par le père Thomas Rosica, c.s.b.,
Directeur général de la Fondation catholique Sel et Lumière Média
Ancien directeur général des Journées Mondiale de la Jeunesse 2002 
Le pape Jean-Paul II a joui d’une formidable popularité auprès des jeunes catholiques au cours de ses 26 ans de pontificat. Le plus grand symbole de l’importance qu’il accordait à ce lien avec les jeunes est sans aucun doute les Journées mondiales de la jeunesse. Il n’y a rien de particulier dans le fait que le pape voyait en ses jeunes amis les signes du renouveau et de l’espérance; ce qui est particulier, c’est que les jeunes gens se voyaient et se considéraient eux-mêmes de cette manière.
Lors de ces rassemblements, Jean-Paul II fut clair: les jeunes ne sont pas seulement l’avenir de l’Église, ils sont aussi son présent. Les JMJ 2002 furent pour l’Église canadienne un moment privilégié de renouvellement de l’engagement envers les valeurs profondément chrétiennes qui sont au cœur de l’identité canadienne. Ces valeurs, aujourd’hui souvent ignorées ou cachées, révèlent qui nous sommes réellement: des agents évangéliques du sel et de la lumière dans le monde d’aujourd’hui.

Quant aux fidèles de Baie Comeau, ils auront certainement la chance d’accueillir une nouvelle recrue. L’épiscopat québécois a besoin de sang-neuf. D’ici 2011, plusieurs évêques, parmi les plus influents, auront atteint l’âge auquel ils doivent remettre leur démission au Saint-Père. Le jeu de la chaise musicale ne fait donc que commencer.