unis en prière. J’ai beaucoup aimé les mots d’encouragements du jeune musulman qui a fait référence à une parole dans le Coran, celle de faire appel au soutien de Dieu en temps de détresse, Dieu qui est la force de tout. Une parole que nous connaissons aussi dans la Bible. Un des pasteurs  nous a rappelé un fait réel mais pas toujours facile à accepter en temps de drame : «  nos enfants appartiennent d’abord à Dieu avant de nous appartenir ». Cela nous ramène à la vérité que rien nous appartient dans ce monde. Il n’y a rien qui est certain, tout passe. Seul Dieu demeure. Le président des États-Unis, Obama, dans son discours a aussi fait référence à Dieu et a choisi une belle parole : “For we know that if the earthly tent we live in is destroyed, we have a building from God, an eternal house in heaven, not built by human hands.”  Ma traduction: « Car nous savons que même si notre maison sur terre est détruite, nous avons un édifice qui vient de Dieu, une maison éternelle au Paradis, qui elle n’est pas construite par les mains des hommes ».

Il est dommage que nous entendions des prières et des paroles spirituelles nourrissantes sur des grandes chaînes de télévision qu’en temps de drames. Si ces paroles étaient partagées et entendues par tous au quotidien, en dehors des lieux de rassemblements tels que les églises, temples, mosquées, synagogues etc., et pas seulement à travers les médias religieux : je suis certaine que ça aurait un impact positif considérable sur notre société.

En attendant, nous disciples de Dieu, nous ne pouvons que continuer à faire notre part, évangéliser là où nous sommes par nos actes et nos paroles, par les moyens que nous avons et les outils que nous possédons tels que les médias comme Sel et Lumière, les différents magazines, internet et plus encore. Je vois même des chrétiens le dimanche en plein centre-ville qui prêchent sur le coin d’une rue et juste à côté d’eux, des musulmans qui distribuent le Coran. Comme eux, n’attendons pas les drames pour vouloir faire quelque chose,  faisons-le dès aujourd’hui, par des petits ou grands moyens, chaque geste compte, un simple sourire à son voisin d’en face ou la rédaction d’un article dans un journal, toute chose faite par amour pour Dieu et par amour pour son prochain est utile et ça, vous pouvez en être certains.

 

12 décembre 2012, Journée nationale de prière en solidarité avec les peuples autochtones

Aujourd’hui, 12 décembre c’est la journée nationale de prière en solidarité avec les peuples autochtones. A cet effet, la Conférence des évêques catholiques du Canada propose le message ci-dessous.

Sainte Kateri Tekakwitha : un modèle pour aimer et suivre Jésus

Cette année, grâce aux miracles de Dieu et aux prières de l’Église, nous célébrons la canonisation solennelle de Kateri Tekakwitha, ce qui fait d’elle une sainte et un modèle pour toutes les chrétiennes et tous les chrétiens. Quel sens ont aujourd’hui sa vie et sa mort? Leur message est celui que le Christ Jésus a proclamé il y a 2000 ans et qu’il continue de nous enseigner aujourd’hui.

C’est dans les Béatitudes (Matthieu 5,3-11; Luc 6,20-23) qu’on trouve le cœur même de l’enseignement de Notre Seigneur. La lumière des Béatitudes resplendit avec éclat chez la Bienheureuse Vierge Marie et chez les saintes et les saints. Cette même lumière, l’Église aussi la reconnaît dans la vie de Kateri. Ce message de Jésus, à la fois quotidien et éternel, nous invite à décider comment répondre au désir de bonheur que Dieu a inscrit au plus profond de notre cœur.

Heureux les pauvres de cœur : le royaume des cieux est à eux! Kateri a mené une vie simple et austère, elle cherchait comment aimer Jésus tout en étant fidèle aux traditions de son peuple. Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés! Frêle, défigurée et partiellement aveugle, Kateri a souffert toute sa vie des suites de la variole qui avait tué ses parents et son jeune frère quand elle avait entre quatre et six ans.

Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise!  Toute jeune, Kateri a appris à aller chercher le bois et l’eau, à préparer la soupe et à cuire le pain. Plus grande, elle choisira des bouts de bois pour en confectionner des croix, signes de la miséricorde du Christ, qu’elle accrochait dans la forêt. Sa dernière prière a été aussi simple que sa vie : « Jésus, je vous aime. » Heureux ceux qui ont faim et soif de justice : ils seront rassasiés! Kateri prenait part aux chasses d’hiver, et elle adorait Dieu dans les bois et dans la forêt. On a noté qu’elle avait dit : « Mon corps se repaît facilement dans la forêt, mais mon âme y languit, incapable d’apaiser sa faim. »

Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde! Kateri enseignait aux enfants, elle venait en aide aux malades et aux personnes âgées. Elle refusait de dire du mal des autres et, bien que de santé fragile, était toujours la première au travail.  Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu! Elle a tenu à faire une promesse de virginité perpétuelle, et rêvait de former une communauté religieuse de sœurs autochtones. « Je me suis consacrée entièrement à Jésus, fils de Marie », disait-elle.

Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils et filles de Dieu! On décrit Kateri comme joyeuse, patiente et toujours prête à aider les autres. Elle demandait : « Qui pourrait me dire ce qui plaît le plus à Dieu, pour que je le fasse? »  Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le royaume des cieux est à eux! Après son baptême, elle a été tournée en dérision pour s’être faite chrétienne; rejetée par son village natal, elle a passé les dernières années de sa vie dans une mission.  Heureux serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux! Harcelée pour s’être fait baptiser, elle chercha refuge 300 kilomètres plus loin, après avoir traversé à pied forêts, rivières et marais.

Lors de sa béatification en 1980, le bienheureux Jean-Paul II décrivit Kateri comme « une personne aimable, douce et dure au travail, qui passait son temps à travailler, à prier et à méditer ». Pendant les derniers mois de sa vie, d’ajouter le pape, nous continuons de lui voir afficher « une foi solide, une franche humilité, une résignation calme et une joie rayonnante au milieu des plus terribles souffrances ».

En octobre dernier, le jour de la canonisation de Kateri, le pape Benoît XVI a souligné qu’elle avait mené une vie tout ordinaire, mais en restant fidèle à son amour pour Jésus, à la prière et à l’Eucharistie quotidienne. « Son but était de connaître et de faire ce qui est agréable à Dieu, déclara le pape. Elle a vécu une vie rayonnante de foi et de pureté. Kateri nous impressionne par l’action de la grâce dans sa vie en l’absence de soutiens extérieurs, et par son courage dans sa vocation si particulière ».

Le pape Benoît a confié le renouveau de la foi chez les Premières Nations et de toute l’Amérique du Nord à « Sainte Kateri, protectrice du Canada ».  Pour reprendre les mots du Saint-Père, puisse-t-elle, avec toutes les saintes et les saints, offrir le témoignage « d’une vie généreusement offerte par amour du Christ » et soutenir de la sorte l’Église universelle et chacune et chacun de nous dans notre mission d’annoncer l’Évangile au monde. Ainsi que l’a proclamé Jésus en concluant son enseignement sur les Béatitudes (Matthieu 5, 13.14), nous sommes appelés à être le sel de la terre et la lumière du monde.

kateri_4 Source: www.cccb.ca

Ecclesia in America: messe d’ouverture du congrès international

Dimanche 9 décembre 2012 a eu lieu la messe d’ouverture du Congrès national à l’occasion du 151e anniversaire du synode des évêques sur l’Amérique en la basilique St Pierre de Rome.
Le cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les évêques et Président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine a prononcée l’homélie. La voici dans son intégralité:

« Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre cœur »

Accueillons, chers amis, cette promesse de Dieu qui résonne au cœur de l’Avent et qui nous remplit déjà d’espérance et de joie. Accueillons-la joyeusement dans la foi de Pierre et de Marie, au centre de la catholicité, en portant ici les intentions de l’Amérique et sa réponse à l’appel du pape Jean Paul II:
« Désormais au seuil du troisième millénaire chrétien, et en un temps où sont tombées de nombreuses barrières et frontières idéologiques, l’Église ressent comme un devoir inéluctable d’unir spirituellement, et davantage encore, tous les peuples qui forment ce grand continent et, en même temps, dans le cadre de la mission religieuse qui lui est propre, d’impulser un esprit solidaire entre eux tous . »

Animés par cette vision prophétique du Bienheureux Jean-Paul II et engagés dans sa réalisation, nous voici rassemblés, évêques, prêtres, religieuses et laïcs pour faire le point sur la mise en œuvre de l’Exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in America. Je suis très heureux de vous saluer tous et de vous remercier chaleureusement d’avoir accepté l’invitation de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, secondée généreusement par la Fraternité des Chevaliers de Colomb, et de consacrer quelques jours de cet Avent 2012 à la recherche d’une communion plus profonde et d’une solidarité plus grande entre nos Églises particulières d’Amérique. [Read more…]

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